eucharistie-16-octobre-2016

La constance dans la prière

Eucharistie: 16 octobre 2016

Première lecture

La première lecture est une page du livre de l’Exode. Le narrateur parle d’Israël qui, sorti de l’Egypte, a traversé le désert et est désormais arrivé à Refidim, mot qui signifie “lieu de repos”. Il s’agit de la dernière station avant d’arriver au mont Sinaï. A Refidim, le peuple est menacé par les Amalécits, des tribus de nomades considérés comme les descendants d’Esaü.

Dans la narration de ce matin, les Amalécites s’opposent à Israël. Pour résister à leur hostilité, Moïse envoie contre eux Josué. Quant à Moïse, il va monter sur une colline en invoquant l’aide de Dieu. Et le narrateur insiste sur la prière de Moïse. D’abord il nous parle de Moïse qui s’adresse à Dieu en tenant « le bâton de Dieu dans ma main » (v. 9). Mais, dans la suite du récit, le bâton n’est plus mentionné, et l’auteur nous parle seulement de la main (v. 11) ou des mains (v. 12) de Moïse : « Quand Moïse lève en haut sa main, les Israélites sont les plus forts. Mais quand il laisse retomber sa main, les Amalécites sont les plus forts » (v. 11). Voilà pourquoi Aaron, frère de Moïse, et Hour, compagnon de Moïse, soutiennent les bras de Moïse jusqu’au coucher du soleil, en permettant ainsi la victoire de Josué contre les Amalécites.

C’est le récit qu’on va écouter dans un instant. Mais, quant à nous, nous sommes invité(e)s à en découvrir la signification. En effet, à travers ce récit et ces images, le narrateur veut nous apprendre la force de la prière. Il faut prier constamment, sans se laisser vaincre par la fatigue. Et nos frères et nos sœurs à côté de nous peuvent nous soutenir, nous donner la force – comme Aaron et Hour – pour être constant(e)s dans la prière. Prenons donc comme modèle le personnage central de la lecture : Moïse comme celui qui prie et persévère dans la prière.

Du livre de l’Exode (17,8-13)
8 Les Amalécites viennent à Refidim faire la guerre à Israël. 9 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes pour nous défendre, puis va te battre contre les Amalécites. Demain, je me

tiendrai debout, sur le sommet de la colline, avec le bâton de Dieu dans ma main ».

10 Josué part se battre contre les Amalécites, comme Moïse lui a dit. Pendant ce temps, Moïse, Aaron et Hour montent au sommet de la colline.

11 Et il advint : quand Moïse lève en haut sa main, les Israélites sont les plus forts. Mais quand il laisse retomber sa main, les Amalécites sont les plus forts. 12 Les mains de Moïse deviennent lourdes de fatigue. Alors Aaron et Hour prennent une pierre et ils la placent sous lui. Moïse s’assoit sur elle. Aaron et Hour, un de chaque côté, soutiennent ses mains. Ainsi, Moïse tient ses mains levées et fermes jusqu’au coucher du soleil. 13 Et Josué est vainqueur des Amalécites en les frappant avec l’épée.

Psaume

Le psaume 121 est un chant des « montées », un chant des pèlerins qui partent pour monter vers « les montagnes » où il y a Jérusalem et le temple.

Dans son voyage, et dans toute sa vie, le poète s’interroge : « d’où viendra mon secours ? ». Et il peut avouer : « Le secours me viendra d’avec Yahvéh ». Et ce mot « avec » est expliqué et commenté dans la suite du poème où il y a, six fois, le verbe shâmâr (vv. 3.4.5.7.7.8). Shâmâr signifie garder, veiller, protéger, prendre soin. Ce verbe parle de Dieu comme celui qui prend soin  […]

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> Lectures pure l’Afrique … et toute la Terre 2016