Eucharistie-20 novembre 2016

« Il nous a fait passer dans le royaume de son Fils très-aimé » (Col 1,13)
Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’univers

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Eucharistie: 20 novembre 2016

Première lecture

Les deux livres de Samuel nous présentent le prophète Samuel mais aussi les deux premiers rois d’Israël, Saül et David, deux rois que le prophète a désignés en suivant l’indication donnée par Dieu.

La page de ce matin concerne la royauté de David, quatre décennies qu’on peut situer dès l’an 1010 jusqu’à l’année 970 avant la naissance de Jésus. Le commencement de la royauté est présenté comme le fruit de deux interventions : l’une des tribus, l’autre des abashingantahe. Le texte dit : « Et vinrent, toutes les tribus d’Israël » (v. 1), et ensuite « Et vinrent, tous les abashingantahe d’Israël » (v. 3).

Quant aux tribus, elles reconnaissent d’abord l’étroite parenté entre le roi et ses sujets: « nous sommes tes os et ta chair ». Et les tribus reconnaissent aussi que David, déjà au temps de Saül, exerçait la fonction de guide : « c’est toi qui conduisais et qui ramenais Israël ». Mais, à la racine de cette fonction, les tribus voient la volonté de Dieu : « Yhwh t’avait déjà dit : “C’est toi qui seras le berger d’Israël, mon peuple, c’est toi qui deviendras chef sur Israël” ».

David comme berger et comme chef d’Israël. Ces deux qualifications, l’une à côté de l’autre, ne sont pas identiques. Le mot chef suggère un rôle politique, une autorité : « chef sur Israël » dit le texte hébraïque. Quant à la fonction de berger, celui qui doit l’accomplir doit se comporter vraiment comme un berger : le berger est celui qui prend soin du troupeau, celui qui le protège. Etre berger d’un peuple signifie donc se mettre au service du peuple. En effet, le peuple n’est pas sa propriété. Il appartient à Dieu et seulement à lui : tu « seras le berger d’Israël, mon peuple ».

Pour ce qui est de l’intervention des abashingantahe, le narrateur parle d’une alliance, une alliance entre David et les abashingantahe de toutes les tribus : il y a là une conception de

la royauté comme un contrat, le contrat entre David – qui est de la tribu de Juda – avec les abashingantahe de toutes les autres tribus.

Enfin, terminant sa page, le narrateur montre l’élargissement de la royauté de David : d’abord à Hébron « sur la tribu de Juda », ensuite à Jérusalem « sur tout Israël et Juda ».

Du Deuxième livre de Samuel (5,1-5)

1 Et vinrent, toutes les tribus d’Israël, vers David à Hébron, et lui dirent : « Nous voici, nous sommes tes os et ta chair. 2 Même hier, même avant-hier, quand Saül était roi sur nous, c’est toi qui conduisais et qui ramenais Israël. Et Yhwh t’avait déjà dit : “C’est toi qui seras le berger d’Israël, mon peuple, c’est toi qui deviendras chef sur Israël” ».

3 Et vinrent, tous les abashingantahe d’Israël, vers le roi à Hébron. Et le roi David conclut avec eux une alliance à Hébron devant Yhwh, et ils donnèrent l’onction à David comme roi sur Israël.

4 David avait trente ans quand il devint roi. Il régna quarante ans : 5 à Hébron, il régna sept ans et six mois sur la tribu de Juda ; à Jérusalem, il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda.

Psaume

Dans la Bible, il y a un groupe de psaumes (Ps 120-134) qui portent, chacun, le titre « Chant des montées ». Ce titre fait référence aux chants que les personnes chantaient en montant – comme pèlerins – vers Jérusalem et vers son temple. Dans certains de ces psaumes, la montée vers le temple est seulement spirituelle : elle est une image pour évoquer la volonté de s’adresser à Dieu, s’adresser à Dieu pour lui exprimer sa pleine confiance ou pour lui demander de l’aide ou le pardon. Dans d’autres psaumes, comme dans le psaume de ce matin, la montée est réelle, concrète.  […]

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