«Alors j’ai dit: Me voici, je viens» (Ps 40,8)
«Alors j’ai dit : Me voici, je viens»
(Ps 40,8)
Eucharistie: 18 janvier 2015
Première lecture
Nous sommes vers l’an 1040 avant Jésus Christ. Israël n’est qu’un ensemble de tribus qui, seulement dans des occasions difficiles, travaillent ensemble. Du point de vue religieux, il y a des sanctuaires locaux. Parmi eux, le sanctuaire de Silo – une quarantaine de kilomètres au nord de Jérusalem – desservi par la famille d’Eli, là où le jeune Samuel passe son enfance.
Et le livre, qui porte le nom de ce futur prophète, nous raconte comment Samuel a pris conscience de sa vocation prophétique et l’a acceptée avec une grande disponibilité.
Et ce fut un événement important non seulement dans la vie de Samuel, mais aussi dans celle du peuple. Si, jusque là, « la parole de Yhwh était rare en ces jours-là » (v. 1), elle ne devait pas être rare pour longtemps. Bientôt tout le monde pourra découvrir qu’un vrai prophète était venu, un prophète qui se reconnaît comme serviteur de Dieu, un serviteur qui écoute la parole de Dieu. Et les mots, que le prêtre Eli lui a suggérés, deviendront la caractéristique fondamentale de sa vie : « Parle, Yhwh, car ton serviteur écoute » (v. 9 ; cf. v. 10).
Du premier livre de Samuel (3,1-10)
1 Le jeune Samuel faisait le service de Yhwh devant Eli. La parole de Yhwh était rare en ces jours-là et rarement Yhwh envoyait des visions.
2 Et il advint en ce jour-là : Eli est couché à sa place habituelle, ses yeux sont devenus faibles, il ne peut plus voir. 3 La lampe de Dieu n’est pas encore éteinte, et Samuel est couché dans le temple de Yhwh, là où se trouve l’arche de Dieu.
4 Yhwh appelle Samuel. Celui-ci dit : « Me voici ». 5 Et il court vers Eli et lui dit : «Me voici puisque tu m’as appelé». Eli lui dit : « Je ne t’ai pas appelé. Retourne te coucher ». Et il va se coucher.
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