Maladie et guérison, marginalisation et mort
Maladie et guérison, marginalisation et mort
Eucharistie: 15 févier 2015
Première lecture
Le troisième livre de l’Ancien Testament s’appelle « Lévitique » parce qu’il insiste sur le rôle que les lévites – donc la classe sacerdotale de la tribu de Lévi – avaient dans les célébrations religieuses et dans la gestion de la communauté.
En effet, les lévites décidaient si une personne pouvait participer au culte ou bien si elle en était exclue pour les raisons les plus diverses.
Concrètement – et c’est le thème traité dans les chapitres 13 et 14 de ce livre – la santé d’une personne était un critère fondamental. C’est ainsi que tous les signes qui se manifestaient sur la peau d’une personne devaient être analysés par les prêtres. Parfois, ces modifications de la peau pouvaient être interprétées comme des antécédents d’une maladie appelée « zara’at », un terme générique pour indiquer les différentes formes, plus ou moins graves, de « lèpre ».
Dans l’ancien Israël, c’est le prêtre qui doit décider si les changements de la peau sont les signes de cette maladie. Dans ce cas, l’homme est exclu du culte et de toute vie sociale. Il doit vivre totalement séparé des autres, « à l’extérieur du camp » (v. 46). Il est considéré impur et faible. On pense qu’il peut être victime des forces négatives. Il doit donc se défigurer au niveau du visage (v. 45), afin que les puissances négatives ne puissent pas le reconnaître.
Du livre du Lévitique (13,1-2.45-46)
1 Et parla, Yhwh, à Moïse et à Aaron en disant:
2 «Un être humain, quand dans la peau de sa chair sera une tumeur, ou une induration ou une tache, et elle deviendra – dans la peau de sa chair – une plaie de lèpre : On le conduira à Aaron, le prêtre, ou à l’un des prêtres ses fils.[…] > continua (pdf)
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