Eucharistie: 27 septembre 2020

Comment répondre à l’invitation que le Père nous adresse ?

27 septembre 2020, 26ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Première lecture

La première lecture est une page du prophète Ézéchiel. Avec d’autres Juifs, Ézéchiel a été déporté à Babylone. Et, vers le début de l’an 585 avant la naissance de Jésus, à Babylone arrive une nouvelle tragique : l’armée babylonienne a conquis Jérusalem, a pillé et saccagé la ville, a détruit le temple.

Devant cette tragédie, les Israélites accusent Dieu. Ils disent : « le chemin du Seigneur », c’est-à-dire son comportement, « n’est pas correct ». Mais Ézéchiel réagit : ce qui s’est passé à Jérusalem, ce n’est pas l’œuvre de Dieu, c’est la conséquence d’un mauvais comportement du peuple. 

Et maintenant, en regardant vers l’avenir, Ézéchiel insiste sur la responsabilité que chaque personne – chaque personne dans le peuple – a devant son propre avenir. En effet, le peuple est une communauté d’individus responsables[1]. Indépendamment des choix faits par ses parents et indépendamment de ce qu’on a vécu dans le passé, chacun est responsable de son avenir. Oui, un avenir est encore possible, un avenir dans lequel chacun doit s’engager pour la justice. Celui qui s’engage pour la justice va ouvrir, pour soi-même, un chemin vers la vie. Au contraire, celui qui renonce à la justice prépare, d’une façon ou d’une autre, sa mort.

Pour ce qui en est de la structure du texte, la page d’Ézéchiel commence avec la prise de position de Dieu : Dieu refuse la critique que les Israélites lui adressent. Ils disent : « Le chemin du Seigneur n’est pas correct ». Mais Dieu réagit : incorrects sont plutôt les comportements du peuple (v. 25).

Dans la partie suivante, Dieu évoque la possibilité qu’une personne a de se détourner de la justice (v. 26). Mais le texte insiste surtout sur l’autre possibilité (vv. 27-28) : celle du méchant qui se détourne de sa méchanceté pour faire « le droit et la justice ». Voilà le message central, l’exhortation fondamentale adressée à chaque Israélite comme à chacune et à chacun de nous ce matin[2].

Du livre du prophète Ézéchiel (18,25-28)

Ainsi parle le Seigneur :

25 « Vous dites : “Le chemin du Seigneur n’est pas correct”.

Écoutez, je vous prie, maison d’Israël ! Est-ce mon chemin qui n’est pas correct ? Ne seraient-ce pas plutôt vos chemins qui ne sont pas corrects ?

26 Quand un juste se détourne de sa justice, et il fait l’injustice et il meurt, c’est bien à cause de son injustice – de l’injustice qu’il a faite – qu’il meurt.

27 Et quand un méchant se détourne de sa méchanceté – la méchanceté qu’il a faite – et il fait le droit et la justice, lui, il fera vivre son âme. 28 Il a ouvert ses yeux, il s’est détourné de toutes ses révoltes, les révoltes qu’il avait faites. Il vivra, il vivra vraiment et il ne mourra pas ».

 

Parole du Seigneur.

Psaume

Le psaume 25 est, probablement, un poème composé après le retour de l’exil à Babylone. Les personnes qui, mettant leur confiance en Dieu, sont retournées sur la terre de leurs origines se sentent déçues, elles ne se sentent pas accueillies par les autres et sont, surtout, sans espoir[3].

Voilà la situation dans laquelle le poète du psaume 25 s’adresse à Dieu et lui adresse – dans une première strophe – quatre supplications : « fais-moi connaître », « apprends-moi tes sentiers », « conduis-moi sur le chemin de ta vérité », « apprends-moi ». Le poète adresse à Dieu ces quatre demandes parce qu’il sait que Dieu est « le Dieu qui me sauve ». Et il lui avoue sa façon d’affronter les difficultés de chaque jour ; à la fin de cette strophe, il lui dit : « En toi, j’espère tous les jours ».

Dans la deuxième strophe (vv. 6-7), le poète insiste sur le verbe « zakar », un verbe qui signifie « se souvenir et intervenir ». Dans la première invocation, il demande à Dieu de se souvenir de ses tendresses et d’intervenir dans son amour. En effet, ses tendresses maternelles et son amour « sont depuis toujours ». Dans la deuxième demande, le poète demande à Dieu de ne pas se souvenir et de ne pas intervenir en tenant compte de ses errements et de ses révoltes. Et la strophe se termine avec un dernier emploi du verbe « zakar ». Il prie Dieu de se souvenir et d’intervenir dans son amour à cause de sa bonté.

Dans la dernière strophe que la liturgie nous propose (vv. 8-9), le poète nous parle de Dieu en utilisant deux mots : « bon et juste ». La bonté de Dieu et sa justice ne s’accomplissent pas en châtiant ceux qui se comportent mal et ont perdu une bonne orientation dans leur vie. Dieu, dans sa bonté et sa justice, « enseigne aux errants le chemin ». Et, pour ce qui en est des humbles et des pauvres, il les fait cheminer « dans le droit et il apprend aux humbles son chemin ».

Devant ce comportement de Dieu, nous ne pouvons que revenir sur l’invocation du verset 6, l’invocation que le poète – dans sa souffrance – adressait à Dieu. Je vous propose donc, à la fin de chaque strophe, le refrain suivant :

Souviens-toi de tes tendresses

car elles sont depuis toujours.

 

Psaume 25 (versets 4-5. 6-7. 8-9)

4 Tes chemins, Yhwh, fais-moi connaître,

apprends-moi tes sentiers.

5 Conduis-moi sur le chemin de ta vérité

et apprends-moi, car toi, tu es le Dieu qui me sauve.

En toi, j’espère tous les jours.

Refr. Souviens-toi de tes tendresses

car elles sont depuis toujours.

 

6 Souviens-toi, Yhwh, de tes tendresses et de ton amour,

car elles sont depuis toujours.

7 Ne te souviens pas des errements de ma jeunesse et de mes révoltes.

Dans ton amour, toi, souviens-toi de moi, à cause de ta bonté, Yhwh.

Refr. Souviens-toi de tes tendresses

car elles sont depuis toujours.

 

8 Bon et juste est Yhwh,

c’est pourquoi il enseigne aux errants le chemin.

9 II fait cheminer les humbles dans le droit

et il apprend aux humbles son chemin.

Refr. Souviens-toi de tes tendresses

car elles sont depuis toujours.

 

Deuxième lecture

Avec la deuxième lecture, ce matin nous revenons sur la lettre aux Philippiens. La page a une structure très soignée.

Les deux premiers versets ont un rythme poétique. D’abord, il y a quatre phrases introduites avec le mot « si ». Et chacune de ces phrases – avec des mots différents – nous parle de l’amour qui est la caractéristique fondamentale d’une communauté[4] animée par l’Esprit : « si on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage avec amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la compassion » (v. 1).

Le deuxième verset, lui aussi souligne comment doit-on se comporter à l’intérieur de la communauté : il faut avoir « les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments, une seule attitude ». C’est en vivant de cette façon que les Philippiens pourront rendre complète la joie de l’apôtre.

Après avoir insisté sur ces excellentes qualités de l’amour, Paul évoque aussi ce qu’il faut éviter dans la communauté. Il faut éviter la rivalité et le désir de se glorifier (v. 3). Au contraire, il faut vivre conscients et conscientes de ses propres limites et découvrir les bonnes qualités des autres. En évoquant la conscience de ses propres limites – c’est en elle que consiste l’humilité – Paul prend les distances par rapport à la mentalité grecque – dans laquelle l’humilité n’est pas appréciée – et il ne fait que suivre les lignes recommandées dans le livre des Proverbes et dans les pages d’un umushingantahe comme le Siracide[5].

Et Paul termine cette première partie de sa page en insistant sur le service réciproque, le service qui caractérise, avec l’unité et l’humilité, une vraie communauté : « Que chacun ne pense pas seulement à son propre bien, mais que chacun de vous pense aussi à celui des autres » (v. 4).

Après avoir insisté sur les relations à l’intérieur de la communauté et de la société, Paul revient sur « le Christ » mentionné au commencement de la page. Et cette fois, le Christ nous est présenté comme le modèle à suivre : « Ayez en vous les mêmes dispositions et attitudes qui sont aussi dans le Christ Jésus » (v. 5). Et, pour présenter « les dispositions » du Christ, Paul cite un hymne qui, peut-être, circulait dans des communautés chrétiennes de Palestine, un hymne que Paul aurait appris dans les premières années après sa conversion[6].

Ce chant parle de Jésus en présentant deux mouvements. Le premier (vv. 6-8) d’en haut en bas, de la condition divine à la condition humaine la plus basse, la condition d’esclave et l’anéantissement de la mort. Voilà ce que Jésus a vécu. Dans ce premier mouvement, le Christ est actif[7] : en effet, Jésus Christ « n’a pas considéré comme un avantage le fait d’être égal à Dieu »[8] et il a voulu s’abaisser, « s’humilier ». Et ici nous avons, en grec, la même racine du terme « humilité » que Paul a utilisé au verset 3. Quant à la décision de s’abaisser, elle est exprimée avec un fort contraste : « Jésus Christ, tout en étant de condition divine, s’est anéantit, prenant condition d’esclave » (vv. 6-7). Il a donc choisi de vivre une existence fragile, très fragile, dans la condition sociale la plus basse, comme esclave, et il a été obéissant, « obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! » (v. 8).

Le deuxième mouvement évoqué dans ce poème (vv. 9-11) est un mouvement d’en bas en haut : de la mort à la résurrection et à la glorification universelle du Christ, un mouvement dans lequel le Christ va associer l’humanité entière. Et, dans ce deuxième mouvement qui est strictement lié au précédent[9], le Christ bénéficie d’une action accomplie par Dieu lui-même. En effet, « Dieu l’a souverainement exalté » (v. 9). Si, dans l’Ancien Testament, Dieu glorifie les justes persécutés et opprimés (Sag 3,4-5 ; Is 53,12)[10], devant la mort du Christ l’intervention de Dieu dépasse toute mesure : en effet, « Dieu l’a souverainement exalté et lui a fait don du Nom qui est au-dessus de tout nom » (v. 9). Et ce « Nom », comme on lira dans le dernier verset, est « Seigneur », « Kyrios » en grec, un mot qui dans l’Ancien Testament grec était réservé à Dieu[11] et traduisait l’hébreu « Yhwh ».

 

Lecture de la lettre de Paul apôtre aux Philippiens (2,1-11)  

Frères,1 si – dans le Christ – on se réconforte les uns les autres,

si l’on s’encourage avec amour,

si l’on est en communion dans l’Esprit,

si l’on a de la tendresse et de la compassion les uns pour les autres,

2 alors, pour que ma joie soit complète,

ayez les mêmes dispositions,

le même amour,

les mêmes sentiments,

une seule attitude.

3 Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir – un désir inutile – de vous glorifier.

Au contraire, avec humilité, considérez les autres comme meilleurs que vous.

4 Que chacun ne pense pas seulement à son propre bien,

mais que chacun de vous pense aussi à celui des autres.

5 Ayez en vous les mêmes dispositions et attitudes qui sont aussi dans le Christ Jésus :

6 Jésus Christ, tout en étant de condition divine,

n’a pas considéré comme un avantage le fait d’être égal à Dieu.

7 Mais, lui-même, il s’est anéantit,

prenant condition d’esclave,

et devenant semblable aux humains ;

et reconnu à son aspect comme un humain,

8 il s’est humilié, devenant obéissant jusqu’à la mort,

et à la mort sur une croix !

9 C’est pourquoi Dieu l’a souverainement exalté

et lui a fait don du Nom

qui est au-dessus de tout nom,

10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse,

dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

11 et que toute langue proclame que le Seigneur, c’est Jésus Christ,

à la gloire de Dieu le Père.

Parole du Seigneur.

 

Évangile

L’Évangile nous présente Jésus qui, dans le temple, interpelle les grands prêtres et les abashingantahe (v. 23). Et il leur présente une situation familiale : un papa qui, d’une façon délicate, demande à ses deux fils d’aller travailler dans la vigne. Le premier fils est un rebelle ; son instinct le pousse à refuser le travail[12]. Ce fils réagit avec dureté, il refuse l’invitation en disant : « Je ne veux pas » (v. 29). Mais plus tard, peut-être en regrettant d’avoir réagi durement[13], « il change d’avis et il va travailler dans la vigne » (v. 29).

A la même invitation de papa, le deuxième fils réagit d’une façon très respectueuse[14], il lui manifeste un respect formel en l’appelant « seigneur » (v. 30). Mais, derrière ce formalisme mis en scène, voilà le refus.

Le comportement du premier fils est donc meilleur ; c’est lui qui fait la volonté du père. Même les autorités juives en sont convaincues.

En partant de ce constat, Jésus jette son regard, maintenant, sur la réalité qui l’entoure. Les autorités juives ont refusé le message du Baptiste : Jean a vécu et il a montré le chemin d’un juste comportement[15] par rapport à Dieu et à la parole de Dieu[16]. Mais eux, ils ne lui ont pas fait confiance et ils n’ont pas changé leur comportement injuste.

Bien différente a été la réaction des collecteurs d’impôts et des prostituées. Et c’est ainsi que ces personnes « vous précèdent dans le Royaume de Dieu » (v. 31).

Et ce verbe au présent, « vous précèdent », est une invitation urgente aussi pour nous aujourd’hui. L’Évangile ne nous demande pas de nous présenter comme des justes et de nous cacher derrière les apparences et les formalismes. L’Évangile nous demande un cœur capable d’écouter et de changer pour accueillir la ‘nouveauté’ annoncée par Jésus[17]. C’est maintenant que nous sommes invité(e)s à faire la volonté du Père et à entrer, aujourd’hui même, dans le Royaume.

 

De l’Évangile selon Matthieu (21,28-32)

28 (Dans le temple, aux grands prêtres et aux anciens du peuple) Jésus dit encore :

« Que pensez-vous de ceci ? Un homme a deux fils. Il s’approche du premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans la vigne”. 29 Le fils répond et lui dit : “Je ne veux pas”. Plus tard, il change d’avis et il va travailler dans la vigne. 30 Le père s’approche du deuxième fils et lui dit la même chose. Le fils répond et lui dit : “Oui, seigneur, j’y vais”. Mais il ne va pas.

31 Lequel des deux fils a fait la volonté du père ? »

(Les chefs religieux) lui disent : « Le premier ».

Jésus leur dit : « En vérité, je vous le dis : les collecteurs d’impôts et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu. 32 En effet, Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous ne lui avez pas fait confiance. Pourtant les collecteurs d’impôts et les prostituées lui ont fait confiance. Vous avez bien vu cela, mais ensuite, vous n’avez pas changé d’avis pour lui faire confiance ».

 

Prière d’ouverture

Seigneur Jésus, apprends-nous à être généreux,

à te servir comme tu le mérites,

à donner sans compter,

à combattre sans souci des blessures,

à travailler sans chercher le repos,

à nous dépenser sans attendre d’autre récompense

que celle de savoir

que nous faisons en tout ta volonté[18].

[Prière scoute]

 

Prière des fidèles

* La page du prophète Ézéchiel nous met devant les yeux deux décisions opposées : celle d’une personne qui abandonne la justice et celle d’une personne qui s’éloigne de la méchanceté pour faire le droit et la justice. Aide-nous, Seigneur, à prendre ce deuxième chemin dans notre vie de chaque jour.

* Le poète du psaume nous a dit : « Bon et juste est Yhwh, c’est pourquoi il enseigne aux errants le chemin ». Donc : la conséquence de ta bonté, Seigneur, se manifeste dans le fait que tu enseignes aux errants le chemin. Quant à nous, nous ne pouvons que nous reconnaître des errants et des errantes. Enseigne-nous à changer, à prendre des décisions correctes et conformes à ta volonté.

* La lettre aux Philippiens nous a rappelé ta décision, Jésus : tu n’as pas « considéré comme un avantage le fait d’être égal à Dieu » et tu as décidé de devenir semblable à nous ; en plus, tu as voulu choisir la « condition d’esclave », donc d’une personne privée de toute dignité humaine. Que ce choix puisse nous pousser à nous ouvrir aux personnes les plus marginalisées et oubliées de notre société.

* L’Évangile nous invite à la cohérence. Nous ne pouvons pas dire à Dieu “Oui, seigneur, je vais, je vais accomplir ce que tu me demandes”. Nous ne pouvons pas parler ainsi à Dieu et rien faire. A nos paroles, aux paroles que nous disons ici dans la liturgie de ce matin, doivent correspondre, pendant toute la semaine, nos actions. Soutiens-nous sur ce chemin de la cohérence, Seigneur.

 

Prière finale

Ne pas se décourager,

ne pas mettre de résistance, passer les obstacles

pour persévérer, pour se surpasser,

pour repousser les limites de sa propre patience,

car les fruits de la prière sont déjà là.

Mettre ses pas dans la volonté du Seigneur,

sa volonté seule.

Se laisser faire à sa volonté,

sa volonté qui change notre cœur,

sa volonté qui convertit notre cœur.[19]

[Florence Viellard, jeune maman et comédienne]


[1] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 842.

[2] Cf. W. Zimmerli, Ezechiel, Bd I, (Ez 1-24), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1969, p. 414.

[3] Ainsi B. Maggioni, Davanti a Dio. I salmi 1-75, Vita e pensiero, Milano, 2001, p. 81.

[4] Le réconfort dont Paul parle, comme l’encouragement, la tendresse et la compassion évoqués dans les lignes suivantes, caractérisent ici les relations interpersonnelles entre les Philippiens. Cf. U. B. Müller, Der Brief des Paulus an die Philipper (Theologischer Handkommentar zum Neuen Testament, 11/1), Evangelische Verlagsanstalt, Leipzig, 2000, p. 84s.

[5] Pour l’humilité chez les écrivains grecs et dans la tradition juive, cf. U. B. Müller (o. cit., p. 87s.) et, plus brièvement R. Fabris, La lettera ai Filippesi. Struttura, commento e attualizzazione, EDB, Bologna, 1983, p. 62.

[6] Ainsi R. E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, Paris, 2000, p. 538. Cf. aussi G. Barbaglio, Paolo di Tarso e le origini cristiane, Cittadella, Assisi, 1985, p. 116. Pour un avis différent, cf. F. Bianchini, Lettera ai Filippesi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2010, p. 52s.

[7] Cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 571.

[8] Pour cette traduction de la phrase grecque, cf. F. Bianchini, Op. cit., p. 52.

[9] La connexion est exprimée avec l’expression « C’est pourquoi ». Déjà dans l’Ancien Testament l’intervention de Dieu est présentée comme ‘réponse’ à l’humiliation que les puissants imposent aux humains (ainsi dans Is 53,12 ; Sag 4,14 ; Éz 21,31). Cf. J. Gnilka, Der Philipperbrief, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 1968, p. 125.

[10] Cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 573s.

[11] Cf. G. Ravasi, 500 curiosità della fede, Mondadori, Milano, 2009, p. 263.

[12] Ainsi L. Algisi, Gesù e le sue parabole, Marietti, Torino, 1963, p. 222.

[13] En grec, le verbe « meta-mélomai » peut signifier « changer d’avis » mais aussi « regretter », « se repentir ». Pour cette deuxième signification, cf. O. Michel, « metamélomai, ametaméletos », dans Grande lessico del Nuovo Testamento, fondato da G. Kittel, continuato da G. Friedrich, Vol. VII, Paideia, Brescia, 1971, col. 167ss. Cf. aussi J. H. Moulton – G. Milligan, Vocabulary of the Greek Testament, Hendrickson Publishers, Peabody, MA, 1997, p. 403, sous la voix « meta-mélomai », 3338. A partir de la deuxième signification du verbe grec, certaines Bibles – la TOB par exemple – traduisent : le fils, « pris de remords », va travailler dans la vigne.

[14] Ainsi O. Da Spinetoli, Matteo. Il vangelo della chiesa, Cittadella editrice, Assisi, 1983, p. 576.

[15] L’expression grecque utilisée par Matthieu – littéralement « dans un chemin de justice » – veut caractériser la conduite, le comportement de Jean. Cf. U. Luz, Vangelo di Matteo. Volume 3. Commento ai capp. 18-25, Paideia, Brescia, 2013, p. 273. 

[16] Comme dans le livre des Proverbes, ici le mot « justice » indique la conformité à la parole de Dieu. Ainsi R. Manes, Vangelo secondo Matteo. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 362.

[17] Ibid. p. 362.

[18] Le grand livre des prières. Textes choisis et présentés par C. Florence et la rédaction de Prier, avec la collaboration de M. Siemek, Prier – Desclée de Brouwer, Paris 2010, p. 420. Cette prière reprend une prière de saint Ignace de Loyola.

[19] F. Viellard, Prières pour grandir dans la joie de Dieu, Salvator, Paris, 2012, p. 84.

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