Eucharisti, 18 octobre 2020

« Votre foi se fait action, votre amour se met en peine pour les autres » (1 Thess 1,3)

18 octobre 2020 : 29ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Première lecture

Avec la première lecture, nous sommes au sixième siècle avant Jésus Christ, juste après l’année 539. Le perse Cyrus vient de décréter un changement radical par rapport à la politique des Babyloniens : les personnes que les Babyloniens avaient déportées et exilées peuvent rentrer chez elles !

Dans ce fait extraordinaire, un prophète – dont le message est contenu dans le livre d’Isaïe – voit l’intervention de Dieu : Dieu parle à Cyrus, un païen présenté comme un homme qui a reçu « l’onction » de Dieu (v. 1). Cette qualification d’un souverain qui n’appartient pas à la dynastie du roi David est unique dans tout l’Ancien Testament[1]. Et d’autres textes de ce même prophète présentent ce même Cyrus comme « le berger » de Dieu (Is 44,28) et comme l’homme qui réalise « les projets » de Dieu (Is 48,14)[2].

Dans la page de ce matin, Cyrus est l’homme dont la main a été saisie par Dieu, donc l’homme guidé et protégé par Dieu[3]. Grâce à cet homme, la situation politique change entièrement. Les adversaires sont désarmés et les nations peuvent s’ouvrir à son projet de tolérance entre les différents peuples. Mais, à travers Cyrus, Dieu agit aussi en faveur d’Israël. C’est ainsi que les exilés peuvent rentrer et reconstruire Jérusalem et la communauté. Voilà ce que Dieu accomplit pour Israël… à travers Cyrus. Et à Cyrus Dieu peut dire : « A cause de Jacob mon serviteur et d’Israël que j’ai choisi, je t’ai appelé par ton nom » (v. 4).

Mais, toujours à travers Cyrus, Dieu intervient aussi en faveur de toutes les nations de la terre ; il les invite à abandonner leurs idoles et à se tourner vers lui : « Ainsi, du soleil levant au couchant, tout le monde le saura : Yhwh, c’est moi, il n’y en a pas d’autre » (v. 6). De cette façon, toutes les nations de la terre pourront partager le même salut que Dieu dispense à son peuple et qu’il veut dispenser à tous ceux qui acceptent de devenir son peuple[4].

Voilà le projet de Dieu, un projet caché que Dieu lui-même, à travers son prophète, va révéler.

 

Lecture du livre du prophète Isaïe (45,1.4-6)

1 Ainsi parle Yhwh à l’homme qui a reçu son onction :

à Cyrus, que j’ai pris par sa main

pour lui soumettre les nations ;

je veux désarmer les rois,

pour ouvrir devant lui les portes à deux battants,

et aucune porte ne restera fermée :

4 « A cause de Jacob mon serviteur et d’Israël que j’ai choisi,

je t’ai appelé par ton nom ;

et je te fais cet honneur alors que tu ne me connais pas.

5 Je suis Yhwh, et il n’y en a pas d’autre,

à part moi il n’y a pas de Dieu.

Tu ne me connais pas,

mais je te donne la force d’agir.

6 Ainsi, du soleil levant au couchant,

tout le monde le saura :

il n’y a rien en dehors de moi.

Yhwh, c’est moi,

 

Psaume

L’auteur du psaume 96 est un poète qui a vécu après l’exil à Babylone, probablement au quatrième siècle avant Jésus Christ. C’est une période pendant laquelle Israël est confronté à différents peuples, avec des relations parfois très tendues. Mais, au lieu de regarder vers le passé riche de souffrances et vers les difficultés du présent, le poète est capable de regarder vers l’avenir, vers les peuples au pluriel, et vers la création tout entière[5].

De ce poème nous allons lire quatre strophes[6].

La première insiste sur des impératifs : « chantez », « chantez », « racontez ». Il s’agit d’une invitation adressée à la terre entière, une invitation à louer Dieu avec un « chant nouveau ».

La deuxième strophe (vv. 4-5) nous donne la motivation pour cette louange. Il faut louer Dieu car il est grand et digne de respect. Il est le seul Dieu – le créateur des cieux – tandis que « tous les dieux des peuples sont des faux dieux » (v. 5).

Dans la troisième strophe (vv. 7-8), l’impératif « Donnez à Yhwh » revient trois fois. Et le poète adresse cet impératif aux « familles des peuples ». Elles sont invitées à se rendre au temple et à présenter une offrande.

Enfin, dans la quatrième strophe (vv. 9-10), la référence au temple s’ouvre à une dimension nouvelle. Au temple, Dieu manifeste[7] sa sainteté. Et cette manifestation dépasse les limites du temple. Elle est au niveau de la terre entière. D’ici l’invitation : « tremblez devant lui, terre entière » (v. 9). Mais en quoi consiste cette manifestation ? Elle se manifeste dans le fait que Dieu n’abandonne pas les humains et les peuples. Il s’engage pour la justice. En effet, dans un monde où l’injustice semble dominer, il nous demande de vivre bien différemment ; en effet, « il gouverne les peuples avec droiture » (v. 10).

En écoutant les paroles de ce psaume, nous voulons reconnaître que gloire et puissance appartiennent seulement à Dieu. Nous voulons donc reprendre l’invitation du verset 7 et intervenir avec le refrain :

Donnez au Seigneur gloire et puissance.

 

Psaume 96 (versets 1.3, 4-5, 7-8, 9-10ac)

1 Chantez pour Yhwh un chant nouveau,

chantez pour Yhwh, terre entière,

3 racontez sa gloire parmi les nations,

ses merveilles parmi tous les peuples !

Refr. Donnez au Seigneur gloire et puissance.

 

4 Oui, grand est Yhwh et digne de louanges, intensément,

il est digne de respect, il est au-dessus de tous les dieux :

5 oui, tous les dieux des peuples sont des faux dieux,

et c’est Yhwh qui a fait les cieux.

Refr. Donnez au Seigneur gloire et puissance.

 

7 Donnez à Yhwh, familles des peuples,

donnez à Yhwh gloire et puissance ;

8 donnez à Yhwh la gloire de son nom,

apportez une offrande, et venez dans les cours de son temple.

Refr. Donnez au Seigneur gloire et puissance.

 

9 Prosternez-vous devant Yhwh, quand il manifeste sa sainteté,

tremblez devant lui, terre entière.

10ac Dites parmi les nations : « Yhwh règne :

il gouverne les peuples avec droiture ».

Refr. Donnez au Seigneur gloire et puissance.

 

Deuxième lecture

Du point de vue chronologique, la Première lettre aux Thessaloniciens est l’écrit le plus ancien de tout le Nouveau Testament. Nous ne connaissons pas un texte plus ancien parmi tous les textes écrits par des chrétiens.

Dans la première phrase de la lettre, l’auteur se présente : c’est Paul avec deux collaborateurs, Silvain et Timothée. Les destinataires de la lettre sont les chrétiens de la ville grecque de Thessalonique. Dans cette ville, Paul a pu rester seulement peu de temps, trois semaines seulement nous dit le livre des Actes. Ensuite, menacé par les Juifs, Paul a dû quitter la ville (Actes 17,1-10). Préoccupé pour cette communauté, Paul a envoyé Timothée pour encourager les Thessaloniciens. Et, lorsque Timothée, après avoir visité la communauté, donne à Paul de bonnes nouvelles sur la communauté, l’apôtre se réjouit et écrit aux Thessaloniciens. C’est la lettre dont nous allons lire, ce matin, la première page.

En s’adressant à sa communauté, Paul souligne d’abord qu’elle n’est pas une communauté n’importe laquelle. Elle est une « ekklésia », un mot grec qui signifie, littéralement, une « communauté des personnes convoquées », convoquées par Dieu. Et la suite de la phrase insiste : cette communauté est « en Dieu », elle est « dans le Seigneur Jésus » (v. 1).

En faisant mémoire de cette communauté, Paul ne peut que remercier Dieu. En effet, la communauté se caractérise par la foi, l’amour et l’espoir. La foi des Thessaloniciens n’est pas tout simplement un acte de confiance en Dieu. Leur foi en Dieu est une foi active, une foi qui les pousse à s’engager. Quant à l’amour, ce n’est pas un simple ‘embrassons-nous’ ; c’est un amour qui « se met en peine pour les autres » (v. 3). Et l’espérance est caractérisée par la constance. C’est elle qui permet de persévérer malgré toutes les difficultés et les obstacles qu’on rencontre dans la vie[8]. La foi, l’amour, l’espérance : voilà le résultat dans ces personnes, dans ces « frères constamment aimés[9] par Dieu » (v. 4). Ces frères, Dieu les a choisis. Et cette action de Dieu, les Thessaloniciens peuvent la constater dans le fait que Paul, Silvain et Timothée leur ont annoncé l’évangile, une annonce qui « n’a pas été seulement discours, mais puissance, action de l’Esprit Saint, et merveilleux accomplissement de l’action de Dieu » (v. 5).

 

Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1,1-5ab)

1 Paul et Silvain et Timothée, à la communauté des Thessaloniciens qui est en Dieu, le Père, et dans le Seigneur Jésus Christ : grâce et paix à vous !

2 Nous rendons toujours grâce à Dieu pour vous tous, et nous faisons mémoire de vous dans nos prières. Continuellement, 3 nous nous souvenons de vous. Oui, votre foi se fait action, votre amour se met en peine pour les autres, et votre espérance en notre Seigneur Jésus Christ est constante devant Dieu notre Père.

4 Nous savons, frères constamment aimés par Dieu, qu’il vous a choisis. 5ab En effet, notre annonce de l’Évangile chez vous n’a pas été seulement discours, mais puissance, action de l’Esprit Saint, et merveilleux accomplissement de l’action de Dieu.

 

Évangile

Dimanche passé, dans l’Évangile Jésus racontait la parabole de la fête pour le mariage. Un roi invitait des personnes au repas pour le mariage de son fils. Mais les invités refusaient, ils arrivaient aussi à tuer les porteurs de l’invitation royale. Et, à travers la parabole, Jésus évoquait les Juifs qui, au cours de leur histoire, ont refusé la parole de Dieu et ont aussi tué les prophètes qui leur apportaient son message.

Et la page de ce matin nous dit comment les Juifs ont réagi. Après avoir écouté la parabole, « les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de prendre Jésus au piège à travers ses propres paroles » (v. 15). Et, pour prendre au piège Jésus, on va lui envoyer des personnes avec une interrogation : « Est-il permis ou non de payer l’impôt à César, l’empereur romain ? » (v. 17). L’impôt en question est une taxe que chaque personne, les enfants et les vieillards exceptés, doit payer au pouvoir romain[10].

Sur ce sujet, les personnes qui interrogent Jésus ont deux attitudes différentes. Une partie – les disciples des pharisiens – n’accepte pas les Romains qui depuis des décennies ont occupé la vallée du Jourdain. Ils refusent les occupants ; ils les considèrent comme un châtiment de Dieu et ils soutiennent que Dieu seul a autorité sur la terre d’Israël. L’autre partie du groupe envoyé prendre au piège Jésus sont des partisans d’Hérode : ils reconnaissent l’autorité romaine qui a mis sur le trône la famille du roi Hérode ; ils soutiennent cette autorité comme une bénédiction et ils sont disposés à payer l’impôt à l’empereur[11].  

Les disciples des pharisiens et les partisans d’Hérode s’adressent à Jésus en l’appelant « maître » et ils lui disent : « Nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité » (v. 16). Ils se présentent donc comme ses admirateurs, comme des personnes qui l’acceptent et voient en lui un porteur de la parole de Dieu. Mais ils sont venus lui tendre un piège avec la question : « est-il permis ou non de payer l’impôt à César ? » (v. 17). Si Jésus répond qu’il faut payer cette taxe, il est du côté des partisans d’Hérode et contre les pharisiens ; s’il répond « non », il est avec les pharisiens mais il est contre les partisans d’Hérode ; il est un contestateur et un rebelle vis-à-vis de l’autorité romaine.

Dans sa réponse, Jésus reconnaît que ses interlocuteurs sont des menteurs, ils sont des « hypocrites » (v. 18), venus pour lui tendre un piège. Et, avant de répondre à leur question, il leur demande : « Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie l’impôt ». La monnaie porte l’image et le titre de l’empereur : « Tibère César, fils – digne d’adoration – du divin Auguste, digne d’adoration »[12]. En répondant à l’invitation de Jésus, ses interlocuteurs lui montrent la monnaie : ils possèdent donc cet argent et, peut-être, ils aimeraient en avoir de plus en plus[13]. En voyant la monnaie en question, la réponse de Jésus est très directe : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (v. 21). La monnaie, qui appartient à l’empereur, il faut la lui rendre. Mais, en même temps, tout le reste, sa propre vie et toutes ses énergies, sont un don de Dieu, il faut les rendre à Dieu. Et on fait ça en vivant la liberté et la fraternité, ici et maintenant[14]. Et ça, même si l’autorité politique n’est pas d’accord. A Dieu il faut obéir, totalement. A l’autorité politique on paie l’impôt, on ne doit donner que ça.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (22,15-21)

15 Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de prendre Jésus au piège à travers ses propres paroles. 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode, pour lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité. Tu ne te laisses influencer par personne. En effet, tu ne regardes pas à l’apparence des gens. 17 Dis-nous donc ce que tu en penses : est-il permis ou non de payer l’impôt à César, l’empereur romain ? »

18 Mais Jésus, connaissant leur mauvaise intention, leur dit : « Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ? 19 Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie l’impôt ». Et ils lui présentèrent une pièce d’argent.

20 Jésus leur dit : « Cette image et cette inscription, de qui sont-elles ? »

21 Ils lui disent : « De César ».

Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Je veux rendre grâces au Dieu caché, à l’inconnaissable,

je veux créer des chants pour son nom.

Je veux le remercier pour toute la hauteur du ciel

et pour toute l’ampleur de la terre.

Je veux raconter sa puissance à celui qui va vers le nord

et à celui qui va vers le sud.

Qu’on parle de lui aux générations,

aux générations qui n’existent pas encore.

Tu es le Dieu caché, l’inconnaissable,

le Seigneur du silence,

tu qui viens à la voix du pauvre.

Je t’invoque dans ma misère et tu viens me libérer.

Tu permets au malheureux de respirer,

tu me libères lorsque je suis prisonnier,

tu es miséricordieux quand on t’invoque,

tu es celui qui vient au secours, tu viens de loin.

[Prière de Nebrè, peintre de l’ancienne Égypte[15]]

 

Prière des fidèles

* Seigneur Dieu, tu es intervenu en faveur des exilé(e)s, des déporté(e)s, des hommes et des femmes sans maison. Dans ce but, tu es intervenu à travers des humains, à travers Cyrus, un homme que tu as pris par sa main, un homme qui ne te connaissait même pas. Dans ce même but, tu veux te servir aussi de nous. Donne-nous, nous te prions, la force de mettre en œuvre ce même projet, ton projet d’amour.

* Le poète du psaume invitait la terre entière à chanter pour toi, Seigneur ; il nous invitait à raconter ta gloire parmi les nations et tes « merveilles parmi tous les peuples ». Et aujourd’hui, qui est la journée missionnaire mondiale, l’Église nous invite à accomplir ce travail ici dans nos quartiers. Et ça, à travers notre façon de vivre, de respecter les autres, de prendre soin de celles et ceux qui souffrent et qui n’ont rien.

* Jésus, la première page de la lettre aux Thessaloniciens nous dévoile comment nous devons vivre en tant que tes sœurs et tes frères. Notre foi doit se faire action, notre amour se fait concret si nous nous mettons en peine pour les autres, et notre espérance doit être constante, même dans les moments les plus difficiles de notre vie. Aide-nous, Jésus, à vivre – chaque jour – un peu comme les chrétiens et les chrétiennes de Thessalonique.

* Dans l’Évangile de ce matin, tu nous aides à bien distinguer : il y a ce que nous recevons de l’autorité politique et il y a aussi ce que nous recevons de Dieu. A l’autorité nous devons ce qu’on reçoit d’elle, mais à Dieu – qui nous donne tout – nous devons notre vie tout entière. Et pour donner à Dieu notre vie, nous devons la vivre en la donnant à nos frères et sœurs, surtout les plus faibles. Donne-nous cette force chaque jour, Jésus.

 

Prière finale

Père d’amour, nous croyons que ton Esprit est en action dans notre monde souffrant,

car tu rêves de changer le monde à travers notre œuvre.

Nous voulons rester fidèles à notre engagement,

nous voulons vivre notre foi comme Jésus l’a vécue,

afin qu’il puisse nous libérer et donner à tout le monde plus de justice.

A nous, qui sommes des messagers de ta bonne nouvelle, donne ta lumière !

Avec joie nous voulons utiliser nos dons et nos ressources

pour changer et rénover notre société.

Nous nous engageons pour l’unité des croyants,

pour le dialogue, pour la vie, pour la foi, pour une action commune.

Donne-nous l’ouverture de l’esprit, pour ne pas avoir des préjugés

en rencontrant les autres religions.

[Octobre missionnaire 2014 : Prière des îles Philippines]


[1] Ainsi A. Spreafico, La voce di Dio. Per capire i profeti, Dehoniane, Bologna, 2014, p. 143.

[2] Cf. U. Berges, Jesaja 40-48, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 392.

[3] Ibid. p. 395.

[4] Cf. P.-E. Bonnard, Le second Isaïe, son disciple et leurs éditeurs. Isaïe 40-66, Gabalda, Paris, 1972, p. 168.

[5] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione, vol. II (51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 996.

[6] Pour la structure globale de ce psaume, cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 96, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 666ss.

[7] Le terme hébreu utilisé ici signifie « apparition », « théophanie », « manifestation ». Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 1005. 

[8] Cf. C. Spicq, Théologie morale du Nouveau Testament, Gabalda, Paris, 1965, p. 353. Cf. aussi C. Spicq, Notes de lexicographie néo-testamentaire. Supplément, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1982, p. 664s.

[9] Pour cette valeur du participe grec « égapéménoi » (dans le Nouveau Testament nous le lisons seulement ici et dans 2 Thess 2,13), cf. F. Fabris, 1-2 Tessalonicesi. Nuova versione. Introduzione e commento, Paoline, Milano, 2014, p. 68. Cf. aussi F. Manini, Lettere ai Tessalonicesi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2012, p. 30.

[10] Ainsi S. Fausti, Una comunità legge il vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007, p. 440.

[11] S. Grasso, Il Vangelo di Matteo: commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2014, p. 640.

[12] En latin : « Tiberius Caesar divi Augusti filius Augustus ». Cf. S. Grasso, Il Vangelo di Matteo: commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2014, p. 641.

[13] Ainsi S. Fausti, Una comunità legge il vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007, p. 441.

[14] Cf. S. Fausti, Una comunità legge il vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007, p. 442.

[15] A. Zarri, Il pozzo di Giacobbe. Raccolte di preghiere da tutte le fedi, Gribaudi, Torino, 1992, p. 114s.

 

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