Eucharistie: 11 octobre 2020
Une invitation pour tous les peuples
11 octobre 2020 : 28ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Première lecture
Dans l’histoire d’Israël, le livre d’Isaïe a été considéré comme un ‘livre ouvert’[1], une bibliothèque prophétique dans laquelle on a inséré aussi des textes postérieurs à l’activité d’Isaïe. En effet, l’activité prophétique d’Isaïe s’étend au moins sur quatre décennies à partir de l’année 740 avant la naissance de Jésus. Mais dans le livre d’Isaïe on a inséré aussi des textes plus récents, composés pendant l’exil babylonien et encore plus tard, vers la fin du cinquième siècle et au quatrième[2]. C’est le cas des chapitres 24-27. Ces chapitres nous montrent les Juifs qui désespèrent d’un changement dans le cours de l’histoire. Ils ne croient plus que les forces humaines puissent préparer quelque chose de vraiment nouveau[3]. L’humanité et tout ce qui pourrait donner de la joie aux humains est en deuil : « Est en deuil le vin nouveau, la vigne dépérit, tous les vivants au cœur joyeux gémissent. L’allégresse des tambourins a cessé, le tumulte de ceux qui exultent a pris fin » (Is 24,7s).
Mais, dans cette situation sans issue, un prophète annonce une intervention de Dieu qui ébranlera le monde entier. Dieu prépare un banquet pour tous les peuples. Dieu « anéantira le voile de deuil qui voile tous les peuples ; il anéantira la mort pour toujours ; il essuiera les larmes sur tous les visages » (25,7-8). Voilà ce que Dieu promet à l’humanité entière. Et il n’a pas fait une promesse plus grande dans tout l’Ancien Testament. Laissons-nous réconforter par ces paroles du prophète[4].
Lecture du livre d’Isaïe (25,6-10a)
6 Yhwh le Seigneur de l’univers
fera pour tous les peuples, sur cette montagne,
un banquet de viandes grasses,
un banquet de vins fins,
de viandes tendres et grasses
et de vins fins, excellents.
7 Il anéantira, sur cette montagne,
le voile de deuil qui voile tous les peuples,
la couverture – couverture de tristesse – qui couvre toutes les nations ;
8 il anéantira la mort pour toujours ;
Yhwh le Seigneur essuiera
les larmes sur tous les visages ;
il éloignera de toute la terre
la honte de son peuple
– oui, c’est Yhwh qui parle.
9 Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Elohim.
Nous avons espéré en lui, et il nous sauve.
C’est Yhwh. En lui nous avons espéré :
soyons dans l’allégresse,
et réjouissons-nous à cause de son salut ! »
10a Oui, la main de Yhwh intervient fortement sur cette montagne.
Psaume
Le psaume 23 est une prière très simple : elle ne demande rien à Dieu, elle n’est pas un remerciement ou une louange[5]. Elle est un moment dans lequel une personne prend conscience de ce qu’elle vit.
Le poème chante Dieu : d’abord (vv. 1-4) comme berger, ensuite (vv. 5-6) comme hôte.
Dans les deux premières strophes, le poète célèbre Dieu à la troisième personne : il est mon berger, il me fait reposer, il me conduit, il me guide. L’image est celle d’un berger qui n’a pas de résidence fixe. Il est toujours en marche, avec sa brebis, pour la guider où il y a de l’eau, de l’herbe fraîche, un endroit pour lui permettre le repos. Mais, si en Palestine d’habitude le berger s’occupe de plusieurs brebis, le poète se sent comme la seule brebis, et le berger s’occupe toujours d’elle, en lui révélant son amour, « son intimité » (v. 3).
Dans la troisième strophe (v. 4), le poète ne parle plus à Dieu à la troisième personne : il utilise la deuxième personne, il lui dit ‘tu’ : « tu es avec moi » (v. 4). Et cette présence de Dieu permet au poète de ne pas avoir peur. Il n’a pas peur même s’il va « dans une vallée d’obscurité profonde » comme il y en a dans le sud de la Palestine, des vallées escarpées et très dangereuses. Plus tard, dans la traduction grecque, cette image de la vallée sera profondément transformée : en changeant une petite voyelle de l’hébreu, on traduira : « Même si je vais au cœur de l’ombre de la mort, … tu es avec moi ».
Aussi dans la quatrième strophe (v. 5), le poète s’adresse à Dieu en lui disant ‘tu’ : « tu prépares un banquet pour moi, tu m’accueilles, tu remplis ma coupe jusqu’au bord ». Ces images correspondent à celles de la première partie : nourriture, boisson, repos. Mais ces actions ne visent plus une brebis. Le poète ne s’identifie plus à une brebis dont le berger prend soin. Le poète se présente désormais comme une personne que Dieu accueille comme hôte, un hôte de respect[6].
Enfin, dans la dernière strophe (v. 6), le poète revient sur Dieu. Il en parle en utilisant la troisième personne : Dieu lui-même, sa bonté et sa fidélité[7] « m’accompagneront tous les jours de ma vie ». Si le verset 5 pouvait faire penser à Dieu qui, une seule fois, accueille l’homme comme son hôte, le dernier verset élimine toute ambiguïté : Dieu accueille les humains pour toujours. Et quand nous, les humains, nous quitterons ce monde, nous reviendrons « à la maison de Yhwh pour de longs jours », une expression biblique qui signifie ‘pour toujours’[8]. Voilà le banquet que Dieu a préparé, pour nos morts et aussi pour nous. En écoutant ce psaume, nous pouvons donc exprimer à Dieu notre confiance et intervenir – à la fin de chaque strophe – avec ce refrain qui reprend les derniers mot du psaume :
J’habiterai la maison du Seigneur
pour de longs jours.
Psaume 23 (versets 1-2ab. 2c-3. 4. 5. 6)
1 Yhwh est mon berger :
je ne manque de rien.
2 Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Refr. : J’habiterai la maison du Seigneur
pour de longs jours.
2c Il me conduit vers les eaux tranquilles
3 et il me fait revivre ;
il me guide par le juste chemin
parce qu’il me révèle son nom, son intimité.
Refr. : J’habiterai la maison du Seigneur
pour de longs jours.
4 Même si je vais dans une vallée d’obscurité profonde,
je n’ai peur de rien,
car tu es avec moi :
ton bâton de berger est près de moi, il me rassure.
Refr. : J’habiterai la maison du Seigneur
pour de longs jours.
5 Vis-à-vis de mes ennemis,
tu prépares un banquet pour moi.
Tu m’accueilles en versant sur ma tête de l’huile parfumée,
tu remplis ma coupe jusqu’au bord.
Refr. : J’habiterai la maison du Seigneur
pour de longs jours.
6 Oui, sa bonté et sa fidélité m’accompagneront
tous les jours de ma vie
et je reviendrai à la maison de Yhwh
pour de longs jours.
Refr. : J’habiterai la maison du Seigneur
pour de longs jours.
Deuxième lecture
Fréquemment, les biblistes pensent à la lettre aux Philippiens comme à une collection de deux ou trois lettres écrites par Paul dans des moments différents[9]. C’est ainsi que le lecteur, en lisant Phil 4,10-20, a devant ses yeux une lettre de remerciement. En effet, cette page est une lettre que Paul écrit en prison, lorsqu’il reçoit la visite d’Epaphrodite. Epaphrodite – son nom signifie « Aimable », « Charmant »[10] – est membre de la communauté de Philippes et collaborateur de Paul, et il est venu porter à l’apôtre – qui avait besoin de tout – une aide financière au nom des Philippiens (Phil 4,18)[11].
En remerciant les Philippiens pour leur soutien, Paul évoque sa condition humaine. Et il se présente comme un philosophe stoïcien, comme un sage qui est autosuffisant[12] et qui sait s’adapter à n’importe quelle situation : « je sais vivre dans la pauvreté, je sais aussi avoir de l’abondance en tout. En tout et partout, Dieu m’a appris à être rassasié et à avoir faim » (v. 12). Mais cette attitude de Paul n’est pas le fruit de sa sagesse et de ses efforts. Elle a sa source dans Dieu – celui qui « m’a appris »[13] – et dans le Christ. Il le dit en écrivant : « Je peux tout en Celui qui me rend fort » (v. 13)[14].
Tout en étant fort et puissant dans le Christ, Paul reconnaît l’importance de ce que les Philippiens ont fait pour lui. Il apprécie leur décision : les Philippiens ont, littéralement, fait une « belle action » en prenant part aux souffrances de Paul. La communauté s’est faite solidaire avec l’apôtre : Paul et sa communauté ne font qu’un, dans le temps présent.
Et Paul jette son regard aussi vers l’avenir. Dieu, évoqué avec le possessif plein de tendresse « mon Dieu »[15], prépare un avenir magnifique pour cette communauté qui a vécu la solidarité : « mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus ».
Et, en terminant sa page, Paul fait de la solidarité entre l’apôtre et la communauté un motif pour remercier Dieu, pour glorifier celui que Paul qualifie, maintenant, comme « Dieu et notre Père » (v. 20).
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (4,12-14 et 19-20)
Frères, 12 je sais vivre dans la pauvreté, je sais aussi avoir de l’abondance en tout. En tout et partout, Dieu m’a appris à être rassasié et à avoir faim, à avoir de l’abondance et à vivre dans les privations. 13 Je peux tout en Celui qui me rend fort. 14 Cependant, vous avez fait une belle action en prenant part à mes souffrances.
19 Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.
20 A celui qui est Dieu et notre Père, à lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Évangile
Dans l’Évangile selon Matthieu, nous avons deux paraboles étroitement liées. La première est celle d’un roi qui donne un repas, littéralement une « fête pour le mariage » (2.3.4.9). A cette parabole, Matthieu en ajoute une autre – celle du « vêtement de mariage » (vv. 11.12)[16] – suivie d’une affirmation générale (v. 14) qui n’a pas une relation directe ni avec la première ni avec la seconde parabole[17].
La première parabole, avec l’image du repas, de la fête pour le mariage, est bien compréhensible en pensant à la vie de Jésus. En effet, Jésus a fréquemment partagé la table avec les personnes les plus différentes, les pharisiens, les collecteurs d’impôts, les pécheurs. Et ce partage de la table est le signe de l’amour qui caractérise le royaume de Dieu. Jésus interprète donc soi-même et son activité comme un signe de Dieu, le « roi » (v. 2) qui instaure son royaume. Avec Jésus, le temps du grand repas, annoncé dans le livre d’Isaïe, commence à s’accomplir[18]. Et pourtant, les invités… n’acceptent pas l’invitation et s’occupent seulement de leurs affaires : « s’en vont, l’un à son champ, l’autre à son commerce » (v. 5). D’autres réagissent d’une façon encore plus négative : ils insultent et ils tuent les serviteurs qui leur apportent l’invitation.
Mais le projet de Dieu, la « fête pour le mariage », reste, et d’autres personnes, les gens de la rue, sont invitées à y participer et à accueillir volontiers l’invitation. Voilà la chance surprenante offerte à ceux qui écoutent la première parabole.
La seconde parabole insiste sur le « vêtement de mariage » (vv. 11s), le vêtement pour participer à la fête. C’est le vêtement de celui qui, homme de la rue, accueille l’invitation à changer, à se convertir, à accepter d’être pardonné et à vivre du pardon[19], en agissant d’une façon cohérente.
Enfin, la dernière phrase (v. 14) insiste sur la cohérence : Dieu appelle la multitude. Mais l’appel de Dieu exige une réponse. Et celles et ceux qui répondent, dans leur vie concrète[20], à cet appel, voilà les « admis ».
De l’Évangile selon Matthieu (22,1-14)
1 En répondant aux grands prêtres et aux pharisiens, Jésus se met encore à parler en utilisant des comparaisons.
Il leur dit : « 2 Le royaume des cieux est comparable à un homme, un roi, qui fait une fête pour le mariage de son fils. 3 Et il envoie ses serviteurs appeler les invités à la fête pour le mariage, mais les invités ne veulent pas venir. 4 Il envoie encore d’autres serviteurs en disant : “Dites aux invités : Voici, j’ai préparé mon banquet, il est prêt ! J’ai fait tuer mes bœufs et mes bêtes bien grasses. Tout est prêt, venez à la fête pour le mariage”. 5 Mais les invités, sans prendre soin de l’invitation, s’en vont, l’un à son champ, l’autre à son commerce. 6 Les autres prennent les serviteurs, ils les insultent et ils les tuent.
7 Le roi se met en colère. Il envoie son armée tuer les assassins et brûler leur ville. 8 Ensuite il dit à ses serviteurs : “Le mariage est prêt, mais les invités n’étaient pas dignes de participer. 9 Allez donc aux croisements des chemins ; tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la fête pour le mariage”. 10 Et ces serviteurs partent sur les chemins, ils rassemblent tous ceux qu’ils trouvent, les mauvais et les bons. Ainsi la salle du mariage est remplie de convives.
11 Le roi, entrant pour regarder les invités, voit dans la salle une personne qui n’est pas habillée d’un vêtement de mariage. 12 Il lui dit : “Mon ami, comment ? Tu es entré ici sans le vêtement de mariage ? ”. L’homme ne répond rien. 13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Attachez-lui les mains et les pieds, et jetez-le dehors, dans la nuit. C’est là qu’il pleurera et grincera des dents”.
14 Certes, Dieu invite un grand nombre de gens, mais il n’y en a pas beaucoup qui sont admis ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture : Hymne au Dieu unique
Tu as créé la terre selon ton désir, alors que tu étais seul :
hommes, troupeaux, petit bétail, tout ce qui marche sur le sol,
tout ce qui vole dans l’air, tous les pays.
Tu mets chacun à sa place et crées ce dont il a besoin.
Tu as fait les hommes différents par leurs langages et par leur manière de vivre.
Tu es dans le cœur de chacun et chacun te connaît comme nul autre ne te connaît[21].
[Akhenaton, pharaon d’Égypte : vers 1350 av. J.-Ch.]
Prière des fidèles
* Un grand merci, Seigneur Dieu, pour l’annonce que le prophète nous a faite : le Seigneur fera un banquet pour tous les peuples – aussi pour nous – et il anéantira la mort pour toujours et il essuiera les larmes sur tous les visages. Permets-nous, Seigneur, d’avoir pleine confiance dans ce message, car c’est un message qui nous fait vivre différemment.
* Des expériences de mort, même des expériences récentes, sont là. Et la crainte des attaques habite au fond de nous. Aucune arme, aucune réaction violente, peut nous libérer de la peur. Permets-nous, Seigneur, de réagir un peu comme le poète du psaume, le poète qui avoue : « Tu prépares un banquet pour moi. Tu m’accueilles …, tu remplis ma coupe jusqu’au bord ».
* Les chrétiens de la ville de Philippes ont été très généreux ; ils ont aidé Paul dans ses souffrances. Et cette décision a été vraiment appréciée par l’apôtre qui leur écrit : « vous avez fait une belle action en prenant part à mes souffrances ». Que ce comportement des Philippiens puisse nous pousser à faire de même : à prendre part aux souffrances des personnes qui souffrent dans nos quartiers. Et alors nous pourrons regarder vers toi, Seigneur, en sachant que Dieu comblera tous nos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.
* La parabole du grand repas est une vraie surprise. Les invités ont refusé l’invitation du roi. Et maintenant ses serviteurs invitent les gens de la rue et des carrefours, on pourrait dire les oublié(e)s, les marginalisé(e)s des quartiers nord. C’est un peu comme quand on a voulu créer le Centre Jeunes ici dans nos quartiers. Donne-nous l’énergie pour répondre à ton invitation, Seigneur.
* La parabole du vêtement de mariage nous met devant nos responsabilités. L’invitation a été totalement gratuite, mais notre réponse doit être généreuse. Tu nous as invité(e)s, tu as pardonné nos errements. Maintenant nous devons être en mesure de te remercier en pardonnant celles et ceux qui nous ont fait du mal.
Prière finale
Seigneur, les pauvres sont un océan entier !
Mais heureusement le toit de ta maison est tout le ciel.
Et toi, tu n’appelles pas les pauvres parce que les riches ont renoncé à ton invitation ;
tu appelles les pauvres pour nous dire que même le riche,
s’il veut entrer dans ta maison,
doit devenir pauvre et s’habiller avec le vêtement nuptial de l’amour.
Quant aux pauvres, les vrais pauvres, sont toujours habillés d’humanité.
Et qu’ils se conservent toujours ainsi, Seigneur !
Amen[22].
[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie, 1916-1992]
[1] Cf. La Bible. Notes intégrales. Traduction œcuménique TOB, Cerf – Bibli’O, Paris – Villiers-le-Bel, 2011, p. 630.
[2] Cf. W. A. M. Beuken, Jesaja 13-27, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 313.
[3] Cf. La Bible des peuples, présentée et commentée pour les communautés chrétiennes et pour ceux qui cherchent Dieu, par B. Hurault, L. Hurault et J. Van der Meersch, Le Sarment, Paris, 2002, p. 571.
[4] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 233.
[5] Ainsi C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2002, p. 67.
[6] Cf. E. Zenger, Psalm 23, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Die Psalmen, Band I. Psalm 1-50, Echter, Würzburg, 1993, p. 155.
[7] Cf. L. Alonso Schökel, I Salmi, vol. 1, Borla, Roma, 1992, p. 461.
[8] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 247.
[9] Pour des détails à ce sujet, on peut lire R. E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, Paris, 2000, pp. 542-544. Cf. aussi J. Gnilka, Der Philipperbrief, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 1968, p. 5-11.
[10] Cf. La voix « Epaphrodite », dans O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 129.
[11] Ainsi G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 618.
[12] Cet adjectif, Paul l’utilise dans Phil 4,11. Sur l’importance de ce terme chez les philosophes, cf. A. Pitta, Lettera ai Filippesi. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2010, p. 294s.
[13] La forme verbale grecque « memuemai » est passive et signifie « j’ai été initié (par Dieu) ». D’ici la traduction : « Dieu m’a appris ». Cf. F. Bianchini, Lettera ai Filippesi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2010, p. 93.
[14] Cette référence au Christ est exprimée d’une façon indirecte à travers l’expression « Celui qui rend fort ». Mais certains manuscrits la rendent explicite en ajoutant le terme « Christ » à la fin de ce même verset. Cf. J. Gnilka, Der Philipperbrief, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 1968, p. 175.
[15] Très rarement Paul utilise l’expression « mon Dieu » (1 Cor 1,4 ; Rom 1,8 ; Phil 1,3 ; Philm 4). Cf. A. Pitta, Lettera ai Filippesi. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2010, p. 306. Cf. aussi G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 623, note 14.
[16] Dans le texte grec, Matthieu utilise deux formes différentes, une au singulier (vv. 11 et 12), l’autre au pluriel (vv. 2.3.4.9) : le mot « gamos » au singulier signifie simplement « mariage » ; au contraire le mot pluriel « gamoi » évoque la cérémonie, la « fête pour le mariage ». Cf. J. H. Moulton – G. Milligan, Vocabulary of the Greek Testament, Hendrickson Publishers, Peabody, MA, 1997, p. 403, sous la voix « gamos », 1062.
[17] Cf. H. Weder, Metafore del regno. Le parabole di Gesù: ricostruzione e interpretazione, Paideia, Brescia, 1991, p. 221s.
[18] Ibid, p. 227.
[19] Cf. S. Fausti, Una comunità legge il Vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007, p. 436.
[20] Cf. J. Gnilka, Il vangelo di Matteo. Parte seconda, Paideia, Brescia, 1991, p. 358.
[21] Le grand livre des prières. Textes choisis et présentés par C. Florence et la rédaction de Prier, avec la collaboration de M. Siemek, Prier – Desclée de Brouwer, Paris 2010, p. 230.
[22] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Nella tua luce vediamo la luce ». Tempo ordinario, solennità del Signore, feste dei Santi. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo, 2004, p. 188.