Eucharistie: 25 décembre 2020

« Nous avons tous été remplis de son amour » (Jean 1,16)

Première lecture

Vers les années 550-520 avant Jésus Christ, la ville de Jérusalem se trouve dans un état pénible. Une partie de la population est à Babylone où elle a été déportée, d’autres personnes ont été tuées ou ont pris la fuite. Seulement un petit groupe de déportés ose profiter du changement politique mis en œuvre par le perse Cyrus, roi de Babylone, et rentre à Jérusalem[1]. Mais à Jérusalem, les personnes qui rentrent de l’exil et celles restées sur place, se sentent menacées. Voilà pourquoi il y a des sentinelles, des abanyezamu aux quatre coins de la ville, des abanyezamu postés sur ce qui reste de ses remparts[2], pour dénicher l’arrivée d’éventuels ennemis.

Mais le prophète, qui compose le petit poème que nous allons écouter dans un instant, voit… autre chose. En effet, il voit arriver celui « qui annonce la bonne nouvelle » (v. 7). Le poète insiste : la bonne nouvelle, la paix, le bien, le salut, des réalités devenues possibles car – comme le dit le messager qui arrive – « Ton Dieu règne » (v. 7). Et les abanyezamu, au lieu d’annoncer l’arrivée des ennemis, peuvent ainsi pousser des cris de joie « car ils voient face à face Yhwh qui, dans ses entrailles maternelles[3], revient à Sion » (v. 8).

Après cette première strophe du poème (vv. 7-8), la strophe suivante (vv. 9-10) est encore plus surprenante. En effet, elle nous présente les « ruines de Jérusalem » invitées à chanter, à exploser de joie[4] parce que « Yhwh console son peuple ». Oui, Dieu console son peuple, il console les personnes qui sont restées à Jérusalem, le petit groupe de celles qui sont rentrées, mais il console aussi ceux et celles qui sont encore en exil à Babylone. Il console aussi les personnes dispersées aux quatre coins de la planète, les personnes oubliées, négligées et opprimées sous le regard de toutes les nations.

En effet, l’intervention de Dieu, le travail que Dieu – comme un ouvrier – va accomplir en retroussant les manches et en mettant à nu son bras, atteint « toutes les extrémités de la terre » (v. 10). Le poète nous le rappelle : toutes les extrémités de la terre, comme les Quartiers nord de Bujumbura, pourront voir le salut que notre Dieu apporte.

Lecture du livre du prophète Isaïe (52,7-10)

7 Qu’ils sont beaux, sur les montagnes,

les pieds de celui qui annonce la bonne nouvelle,

qui fait entendre le message de la paix,

qui annonce la bonne nouvelle du bien,

qui fait entendre le message du salut,

qui dit à Sion : « Ton Dieu règne ».

8 C’est la voix des hommes que tu as placés comme sentinelles :

ils élèvent la voix,

ensemble ils poussent des cris de joie,

car ils voient face à face Yhwh

qui, dans ses entrailles maternelles, revient à Sion.

9 Acclamez, poussez des cris de joie

toutes ensemble, ruines de Jérusalem !

Car Yhwh console son peuple,

il libère Jérusalem.  

10 Yhwh met à nu, sous les yeux de toutes les nations,

le bras qui réalise son action divine,

et toutes les extrémités de la terre verront

le salut de notre Dieu.

Parole du Seigneur.

Psaume

Le psaume 98 a été composé probablement pendant le cinquième siècle avant la naissance de Jésus. L’auteur revient sur la page du livre d’Isaïe qu’on a lue il y a un instant[5], et il invite à louer Yhwh. De cette invitation, ce matin nous lirons seulement les quatre premières strophes.

Dans la première strophe (v. 1), l’invitation est suivie d’une motivation. Il faut louer Dieu « car il a fait des merveilles ». Et, parmi ces merveilles, le poète évoque – en particulier – la fin de l’exil à Babylone. Ceci est le résultat de l’intervention de Dieu : « Sa main droite, son bras très saint lui ont permis de sauver » son peuple.

Cette action de Dieu qui a sauvé son peuple – nous dit la deuxième strophe (vv. 2-3ab) – Dieu l’a accomplie « sous les yeux des nations ». En permettant que les exilé(e)s reviennent sur leur terre, Dieu « a révélé sa justice ». Surtout, il a manifesté « son amour » et « sa fidélité pour la maison d’Israël ».

Si dans la première et dans la deuxième strophe l’invitation à la louange était adressée, implicitement, à Israël, dans la troisième (vv. 3cd-4), cette invitation s’adresse à tous les habitants de la terre. En effet, « toutes les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu ». D’une façon très cohérente, le poète invite la terre tout entière à faire son « acclamation pour Yhwh » et aussi à chanter des psaumes.

Et la quatrième strophe reprend cette invitation à chanter des psaumes, à chanter des psaumes « sur la harpe, au son de la trompette et à la voix de la corne de bélier ». Avec tous ces instruments, les peuples sont invités à faire jaillir leur acclamation « au visage du Roi Yhwh ». Le poète parle du « visage » de Yhwh, Yhwh que les peuples chantent comme roi, comme leur roi.

Quant à nous, ce matin, nous voulons suivre cette invitation que le poète donne à tous les habitants du monde. Nous voulons laisser éclater notre joie parce que « toutes les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (v. 3cd). D’ici notre refrain à la fin de chaque strophe :

La terre tout entière a vu le sauveur que Dieu nous donne.

Psaume 98 (versets 1. 2-3ab. 3cd-4. 5-6)

1 Psaume. Chantez pour Yhwh un chant nouveau,

car il a fait des merveilles.

Sa main droite, son bras très saint

lui ont permis de sauver.

Refr. : La terre tout entière a vu le sauveur que Dieu nous donne.

 

2 Yhwh a fait connaître son salut,

sous les yeux des nations il a révélé sa justice,

3ab il s’est souvenu de son amour

et de sa fidélité pour la maison d’Israël.

Refr. : La terre tout entière a vu le sauveur que Dieu nous donne.

 

3cd Toutes les extrémités de la terre

ont vu le salut de notre Dieu.

4 Faites votre acclamation pour Yhwh, terre entière,

exultez, criez de joie et chantez des psaumes !

Refr. : La terre tout entière a vu le sauveur que Dieu nous donne.

 

5 Chantez des psaumes pour Yhwh sur la harpe,

sur la harpe, et à la voix des psaumes,

6 au son de la trompette et à la voix de la corne de bélier,

faites jaillir votre acclamation au visage du Roi Yhwh.

Refr. : La terre tout entière a vu le sauveur que Dieu nous donne.

Deuxième lecture

L’Épître aux Hébreux a été composée, très probablement, vers la fin du premier siècle. L’auteur écrit à des chrétiens – surtout d’origine juive – qui vivent à Rome et qui se sentent menacés par la politique de l’empereur Domitien[6]. A ces chrétiens l’auteur adresse sa lettre comme une « parole d’exhortation » (13,22).

Tout au long de cette épître qui se veut parole d’exhortation, l’auteur invite à prendre comme référence la parole que Dieu a dite, dans de diverses manières, aux ancêtres à travers les prophètes. Mais maintenant, nous dit l’auteur, nous sommes dans un temps particulier, « ces jours qui sont les derniers » (v. 2). C’est un temps qui n’est plus dans une succession qui se répète, c’est le temps de l’accomplissement[7]. C’est le temps dans lequel Dieu nous a parlé à travers son Fils, le Fils qui est l’expression même de son être et de son mystère. En effet, « toute la présence de Dieu resplendit en lui » (v. 3), sa parole puissante soutient le monde, sa vie et sa mort ont « purifié les humains de leurs errements » et ensuite, grâce à la résurrection, le Fils « s’est assis dans les cieux à la droite de Dieu » (v. 3).

Après ce regard vers la résurrection, l’auteur revient sur la naissance de Jésus, une naissance qui pousse même les anges à l’adorer (v. 6). En mentionnant les anges, l’auteur souligne d’abord la supériorité de Jésus (v. 4). Et pour montrer que Jésus est supérieur aux anges, il cite deux textes de l’Ancien Testament. D’abord le Psaume 2, un psaume dans lequel Dieu couronne le roi et l’adopte comme son fils. Et dans la tradition juive, ce roi est le messie auquel Dieu dit : « Tu es mon Fils. Aujourd’hui, moi, je t’ai engendré » (Psaume 2,7).

Le second texte évoque la prophétie de Nathan. Nathan annonce à David qu’un de ses descendants bâtira une maison pour le Seigneur. Et le Seigneur reconnaîtra ce descendant de David comme son fils. A propos de ce descendant, Dieu déclare : « Moi, je serai un Père pour lui, et lui sera un Fils pour moi » (2 Samuel 7,14 et 1 Chroniques 17,13)[8]. Voilà ce que Dieu a déclaré non à propos d’un ange, mais seulement à propos de Jésus.

Après avoir souligné la supériorité de Jésus par rapport aux anges, notre auteur souligne surtout la naissance de Jésus comme l’acte par lequel « Dieu introduit son Fils premier-né dans le monde habité ». Jésus Fils premier-né ; mais, après ce premier-né et grâce à ce premier-né, d’autres personnes, celles et ceux qui l’accueillent, seront reconnues comme enfants de ce même Dieu.

Lecture de l’Épître aux Hébreux (1,1-6)

1 Autrefois, Dieu a parlé aux ancêtres par les prophètes, et il leur a parlé souvent et de diverses manières. 2 Maintenant, en ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par son Fils. Par ce Fils, Dieu a créé l’univers, et à ce Fils il a destiné la propriété de toutes choses. 3 Toute la présence de Dieu resplendit en lui. Ce Fils est vraiment l’expression de ce que Dieu est, et sa parole puissante soutient le monde. Il a purifié les humains de leurs errements, puis il s’est assis dans les cieux à la droite de Dieu le très grand.

4 Le Fils est bien plus important que les anges. En effet, Dieu lui a donné un nom plus grand que leur nom. 5 En effet, Dieu n’a jamais dit à l’un de ses anges : « Tu es mon Fils. Aujourd’hui, moi, je t’ai engendré » (Ps 2,7). Il n’a jamais dit non plus à propos d’un ange : « Moi, je serai un Père pour lui, et lui sera un Fils pour moi » (2 Sam 7,14 et 1 Chron 17,13). 6 Mais quand Dieu introduit son Fils premier-né dans le monde habité, il dit : « Que tous les anges de Dieu l’adorent ! ».

Évangile

L’Évangile de Jean commence par une page qui nous donne l’identité de Jésus. Jésus est « la Parole », la Parole qui était – dès le commencement – « tournée vers Dieu » dans une tension d’amour vers Dieu[9].

Après cette référence « au commencement », un commencement absolu qui pour nous est inimaginable (vv. 1-2), Jean arrive à parler de la création et de l’histoire. Toute la création a eu lieu grâce à la Parole « et rien n’est venu à l’existence sans elle » (v. 3). La Parole est porteuse de vie, une vie qui est lumière des humains, une vie qui – comme la lumière dans les ténèbres – peut nous orienter. La Parole, nous dit l’Évangile, « La Parole est la vraie lumière, elle qui, en venant dans le monde, éclaire tous les humains » (v. 9). Et, si nous accueillons cette Parole, si nous mettons notre confiance en elle, nous devenons enfants de Dieu, nous naissons de Dieu (vv. 12-13).

Mais comment accueillir cette Parole ? L’accueil est possible parce que la Parole, elle qui est depuis toujours tournée vers Dieu, est devenue chair et fragilité, elle a dressé sa tente parmi nous en partageant notre condition provisoire et instable dans ce monde. Dans cette personne fragile et solidaire, dans ce Fils unique et plein d’amour, nous pouvons découvrir et contempler la gloire du Père, la présence du Père à côté de nous. En effet, nous dit Jean au terme de cette page si riche, « personne n’a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et qui vit tourné vers l’intimité du Père, nous l’a dévoilé ».

Et ce matin, ce nouveau-né dans les bras de Marie nous dévoile le visage de Dieu, il nous le dévoile en partageant notre condition de faiblesse, la faiblesse qui est la nôtre, depuis notre naissance et tout au long de notre vie. Voilà comment nous pouvons le connaître et le reconnaître ; voilà comment éviter l’attitude du « monde », c’est-à-dire l’attitude de ceux qui refusent de le reconnaître[10] et se replient sur eux-mêmes. Laissons-nous prendre par ce Fils de Marie, celui qui a voulu partager notre fragilité et nous enrichir de sa plénitude[11].

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1,1-18)

1 Au commencement était la Parole, et la Parole était tournée vers Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était, au commencement, tournée vers Dieu. 3 Tout est venu à l’existence par elle, et rien n’est venu à l’existence sans elle. 4 En elle était vie, et la vie était la lumière des humains. 5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie.

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 7 Il est venu comme témoin pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui. 8 Il n’était pas la lumière, celui-là, mais il est venu pour rendre témoignage à la lumière.

9 La Parole est la vraie lumière, elle qui, en venant dans le monde, éclaire tous les humains. 10 La Parole était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas reconnue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas accueillie. 12 Mais à ceux qui l’ont accueillie, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. 13 Et ils sont devenus enfants de Dieu en naissant non par la volonté d’un homme et d’une femme, mais de Dieu.

14 Et la Parole s’est faite chair et elle a dressé sa tente parmi nous et nous avons contemplé sa gloire. Cette gloire, il la reçoit du Père. C’est la gloire du Fils unique, plein d’amour et de vérité.

15 Jean lui rend témoignage. Il a proclamé : « C’est de lui que j’ai dit : “Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car, avant moi, il était” ».

16 Oui, nous avons tous reçu une part de sa plénitude, nous avons tous été remplis de son amour, et de plus en plus. 17 Dieu nous a donné la loi par Moïse, mais l’amour et la vérité sont venus par Jésus Christ. 18 Personne n’a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et qui vit tourné vers l’intimité du Père, nous l’a dévoilé.

Prière d’ouverture

Jésus Seigneur, lumière du monde,

Fils de Dieu et Fils de l’homme :

que, grâce à toi, la terre puisse redevenir le jardin

dans lequel Dieu et les humains se parlent encore.

Toi qui, maintenant, tu parles avec ta voix humaine,

que chaque cœur veuille t’écouter, ô Verbe unique,

seule parole qui libère et qui sauve.

Amen[12].

[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie : 1916-1992]

 

Prière des fidèles

* Seigneur Dieu, après avoir écouté la page du livre d’Isaïe, nous ne pouvons que te remercier, te remercier de tout cœur. Mais, en même temps, nous voulons aussi te demander d’ouvrir nos yeux. En effet, nous voulons faire comme les abanyezamu, les sentinelles qui savent reconnaître ton visage, toi qui – dans tes entrailles maternelles – tu reviens vers nous, aujourd’hui et jour après jour.

* En suivant l’invitation que le poète du psaume nous a adressée, nous voulons chanter pour toi « un chant nouveau », car tu as fait une merveille qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Tu nous as donné ton Fils, un frère qui partage avec nous nos faiblesses et toutes nos souffrances. Mais ce chant nouveau n’est pas une chanson ; il est – et il doit être – notre vie de tous les jours, la vie dans laquelle nous voulons t’aimer et mettre en pratique ce que notre frère Jésus nous a appris. Donne-nous la force de vivre ainsi. Ce sera notre chant nouveau.

* Seigneur Dieu, nous voulons te remercier parce que tu n’abandonnes jamais les humains. Et la deuxième lecture nous l’a rappelé: tu nous as parlé « souvent » et « de diverses manières » à travers les prophètes. Mais, surtout, tu nous as parlé par ton Fils. Et en lui, dans son humanité, nous pouvons voir – ce matin et toujours – toute ta présence. En effet, ce Fils – ce Fils qui prend soin de nous les pauvres et les marginalisés – « est vraiment l’expression » de ce que tu es. Rends-nous attentives et attentifs à la Parole que ton Fils est et qu’il nous adresse.

* Ce matin, l’Évangile nous met devant notre responsabilité. Dans notre vie de tous les jours et dans nos actions concrètes, nous sommes devant un choix fondamental : nous pouvons ne pas reconnaître, ne pas accueillir « La Parole », la Parole qui « est la vraie lumière, elle qui, en venant dans le monde, éclaire » chacune et chacun de nous. Mais nous pouvons aussi faire un autre choix : nous pouvons accueillir la Parole, nous pouvons croire en elle. Et c’est ainsi que nous… nous devenons « enfants de Dieu ». Un grand merci, Dieu notre Père, pour nous donner cette autre possibilité, la possibilité d’être tes enfants et de pouvoir t’appeler « notre papa ».

Prière finale

Dieu avec nous !

Jésus-Emmanuel, à Noël, cette fête d’intimité,

certains ressentent l’absence

de ceux qu’ils ont aimés,

qui se sont éloignés ou qui ont disparu.

 

Et voilà que, par la mystérieuse présence

de ton Esprit Saint, à chaque moment

tu nous rejoins là où nous en sommes

et tu renouvelles en nous l’espérance.

 

Jésus, fils de la Vierge Marie, à chacun tu offres

le message de joie et d’espérance de Noël.

Si démunis soyons-nous,

donne-nous de mettre la paix là où il y a les oppositions,

et de rendre perceptible par notre vie

un reflet de la compassion de Dieu.

Oui, donne-nous d’aimer et de le dire par notre vie[13].

[Frère Roger, fondateur de la Communauté monastique œcuménique de Taizé, France : 1915-2005]

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[1] Cf. A Soggin, Storia d’Israele. Dalle origini a Bar Kochbà, Paideia, Brescia, 1984, p. 390-396.

[2] Cf. P.-E. Bonnard, Le second Isaïe, son disciple et leurs éditeurs. Isaïe 40-66, Gabalda, Paris, 1972, p. 260.

[3] Pour cette expression dans le texte hébreu, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 2. Isaïe, Jérémie, Lamentations, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1986, p. 382s.

[4] Cf. G. Fohrer, Jesaja 40-66. Deuterojesaja / Tritojesaja, TVZ, Zürich, 1986, p. 155s.

[5] Cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 98, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 689.

[6] Cf. C. Marcheselli-Casale, Lettera agli Ebrei, Paoline, Milano, 2005, p. 37.

[7] Cf. C. Grappe, Épître aux Hébreux, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 1007.

[8] Pour ces références, on peut lire F. Urso, Lettera agli Ebrei. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2014, p. 41s.

[9] Cf. J. Mateos – J. Barreto, Il vangelo di Giovanni. Analisi linguistica e commento esegetico, Cittadella, Assisi, 1982, p. 37. Cf. aussi la traduction qu’on lit dans E. Borghi, Il cammino dell’amore. Lettura del vangelo di Giovanni, Edizioni terra santa, Milano, 2016, p. 255.

[10] Le verbe grec utilisé au verset 10 évoque une attitude au niveau de la connaissance et aussi du comportement concret : « connaître » et « reconnaître ». Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (1-12), Labor et fides, Genève, 2014, p. 63.

[11] Jean souligne le changement que le Fils accomplit en nous tous : nous participons à la « plénitude » (v. 16) du Fils, le Fils qui est « plein » (v. 14) d’amour et de vérité (cf. R. Schnackenburg, Il vangelo di Giovanni. Parte prima, Paideia, Brescia, 1973, p. 348). En plus, « amour et vérité », qui caractérisent la condition du Fils (v. 14), sont aussi le don que les croyants reçoivent à travers Jésus (v. 17).

[12] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Viviamo ogni anno l’attesa antica ». Tempo di avvento e di natale. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo, 2002, p. 124.

[13] Le grand livre des prières. Textes choisis et présentés par C. Florence et la rédaction de Prier, avec la collaboration de M. Siemek, Prier – Desclée de Brouwer, Paris 2010, p. 273.