Eucharistie: 7 février 2021
5ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Vivre dans la souffrance et prier en silence
Première lecture
La première lecture nous transporte à Babylone vers les années 575. Jour après jour, les exilés, qui ont vécu le siège et la destruction de Jérusalem, se rendent compte qu’ils ont tout perdu : leur ville et le temple qu’on croyait être le signe de la présence d’un Dieu protecteur et sauveur ont été détruits. Dans cette situation, l’angoisse les pousse à retirer toute valeur à l’existence et à mettre en question leur foi dans la justice de Dieu[1].
C’est probablement à ce moment qu’un poète ose mettre en scène son héros, Job. Job est un homme sage, riche et comblé, qui, après avoir tout perdu, même ses enfants, est atteint d’une terrible et répugnante maladie. Mais il continue à vivre comme un juste et dans le respect de Dieu. Il avoue à Dieu qu’il ne peut pas comprendre le sens de sa souffrance et la valeur de son existence, et il affirme les droits – de tout homme – à la justice humaine et divine.
Dans la page que nous allons écouter, Job affronte la question la plus terrible de notre vie, celle de la souffrance. Beaucoup d’entre nous se reconnaîtront dans les plaintes de Job. En effet, Job souligne que ses nuits de souffrance sont trop longues, sans fin : « A peine couché, je me dis : Quand me lèverai-je ? La nuit n’en finit pas, et les insomnies me remplissent jusqu’à l’aube » (v. 4)[2].
Et, pour ce qui en est des jours, de l’ensemble de ses jours, Job avoue : « Mes jours ont couru, ils se sont éloignés de moi : plus vite que la navette d’un tisserand » (v. 6). Et Job se sent comme un tisserand qui arrive au bout de son fil[3] : « Mes jours ont couru, ils ont cessé par manque de fil, par manque d’espoir » (v. 6)[4].
Voilà les considérations que Job, à mots couverts, adresse à Dieu. Mais, à la fin de la page, Job s’adresse d’une manière plus directe à Dieu[5]. Et, devant la mort qui arrive après une vie de souffrance, la prière de Job se résume – en hébreu – dans un mot : « zekor », « souviens-toi » (v. 7).
Lecture du livre de Job (7,1-4. 6-7)
1 Le temps que le mortel vit sur terre
n’est-il pas comme le temps du service militaire obligatoire ?
Et ses jours ne passent-ils pas comme les jours d’un travailleur de force ?
2 Comme l’esclave au soleil cherche un peu d’ombre,
et comme un ouvrier attend qu’on le paie,
3 ainsi des mois de néant j’ai reçu en héritage
et l’on m’a assigné des nuits de peine.
4 A peine couché, je me dis :
« Quand me lèverai-je ? »
La nuit n’en finit pas,
et les insomnies me remplissent jusqu’à l’aube.
6 Mes jours ont couru, ils se sont éloignés de moi :
plus vite que la navette d’un tisserand,
ils ont cessé par manque de fil, par manque d’espoir.
7 Souviens-toi que ma vie n’est qu’un souffle,
et que mon œil ne reviendra plus voir le bonheur.
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume 147 est un poème composé après le retour des Juifs exilés à Babylone. Le texte le dit clairement lorsqu’il parle de Dieu qui « reconstruit Jérusalem et qui réunit les dispersés d’Israël » (v. 2).
Le psaume s’ouvre avec une invitation à louer Dieu, à le louer intensément. C’est celle-là la signification du mot hébreu « alléluia ». En nous invitant à louer Dieu, le poète nous en donne la motivation : « Car il est bon de chanter pour notre Dieu, il est beau de célébrer sa louange »[6]. Mais, toujours dans la même strophe, le poète nous donne aussi une autre motivation : Dieu « guérit ceux qui ont le cœur brisé et soigne leurs blessures » (v. 3). Voilà comment Dieu prend soin, avec une immense tendresse, de celles et ceux qui souffrent dans le corps et dans l’esprit[7]. Ces souffrances sont profondes : les souffrances vécues pendant l’exil et aussi les souffrances en constatant que, même après l’exil, la communauté et une vraie solidarité sont encore toutes à reconstruire.
La deuxième strophe (vv. 4-5) est un regard sur la création, en particulier sur les créatures qui nous échappent totalement : les étoiles. Dieu les connaît : « à chacune d’elles, il attribue un nom » (v. 4). Les étoiles, considérées dans le Proche Orient ancien comme des divinités qui fixaient le destin des mortels[8], ne sont pas des divinités. Elles sont soumises à Dieu. C’est Dieu qui domine sur elles car il est grand « et d’une force immense » (v. 5).
La troisième strophe (vv. 6-7) veut à nouveau encourager les personnes qui sont rentrées de l’exil. Ces personnes sont sous le pouvoir des puissants, elles sont opprimées et écrasées par les puissants. Mais Dieu, dans sa tendresse « embrasse les pauvres et les aide à se relever » et les libère du pouvoir des méchants. Quant aux méchants qui s’imposent injustement sur les pauvres, Dieu les abaisse jusqu’à terre[9]. Et la strophe se termine en nous invitant à répondre à l’action de Dieu : « Répondez à Yhwh dans l’action de grâce » (v. 7)[10].
Quant à nous, ce matin, nous pouvons nous appuyer sur l’affirmation du verset 3 et intervenir avec le refrain :
Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures !
Psaume 147 (versets 1.3. 4-5. 6-7)
1 Alléluia ! Louez Yhwh, intensément !
Car il est bon de chanter pour notre Dieu,
il est beau de célébrer sa louange.
3 C’est lui qui guérit ceux qui ont le cœur brisé
et soigne leurs blessures.
Refr. : Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures !
4 C’est lui qui compte le nombre des étoiles,
à chacune d’elles, il attribue un nom.
5 Grand est notre Seigneur et d’une force immense,
son intelligence n’a pas de limite.
Refr. : Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures !
6 C’est Yhwh qui embrasse les pauvres et les aide à se relever,
mais il abaisse les méchants jusqu’à terre.
7 Répondez à Yhwh dans l’action de grâce,
chantez pour notre Dieu sur la cithare !
Refr. : Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures !
Deuxième lecture
Ce matin, nous allons lire une autre page de la Première lettre aux Corinthiens. Dans cette page, Paul nous parle de sa relation personnelle avec l’annonce de la Bonne Nouvelle : il nous dit qu’il s’agit d’une «nécessité qui s’impose à moi» (v. 16). Avec cette phrase, l’apôtre parle d’une force qui s’est ‘renversée’ sur lui et qui l’emporte totalement : à cette force, il ne peut pas se soustraire. Evidemment, nous avons ici une image, une image très efficace : elle nous dit comment l’Evangile l’a pris, l’a pris totalement[11]. Et la suite du texte nous le dit clairement : l’annonce de l’Evangile « je ne le fais pas de mon initiative, c’est une mission qui m’est confiée » (v. 17).
L’engagement pour annoncer la Bonne Nouvelle n’est pas, pour Paul, un motif de fierté ni un travail en vue d’un salaire, ni l’occasion pour faire valoir ses droits envers les autres. Au contraire, Paul se sent réalisé, totalement réalisé, s’il peut « offrir la Bonne Nouvelle gratuitement ». Voilà son « salaire » (v. 18) !
Dans la seconde partie de sa page, Paul parle de sa liberté. Il fait de sa liberté une forme… d’esclavage : « Oui, libre à l’égard de tous, de tous je me suis fait esclave » (v. 19). Et l’apôtre précise qu’est-ce qu’il entend par « esclave ». Il nous dit : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver de toute manière quelques-uns » (v. 22). Se faire tout à tous signifie accommoder son type de comportement à chaque type de personne rencontrée[12], donc renoncer totalement à soi-même pour s’adapter à chaque personne, à ses attentes, à son style de vie. Mais, en faisant ainsi, Paul a gardé une seule identité : celle de serviteur de la Bonne Nouvelle. Il nous le dit dans sa dernière phrase : « tout cela, je le fais à cause de la Bonne Nouvelle » (v. 23). Et le résultat de cet engagement pour la Bonne Nouvelle c’est « afin d’avoir part aux biens qu’elle promet »[13].
Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (9,16-19. 22-23)
Frères, 16 si j’annonce la Bonne Nouvelle, ce n’est pas pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi : malheur à moi si je n’annonçais pas la Bonne Nouvelle ! 17 Certes, si je faisais cela de mon initiative, j’aurais (droit à) un salaire. Mais je ne le fais pas de mon initiative, c’est une mission qui m’est confiée. 18 Alors, quel est mon salaire ? C’est d’offrir la Bonne Nouvelle gratuitement. Je présente la Bonne Nouvelle sans faire valoir mes droits dans le domaine de la Bonne Nouvelle.
19 Oui, libre à l’égard de tous, de tous je me suis fait esclave ; et ça pour en gagner le plus grand nombre possible au Christ. 22 J’ai partagé la faiblesse des faibles, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver de toute manière quelques-uns. 23 Et tout cela, je le fais à cause de la Bonne Nouvelle, afin d’avoir part aux biens qu’elle promet.
Evangile
Dans l’Evangile de ce matin, Marc poursuit le récit de la journée de Jésus à Capharnaüm. Dimanche passé, nous avons vu Jésus dans la synagogue : il donne un enseignement nouveau et libère un homme possédé par un mauvais esprit.
Dans la page de ce matin, Jésus sort de la synagogue et va dans la maison de Simon et d’André. Ici, Jésus guérit la belle-mère de Simon, une femme qui est malade et fiévreuse. Marc nous dit : « il la fit lever en lui saisissant la main ; et la fièvre la quitta, et elle les servait » (v. 31). Ici, il y a un contact : la main de Jésus et la main de la femme. Grâce à ce geste, il y a libération : la fièvre quitte la femme. Mais, avant d’évoquer la fièvre qui quitte la femme, Marc souligne l’action de Jésus : Jésus « fit lever » cette femme. Dans l’Evangile de Marc, nous avons ici la première attestation du verbe « égeiro », « faire lever ». Et ce verbe reviendra aussi d’autres fois dans l’Evangile : Marc l’utilisera pour parler de la résurrection des hommes (12,26) et, la dernière fois, pour parler de la résurrection de Jésus (16,6)[14].
Dans le récit de ce matin, cette libération ou ‘résurrection’ permet à cette femme de « servir », de servir la communauté, et de devenir le modèle pour tous les croyants, hommes et femmes confondus. En effet, Jésus dira à ses disciples : « Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (10,43). C’est dans ce service qu’on est fidèle au message de Jésus, lui qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie » (10,45).
La narration de Marc continue avec Jésus qui prend soin d’autres personnes malades. Un peu comme dans la page de Job et dans le psaume, l’Evangile insiste sur la souffrance : la maladie dans ses différentes formes et la difficulté à être nous-mêmes et à nous comporter d’après nos convictions au lieu de nous laisser conduire par les forces du mal. Et Marc nous montre Jésus qui prend conscience de nos souffrances et qui nous aide à être nous-mêmes ; il nous empêche de nous laisser dominer par des forces négatives.
Le récit de la journée de Jésus se termine avec Jésus qui recherche la solitude et qui prie. Comme dans l’autre prière solitaire de Jésus (en 6,46), Marc ne dit rien sur son contenu. S’agit-il d’un dialogue avec le Père ? S’agit-il, comme au Gethsémani (14,36), de la prière d’un homme confronté avec le silence de Dieu ? Marc nous dit seulement qu’il s’agit d’une prière qui se prolonge : « il priait » (v. 35).
Mais bientôt la solitude de Jésus est interrompue par ses disciples : ils lui disent que tous, à Capharnaüm, désirent le garder chez eux comme leur bienfaiteur (v. 37). Mais la volonté de Jésus est différente : il est sorti pour prier (v. 35), il est sorti pour prêcher (v. 38), pour porter la bonne nouvelle aussi à d’autres.
Comme pour Jésus, la prière devient – pour nous aussi – une force qui nous permet d’annoncer son beau message et de nous engager pour la libération.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,29-39)
29 Et aussitôt, sortant de la synagogue, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. 30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, avec de la fièvre ; et aussitôt ils parlent d’elle à Jésus. 31 Et s’approchant, il la fit lever en lui saisissant la main ; et la fièvre la quitta, et elle les servait.
32 Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui portait tous les malades et ceux qui étaient possédés d’un esprit mauvais. 33 Et la ville entière était rassemblée près de la porte. 34 Et Jésus guérit beaucoup de malades atteints de diverses maladies et il chassa beaucoup de démons ; et il ne laissait pas parler les démons, car ils savaient, eux, qui il était.
35 Et le matin, à la nuit noire, Jésus se leva, sortit et s’en alla dans un lieu désert, et là il priait.
36 Et Simon partit à sa recherche, ainsi que ceux qui étaient avec lui, 37 et ils le trouvèrent et ils lui disent : « Tout le monde te cherche ». 38 Et il leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, pour que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle : car c’est pour cela que je suis sorti ». 39 Et il alla proclamer la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues dans toute la Galilée, et il chassait les démons.
Prière d’ouverture
Tous ces jours insupportables
où je me demande avec angoisse comment continuer…
Toutes ces nuits interminables
où je ne sais plus qui je suis…
Que ce soit pour toi que nous tenions le coup
et non pour personne.
Que ce soit pour toi
que nous buvions cette coupe jusqu’à la lie.
Que ce soit pour toi
que nous vivions cette vie
jusqu’à la mort[15].
[Huub Oosterhuis, théologien et poète : Pays-Bas].
Prière des fidèles
* Dans la page de Job, nous retrouvons notre fragilité : « des mois de néant » et « des nuits de peine » sont notre partage, et nos jours vont cesser « par manque de fil, par manque d’espoir ». Ne nous abandonne pas, Seigneur, au désespoir.
* Le poète du psaume nous a encouragé(e)s en évoquant Dieu et en soulignant : « C’est lui qui guérit ceux qui ont le cœur brisé et soigne leurs blessures ». Oui, Seigneur, même caché au fond de nous-mêmes, notre cœur est brisé par les injustices que nous voyons chaque jour et par la solitude que nous vivons même dans nos quartiers et parfois aussi au milieu de notre famille. Ouvre nos yeux, Seigneur, et nous pourrons découvrir ta présence et ton soutien même dans les situations les plus douloureuses.
* La « Bonne Nouvelle » – Paul nous l’a rappelé dans sa lettre – est un don totalement gratuit que nous avons reçu à travers des apôtres et des missionnaires. Mais ce don gratuit nous engage. En effet, nous aussi, nous devons faire comme Paul, Paul qui a « partagé la faiblesse des faibles ». Aide-nous, Seigneur, à vivre la solidarité et à partager la faiblesse, surtout la faiblesse des personnes les plus marginalisées dans nos quartiers.
* L’Évangile nous parle de toi, Jésus, et de ton besoin, « le matin, à la nuit noire », de te lever, de sortir et de t’en aller dans un lieu désert pour prier en solitude. Aide-nous à comprendre cette nécessité d’un moment de solitude, la solitude la plus totale, pour entrer en contact avec le Père et, fréquemment, avec son silence.
[1] Cf. La Bible. Notes intégrales. Traduction œcuménique TOB, Cerf – Bibli’O, Paris – Villiers-le-Bel, 2011, p. 1247.
[2] Pour les problèmes du texte hébreu de ce verset, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 5. Job, Proverbes, Qohélet et Cantique des Cantiques, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2015, pp. 39-41.
[3] Cf- J.-M. Nicole, Le livre de Job. Tome 1, Edifac, Vaux-sur-Seine, 1986, p. 109.
[4] Ici, la traduction donnée veut rendre en français la double signification du mot hébreu « tiqwâ » qui signifie « fil » et aussi « espérance ». Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 805.
[5] J.-M. Nicole, Le livre de Job. Tome 1, Edifac, Vaux-sur-Seine, 1986, p. 106.
[6] Pour le texte hébreu de ce verset, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 880-883. Cf. aussi E. Zenger, Psalm 147, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 825s.
[7] Ainsi G. Ravasi, I Salmi. Introduzione, testo e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo, 2006, p. 605.
[8] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1355.
[9] Cf. E. Zenger, Psalm 147, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 832.
[10] Pour la traduction de l’impératif « ‘ênû » avec « répondez », cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1355.
[11] Ainsi G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 1, Borla, Roma, 1980, p. 406s.
[12] Cf. D. Gerber, Première épître aux Corinthiens, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 743.
[13] Pour l’interprétation du mot grec « syg-koinônos », littéralement « co-participant », cf. G. Barbaglio, La Prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 450. On peut voir aussi H. Conzelmann, Der erste Brief an die Korinther. Übersetzt und erklärt, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 1969, p. 191.
[14] Ainsi C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 93.
[15] H. Oosterhuis, Où en est la nuit. Paroles pour cette aurore, Desclée, Paris, 1975, p. 25.