Pâques, 4 avril 2021

« Dieu vous a ressuscités-ensemble avec le Christ » (Col 3,1)

 

Première lecture

Après avoir écrit son Évangile, Luc va poursuivre sa narration en écrivant les Actes des apôtres. Dans ce second livre, Luc nous montre comment le message concernant Jésus va arriver aux païens. Dans cette démarche, un rôle important est joué par deux personnes : parmi les apôtres Pierre, parmi les païens l’officier romain Cornelius. C’est Dieu qui pousse les deux à franchir les barrières qui les séparent et à se rencontrer. C’est ainsi que l’officier romain, un homme qui respecte Dieu et qui s’engage pour la justice (10, 22), invite Pierre à se rendre chez lui.

Dans cette rencontre, Pierre ne peut que constater l’impartialité de Dieu : « Pierre, ouvrant la bouche, dit : je me rends compte que Dieu est impartial » (v. 34). En effet, Dieu ouvre ses bras pour accueillir chaque personne. Dieu n’est pas comme un roi de l’époque : le roi victorieux, passant les prisonniers en revue, faisait grâce à certains avec un geste précis : il relevait leur visage[1]. Mais Dieu – dit Pierre à l’officier romain – n’agit pas ainsi. Il accueille chacune et chacun : « quiconque le respecte et pratique la justice trouve accueil auprès de lui » (v. 35). Ces deux conditions, qui caractérisent l’officier romain, expliquent pourquoi Dieu l’accueille et lui révèle, à travers l’apôtre, sa parole.

En poursuivant son discours, Pierre – aux versets 36 et 37[2] – s’arrête sur la parole, la parole que Dieu « a envoyée aux Israélites annonçant la bonne nouvelle de la paix à travers Jésus Christ » (v. 36). Et, à propos de Jésus que l’apôtre qualifie comme « le Seigneur de tous les humains » (v. 36), Pierre présente à Cornelius les quatre étapes de sa vie (vv. 37-41) : le baptême, l’activité en Galilée, l’activité et la mort à Jérusalem, la résurrection et les apparitions pascales. Dans ces quatre étapes, Jésus apparaît comme « la parole » (v. 36) de Dieu, une parole « événement » (v. 37)[3]. Quant à la bonne nouvelle annoncée par Jésus, elle n’est pas l’annonce d’un châtiment, elle est « la bonne nouvelle de la paix » (v. 36).

Il y a enfin la conséquence (vv. 42-43) : le fait d’avoir – dans un repas très familier et intime[4] – rencontré Jésus après sa résurrection pousse ses disciples à annoncer au monde le pardon : « toute personne qui met en lui sa confiance reçoit pour toujours est son amour » (v. 43).

Quant à nous, à travers ces mots de l’apôtre à Cornelius, nous pouvons avoir confiance en Dieu : Dieu est celui qui pardonne nos égarements.

 

Des Actes des apôtres (10,34-43)

34 Quand il arriva chez l’officier romain, Pierre, ouvrant la bouche, dit : « En vérité, je me rends compte que Dieu est impartial : 35 en toute nation, quiconque le respecte et pratique la justice trouve accueil auprès de lui.

36 Quant à la parole qu’il a envoyée aux Israélites annonçant la bonne nouvelle de la paix à travers Jésus Christ – lui qui est le Seigneur de tous les humains – 37 vous la connaissez. L’événement est arrivé à la Judée tout entière ; il a commencé par la Galilée, après le baptême que Jean proclamait ;

38 Jésus, celui qui venait de Nazareth, vous savez comment Dieu lui a conféré l’onction d’Esprit Saint et de puissance ; il est passé partout en faisant le bien et guérissant tous ceux que le diviseur, le diable, tenait asservis. Oui, Dieu était avec lui. 39 Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs comme à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé l’ayant suspendu au bois (de supplice), 40 Dieu l’a réveillé le troisième jour et il lui a donné de manifester sa présence, 41 non à tout le peuple, mais à des témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé-ensemble avec lui et bu-ensemble avec lui après qu’il a été relevé d’entre les morts. 42 Et il nous a prescrit de proclamer au peuple et de porter ce témoignage : c’est lui que Dieu a désigné comme juge des vivants et des morts. 43 C’est à lui que tous les prophètes rendent le témoignage que voici : toute personne qui met en lui sa confiance reçoit – par son nom – le pardon de ses égarements ».

 

Psaume

Le psaume 118 est, probablement, une composition du quatrième siècle avant la naissance de Jésus. Il s’agit d’un poème composé par un des chanteurs du temple de Jérusalem. Il est structuré en plusieurs parties[5].

Dans la première (vv. 1-4), le poète prend la parole et adresse une invitation à tout le monde. Israël, les prêtres et aussi tous les fidèles sont invités à célébrer Dieu car « pour toujours est son amour ».

Dans la deuxième partie (vv. 5-18), plusieurs voix interviennent[6]. Il y a un individu qui raconte son expérience de souffrance : il se trouvait dans un danger mortel, une situation sans issue, mais Dieu est intervenu et l’a libéré. A cette narration, « dans les tentes des justes », donc dans les foyers de la ville sainte, les fidèles réagissent : ils chantent l’œuvre que Dieu a accomplie par sa « main droite », la main qui sauve. Et la strophe se termine avec une nouvelle intervention de l’individu sauvé : désormais, il veut vivre pour raconter « les œuvres de Yah » (v. 17). Et « Yah » est un terme très intime et familier pour parler de Dieu.

Il y a, enfin, la troisième partie (vv. 19-29). Celui qui a été libéré par le Seigneur entre dans le temple. Les prêtres et l’assemblée réagissent. Un soliste commente l’expérience de la libération à travers un petit récit, le récit de la pierre : une pierre, qui avait été mise à côté, a été ensuite utilisée comme la pierre la plus importante dans une construction (v. 22). Et le verset suivant commente cet événement : ce renversement de la situation, cette expérience qu’un homme souffrant a vécue est entièrement « l’œuvre de Yhwh » (v. 23)[7].

Écoutons, de ce psaume, l’exhortation initiale, ensuite – dans la deuxième partie – les acclamations des fidèles et la décision prise par l’individu sauvé, enfin – dans la troisième partie – le récit de la pierre et son interprétation.

A la fin de chaque partie, je vous invite à reprendre les mots qui retentissent dans le temple. Devant l’individu que Dieu a libéré de la souffrance et de la mort, on chantait :

Voici le jour que Yhwh a fait,

qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! (v. 24)

Quant à nous ce matin, en pensant à Jésus que Dieu a libéré de la mort, ces mots du psaume seront notre refrain.

 

Psaume 118 (versets 1-2. 16-17 et 22-23)

1 Rendez grâce à Yhwh, car il est bon,

oui, pour toujours est son amour !

2 Qu’il le dise, Israël :

« Oui, pour toujours est son amour ! »

RefrVoici le jour que Yhwh a fait,

qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

 

16 La (main) droite de Yhwh se lève,

la (main) droite de Yhwh œuvre en puissance.

17 Non, je ne mourrai pas, je vivrai

et je raconterai les œuvres de Yah.

RefrVoici le jour que Yhwh a fait,

qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

 

22 La pierre que les maçons avaient rejetée

est devenue la pierre principale (de la maison).

23 C’est là l’œuvre de Yhwh,

c’est une merveille à nos yeux.

RefrVoici le jour que Yhwh a fait,

qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

 

Deuxième lecture

Colosses était une ville dans l’actuelle Turquie sud-occidentale. Et c’est Épaphras, Colossien d’origine, « cher compagnon de service » (1,7) à côté de Paul, c’est Épaphras « serviteur du Christ » (4,12), qui a apporté le message de Jésus à Colosses[8]. Et le résultat de cette annonce est là. Paul peut dire aux Colossiens : « Épaphras nous a décrit de quel amour l’Esprit vous anime » (1,8).

La lettre aux Colossiens, écrite par Paul ou par un de ses collaborateurs, date probablement des années 61-63. Par rapport aux lettres antérieures de Paul, ici l’auteur souligne le changement profond qui s’accomplit au moment du baptême : « ensevelis-ensemble avec le Christ dans le baptême, vous avez été ressuscités-ensemble en lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui l’a ressuscité des morts. Et vous, qui étiez morts à cause de vos fautes, Dieu vous a fait revivre-ensemble avec lui ! Il nous a pardonné toutes nos fautes » (2,12-13).

Cette conception du baptême comme participation – dès maintenant ! – à la condition de ressuscité(e)s retentit aussi dans le petit texte que nous allons écouter. L’auteur revient encore une fois à un verbe composé : ressusciter-ensemble[9]. Il l’affirme très clairement : « Dieu vous a ressuscités-ensemble avec le Christ » (v. 1). De ce fait très surprenant, l’apôtre souligne deux conséquences : « recherchez les choses d’en haut » et « songez aux choses d’en haut, non à celles de la terre » (vv. 1-2). Le contraste est évident : les choses d’en haut, non les choses de la terre. L’expression « les choses d’en haut » évoque évidemment le mystère de Dieu et du Christ ressuscité. La lettre nous le dit très clairement : « les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu » (v. 1). Et les choses de la terre – comme l’auteur l’expliquera dans la suite du chapitre – c’est la colère, le mensonge, les préjugés liés à l’ethnie grecque ou juive. A la place de ces mauvais comportements, il faut s’engager dans une tendresse généreuse, la douceur, la patience, la tolérance, le pardon, et « l’amour, qui est le lien parfait » (3,14). Bref : songer aux choses d’en haut, non à celles de la terre signifie vivre sur la terre avec une attitude différente, nouvelle, cohérente avec notre condition de femmes et d’hommes ressuscité(e)s avec le Christ et guidé(e)s par l’Évangile. Et c’est une vie dans l’attente et dans l’espoir : l’attente du jour « quand le Christ – lui qui est votre vie – sera manifesté » (v. 4).

 

De la lettre aux Colossiens (3,1-4)

1 Si donc Dieu vous a ressuscités-ensemble avec le Christ, recherchez les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. 2 Songez aux choses d’en haut, non à celles de la terre. 3 Car vous êtes passés par la mort, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu : 4 quand le Christ – lui qui est votre vie – sera manifesté, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui en pleine gloire.

 

SÉQUENCE

À la Victime pascale,

chrétiens, offrez le sacrifice de louange.

 

L’Agneau a racheté les brebis ;

le Christ innocent a réconcilié

l’homme pécheur avec le Père.

 

La mort et la vie s’affrontèrent

en un duel prodigieux.

Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.

 

« Dis-nous, Marie Madeleine,

qu’as-tu vu en chemin ? »

 

« J’ai vu le sépulcre du Christ vivant,

j’ai vu la gloire du Ressuscité.

 

J’ai vu les anges ses témoins,

le suaire et les vêtements.

 

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !

Il vous précédera en Galilée. »

 

Nous le savons : le Christ

est vraiment ressuscité des morts.

 

Roi victorieux,

prends-nous tous en pitié !

Amen.

 

Evangile

L’Évangile de Jean nous raconte la ‘semaine sainte’ à partir de « six jours avant la Pâque » (12,1). Et la page de ce matin commence avec les mots « le premier jour de la semaine ». Sept jours sont donc passés, et nous sommes au huitième, un chiffre qui évoque l’idée de plénitude, de nouveauté[10]. Et pourtant, nous dit le narrateur, « encore la ténèbre » (v. 1).

Et Marie se rend au tombeau sans se rendre compte que le jour nouveau a déjà commencé[11]. En effet, la pierre du tombeau est « enlevée, définitivement » (v. 1). Mais ce fait n’encourage pas Marie Madeleine. Elle pense que des gens ont pris le corps de Jésus « et nous ne savons pas où ils l’ont mis » (v. 2). Et, prise par l’angoisse, la femme court chez « Simon Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait »[12], pour leur dire sa profonde tristesse.

La suite du récit s’arrête sur Pierre et l’autre disciple. Eux aussi, ils courent, l’un plus rapidement que l’autre. Devant le tombeau, l’autre disciple attend Pierre. C’est Pierre qui entre en premier : il voit les bandes de tissu posées par terre, il voit le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus. Il est enroulé à part. L’ordre qui règne dans le tombeau exclut un vol ou un déplacement précipité. Le soupçon formulé par Marie n’a donc aucun fondement. Voilà ce que Pierre constate. Il constate les faits mais, un peu comme Marie Madeleine, il ne sait pas les interpréter comme des signes de la résurrection[13].

Devant les bandes de tissu et le linge déjà mentionnés pour la résurrection de Lazare (11,44), seulement le disciple aimé est capable de voir et, en même temps, de croire (v. 8). En effet, Jésus, qui avait ordonné de libérer Lazare des signes de la mort, n’a pas besoin d’un acteur humain pour se libérer de ces mêmes signes[14]. Et le disciple aimé, celui qui est plus intimement lié à Jésus et l’a suivi jusqu’au Calvaire, est le premier à croire[15].

Un dernier détail. Après avoir évoqué la foi du disciple aimé, le narrateur nous renvoie à l’Écriture selon laquelle Jésus « doit ressusciter d’entre les morts » (v. 9). Et ici le verbe « doit », au présent, ne fait pas partie de la narration. Il nous interpelle personnellement. La résurrection fait partie du plan de Dieu. Et la lecture, une lecture attentive de l’Écriture, nous aide à croire et à grandir dans la foi.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20,1-9)

1 Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine vient au tombeau. C’est très tôt, encore la ténèbre. Et elle voit la pierre enlevée – définitivement – du tombeau. 2 Alors elle court et vient chez Simon Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait. Elle leur dit : « Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons pas où ils l’ont mis ! »

3 Pierre sortit donc, ainsi que l’autre disciple, et ils allaient au tombeau. 4 Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut devant, plus vite que Pierre, et il arriva le premier au tombeau ; 5 et, se penchant, il voit les bandes de tissu posées là, par terre. Pourtant il n’entra pas. 6 Vient donc aussi Simon Pierre qui le suivait, et il entra dans le tombeau. Et il regarde les bandes de tissu posées par terre. 7 Il regarde aussi le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus. Ce linge n’est pas posé avec les bandes de tissu, il est enroulé à part, dans un lieu à part. 8 Alors donc entra aussi l’autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau : il voit et il croit. 9 En effet, les disciples n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle lui, Jésus, doit ressusciter d’entre les morts.

 

Prière d’ouverture

Le Christ est ressuscité d’entre les morts,

levez-vous, vous-aussi !

Le Christ qui dormait s’éveille,

éveillez-vous, vous aussi !

Le Christ sort du tombeau,

libérez-vous des chaînes de vos fautes !

Par le Christ

vous êtes devenus une créature nouvelle,

renouvelez-vous !

C’est la Pâque du Seigneur,

c’est le temps de la Résurrection

et le commencement de la vraie Vie[16].

[Grégoire de Nazianze : 4ème siècle]

 

Prière des fidèles

* Le discours de Pierre nous a appris que le premier pas pour accueillir le message de la résurrection est la « confiance » en Dieu et la pratique de la justice. Aide-nous, Seigneur, sur ce chemin.

* Le discours de Pierre a souligné que la bonne nouvelle est « la bonne nouvelle de la paix à travers Jésus Christ ». Aide-nous, Seigneur, à nous engager pour la paix dans nos quartiers, pour pouvoir rencontrer, dès aujourd’hui, le Christ ressuscité.

* Dans le psaume, nous avons entendu : « Non, je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de Yhwh ». Aide-nous, Seigneur, à regarder la mort, celle de nos proches et aussi la nôtre, avec confiance.

* L’auteur de la lettre aux Colossiens nous a vraiment surpris(e)s en affirmant : « Dieu vous a ressuscités-ensemble avec le Christ ». Aide-nous, Seigneur Dieu, à regarder notre vie différemment en sachant qu’il nous a déjà ressuscité(e)s-ensemble avec notre frère Jésus. Et que cette nouvelle prise de conscience puisse nous encourager, de jour en jour, à rechercher « les choses d’en haut », donc la douceur, la patience, la tolérance, le pardon, et « l’amour, qui est le lien parfait ».

* L’Évangile nous présente, le matin de Pâques, le disciple « que Jésus aimait ». Fort de cet amour, il sait regarder les signes de la mort de Jésus. Mais il ne se limite pas à regarder « le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus ». Il sait aller au-delà de ces signes : « il voit et il croit ». E c’est à partir de cette expérience qu’il met par écrit l’Évangile, son témoignage sur Jésus. Que la lecture de son Évangile puisse nous accompagner sur notre chemin de la foi.

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[1] Ainsi Ph. Bossuyt et J. Radermakers, Témoins de la Parole de la Grâce. Actes des Apôtres, vol. 2 : Lecture continue, Institut d’Études Théologiques, Bruxelles, 1995, p. 334.

[2] Pour la structure et la traduction de ces versets, cf. R. Pesch, Atti degli apostoli, Cittadella editrice, Assisi, 1992, p. 442 et p. 461. Cf. aussi A Textual Commentary on the Greek New Testament, by B. M. Metzger, United Bible Societies, London – New York, 1971, p. 379.

[3] Cf. Ph. Bossuyt et J. Radermakers, Op. cit., p. 335. Cf. aussi W. Radl, dans Dizionario esegetico del Nuovo Testamento, a cura di H. Balz et G. Schneider, Paideia, Brescia, 2004, vol. II, sous la voix « rhêma » col. 1255.

[4] Cf. D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), Labor et fides, Genève, 2007, p. 395. L’auteur souligne les verbes composés : « manger-ensemble » et « boire-ensemble » utilisés par Luc dans le v. 41.

[5] Cf. E. Zenger, Psalm 118, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 320.

[6] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. 3 (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 418.

[7] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1109.

[8] Cf. R. Fabris, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento, vol. 3, Borla, Roma, 1980, p. 53s.

[9] Pour ce verbe composé, cf. M. Orsatti, In Lui, con Lui, per Lui. Lettera ai Colossesi, Eupress FTL, Lugano, 2013, p. 86.

[10] Cf. M. Nicolaci, Vangelo secondo Giovanni. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 1646s.

[11] Cf. J. Mateos – J. Barreto, Il vangelo di Giovanni. Analisi linguistica e commento esegetico, Cittadella, Assisi, 1982, p. 795.

[12] Sur cet « autre disciple », on peut lire R. E. Brown, Cristo nei Vangeli dell’anno liturgico, Elledici, Leumann Torino, 2010, p. 294ss.

[13] J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (13-21), Labor et fides, Genève, 2007, p. 272.

[14] Cf. R. Schnackenburg, Il vangelo di Giovanni. Parte terza, Paideia, Brescia, 1981, p. 510s.

[15] Cr. R. E. Brown, Giovanni. Commento al Vangelo spirituale. Capitoli 13-21, Cittadella, Assisi, 1979, p. 1265.

[16] Écoute Seigneur ma prière. Le livre des prières par J.-P. Dubois, Prier – Desclée de Brouwer, Paris, 1988, p. 87.

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