Eucharistie : 13 mai 2021

L’ascension, la montée de Jésus vers le ciel, n’empêche pas Jésus de rester avec nous

 

Première lecture

Luc, après avoir écrit son Évangile, se met à écrire les Actes des apôtres. Et ce matin nous allons lire la première page de ce deuxième livre qui raconte l’histoire des premières communautés chrétiennes.

Il y a d’abord un prologue (vv. 1-3) où Luc mentionne le destinataire de son ouvrage : « Théophile ». Théophile – ce nom grec signifie « Amant de Dieu » – peut être un nom propre pour indiquer un citoyen romain. Mais Théophile pourrait aussi être un nom avec lequel Luc s’adresse à chaque lecteur des Actes : l’auteur du livre pourrait interpeller chaque lectrice et chaque lecteur, chacune et chacun de nous, avec la qualification « Amant de Dieu »[1].

Toujours dans le prologue, Luc mentionne les personnages fondamentaux :

* d’abord Jésus, ses actions et son enseignement, sa passion et sa résurrection ;

* le Souffle saint, que Jésus a donné ;

* les apôtres, auxquels il s’est « présenté vivant après sa passion » ;

* enfin, sans être directement mentionné, il y a Dieu dans la phrase passive : Jésus « fut enlevé », fut enlevé… par Dieu.

Après le prologue, Luc raconte le « testament » du Ressuscité et son enlèvement.

Dans l’antiquité, on avait l’habitude de raconter les discours d’adieu d’une personne avant sa mort. Et Luc fait de même dans les versets 4-8. Dans un repas avec les apôtres, Jésus, « vivant », insiste sur le don de l’Esprit, le « Souffle saint » que les prophètes avaient annoncé pour les derniers temps. Ce don sera donné avec une générosité extrême : « c’est dans un Souffle saint que vous serez baptisés » (v. 5). Et le verbe « baptiser » signifie, à la lettre, « immerger profondément ».

Cette immersion totale dans le Souffle saint va permettre de devenir des « témoins » (v. 8) de Jésus : elle permettra de parler de ce mystère de la Parole qui prend corps en nos histoires par le témoignage rendu à Jésus.

Enfin, dans les derniers versets (vv. 9-11), voici l’enlèvement. Il y a à nouveau le passif : « il fut élevé » par Dieu. Mais Luc parle aussi d’une « nuée ». Et la nuée, dans la Bible, évoque l’intimité avec le Père. C’est une nuée qui va soustraire Jésus aux regards des disciples. Mais la nuée suggère aussi sa présence, comme celle de Dieu qui dit : « Voici, je viens vers toi dans l’épaisseur de la nuée » (Ex 19,9). D’autre part, les « deux hommes » (v. 10) que Luc mentionne nous l’assurent : Jésus va encore faire route avec les hommes « de la même manière » (v. 11) comme il a fait route vers le ciel.

 

Lecture des Actes des apôtres (1,1-11)

 1 Le premier livre, ô Théophile, je l’ai écrit au sujet de tout ce que Jésus avait fait et enseigné, depuis le commencement 2 jusqu’au jour où, après avoir donné, dans un Souffle saint, ses instructions aux apôtres qu’il avait choisis, il fut enlevé (au ciel). 3 C’est encore à eux qu’avec de nombreuses preuves il s’était présenté vivant après sa passion ; pendant quarante jours, il s’était fait voir d’eux et leur avait parlé du Royaume de Dieu.

4 Et, partageant le repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, « celle, dit-il, que vous avez entendue de ma bouche : 5 Jean a bien donné le baptême d’eau, mais vous, c’est dans un Souffle saint que vous serez baptisés d’ici quelques jours ».

6 Ils étaient donc réunis et l’avaient interrogé en disant : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? » 7 Il leur dit : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. 8 Mais vous allez recevoir une puissance, celle du Souffle saint qui viendra sur vous ; vous serez alors témoins de moi à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

9 Et ayant dit cela, comme les Apôtres le regardaient, il fut élevé, et une nuée vint le soustraire à leurs regards. 10 Et, comme ils tenaient fixe leur regard alors que lui faisait route vers le ciel, voici que deux hommes en vêtements blancs se trouvèrent à leur côté 11 et leur dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui fut enlevé loin de vous vers le ciel viendra de la même manière que vous l’avez vu faisant route vers le ciel ».

 

Psaume

Le psaume 47 a été créé vers les années 500-400 avant Jésus Christ. A cette époque, à Jérusalem il y a aussi des étrangers et, parmi eux, des personnes qui s’ouvrent au Dieu d’Israël. C’est en constatant cela que le poète compose un chant pour célébrer Dieu comme le Dieu d’Israël et de tous les peuples.

L’ouverture à tous les peuples apparaît déjà dans la première strophe. En elle, le poète adresse à tous les habitants de la terre cette invitation : « battez vos mains en applaudissant, poussez l’acclamation pour Dieu ». Voilà comment chaque personne peut réagir, dans la joie, au fait que le Très-Haut est « le roi grand sur toute la terre ».

Dans la deuxième strophe, le poète nous met devant les yeux une image : dans l’acclamation que les humains adressent à Dieu et dans la musique de différents instruments[2], Dieu monte au temple de Jérusalem. Mais à travers cette image, le psaume évoque le triomphe céleste de Yhwh reconnu par tous comme roi de toute la terre et des nations[3]. Enfin, en terminant cette strophe, le poète évoque aussi son identité juive : Yhwh est son roi et le roi d’Israël. C’est à ce roi que le psaume invite tous les peuples à chanter[4] : « chantez pour notre roi, chantez ! ».

Dans la strophe suivante, le psaume revient – comme au verset 3 – sur Dieu comme « roi de toute la terre ». A ce Dieu unique, qui règne sur toutes les nations, le poète nous invite à chanter. Mais le chant qu’on lui adresse doit devenir un « poème instructif »[5], donc un poème qui nous pousse à vivre une relation intime avec Dieu.

Et pour nous, ce matin, les paroles de ce psaume sont une invitation à méditer sur l’ascension de Jésus au ciel. D’ici notre refrain à la fin de chaque strophe :

Dieu monte parmi les acclamations,
dans la voix de la corne du bélier. Alléluia.

 

Psaume 47 (versets 2-3. 6-7. 8-9)

2 Vous, tous les peuples, battez vos mains en applaudissant,

dans vos cris de joie, poussez l’acclamation pour Dieu.

3 Car Yhwh, le Très-Haut, est digne du plus profond respect,

il est le roi grand sur toute la terre.

Refr. :  Dieu monte parmi les acclamations,

dans la voix de la corne du bélier. Alléluia.

 

6 Dieu monte parmi les acclamations,

Yhwh dans la voix de la corne du bélier.

7 Chantez pour Dieu, chantez !

chantez pour notre roi, chantez !

Refr. :  Dieu monte parmi les acclamations,

dans la voix de la corne du bélier. Alléluia.

 

8 Car roi de toute la terre est Dieu.

Chantez un poème instructif !

9 Dieu règne sur les nations ;

Dieu est assis sur son trône saint.

Refr. :  Dieu monte parmi les acclamations,

dans la voix de la corne du bélier. Alléluia.

 

Deuxième lecture

C’est probablement un juif – devenu chrétien et collaborateur de Paul – l’auteur de la lettre aux chrétiens d’Éphèse, une ville de l’actuelle Turquie sud-occidentale.

Dans la première partie de la lettre, l’auteur rappelle aux destinataires le contraste entre leur passé, marqué par la mort, et leur vie nouvelle, dans le Christ. Et à propos du Christ, l’auteur insiste sur l’œuvre de réconciliation qu’il a accomplie à travers sa mort[6]. Il a détruit le mur qui séparait les juifs des païens.

Ensuite, dans la seconde partie de la lettre, l’auteur arrive aux conséquences. Les Éphésiens, devenus chrétiens, doivent vivre d’une façon cohérente par rapport à l’appel qu’ils ont reçu et qui a changé leur vie[7]. Et cette cohérence se manifeste dans les relations interpersonnelles : le respect des autres, la douceur, la patience, l’amour, l’unité, la paix. C’est ainsi qu’ils deviennent, avec tous les autres croyants, une communauté sans division, une communauté unie, un corps « unique » (v. 4), comme unique est l’Esprit, unique le Seigneur, unique le Dieu et le Père de tous. Voilà comment l’auteur souligne l’unité en répétant sept fois le mot « unique » dans les versets 4-6 : d’une communauté unique jusqu’à son fondement, le Dieu unique[8].

Et cette référence à Dieu permet, à l’auteur de la lettre, de dépasser toute limite. Celui qui est le seul Dieu et Père « agit à travers tous » (v. 6), à travers les croyants et aussi les non-croyants. Et Dieu, nous pouvons le rencontrer en chaque personne, parce qu’il « habite en tous » (v. 6).

Dans la deuxième partie (vv. 7-13) de notre page, l’auteur présente la communauté comme un ensemble dans lequel chaque personne a reçu des dons : « à chacun de nous Dieu a donné un don particulier, l’un de ceux que le Christ a généreusement donnés » (v. 7). Avec ces mots, l’auteur souligne très clairement l’origine unique et généreuse de chaque don que chaque personne a reçu de Dieu à travers le Christ[9]. Et, pour motiver son affirmation, l’auteur cite et commente le Psaume 68,19 en voyant, dans ce verset, une référence à l’incarnation et à l’ascension du Christ. Il s’agit du Christ qui est venu sur terre pour rencontrer et pour emmener avec lui vers le ciel « les personnes prisonnières du mal » (v. 8). De cette façon, la lettre aux Éphésiens considère notre vie, dès maintenant, comme une participation à l’ascension du Christ. Et dans ce “voyage”, nous sommes soutenu(e)s et guidé(e)s par le message des apôtres et des prophètes – qui font partie des fondements de l’Église[10] – mais aussi des annonciateurs de la bonne nouvelle, des bergers et des enseignants (v. 11) actifs aujourd’hui. Grâce à ces guides, « les fidèles, sanctifiés, sont organisés pour accomplir leur service, c’est-à-dire pour former ensemble le corps du Christ » (v. 12). A travers ces mots l’auteur reprend l’image qu’il avait présenté dans le chapitre 2 de sa lettre, là où il s’adressait à ses destinataires en écrivant : « 20 Vous êtes devenus la maison qui a pour fondations les apôtres et les prophètes. La pierre principale, c’est le Christ Jésus lui-même. 21 C’est en union avec le Christ que toutes les pierres de la maison tiennent ensemble. Et cette maison s’agrandit pour former un temple saint dans le Seigneur. 22 C’est en union avec le Christ que vous aussi, vous faites partie de la maison qui est construite. Et vous formez avec tous les autres un lieu où Dieu habite par son Esprit » (2,20-22).

 

De la Lettre aux Éphésiens (4,1-13)

Frères, 1 je vous encourage donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur : vous, que Dieu a appelés, conduisez-vous d’une façon digne de cet appel. 2 Soyez toujours simples, doux, patients. Supportez-vous les uns les autres avec amour. 3 L’unité donnée par l’Esprit, efforcez-vous de la maintenir à travers la paix qui est le vrai lien. 4 Unique est le corps et unique est l’Esprit, comme aussi unique est l’espérance liée à l’appel à travers lequel vous avez été appelés. 5 Unique est le Seigneur, unique la foi, unique le baptême, 6 unique est le Dieu et Père de tous, il est au-dessus de tous, il agit à travers tous, il habite en tous.

7 Cependant, à chacun de nous Dieu a donné un don particulier, l’un de ceux que le Christ a généreusement donnés. 8 C’est pourquoi l’Écriture dit :

« Quand il est monté vers les hauteurs,

il a emmené avec lui les personnes prisonnières du mal,

il a fait des dons aux humains ».

9 Or, que veut dire : « Il est monté ? ». Cela veut dire qu’il était d’abord descendu dans les régions les plus profondes de la terre. 10 Celui qui est descendu est aussi celui qui est monté au plus haut de tous les cieux afin de remplir tout l’univers.

11 C’est lui qui a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme annonciateurs de la bonne nouvelle, d’autres comme bergers et enseignants. 12 De cette manière, les fidèles, sanctifiés, sont organisés pour accomplir leur service, c’est-à-dire pour former ensemble le corps du Christ. 13 Alors tous ensemble, nous pourrons parvenir à l’unité de la foi et de la pleine connaissance du Fils de Dieu. Finalement, nous serons des chrétiens adultes à la mesure de la taille parfaite du Christ.

 

Évangile

L’Évangile que la liturgie nous propose est une page qu’on appelle « addition ». En effet – nous sommes vers l’année 150 – un auteur inconnu a ajouté à l’Évangile de Marc une nouvelle page. Ici l’auteur évoque la rencontre du Ressuscité avec Marie de Magdala, avec deux disciples en chemin et avec les apôtres.

Dans cette troisième rencontre, Jésus reproche aux Onze l’incrédulité et la dureté de cœur (v. 14). Ensuite, et c’est la page qu’on va lire ce matin, du reproche Jésus passe immédiatement à la mission. Ce passage est vraiment surprenant et encourageant[11]. Malgré la dureté de leur cœur, Jésus fait confiance aux disciples : il leur confie la tâche d’annoncer la bonne nouvelle. Il leur demande de faire route vers le monde entier pour proclamer l’évangile. Et ceux et celles qui accueillent ce message vont libérer le monde des puissances négatives et du poids de la souffrance.

Enfin Jésus, « après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel » (v. 19). Jésus est donc accueilli auprès de Dieu, mais il n’abandonne pas ses amis et continue d’agir avec eux (v. 20).

Un dernier détail. Cette rencontre de Jésus avec les siens est située alors qu’ils « étaient à table » (v. 14). Ce détail est important. Il veut rappeler que Jésus est présent lorsque les chrétiens – du deuxième siècle comme ceux et celles d’aujourd’hui – se rencontrent pour célébrer le dernier repas de Jésus. Comme dans la page de l’Évangile, à nous aussi Jésus reproche notre dureté de cœur et nous invite à travailler pour un monde nouveau : un monde libéré du mal et dans lequel femmes et hommes se sentent bien et retrouvent une belle condition, la joie de vivre.

 

De l’Évangile selon Marc (16,15-20)

Jésus ressuscité se manifesta aux onze apôtres qui étaient à table 15 et il leur dit : « Faisant route vers le monde entier, proclamez l’Évangile à toute la création. 16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. 17 Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, 18 ils prendront dans leurs mains des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal ; ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci retrouveront une belle santé ».

19 Donc le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. 20 Quant à eux, ils sortirent proclamant partout l’évangile : le Seigneur agissait avec eux et confirmait la parole par les signes qui l’accompagnaient.

 

Acclamons la Parole de Dieu.

Prière d’ouverture

Le soleil s’est levé du froid tombeau de pierre,

la vie est apparue à l’aube de Pâques,

jour de fête et de joie.

Exultons depuis la nuée :

Christ, tu es monté aux cieux,

inonde-nous de ta lumière.

 

L’amour est redonné

à la fraction du pain,

l’avenir est dans nos mains

pour la vie du monde.

Béni soit le Premier-né

qui endosse notre passé :

Christ, tu es assis à la droite du Père :

envoie sur nous la force de ton Esprit.

 

Allons sur les chemins, à la lumière du vivant

qui a vaincu la mort

et libéré nos corps.

Que nos cœurs s’unissent

dans ce printemps glorieux :

Christ, tu es toujours avec nous,

aide-nous à demeurer dans ton amour[12].

[Jacques Gauthier, théologien et poète Canadien]

 

Prière des fidèles

* Jésus notre frère, tu as fait route vers le ciel, vers celui qui est ton Père et aussi notre Père. Et, avant d’être « élevé » au ciel par le Père, tu nous as donné une mission à accomplir : « vous serez témoins de moi… jusqu’aux extrémités de la terre ». Celle-ci est une tâche immense pour nous, nous qui sommes des femmes et des hommes faibles, très faibles. Mais nous voulons quand même nous engager à vivre comme tes témoins. Soutiens-nous, donc, avec le « Souffle saint », le Souffle que tu nous as promis.

* Seigneur Dieu, dans le psaume nous t’avons chanté comme « le roi grand sur toute la terre ». Tu es donc le seul Seigneur qui « règne sur les nations ». Et le poète du psaume nous invitait : « Vous, tous les peuples, battez vos mains en applaudissant, dans vos cris de joie, poussez l’acclamation pour Dieu ». Quant à nous, nous voulons accueillir cette invitation. Mais aide-nous afin que cette acclamation soit faite… dans notre vie de tous les jours, dans un comportement fidèle à ta volonté, un comportement fruit « du plus profond respect » de ta royauté et de ton amour.

* Seigneur Dieu, la lettre aux Éphésiens nous encourage. Parfois nous avons l’impression d’être des personnes seules, abandonnées à notre solitude. Nous avons l’impression que ton Fils unique – désormais assis à ta droite dans les cieux – soit loin de nous. Mais la lecture de ce matin insiste : nous sommes sanctifié(e)s « pour former ensemble le corps du Christ ». Et notre solitude va disparaître, car « tous ensemble, nous pourrons parvenir à l’unité de la foi et de la pleine connaissance du Fils de Dieu ». Aide-nous, Seigneur, à découvrir, notre unité – entre nous – dans le Christ.

* L’ascension mentionnée dans l’Évangile a aussi une composante de nostalgie : tu nous as été « enlevé », enlevé un peu comme celles et ceux qui nous ont été enlevé(e)s par la mort. Aide-nous à transformer cette nostalgie et cette tristesse en engagement. Que nous puissions, malgré la tristesse qui nous habite, vivre à côté de nos frères et de nos sœurs et être, pour eux et pour elles, une présence qui les encourage et qui leur permet de retrouver « une belle santé ».

 

> testo (pdf)


[1] Cf. C. Caldelari, Atti degli Apostoli. Ritratto della Chiesa delle origini per chi ancora non la conosce ma anche per chi dubita o non crede nel cristianesimo, Istituto Bibliografico Ticinese, Bellinzona, 2009, p. 34.

[2] Pour la « corne du bélier » (« shôfâr » en hébreu) et son utilisations en Israël, cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 846.

[3] J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 432.

[4] D’après le texte hébreu, le poète pourrait aussi inviter les dieux de toute la terre à chanter Yhwh. Dans cette ligne, on pourrait traduire ainsi les versets 7-8 :

7 Chantez, dieux, chantez pour notre roi, chantez

8 qu’il est roi de toute la terre, dieux, chantez pour le faire savoir.

Pour cette interprétation du texte hébreu, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 277s.

[5] Pour cette traduction du mot hébreu « maskil », cf. J.-L. Vesco, Op. cit., p. 433.

 

[6] Cf. A. Dettwiler, Épître aux Éphésiens, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 847.

[7] C. Reynier, L’épître aux Éphésiens, Cerf, Paris, 2004, p. 131s.

[8] Cf. A. Dettwiler, Art. cit., p. 859.

[9] Cf. R. Fabris, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento, vol. 3, Borla, Roma, 1980, p. 254.

[10] Ainsi A. Dettwiler, Art. cit., p. 859.

[11] Cf. R. E. Brown, Cristo nei Vangeli dell’anno liturgico, Elledici, Leumann Torino, 2010, p. 247.

[12] Le grand livre des prières. Textes choisis et présentés par C. Florence et la rédaction de Prier, avec la collaboration de M. Siemek, Prier – Desclée de Brouwer, Paris 2010, p. 292s.