Eucharistie : 9 mai 2021

6ème dimanche de Pâques — Année B

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu » (1 Jean 4,7)

 

Première lecture

Le matin de Pâques, la liturgie évoquait – dans les Actes des apôtres – la rencontre entre l’apôtre Pierre et l’officier romain Corneille. C’est Dieu qui pousse les deux à franchir les barrières qui les séparent et à se rencontrer. De cette rencontre, la première lecture de ce matin va nous présenter, rapidement, trois moments.

* D’abord (vv. 25-26), l’entrée en contact entre Pierre et Corneille[1]. L’officier romain, venant rencontrer Pierre « tomba à ses pieds et se prosterna » (v. 25). S’agit-il d’un acte de profond respect ou bien d’un acte d’une personne qui considère Pierre comme une divinité ? Pierre comprend ce geste dans ce deuxième sens. D’ici sa réaction immédiate : « Lève-toi ! Je ne suis qu’un humain, moi aussi » (v. 26).

* En poursuivant sa narration, Luc nous raconte la prédication de Pierre (vv. 34-43). De ce deuxième moment, nous allons écouter les premiers mots de Pierre. Pierre souligne l’impartialité de Dieu en disant : « en vérité, je me rends compte que Dieu est impartial » (v. 34). En effet, Dieu ouvre ses bras pour accueillir chaque personne. Et l’apôtre souligne les deux conditions qui nous permettent d’être accueilli(e)s par Dieu. Dieu accueille chacune et chacun : « quiconque le respecte et pratique la justice trouve accueil auprès de lui » (v. 35).

Après avoir insisté sur l’attitude de Dieu envers les humains, Pierre s’arrête sur la plus importante manifestation de Dieu dans sa bonté : Dieu a donné son Fils Jésus. Et Pierre présente à Corneille les quatre étapes de la vie de Jésus (vv. 37-41) : le baptême, l’activité en Galilée, l’activité et la mort à Jérusalem, la résurrection et les apparitions pascales.

* Pierre n’a pas encore terminé son discours, il n’a pas encore évoqué la descente de l’Esprit quand « l’Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole » (v. 44). Au fond : l’Esprit Saint précède la parole de Pierre et se manifeste dans une nouvelle Pentecôte[2]. C’est l’irruption de l’Esprit sur Corneille, sur ses proches et ses amis. En effet, ces personnes se mettent à « parler en langues et chanter la grandeur de Dieu » (v. 46). Et dans cette phrase, Luc nous permet de comprendre que « parler en langue » consiste dans le fait de dire et chanter les merveilles de Dieu.[3]

En écoutant des païens chanter la grandeur de Dieu, les chrétiens d’origine juive qui accompagnent Pierre « furent étonnés ; ils étaient étonnés du fait que le don du Saint Esprit avait été répandu – d’une façon durable – aussi sur des gens des nations, sur des non-Juifs » (v. 45). Oui, on ne peut pas chanter la grandeur de Dieu si on n’est pas animé(e)s par l’Esprit de Dieu lui-même.

Et la narration se termine par une nouvelle prise de position de Pierre : ce chrétien d’origine juive, ce chrétien apôtre… reconnaît : ces gens « ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous » (v. 47). Ces mots font tomber – et doivent faire tomber – tout privilège. Dieu est impartial et son Esprit se manifeste au-delà de toute barrière ethnique.

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres (10,25-26.34-35.44-48)

25Et il advint, comme Pierre entrait à Césarée : Corneille – venant à sa rencontre – tomba à ses pieds et se prosterna. 26Mais Pierre le releva en disant: « Lève-toi! Je ne suis qu’un humain, moi aussi ».

34 Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : « En vérité, je me rends compte que Dieu est impartial : 35 en toute nation, quiconque le respecte et pratique la justice trouve accueil auprès de lui ».

44 Comme Pierre mentionnait les événements (de la mort et de la résurrection de Jésus), l’Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole. 45 Et furent étonnés les croyants d’origine juive qui étaient venus avec Pierre ; ils étaient étonnés du fait que le don du Saint Esprit avait été répandu – d’une façon durable – aussi sur des gens des nations, sur des non-Juifs. 46 En effet, ils les entendaient parler en langues et chanter la grandeur de Dieu.

Pierre réagit alors en disant : 47 « Est-ce que quelqu’un peut refuser à ces gens l’eau du baptême, maintenant qu’ils ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous ? » 48 Et il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus Christ. Alors ils lui demandèrent de rester quelques jours (avec eux).

 

Psaume

Le psaume 98 a été composé probablement pendant le cinquième siècle avant la naissance de Jésus. L’auteur, en s’inspirant du livre d’Isaïe[4] qui annonçait un nouvel exode préparé par le Seigneur, invite à louer Yhwh. Il faut le louer pour la libération de l’esclavage en Égypte, il faut le louer pour la fin de la déportation à Babylone et pour toutes les délivrances à venir[5].

Le psaume se compose de deux parties. La première (vv. 1-3b) s’ouvre avec une strophe (v. 1) qui nous invite à chanter « un chant nouveau ». Et le poète nous en donne tout de suite la motivation. Il faut louer Dieu « car il a fait des merveilles » (v. 1). Ces merveilles sont le résultat de l’intervention de sa main : « Sa main droite, son bras très saint lui ont permis de sauver » son peuple.

Cette action de Dieu qui a sauvé son peuple – nous dit la deuxième strophe (vv. 2-3ab) – Dieu l’a accomplie « aux yeux des nations ». En permettant que les exilé(e)s reviennent sur leur terre, Dieu « a révélé sa justice ». Surtout, il a manifesté « son amour » et « sa fidélité pour la maison d’Israël ».

Après ces deux strophes, la troisième ouvre une seconde partie du psaume (vv. 3c-9), une partie de laquelle nous allons lire seulement la strophe initiale. Si dans les deux strophes de la première partie l’invitation à la louange était adressée, implicitement, à Israël, maintenant cette invitation s’adresse à tous les habitants de la terre. En effet, « toutes les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (v. 3cd). Même en dehors d’Israël – comme nous l’avons entendu dans la première lecture – Dieu intervient et sauve. Voilà pourquoi, d’une façon très cohérente, le poète invite la terre tout entière à exprimer sa joie devant Dieu. Et dans cette invitation, le poète reprend trois impératifs qu’il lisait dans le livre d’Isaïe[6] : « éclatez et criez de joie et chantez des psaumes ! »[7].

Quant à nous, ce matin, nous voulons réfléchir sur Dieu qui sauve, sur le salut qu’il accomplit dans la vie des Israélites et aussi des autres peuples comme dans nos vies. C’est ainsi que Dieu révèle sa justice, son impartialité. Nous pouvons donc faire nôtre le message que le psaume exprime au verset 2. Voici donc notre refrain à la fin de chaque strophe :

Le Seigneur a fait connaître son salut,
il a révélé sa justice aux yeux des nations.

 

Psaume 98 (versets 1. 2-3ab. 3cd-4)

1 Psaume. Chantez pour Yhwh un chant nouveau,

car il a fait des merveilles.

Sa main droite, son bras très saint

lui ont permis de sauver.

Refr. : Le Seigneur a fait connaître son salut,

il a révélé sa justice aux yeux des nations.

 

2 Yhwh a fait connaître son salut,

aux yeux des nations il a révélé sa justice,

3ab il s’est souvenu de son amour

et de sa fidélité pour la maison d’Israël.

Refr. : Le Seigneur a fait connaître son salut,

il a révélé sa justice aux yeux des nations.

 

3cd Toutes les extrémités de la terre

ont vu le salut de notre Dieu.

4 Faites votre acclamation pour Yhwh, terre entière,

éclatez et criez de joie et chantez des psaumes !

Refr. : Le Seigneur a fait connaître son salut,

il a révélé sa justice aux yeux des nations.

 

Deuxième lecture

Comme dans les derniers dimanches, ce matin la liturgie nous propose une page de la Première lettre de Jean. L’auteur s’adresse à ses destinataires « bien-aimés » pour leur parler de l’amour. En effet, le mot amour revient quatre fois (vv. 7.8.9.10) et cinq fois (vv. 7.7.8.10.10.) le verbe aimer.

Et Jean explique que l’amour n’est pas quelque chose qui naît de nous. Il a des racines bien plus profondes : il a ses racines en Dieu, en effet « l’amour vient de Dieu, et tous ceux qui aiment ont été engendrés – pour toujours – par Dieu, et ils connaissent Dieu » (v. 7).

Cette affirmation est d’une immense richesse. Si une personne nous aime, si une personne s’engage pour nous aimer, cette personne est née de Dieu, elle est enracinée en Dieu. Elle, peut-être sans l’avouer dans ses mots, connaît Dieu ; donc : en nous aimant, elle vit – en même temps – une relation intime avec Dieu.

Au contraire, si une personne n’aime pas son frère, elle n’a jamais connu Dieu, et ça même si elle se professe croyante. L’auteur nous dit : « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, parce que Dieu est amour » (v. 8). Et les derniers mots de cette phrase « Dieu est amour » sont certainement les mots les plus importants de la Bible et de la théologie. Dieu est saint, c’est-à-dire inimaginable et toujours surprenant. Nous n’avons pas de mots pour parler correctement de Dieu. Mais si nous disons que Dieu est amour, ça c’est l’essentiel, ça peut nous soutenir et encourager tout au long de notre vie.

Mais comment Jean a-t-il pu arriver à une telle définition de Dieu ? Il a pu affirmer que Dieu est amour parce qu’il a contemplé la vie de Jésus. Jésus est le don que Dieu a fait à l’humanité : « Dieu a envoyé – d’une façon définitive – son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui » (v. 9). Et ces derniers mots « pour que nous vivions par lui » peuvent nous encourager devant la mort, la mort de Jérôme et de Joëlle et la mort que nous avons devant nous. L’amour avec lequel Dieu nous aime va nous permettre, même dans la mort, de vivre – grâce à Jésus et avec Jésus – la vie donnée à profusion par celui qui est le sauveur du monde[8]

Et nos fautes, nos errements… L’amour que Dieu a pour nous est tellement grand qu’il nous ouvre au pardon. En lisant les Évangiles, nous pouvons constater « que Lui-même il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils[9]. Celui-ci s’est offert en sacrifice afin que Dieu pardonne nos errements » (v. 10).

 

De la Première lettre de Jean (4,7-10)

7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu, et tous ceux qui aiment ont été engendrés – pour toujours – par Dieu, et ils connaissent Dieu. 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, parce que Dieu est amour.

9 Voici comment Dieu a manifesté son amour au milieu de nous : Dieu a envoyé – d’une façon définitive – son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui. 10 En ceci est la manifestation de l’amour : non que nous, nous aimons Dieu, mais que Lui-même il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils. Celui-ci s’est offert en sacrifice afin que Dieu pardonne nos errements.

 

Évangile

Dans l’Évangile que nous avons lu il y a une semaine, Jésus se présentait comme la vigne, et le Père comme le vigneron : « Moi, je suis la vigne, la vraie, et mon Père est le vigneron » (Jn 15,1). Ensuite, en s’adressant aux disciples, Jésus disait : « Moi, je suis la vigne, vous les rameaux. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte un fruit abondant » (v. 5).

Et ce matin, en poursuivant sa conversation avec les disciples, Jésus insiste sur l’unité : l’unité entre la vigne et le vigneron et aussi entre la vigne et les rameaux. Il y insiste avec le même verbe demeurer. Mais la nouveauté de cette page est représentée par le verbe aimer (vv. 9.9.12.12.17) et les mots amour (9.10.10.13) et commandement (vv. 10.10.12). Voilà comment on peut demeurer en Jésus.

D’abord l’amour : la relation entre Jésus et le Père est une relation d’amour. Et l’amour caractérise aussi la relation entre Jésus et les disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour » (v. 9) Mais l’amour doit aussi caractériser la relation des disciples entre eux : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (v. 12).

L’amour est le projet que le Père a fixé pour Jésus. Jésus l’a accompli en obéissant aux commandements du Père. Et l’amour est aussi le projet, le commandement que Jésus donne aux disciples. Situé à ce niveau, l’amour n’est pas un sentiment en l’air. Il prend forme dans la vie concrète, dans le don de sa vie. C’est ce que Jésus a fait. Il a donné sa vie pour nous et, de cette façon, il a fait de nous ses amis : « Nul n’a d’amour plus grand que quelqu’un qui donne sa vie pour ses amis. Vous, vous êtes mes amis » (vv. 13s). L’amour est donc un engagement sans restriction pour le frère ou la sœur afin de leur permettre une vie en plénitude[10].

Enfin, la vie dans l’amour reçu et donné change notre situation : nous ne sommes plus des serviteurs. Nous sommes désormais des ami(e)s, des femmes et des hommes qui se mettent à l’écoute obéissante de la révélation que Jésus nous a faite à propos du Père. Et c’est ainsi que nous pourrons porter du fruit et que notre fruit demeure (v. 16). Voilà le chemin qui s’ouvre devant nous, un chemin qui nous engage profondément à nous aimer les uns les autres (v. 17). C’est un chemin difficile, mais que nous pouvons accomplir parce que « le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom » (v. 16).

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (15,9-17)

Jésus disait à ses disciples:

« 9 Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai observé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit cela – parole définitive – pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit en plénitude.

12 Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 13 Nul n’a d’amour plus grand que quelqu’un qui donne sa vie pour ses amis. 14 Vous, vous êtes mes amis si vous faites ce que moi je vous commande. 15 Je ne vous appelle plus serviteurs. En effet, le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Je vous ai appelés – parole définitive – amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu chez mon Père. 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis ; je vous ai chargés d’aller et de porter du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. 17 Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres ».

 

Prière d’ouverture

Aimer c’est un prodige, Seigneur.

Mais un prodige encore plus grand et plus rare

c’est aimer comme tu nous as aimé(e)s.

Seulement en aimant de cette façon,

l’ancien commandement de toutes les religions

devient un commandement nouveau et unique dans ton Évangile.

Seulement ainsi notre foi se réalise complètement,

Seulement ainsi nous serons vraiment tes ami(e)s, Seigneur[11].

[David Maria Turoldo, prêtre, Italie : 1916-1992]

 

Prière des fidèles

* La première lecture nous a montré une communauté qui s’ouvre : une communauté chrétienne, une jeune communauté qui s’ouvre à des personnes d’origine païenne, à un romain, Cornélius, et aux personnes qui travaillent avec lui. Cette ouverture, nous dit le livre des Actes, a été possible grâce à l’Esprit Saint tombé sur ceux qui écoutaient la parole de Pierre. Que ce même Esprit puisse ouvrir nos cœurs et faire tomber toutes les murailles ethniques et culturelles pour faire de nous une communauté vraiment ouverte.

* Seigneur Dieu, que la terre tout entière puisse suivre l’invitation du poète du psaume et t’adresser « un chant nouveau », un chant nouveau car tu as fait et tu continues à faire des merveilles. En effet, dans Jésus, qui est ton Fils et aussi notre frère, tu nous révèles ton amour. Aide-nous à découvrir ton amour, Seigneur, et notre vie deviendra – de jour en jour – un chant nouveau.

* La lettre de Jean nous invite à aimer, à nous aimer « les uns les autres, car l’amour vient de Dieu, et tous ceux qui aiment ont été engendrés – pour toujours – par Dieu ». A nous, et aussi à ceux que nous considérons comme des ennemis, donne, Seigneur, la force d’aimer. Et ce sera une nouvelle naissance : un Burundi nouveau, des femmes et des hommes « engendrés – pour toujours – par Dieu ». 

* Dans l’Évangile, Jésus, tu nous parles de ta fidélité au Père et à ses commandements. Grâce à cette fidélité au Père, tu demeures « dans son amour ». A nous aussi, Seigneur, donne la force d’aimer les personnes qui sont à côté de nous. En effet, seulement en aimant et en donnant notre vie pour les autres, nous pouvons faire l’expérience d’un Dieu qui nous aime et nous pardonne.

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[1] D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), Labor et fides, Genève 2007, p. 383s.

[2] Ainsi C. Caldelari, Atti degli Apostoli. Ritratto della Chiesa delle origini per chi ancora non la conosce ma anche per chi dubita o non crede nel cristianesimo, Istituto Bibliografico Ticinese, Bellinzona 2009, p. 104.

[3] Ainsi D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), p. 397.

[4] Il s’agit des expressions qu’on peut lire dans Is 41,10 ; 42,10 et 52,10 ; Cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 98, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 689.

[5] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 914.

[6] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 915.

[7] Il faut noter que le verbe « éclater » revient seulement dans le livre d’Isaïe et dans le verset 4 de notre psaume.

[8] Cf. M. Morgen, Les épîtres de Jean, Cerf, Paris, 2005, p. 166.

[9] Pour cette traduction et pour un commentaire, cf. C. Spicq, Agapè dans le Nouveau Testament. Analyse des textes, vol. III, Gabalda, Paris, 1959, p. 278ss.

[10] Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (13-21), Labor et fides, Genève, 2007, p. 111.

[11] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Convertitevi e credete al vangelo », Tempo di quaresima, triduo pasquale, tempo di Pasqua. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo 2003, p. 303.