Eucharistie, 4 juillet 2021

14ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Une puissance qui s’affirme dans la faiblesse

 

Première lecture

La première lecture nous transporte au sixième siècle avant Jésus Christ, à Babylone, près du fleuve Kebar, un canal de l’Euphrate. Parmi les personnes déportées de Jérusalem, il y a le prophète Ézéchiel. Son nom signifie : « Que Dieu rende fort »[1].

Dans la page de ce matin, c’est Ézéchiel lui-même qui raconte la vision qu’il a eu l’an 593. Elle lui apparaît comme un arc-en-ciel, comme un signe d’espoir dans un jour de pluie. Et cette vision lui rappelle la « gloire de Yhwh » (1,28), la présence insaisissable de Dieu dans sa création. D’ici la réaction du prophète qui tombe à terre. Mais la voix de Dieu c’est comme un « souffle » (v. 2), une énergie[2] qui le remet debout et, ensuite, l’interpelle. Ézéchiel est fils de Bouzi, un prêtre (1,3), mais, lorsque Dieu l’interpelle, au lieu de l’interpeller comme « Fils de Bouzi », « bèn Bouzi » en hébreu, il l’interpelle – au verset 3 – comme « bèn ’âdâm », donc comme « fils d’un humain » [3], « fils d’un humain terrestre »[4]. Ézéchiel est donc interpellé comme individu et membre de toute la communauté humaine, un individu fragile comme chacune et chacun de nous. Et cette voix qui vient d’en haut confie à Ézéchiel une fonction précise : il doit porter un message aux fils d’Israël et aussi aux nations parmi lesquelles les fils d’Israël sont dispersés. Toutes les familles humaines, des Juifs et des païens, sont rebelles, rebelles comme leurs pères qui « se sont révoltés contre moi, précisément jusqu’à aujourd’hui » (v. 3). Et ici, comme dans d’autres prophètes, le verbe « se révolter », que d’autres textes utilisent dans une dimension politique, est utilisé pour souligner la rébellion d’Israël – et aussi de chaque autre personne – par rapport à Yhwh[5].

C’est de cette humanité qui est la nôtre, c’est de cette humanité que Dieu s’occupe et prend soin en envoyant son prophète. A nous le choix entre écouter ou refuser d’écouter le prophète. En tout cas, comme les exilés à Babylone devant Ézéchiel, nous aussi, devant l’homme de Nazareth, nous pouvons reconnaître qu’un prophète est au milieu de nous.

 

Lecture du livre du prophète Ézéchiel (2,2-5)

2 Un souffle vint en moi, tandis qu’il me parlait, et il me fit tenir debout sur mes pieds. Et j’entendis celui qui me parlait.

3 Il me dit : « Fils d’un humain terrestre, moi je t’envoie vers les fils d’Israël, vers les nations des rebelles qui se sont rebellés contre moi. Eux et leurs pères se sont révoltés contre moi, précisément jusqu’à aujourd’hui. 4 (Ces) fils ont un visage obstiné et un cœur endurci. C’est à eux que moi je t’envoie. Et tu leur diras : “Ainsi parle le Seigneur Yhwh”.

5 Et eux, soit qu’ils écoutent soit qu’ils refusent d’écouter – car ils sont une maison de rebelles – ils connaîtront qu’un prophète est au milieu d’eux.

 

Psaume

Le psaume 123 est une supplication personnelle et communautaire en même temps. Elle jaillit d’une personne et d’une communauté qui reconnaît sa faiblesse, comme une servante devant sa maîtresse et comme des serviteurs qui se savent dépendants de la main de leurs seigneurs.

La tension qui lie les faibles aux supérieurs et à Dieu apparaît dans le regard : les yeux – mes yeux et nos yeux – levés vers, « vers toi ». Et c’est une tension constante, « jusqu’à ce qu’il nous prenne en pitié » (v. 2). Cette attente de l’intervention de Dieu est présentée, trois fois, avec le verbe « hânan » qui signifie « prendre pitié » (vv. 2.3.3). Et à l’origine, ce verbe signifiait « se plier », « se courber ». L’image est donc celle de Dieu qui se plie vers nous dans son amour et qui seul peut transformer notre situation[6]. Cette attitude de Dieu a une motivation : « Car abondamment nous sommes rassasiés de mépris » (v. 3). Et le poète ne peut qu’insister sur cette abondance de mépris qui rassasie nos vies. C’est le mépris qui caractérise les orgueilleux, la dérision qui caractérise les « personnes qui aiment s’amuser » (v. 4)[7], donc des gens satisfaits de leur pouvoir, de leur position sociale, de leurs privilèges, de leur fermeture envers les pauvres et les faibles.

Ce psaume nous permet de nous identifier avec la situation des hommes et des femmes, des serviteurs et des servantes qui lèvent les yeux vers Dieu. Dieu est sensible à notre condition de personnes trop souvent humiliées et rassasiées de mépris ; et Dieu veut notre épanouissement comme hommes et femmes[8]. Nous pouvons donc faire nôtres les mots du verset 2 :

                 Nos yeux, levés vers le Seigneur,

attendent qu’il nous prenne en pitié.

 

Psaume 123 (versets 1-2ab. 2cdefg. 3-4)

1 Chant des montées.

Vers toi, j’ai levé mes yeux,

vers toi qui habites dans les cieux :

2ab voici, (c’est) comme les yeux des serviteurs

(qui se tournent) vers la main de leurs seigneurs.

Refr. :       Nos yeux, levés vers le Seigneur,

attendent qu’il nous prenne en pitié.

 

2cdefg Comme les yeux d’une servante

vers la main de sa maîtresse,

ainsi nos yeux sont levés

vers Yhwh notre Elohim,

jusqu’à ce qu’il nous prenne en pitié.

Refr. :       Nos yeux, levés vers le Seigneur,

attendent qu’il nous prenne en pitié.

 

3 Prends pitié de nous, Yhwh, prends pitié de nous !

Car abondamment nous sommes rassasiés de mépris.

4 Trop abondamment pour elle,

notre âme est rassasiée de la dérision des personnes qui aiment s’amuser

et du mépris des orgueilleux.

Refr. :       Nos yeux, levés vers le Seigneur,

attendent qu’il nous prenne en pitié.

 

Deuxième lecture

Dans la communauté de Corinthe, il y a des personnes qui se considèrent importantes, qui se glorifient et qui critiquent Paul. Ils le critiquent en disant : « ses lettres ont du poids et de la force, mais lorsqu’il est là, présent, il est faible et sa parole est nulle » (2 Cor 10,10).

Et Paul, en écrivant aux Corinthiens, réagit. Faut-il se vanter ? En principe, cela ne sert à rien. Mais Paul prend quand même le temps pour se présenter en évoquant deux éléments fondamentaux de son histoire personnelle. D’abord la révélation que Dieu lui a donnée : « cet homme a été enlevé jusqu’au paradis et il a entendu des paroles qu’un homme ne peut pas dire » (12,3-4). Et ici Paul prend, pour ainsi dire, une certaine distance par rapport à cette expérience extraordinaire ; en effet, il parle de soi-même en utilisant la troisième personne : « un homme », « cet homme ».

Le deuxième élément de sa ‘biographie’, on le lira dans un instant. Paul l’exprime en utilisant la première personne, le pronom « je ». L’apôtre dit : « j’ai reçu comme une épine dans ma chair, comme un envoyé de l’Adversaire chargé de me gifler pour éviter que je me vante » (v. 7). Le mot « épine » est plutôt vague[9] : on le retrouve seulement ici dans le Nouveau Testament et seulement quatre fois dans l’Ancien Testament grec[10]. Quant au texte de ce matin, les biblistes sont incertains : le mot « épine » pourrait évoquer une maladie avec des manifestations brusques et imprévisibles. Mais le même mot pourrait évoquer surtout la résistance d’Israël – les frères de Paul selon la chair – à la foi chrétienne[11] ou bien l’attitude des adversaires qui s’opposent à Paul et le persécutent[12]. Et ces adversaires mettent en œuvre le projet de l’Adversaire[13], le prince du mal.

Quant à Paul, il demande à Dieu d’éloigner de lui l’épine ou l’Adversaire. Et Dieu répond avec une affirmation fondamentale : « Ma grâce te suffit, car (ma) puissance s’accomplit dans la faiblesse » (v. 9). La faiblesse, les faiblesses et mille difficultés, caractérisent la vie de l’apôtre. Mais Paul ne doit pas craindre sa faiblesse, il doit l’accepter car elle fait partie de la condition humaine et, une fois acceptée, elle permet à la grâce de Dieu d’agir en lui[14]. Oui, Paul doit accepter ses faiblesses avec joie : en effet, c’est dans ces faiblesses qu’il découvre que Dieu lui est proche et lui donne sa force. Et ce choix, Paul le fait volontiers : « Je préfère donc – très volontiers – me vanter de mes faiblesses afin que la puissance du Christ puisse dresser sa tente en moi » (v. 9). Dieu qui, en Jésus, « a dressé sa tente parmi nous » (Jn 1,14), dresse sa tente aussi dans les faiblesses et les souffrances des hommes et des femmes[15]. C’est ainsi que l’expérience que Paul évoque aux Corinthiens peut devenir un modèle aussi pour nous aujourd’hui.

 

Lecture de la Deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (12,7-10)

Frères, 7 les révélations que j’ai reçues sont vraiment extraordinaires. Alors, pour éviter que je me vante, j’ai reçu comme une épine dans ma chair, comme un envoyé de l’Adversaire chargé de me gifler pour éviter que je me vante. 8 A ce propos, pour trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi. 9 Mais le Seigneur m’a dit, parole définitive : « Ma grâce te suffit, car (ma) puissance s’accomplit dans la faiblesse ». Je préfère donc – très volontiers – me vanter de mes faiblesses afin que la puissance du Christ puisse dresser sa tente en moi.

10 C’est pourquoi les faiblesses, les insultes, les difficultés, les persécutions et les situations angoissantes que je connais pour le Christ, je les accepte avec joie. Oui, quand je suis faible, c’est à ce moment-là que je suis fort.

 

Évangile

Dans trois récits, l’Évangile selon Marc nous présente Jésus dans une synagogue. La première fois c’est à Capharnaüm. Et là, les personnes « étaient frappées d’étonnement à propos de son enseignement, car il les enseignait comme ayant autorité et non pas comme les scribes » (1,22). La deuxième fois qu’il entre dans une synagogue, Jésus guérit un homme qui avait la main desséchée. Mais, comme réaction, les pharisiens et ceux du parti d’Hérode, « sortant, tenaient conseil contre lui en vue de le faire périr » (3,6).

Et, dans un instant, nous allons écouter un troisième récit, un récit qui nous présente Jésus qui « commença à enseigner dans la synagogue » (v. 2). Comme ailleurs dans l’Évangile de Marc, toute l’activité de Jésus est résumée dans le verbe « enseigner ». Le contenu de son enseignement n’est pas indiqué. Mais les lecteurs de Marc savent que Jésus enseigne une seule chose : la venue du Royaume avec la nécessité de changer de vie (1,14-15) et de s’ouvrir à la nouvelle réalité, l’Esprit Saint, afin que l’Esprit puisse rejoindre l’intimité de nous, les humains, et nous transformer avec le pardon[16].

En écoutant l’enseignement de Jésus dans la synagogue, beaucoup « étaient frappés d’étonnement » (6,2). Ces personnes s’interrogent sur les « actes de puissance » qui arrivent par ses mains et sur la sagesse qui lui a « été donnée ». Mais, ils ne sont pas capables, en partant des actes et des paroles de Jésus, de remonter à Dieu. Ils ont une religiosité fausse. Ils refusent de reconnaître l’intervention de Dieu dans la vie simple, fragile, comme celle de Jésus, « le charpentier » (v. 3), duquel ils connaissent la maman, les frères et les sœurs.

Après avoir cité la réaction de habitants de Nazareth, Marc nous dit que Jésus « ne pouvait faire là aucun acte de puissance » (v. 5). L’impossibilité dans laquelle Jésus se trouve montre bien que Jésus est prêt à intervenir en sauveur, mais toujours en respectant la libre disposition de nous, les humains[17].

Enfin la dernière phrase du récit : « Et il parcourait les villages des environs en enseignant ». Dans les villages autour de Nazareth comme plus tard à Jérusalem, Jésus poursuivra son enseignement. Et pourtant, dans l’Évangile de Marc, celle que nous allons lire ce matin est la troisième et la dernière fois que Jésus va à la synagogue. Dans la suite de l’Évangile, ce sera la maison l’espace privilégié de l’enseignement de Jésus à ses disciples[18].

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6,1-6)

1 Et il sortit de là et il vient dans sa patrie et ses disciples le suivent. 2 Et, le sabbat venu, il commença à enseigner dans la synagogue. Et beaucoup, en l’entendant, étaient frappés d’étonnement, disant : « D’où ces choses viennent-elles à celui-ci ? Et quelle est la sagesse qui a été donnée à celui-ci ? Et comment de tels actes de puissance arrivent à travers ses mains ? 3 Celui-ci n’est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques et de Josès, et de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici, près de nous ? » Et ils étaient scandalisés à son propos.

4 Et Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et parmi ses parents et dans sa maison ». 5 Et il ne pouvait faire là aucun acte de puissance ; pourtant il guérit quelques personnes malades en leur imposant les mains. 6 Et il s’étonnait de leur incrédulité. Et il parcourait les villages des environs en enseignant.

 

Prière d’ouverture

Si toi, le Christ, tu retournais chez nous,

est-ce que nous serions vraiment capables de t’accueillir ?

Fils de l’homme

– comme tu as voulu t’appeler pour dire

que tu n’es rien et que tout, en toi, vient de Dieu –

permets-nous

d’avoir toujours un prophète parmi nous,

un signe certain que Dieu ne nous abandonne pas.

Amen.

[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie : 1916-1992]

 

Prière des fidèles

* Ézéchiel nous a mis sous les yeux un peuple et une humanité qui refuse d’écouter la parole que Dieu, à travers ses prophètes, nous adresse. Aide-nous, Seigneur, à nous comporter différemment de ces fils au visage obstiné et au cœur endurci auxquels tu envoies tes prophètes. Aide-nous à découvrir que tu nous parles toujours à travers des « fils d’un humain terrestre » comme Ézéchiel et Jésus et aussi les frères et les sœurs que nous rencontrons chaque jour.

* Le Psaume nous suggère une attitude de confiance. Notre distance par rapport à Dieu est infiniment plus grande que celle qui existe entre une servante et sa maîtresse. Mais nous savons que Dieu ne nous abandonne pas. Il prend pitié de nous. Il nous reste très proche, surtout quand les « personnes qui aiment s’amuser » nous prennent en dérision et quand les orgueilleux nous méprisent. Aide-nous, Seigneur, à ne pas nous décourager, à ne pas perdre notre confiance en toi.

* La lettre aux Corinthiens nous présente Paul comme un homme « enlevé jusqu’au paradis ». Mais cet homme ne va pas se vanter pour ça. Il reste – exactement comme chacune et chacun de nous – une personne faible, une personne qui a besoin de toi, Seigneur. Et toi, au lieu de le libérer de sa faiblesse, tu lui assures : « Ma grâce te suffit, car (ma) puissance s’accomplit dans la faiblesse ». Ouvre nos yeux, Seigneur. C’est ainsi que nous pourrons découvrir ta puissance s’accomplir dans la faiblesse.

* L’Évangile nous montre les juifs de Nazareth qui, devant Jésus, refusent de penser que Dieu agit en lui. Ils pensent que Dieu intervient seulement dans la puissance et dans l’éclat, non dans la faiblesse, dans la vie de tous les jours, parfois très banale. Au contraire, à travers Jésus et ses mains de charpentier, Dieu n’oublie pas les personnes faibles. Aide-nous, Seigneur, à découvrir ton action dans notre vie quotidienne et dans nos faiblesses.

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[1] Cf. O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 137.

[2] Ainsi M. Greenberg, Ezechiel 1-20, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2001, p. 90.

[3] Cette tournure adressée à Ézéchiel revient 93 fois dans le livre du prophète ; pour 23 fois cette expression est soulignée avec le pronom personnel « toi, fils d’un humain ». Cf. W. Zimmerli, Ezechiel, Bd I, (Ez 1-24), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1969, p. 70.

[4] En hébreu, le mot « ’âdâm», donc « être humain », est lié au mot « ’adâmâh », qui signifie « terre ».

[5] W. Zimmerli, Ezechiel, Bd I, (Ez 1-24), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1969, p. 71.

[6] Ainsi G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 551.

[7] Cf. Ravasi, Ibid., p. 553s.

[8] Cf. E. Zenger, Psalm 123, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 471.

[9] Pour ce mot, cf. G. Delling, Skólops, dans Grande lessico del Nuovo Testamento, fondato da G. Kittel, continuato da G. Friedrich, vol. XII, Paideia, Brescia, 1979, col. 555ss. Pour 2 Cor 12,1-10, cf. F. J. Matera, II Corinthians : a Commentary, Westminster John Knox, Louisville – London, 2003, p. 274ss. Cf. aussi Cf. La Bible, Bayard – Médiaspaul, Paris – Montréal, 2001, p. 3051, note à 2 Cor 12,7. Ici, Hugues Cousin rappelle trois interprétations : une épreuve psychologique, une maladie physique récurrente, une persécution dont Paul a fait souvent l’expérience.

[10] Nb 33,55 ; Si 43,19 ; Os 2,8 ; Ez 28,24.

[11] Dalla Bibbia di Gerusalemme. Il Nuovo Testamento, EDB, Blogna 2010, p. 492.

[12] Ainsi E. Best, II Corinzi, Claudiana, Torino, 2009, p. 127.

[13] Pour ‘Adversaire’ comme traduction de ‘Satan’ cf. Nouveau Vocabulaire Biblique, sous la direction de J.-P. Prévost, Bayard – Médiaspaul, Paris – Montréal, 2004, p. 331ss.

[14] E. Best, II Corinzi, Claudiana, Torino, 2009, p. 129.

[15] Ainsi Matteo Ferrari, dans « L’approfondimento liturgico”, publié dans F. Bianchini, Seconda lettera ai Corinzi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2015, p. 247.

[16] B. Standaert, Marco: Vangelo di una notte, vangelo per la vita. Commentario, EDB, Bologna, 2012, p. 326.

[17] P. Lamarche, Évangile de Marc. Commentaire, Gabalda, Paris, 1996, p. 155.

[18] Cf. C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 222, qui renvoie à Mc 7,17 ; 9,28.33 ; 10,10.