Eucharistie: 13 mars 2022

2ème Dimanche de Carême — Année C

« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi pour toujours, écoutez-le » (Luc 9,35)

 

Première lecture

Dans le livre de la Genèse, nous allons lire une narration très originale : celle de Dieu qui promet une descendance à Abram et fait une alliance avec lui.

Il y a d’abord (vv. 5-6) une promesse : une descendance nombreuse comme les étoiles du ciel. Et la réaction d’Abram est immédiate: « Abram eut confiance en Yhwh, et pour cela Yhwh le considéra comme juste[1] » (v. 6). Abram est juste dans la mesure où il met sa confiance en Dieu. C’est la foi, et seulement la foi, à mettre Abram dans une juste relation avec Dieu[2].

La suite du texte nous présente l’alliance que Dieu fait avec Abram. En français, le mot “alliance” peut évoquer un accord : deux personnes s’engagent à se comporter d’une certaine façon. Dans l’antiquité, il y avait un rituel pour conclure un accord. On coupait en deux parties un animal. On mettait les deux moitiés une en face de l’autre. Ensuite, les deux personnes passaient entre les deux moitiés de l’animal en disant : si je ne respecte pas cet engagement, que mon avenir soit comme celui de cette bête coupée en deux[3].

Dans notre récit, le rituel pour conclure l’alliance est un peu semblable. Le narrateur dit qu’Abram vient avec des animaux, il les coupe en deux et « place les moitiés l’une en face de l’autre » (v. 10). Il y a aussi des oiseaux rapaces qui descendent sur les animaux tués et coupés en deux, et Abram les chasse. Mais le narrateur prend ses distances par rapport au rituel. Il ne fait pas passer Abram entre les bêtes tuées. Seulement « un four fumant et une torche de flammes passent entre les animaux partagés en morceaux » (v. 17). A travers les images du four et de la torche, le narrateur veut évoquer Dieu. C’est donc seulement Dieu qui s’engage dans l’alliance avec Abram et qui, pour ainsi dire, sera maudit s’il ne la respectera pas[4].

Et Abram ? Devant cet engagement unilatéral de Dieu, Abram ne peut que rester surpris. La décision prise par Dieu, c’est une décision qu’Abram ne peut même pas imaginer. Voilà pourquoi le narrateur, en évoquant Dieu qui prend cette décision, nous dit : « Et il advient : au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tombe sur Abram » (v. 12). Dans cette phrase, le détail du sommeil est fondamental. En effet, le mot hébreu ‘tardemah’ évoque un sommeil spécial. C’est le sommeil à la fin duquel la personne se réveille devant une réalité imprévue et inimaginable, totalement surprenante. La Genèse avait déjà utilisé le même mot pour parler du sommeil de l’homme quand Dieu met à côté de lui… la femme (Gn 2,21).

Et dans la page de ce matin, le sommeil sera suivi d’un réveil surprenant : le don d’une terre à Abram et à ses descendants.

Du livre de la Genèse (15,5-12. 17-18)

5 Yhwh fit sortir Abram dehors. Et il lui dit : « Regarde, s’il te plaît, vers le ciel et compte les étoiles si tu peux les compter ». Puis il lui dit : « Telle sera ta descendance ! ». 6 Abram eut confiance en Yhwh, et pour cela Yhwh le considéra comme juste.

7 (Yhwh) lui dit : « C’est moi Yhwh qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en possession ». 8 Et Abram dit : « Yhwh Seigneur, comment pourrai-je savoir que j’en prendrai possession ? » 9 Yhwh lui dit : « Amène-moi une jeune vache de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe ». 10 Abram amène ces animaux. Il les coupe en deux et il place les moitiés l’une en face de l’autre. Mais il ne coupe pas les oiseaux. 11 Des oiseaux rapaces descendent sur les cadavres des animaux, mais Abram les chasse.

12 Et il advient : au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tombe sur Abram ; e voici : une terreur, une obscurité grande tombe sur lui.

17 Et il advient : après le coucher du soleil une obscurité profonde advient. Et voici : un four fumant et une torche de flammes passent entre les animaux partagés en morceaux. 18 Ce jour-là, Yhwh fait alliance avec Abram. Il lui dit : « C’est à ta descendance que je donne ce pays, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au fleuve Euphrate, le grand fleuve ».

 

Psaume

Le psaume 27 se compose de deux parties[5].

Dans la première partie (vv. 1-6), de laquelle nous lirons seulement le premier verset, le poète exprime sa confiance et sa joie en Dieu. Et il le fait à travers trois affirmations : Yhwh est « ma lumière », « mon salut », « la forteresse de ma vie ». D’abord, l’image de la lumière. Elle permet de souligner la grandeur de Dieu, une grandeur qui, un peu comme le soleil, nous dépasse totalement. Mais, en même temps, cette lumière nous embrasse, nous caresse, nous réchauffe. Cette image se précise avec l’affirmation de Dieu comme « mon salut ». La proximité de Dieu nous protège dans toutes nos difficultés : voilà pourquoi le poète vit sans aucune « crainte ». En effet, le poète se sent libéré de toute crainte, de toute terreur car « Yhwh est la forteresse de ma vie », totalement.

Dans la seconde partie (vv. 7-13) du psaume, la confiance que le poète a en Dieu est exprimée dans la forme d’une supplication. Voilà pourquoi la deuxième strophe que la liturgie nous propose s’ouvre avec l’impératif : « Écoute, Yhwh, ma voix ». Et à cet impératif le poète en ajoute encore deux : « et prends pitié de moi et réponds-moi ». Toujours dans cette même strophe, le poète mentionne son cœur, le cœur qui lui rappelle la parole du Seigneur[6] : « Cherchez mon visage[7]! ». Et le poète réagit devant cet impératif et il décide : « Ton visage, Yhwh, je chercherai ».

Dans la strophe suivante (v. 9), le poète revient sur le visage de Dieu : le visage de Dieu est un visage souriant ; et si Dieu cachait son visage, cela serait un signe d’un Dieu en colère. Mais la nouveauté de cette strophe est surtout sur la façon que le poète a de comprendre soi-même : il est « serviteur » de Dieu. Le mot « serviteur » n’est pas un titre humiliant ; au contraire, il exprime la dignité du poète, qui a été appelé au service de Dieu, qui accepte de servir Dieu et de collaborer avec lui, totalement lié à lui. Et cette relation intime avec Dieu, le poète l’a déjà constatée : « mon secours tu as été ». D’ici la dernière, double requête : « ne me délaisse pas et ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! »

Dans la strophe finale (vv. 13-14) du psaume, le poète exprime sa certitude : « J’en suis sûr, je verrai la bonté de Yhwh dans la terre des vivants » (v. 13). Et à partir de cette certitude, le poète peut adresser à soi-même des impératifs, des impératifs axés sur l’espoir : un espoir qui a son fondement dans le Seigneur : « Espère en Yhwh » c’est l’impératif qui ouvre et qui termine le dernier verset.

Quant à nous, en écoutant ces quatre strophes du psaume, nous sommes invité(e)s à partager et à faire nôtre l’attitude que le poète a déclaré au début du psaume (v. 1), une attitude de confiance que nous allons l’exprimer avec ce refrain :

Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

 

Psaume 27 (versets 1.7-8.9.13-14)

1 Yhwh est ma lumière et mon salut,

de qui aurais-je crainte ?

Yhwh est la forteresse de ma vie,

par qui serais-je terrorisé ?

Refr. :             Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

 

7 Écoute, Yhwh, ma voix, je crie,

et prends pitié de moi et réponds-moi.

8 En ton nom, mon cœur a ordonné : « Cherchez mon visage ! »

Ton visage, Yhwh, je chercherai.

Refr. :             Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

 

9 Ne cache pas ton visage loin de moi,

n’écarte pas – avec colère – ton serviteur,

mon secours tu as été,

ne me délaisse pas et ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut !

Refr. :             Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

 

13 J’en suis sûr, je verrai la bonté de Yhwh

dans la terre des vivants.

14 Espère en Yhwh, sois fort, et que s’affermisse ton cœur,

et espère en Yhwh.

Refr. :             Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

 

Deuxième lecture

La lettre aux chrétiens de Philippes, une ville au nord d’Athènes, remonte probablement aux années 55-57. Paul est en prison à Éphèse, et c’est dans cette condition qu’il dicte sa lettre[8]. Il ne sait pas s’il sera condamné à mort ou s’il pourra encore continuer son travail pour annoncer l’évangile et pour encourager la communauté de Philippes à laquelle il se sent intimement lié.

D’ici son invitation : « Frères et sœurs, tous ensemble imitez-moi » (v. 17). Mais Paul n’est pas le seul modèle. D’ici la suite de son exhortation : « fixez votre regard sur ceux qui se comportent suivant l’exemple que vous avez en nous ».

Après cette exhortation, Paul présente deux façons de vivre. La première, négative, est celle des personnes qui « se comportent comme des ennemis de la croix du Christ ». Ces personnes sont des missionnaires d’origine judéo-chrétienne entrés dans la communauté de Philippes. Ces missionnaires, que Paul a déjà mentionnés en 3,2[9] ont pour dieu « leur ventre », car ils se livrent aux observances alimentaires juives. Ces hérétiques mettent leur gloire « dans leur honte », donc ils se glorifient de leur circoncision. Ils sont donc esclaves d’une logique d’autosuffisance qui caractérise ce monde[10]: « ils pensent seulement aux choses de la terre » (v. 19) au lieu de s’ouvrir au Christ, et à son message.

L’autre façon de vivre, celle que Paul recommande à ses destinataires et à nous aussi, est celle des personnes qui vivent fidèlement unies au Seigneur Jésus (4,1). Jésus est « dans les cieux ». Nous sommes donc des citoyennes et des citoyens du ciel. Et, de là, nous attendons sa venue. Et, au moment de son retour chez nous, le Christ « changera notre faible corps pour le rendre semblable à son corps glorieux » (v. 21).

Écoutons donc cette invitation et essayons de la mettre en pratique. Elle nous encouragera à vivre ces moments difficiles.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (3,17-4,1)

317 Frères et sœurs, tous ensemble imitez-moi. Et fixez votre regard sur ceux qui se comportent suivant l’exemple que vous avez en nous.

18 Oui, je vous le disais souvent, et je le dis aujourd’hui en pleurant : beaucoup de gens se comportent comme des ennemis de la croix du Christ. 19 Ils courent à leur perte, car leur dieu c’est leur ventre et leur gloire, ils la mettent dans leur honte! Eux, ils pensent seulement aux choses de la terre.

20 Quant à nous, notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons impatiemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ. 21 Alors il changera notre faible corps pour le rendre semblable à son corps glorieux. Et cela grâce à la puissance avec laquelle il peut soumettre toutes choses à son autorité.

41 Mes frères et mes sœurs très aimés, je désire tant vous revoir. Vous, vous êtes ma joie et ma couronne. Eh bien, amis très chers, restez fidèlement unis au Seigneur.

 

Évangile

Dans le chapitre 9 de son Evangile, Luc évoque la question de l’identité de Jésus. Il y a d’abord Hérode qui s’interroge sur la personne de Jésus et aimerait le voir (v. 9). Quant à Jésus, après avoir multiplié des pains pour la foule (vv. 10-17), il demande à ses disciples quelles idées les gens ont de lui. Les disciples disent que pour certains il est Jean Baptiste, pour d’autres Elie ou un autre prophète. Après ces réponses, Jésus demande aux disciples quelle est leur conviction personnelle. Et Pierre répond en qualifiant Jésus comme « le Messie de Dieu » (v. 20). Après cette affirmation de Pierre, Jésus annonce – pour la première fois – sa prochaine souffrance, sa mort et sa résurrection, et il invite celui qui veut le suivre à prendre sa croix (v. 23).

« Environ huit jours après ces paroles » (v. 28), Luc situe le récit de la transfiguration que nous allons lire ce matin. Dans son récit, Luc reprend la narration qu’il lisait dans l’Évangile de Marc (9,2-10), mais avec certaines modifications[11] et en ajoutant des détails importants pour l’identité de Jésus. En effet, l’événement se réalise lorsque Jésus est en prière (vv. 28 et 29). Luc souligne aussi que l’aspect de son visage devient « autre » (v. 29). Quant à Moïse et Elie, apparus en gloire, ils parlaient de son « exode », c’est-à-dire du départ qu’il devait accomplir à Jérusalem (v. 31). Et, dans la prière nocturne de Jésus, les trois disciples ont la possibilité de voir « sa gloire » (v. 32), sa proximité, son intimité par rapport à Dieu. En effet, la voix de Dieu – une voix qui vient d’une nuée – révèle l’intimité qui relie Jésus au Père : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi pour toujours, écoutez-le ! » (v. 35).

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9,28-36)

28 Or il advint, environ huit jours après ces paroles : prenant avec lui Pierre et Jean et Jacques, (Jésus) monta sur la montagne pour prier. 29 Et, pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement (devint) blanc, brillant comme un éclair. 30 Et voici que deux hommes conversaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie. 31 Apparus en gloire, ils parlaient de son exode, le départ qu’il devait accomplir à Jérusalem.

32 Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient chargés de sommeil. Mais, restant éveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui se tenaient avec lui. 33 Et il advint, lorsque ceux-ci se séparaient de lui, Pierre dit à Jésus : « Maître, il est beau que nous soyons ici. Faisons donc trois tentes, une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie » ; il ne savait pas ce qu’il disait. 34 Et pendant qu’il disait cela, survint une nuée qui les prenait sous son ombre ; et ils furent saisis de peur en entrant dans la nuée. 35 Et une voix survint de la nuée, qui disait : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi pour toujours, écoutez-le ! ».

36 Et pendant que la voix retentissait, Jésus se trouva seul. Et eux gardèrent le silence, et ne rapportèrent, en ces jours-là, rien à personne de ce qu’ils avaient vu.

 

Prière d’ouverture

Lumière, ma lumière, lumière qui remplis le monde,

lumière qui baises les yeux,

lumière qui adoucis le cœur…

Les papillons étendent leurs voiles

sur une mer de lumière…

Le fleuve du ciel a débordé

et a inondé le monde de joie[12].

[Rabindranath Tagore, poète indien : Calcutta 1861-1941]

 

Prière des fidèles

* Quand le soleil se couche et « une obscurité profonde » nous prend, aide-nous, Seigneur. Permets-nous de découvrir, un peu comme Abram, que tu ne nous abandonnes pas et que tu restes tout proche de nous.

* Le psaume est une invitation très intense à la confiance : « Espère en Yhwh et que s’affermisse ton cœur ». Que cette invitation nous encourage. Qu’elle puisse donner un sens à notre vie, même lorsqu’elle est pleine d’obscurité et de peur.

* Paul nous met devant un choix : penser seulement aux choses de la terre ou vivre, sur cette terre, en sachant que « notre cité est dans les cieux » et que Jésus est notre seul Seigneur. Aide-nous, Seigneur, à rester uni(e)s à toi, à respecter ta parole et ton invitation à la réconciliation.

* L’Evangile nous parle de ton exode, de ta sortie – à travers la mort – vers Dieu. Nourris en nous, Seigneur, une attitude de confiance. Le fait de célébrer ta résurrection doit nous permettre de regarder notre vie et notre mort avec confiance : la fin qui nous attend est la rencontre – ensemble avec toi – avec ton Père et notre Père, dans une accolade sans fin.

 
Prière finale

Loué sois-tu, Seigneur, pour ton visage transfiguré,

qui prit l’éclat de la gloire de Dieu,

laissant transparaître cette beauté paternelle

qui déjà rayonnait dans les traits de ton visage d’homme.

Béni sois-tu, Père, pour nous avoir donné ton Fils.

Donne à nos yeux, Dieu notre Père,

de contempler le visage transfiguré du Christ,

quand nous vivons des jours sombres[13].

[P. Alarie – Y. Guillemette,

 

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[1] Seulement ici et très rarement ailleurs (Deut 24,13 et Ps 106,31), le texte hébreu utilise « zedaqah », c’est-à-dire « justice » pour caractériser une juste relation envers Dieu. Cf. C. Westermann, Genesis. 2. Teilband. Genesis 12-36, Neukirchener Verlag, Neukirchen, 1981, p. 264s.

[2] Cf. G. Von Rad, Genesi. Capitoli 12,10-25,18, Paideia, Brescia, 1971, p. 248.

[3] Cf. G. Ravasi, Il libro della Genesi (12-50), Città Nuova, Roma, 1993, p. 52s.

[4] Cf. F. Giuntoli, Genesi 11,27-50,26. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo, 2013, p. 44.

[5] Pour ces remarques sur le Psaume 27, je remercie G. Ravasi, Il libro dei Salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 493ss.

[6] Pour la critique textuelle et l’interprétation du v. 8, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 159s.

[7] Pour une interprétation différente ce cette tournure, cf. G. Ravasi, O. cit., p. 504, note 17.

[8] Cf. R. Fabris, Lettera ai Filippesi. Struttura, commento e attualizzazione, EDB, Bologna, 1983, p. 18s. Cf. F. Bianchini, Lettera ai Filippesi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2010, p. 19ss.

[9] Pour l’identité de ces missionnaires en Phil 3,2, cf. F. Bianchini, Op. cit., p. 69s.

[10] Ainsi G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 605.

[11] Cf. F. Bovon, L’Évangile selon saint Luc. 1-9, Labor et fides, Genève, 1991, p. 478.

[12] Tagore, L’offrande lyrique. Poèmes, 1910.

[13] P. Alarie – Y. Guillemette, Venez et voyez. Partages bibliques pour adultes. En compagnie de Luc, Novalis, Toronto, 2005, p. 74.