Eucharistie: 27 mars 2022

4ème Dimanche de Carême, de Lætare, — année C

Nous étions perdu(e)s et il nous a retrouvé(e)s

 

Première lecture

Après la mort de Moïse, Dieu confie à Josué le rôle de guider le peuple au-delà du Jourdain. Il fera ainsi entrer dans la terre promise celles et ceux qui, sortant de l’Égypte, avaient traversé le désert. En effet, dans le livre de Josué, Dieu dit : « Je serai avec toi, Josué. C’est toi qui donneras à ce peuple le pays que j’ai promis à ses ancêtres » (1,5-6).

Dans la suite du livre, Josué, avec le peuple, traverse le Jourdain et arrive tout près de Jéricho, dans un endroit appelé Guilgal, mot qui en hébreu signifie Roulement[1]. Et, à ce moment, Dieu peut déclarer à Josué : « Aujourd’hui, j’ai roulé loin de vous la honte de l’Égypte » (v. 9). Et, comme en sortant de l’Égypte Israël avait célébré la Pâque, un terme qui peut signifier “passage”[2], à Guilgal aussi, après avoir passé le Jourdain, le peuple peut célébrer la Pâque, la première Pâque dans la terre promise aux ancêtres. Et, à partir du premier jour après la Pâque, la manne cesse et le peuple se nourrit avec des produits du pays.

Le livre de Josué nous permet ainsi de voir comment les dons de Dieu suscitent une réponse de la part du peuple. Quant à Dieu, il a mis fin à l’esclavage et a nourri le peuple avec la manne. Quant au peuple, il répond aux dons de Dieu en travaillant la terre et en jouissant du résultat de son travail. Et pour trois fois, le narrateur souligne cette réponse en insistant: les Israélites travaillent « les produits du pays » (v. 11), ils mangent « des produits du pays » (v. 12), ils mangent « de la récolte du pays » (v. 12)[3].

 

Lecture du livre de Josué (5,9-12)

9 Et dit, Yhwh, à Josué : « Aujourd’hui, j’ai roulé loin de vous la honte de l’Égypte ». C’est pourquoi on donna à l’endroit le nom de Guilgal, c’est-à-dire « Roulement ». Et le lieu porte encore ce nom. 10 Et ont dressé leur camp, les Israélites, à Guilgal. Et ils ont célébré la Pâque, le quatorzième jour du mois, au soir, dans la plaine proche de Jéricho. 11 Et le lendemain de la Pâque, en ce même jour, ils ont mangé des pains sans levain et des épis grillés. Ils avaient pu les préparer avec les produits du pays. 12 Et le lendemain, quand ils avaient mangé des produits du pays, la manne a cessé. Il n’y a plus eu de manne, pour les Israélites. Et ils ont mangé de la récolte du pays de Canaan, cette année-là.

 

Psaume

Dans l’Ancien Testament, le Psaume 34 est une composition récente[4]. Il a été composé, peut-être, au quatrième siècle avant la naissance de Jésus. Quant au poète, il appartient au groupe des “pauvres” (vv. 3 et 7), des personnes qui s’engagent dans une relation intime avec Dieu, des personnes qui recherchent le Seigneur (v. 5), regardent vers lui et trouvent en lui leur joie (v. 6). Mais ces pauvres, un peu comme nous aujourd’hui, vivent une vie très pénible. C’est ainsi que le poète du psaume, au verset 5, parle des « megourôtai », littéralement « mes terreurs » (v. 5), un mot que nous retrouvons seulement trois fois dans toute la Bible (ici, dans Isaïe 66,4 et Proverbes 10,24).

Le poète était dans les terreurs, il a cherché Yhwh et Yhwh lui a répondu, il l’a délivré. A partir de cette expérience, le poète compose ce psaume duquel nous allons lire trois strophes.

Dans la première (vv. 2-3), le poète exprime sa louange à Dieu. C’est une louange qui va prendre toute sa vie, « en tout temps », « sans cesse » (v. 2). En effet, en Dieu le poète a retrouvé sa fierté au point qu’il peut dire : « En Yhwh mon âme se glorifie » (v. 3).

Mais le poète ne se limite pas à évoquer son expérience. Il sait que cette expérience est – et peut être – partagée par chaque pauvre. En effet, le poète se sent aimé par Dieu et il voudrait que tous, surtout les pauvres, puissent partager sa confiance en Dieu qui est la seule certitude dans un monde faux[5]. Et en écoutant le récit de son expérience, les pauvres peuvent se réjouir (v. 3) ; ils vont se sentir solidaires avec lui et lui avec eux.

Dans la deuxième strophe (vv. 4-5), le poète veut louer Dieu avec d’autres personnes, les pauvres mais aussi tous ceux et celles qui acceptent son invitation. Et cette invitation contient deux impératifs : « Magnifiez Yhwh, exaltons son nom ». Mais chacun des deux impératif est accompagné d’une dimension communautaire : « Magnifiez avec moi », « exaltons tous ensemble » le Seigneur.

Et, dans la même strophe, le poète résume son histoire personnelle avec trois verbes : « J’ai cherché Yhwh, et il m’a répondu, il m’a délivré » (v. 5).

La troisième strophe (vv. 6-7) s’ouvre en présentant les conséquences que nous pouvons vivre en mettant notre confiance dans le Seigneur. En nous adressant à Dieu, nous serons dans la joie et délivré(e)s de toute honte : « Ceux qui ont regardé vers lui brillent de joie, et leur visage n’est pas couvert de honte » (v. 6).

Et le poète termine cette strophe, un peu comme la précédente, avec un petit récit structuré sur trois verbes[6] : « Ce pauvre a appelé et Yhwh a écouté et de toutes ses détresses il l’a sauvé » (v. 7).

Après avoir raconté son expérience de Yhwh comme celui qui sauve les pauvres, le poète continuera son psaume en invitant d’autre personnes à découvrir et à goûter la bonté du Seigneur. C’est l’exhortation qu’on peut lire dans le verset 9 : « Goûtez et voyez que bon est Yhwh. Heureux et en marche l’homme qui se réfugie en lui ! ».

Ce matin, nous ne lirons pas cette partie du psaume. Mais nous pourrons faire de cette invitation notre refrain à la fin de chaque strophe. Je vous invite donc à intervenir avec ces mots :

Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !

Et ces mots du psaume, et le psaume tout entier, pourront nous aider à évaluer différemment notre condition de pauvres sur la terre.

 

Psaume 34 (versets 2-3. 4-5. 6-7)

2 Je bénirai Yhwh en tout temps,

sa louange sans cesse dans ma bouche.

3 En Yhwh mon âme se glorifie,

que les pauvres écoutent et se réjouissent.

Refr:             Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !

 

4 Magnifiez avec moi Yhwh,

exaltons tous ensemble son nom.

5 J’ai cherché Yhwh, et il m’a répondu,

et de toutes mes terreurs il m’a délivré.

Refr:             Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !

 

6 Ceux qui ont regardé vers lui brillent de joie,

et leur visage n’est pas couvert de honte.

7 Ce pauvre a appelé et Yhwh a écouté

et de toutes ses détresses il l’a sauvé.

Refr:             Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !

 

Deuxième lecture

Dans l’Ancien Testament et dans la théologie juive, on attendait – pour l’avenir – une intervention radicale de Dieu dans l’histoire, un renouvellement total[7]. Mais Paul, qui a été élevé avec cette mentalité, dans sa Deuxième lettre aux Corinthiens, opère un changement. Le renouvellement n’est pas une réalité qu’on doit attendre à la fin de l’histoire humaine. Si on accepte le Christ et on vit uni à lui, ce changement se vérifie dès maintenant: « Si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle » (v. 17)[8]. Et Paul continue : « Ce qui est ancien a disparu et voici : une réalité nouvelle est là, définitivement » (v. 17). Nous devons donc choisir : accepter ou refuser ce que le Christ – profondément uni à toute l’humanité – a accompli. En effet, à travers le Christ, Dieu « nous a réconciliés avec lui » (v. 18).

Quant à Paul et à ses collaborateurs, ils ont reçu de Dieu la mission d’annoncer « la parole de la réconciliation » (v. 19) ; ils sont, littéralement « des ambassadeurs envoyés par le Christ » (v. 20)[9]. Voilà pourquoi ils ne peuvent que supplier les chrétiens de Corinthe : « Nous vous supplions, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (v. 20).

Et Paul termine sa page en résumant – avec une affirmation paradoxale – ce que le Christ a accompli : « Le Christ n’a pas vécu une expérience d’errement. Mais Dieu l’a chargé de nos errements » ou, pour traduire à la lettre la phrase grecque, « Dieu l’a fait, pour nous, errement » (v. 21). Oui, le Christ s’est identifié avec l’humanité pécheresse jusqu’à la mort sur la croix[10], « afin que, à travers le Christ, nous devenions justes de la justice même de Dieu ».

Bref : derrière les termes “réconcilier” et “réconciliation” que l’apôtre utilise cinq fois dans ce petit texte, il y a l’idée d’un changement total. Dieu, à travers le Christ, a rendu possible une relation totalement nouvelle avec lui et, en même temps, une relation nouvelle entre nous les humains[11], sous le signe de la justice même de Dieu. En effet, la réconciliation et la paix avec Dieu doivent se manifester aussi comme réconciliation et paix entre frères et sœurs[12].

Laissons-nous prendre, nous aussi, profondément, par ce changement radical, par cette « réalité nouvelle » que Jésus a rendu possible à travers sa mort et sa résurrection. Cette réalité nouvelle est la seule qui nous met dans une juste relation avec Dieu (v. 21).

 

Lecture de la Deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (5,17-21)

Frères, 17 si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Ce qui est ancien a disparu et voici : une réalité nouvelle est là, définitivement. 18 Tout cela vient de Dieu, celui qui nous a réconciliés avec lui à travers le Christ, et nous a confié le service de la réconciliation. 19 En effet, à travers le Christ, c’est Dieu qui réconciliait le monde avec lui-même : il n’a pas mis au compte des humains leurs fautes et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20Nous sommes donc des ambassadeurs envoyés par le Christ. Et c’est comme si Dieu lui-même, à travers nous, vous adressait une exhortation. Nous vous supplions, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. 21Le Christ n’a pas vécu une expérience d’errement. Mais Dieu l’a chargé de nos errements afin que, à travers le Christ, nous devenions justes de la justice même de Dieu.

 

Évangile

L’Évangile de Luc[13] nous présente Jésus qui accueille des personnes de mauvaise réputation et mange avec elles. Critiqué par les pharisiens et les théologiens, Jésus explique son comportement avec trois récits. D’abord il raconte d’un homme qui, après avoir perdu une brebis, la retrouve et fait la fête avec ses amis. Le même comportement est celui d’une femme qui a perdu sa petite monnaie et la retrouve. Et elle réunit ses amies et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, la pièce que j’avais perdue » (v. 9). Et, à la fin de ces deux paraboles, Jésus ajoute : il y aura de la joie, auprès de Dieu, « pour un seul hors-loi qui change de mentalité et de comportement » (vv. 7 et 10).

A ces deux récits, qu’on ne lira pas ce matin, Jésus en ajoute un troisième, celui des deux fils, fréquemment mentionné comme le récit du « fils prodigue » ou du «fils perdu et retrouvé ». Ce troisième récit est dans la ligne des deux précédents : une brebis perdue, une monnaie perdue, un fils perdu : dans les trois situations, voilà la joie des retrouvailles. Mais cette fois, les retrouvailles sont le fruit de deux décisions.

* D’abord le calcul du fils qui avait gaspillé « sa fortune en vivant sans espoir de salut »[14] (v. 13). Ce jeune, « rentré en lui-même » (v. 17), pense que travailler à la maison, comme un ouvrier, ça sera mieux.

* Mais il y a aussi la volonté du père qui, en voyant le fils encore loin, court à sa rencontre et n’attend même pas une demande de pardon pour faire la fête : la fête car il « était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il a été retrouvé » (v. 24).

Mais Jésus évoque aussi la réaction du frère ainé qui, venant des champs et s’approchant de la maison « entendit les accords de la musique et les chants du chœur »[15]. Sachant qu’il s’agit de la fête pour son frère qui vient de rentrer, il réagit : il « se mit en colère et ne voulait pas entrer » (v. 28). Ce fils, au lieu d’aimer son papa, a l’impression de le servir (v. 29). Le père supplie (v. 28) ce fils. Mais, après cette supplication, acceptera-t-il, ce frère, de manger avec son frère, de faire la fête ensemble ? La parabole ne nous le dit pas. A nous de répondre, avec notre façon d’accepter ou de refuser un frère.

 

De l’Évangile de Luc (15,1-3 et 11-32)

1 Les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient tous régulièrement de Jésus pour l’écouter. 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient contre lui en disant : « Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! ». 3 Alors Jésus leur dit cette parabole :

11 « Un homme avait deux fils. 12 Et le plus jeune d’entre eux dit au père : “Père, donne-moi la part qui me revient de (notre) fortune”. Et le père leur répartit les biens. 13 Et peu de jours après, ayant tout rassemblé, le plus jeune fils émigra dans une région lointaine. Et là, il gaspilla sa fortune en vivant sans espoir de salut. 14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région et lui, il commença à manquer du nécessaire. 15 Et, parti, il s’attacha à un des citoyens de cette région ; et celui-ci l’envoya dans ses champs pour garder les porcs. 16 Et il désirait se remplir le ventre des fruits du caroubier que les porcs mangeaient, mais personne ne lui en donnait.

17 Alors, étant rentré en lui-même, il dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, tandis que moi, en raison de cette famine, je suis perdu ! 18 M’étant levé, j’irai chez mon père et je lui dirai : Père, je suis coupable envers le Ciel et envers toi, 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers”. 20 Et s’étant levé, il alla vers son père. Alors qu’il était encore loin, son père le vit et fut pris aux entrailles par la compassion : et courant à sa rencontre, il se jeta à son cou et le couvrit de baisers. 21 Le fils lui dit : “Père, je suis coupable envers le Ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils…” 22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. 23 Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le ; nous allons manger et faire la fête. 24 Car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il a été retrouvé”. Et ils commencèrent à faire la fête.

25 Quant au fils aîné, il était aux champs. Et, venant, il approcha de la maison, il entendit les accords de la musique et les chants du chœur. 26 Et, en appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. 27 Celui-ci lui dit : “Ton frère est là, et ton père a fait tuer le veau que nous avons engraissé, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé”. 28 Alors (le fils aîné) se mit en colère et ne voulait pas entrer. Mais son père sortant le suppliait (d’entrer). 29 En répondant, il dit à son père : “Voici tant d’années que je te sers et je n’ai jamais transgressé l’un de tes ordres. Or, à moi, jamais tu n’as donné une petite chèvre pour que je fasse la fête avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voici est revenu, lui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu fais tuer le veau que nous avons engraissé !” 31 Le père lui dit : “Mon enfant, toi toujours tu es avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 32 Il fallait faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort et il est venu à la vie, il était perdu et il a été retrouvé !” ».

 

Prière d’ouverture

Même si ta maison est belle et grande,

beaucoup de personnes, Seigneur,

ne s’y trouvent pas à l’aise.

Ce n’est pas à cause de ta présence,

c’est pour l’absence d’amour entre frères,

voilà la raison pour laquelle

beaucoup s’en vont :

Seigneur, interviens afin que, finalement,

les frères se rencontrent et se parlent,

et que l’ainé ne soit pas toujours dans les champs.

Amen[16].

[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie : 1916-1992]   

 

Prière des fidèles

* Le livre de Josué nous parle de toi, Seigneur. Tu interviens, tu éloignes la honte de l’esclavage. Mais, en même temps, ton peuple – grâce à ce don – ne se replie pas sur soi-même. Il ne reste pas inactif. Il assume la responsabilité de la terre qu’il vient de recevoir, il célèbre ton don en travaillant la terre. C’est ainsi qu’il peut manger « de la récolte du pays ». Que tes dons, Seigneur, puissent faire naître en nous une réponse, un engagement concret.

* Le poète du psaume est un pauvre, un pauvre comme chacune et chacun de nous. Ce pauvre a vécu des situations de terreur : il a fait appel à toi et toi, tu l’as sauvé de toutes ses détresses. Que son expérience puisse nous encourager. Qu’elle puisse nous aider à vivre nos angoisses en mettant, jour après jour, notre confiance en toi.

* Ce matin, Paul nous a fait une déclaration fondamentale : « si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle ». Que notre comportement, Seigneur, puisse être vraiment un signe de nouveauté, de changement. Qu’on puisse voir, même ici chez nous, un espace plus grand pour la justice, la non-violence, la réconciliation.

* L’Évangile nous a mis devant les yeux notre difficulté à faire la fête pour le pardon accordé à un de nos frères. Et pourtant, la joyeuse nouvelle de l’Évangile est le pardon que Dieu nous accorde et nous invite à accorder à notre tour. Voilà la joie au ciel et aussi la joie sur terre, dans une maison, lorsqu’un frère revient à la maison et à la vie.

> testo (pdf)


[1] Pour cette étymologie populaire, cf. F. Dalla Vecchia, Giosuè. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2010, p. 53. Cf. aussi L. Koehler – W. Baumgartner, Lexicon in Veteris Testamenti libros, Brill, Leiden, 1958, p. 181 (sous la voix « hagilegâl II ») et p. 184 (sous la voix « gll »).

[2] Pour les différentes significations de ce mot en hébreu, cf. M. Priotto, Esodo. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2014, p. 220.

[3] Cf. E. A. Knauf, Josua, TVZ, Zürich, 2008, p. 65.

[4] Cf. L. Alonso Schökel, I Salmi, vol. 1, Borla, Roma, 1992, p. 597.

[5] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 611.

[6] Cf. G. Ravasi, O. cit., p. 618.

[7] G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento, Borla, Roma, 1980, p. 651.

[8] La même expression « créature nouvelle », Paul l’utilise aussi dans Gal 6,15. Cf. le commentaire de F. Mussner, Der Galaterbrief, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 1981, p. 415.

[9] Pour l’interprétation de l’expression grecque, cf. F. Bianchini, Seconda lettera ai Corinzi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2015, p. 122.

[10] Cf. Bianchini, O. cit., p. 123.

[11] H.-J. Venetz / S. Bieberstein, Im Bannkreis des Paulus. Hannah und Rufus berichten aus seinen Gemeinden, Echter, Würzburg, 1995, p. 282.

[12] Cf. E. Best, II Corinzi, Claudiana, Torino, 2009, p. 67.

[13] Pour cette page, cf. H. Cousin, L’Évangile de Luc, Bayard / Centurion, Paris, 1993, p. 209ss.

[14] Pour la signification du mot grec « asôtôs », cf. F. Bovon, L’évangile selon saint Luc (15,1-19,27), Labor et fides, Genève, 2001, p. 45.

[15] Le grec « choroi » peut, comme chez Platon, République 5,19 § 475D, signifier les « les chants du chœur ». Cf. F. Bovon, O. cit., p. 48. Cf. aussi M.-G. Lagrange, Évangile de saint Luc, Gabalda, Paris, 1948, p. 427 qui renvoie à Suétone, Caligula XXXVII : discumbens de die inter choros et symphonias, donc une tournure très proche par rapport au texte grec de Luc 15,25.

[16] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Convertitevi e credete al vangelo ». Tempo di quaresima. Triduo pasquale. Tempo di pasqua. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo, 2003, p. 123.