Eucharistie: 24 avril 2022

 2ème dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde — Année C

 

Jésus est vivant et il reste avec nous

 

Première lecture

Après avoir composé son Évangile, vers la fin du premier siècle Luc compose les Actes des apôtres. Et dans les premiers chapitres de ce livre, il nous présente trois brefs portraits de la première communauté chrétienne (Actes 2,42-47 ; 4,32-35 et 5,12-16). Quant à nous, ce matin, nous allons lire le troisième de ces récits.

Dans cette page, Luc nous présente les apôtres réunis sous le portique de Salomon, c’est-à-dire la galerie à colonnades qui borde l’esplanade du temple côté sud, là où Jésus lui-même avait enseigné (Jn 10,23)[1]. Et le narrateur souligne l’unité qui caractérise le groupe des apôtres. Ils « étaient tous d’un même cœur » (v. 12). Quant à la population, il y a des réactions différentes : il y a ceux qui en font l’éloge. Mais il y a aussi « les autres », des personnes qui, par respect, n’osent même pas s’approcher d’eux.

En tout cas, l’estime manifestée pour les apôtres ne s’arrête pas à leur personne, mais conduit hommes et femmes, en foule, à choisir le Seigneur, à « se lier au Seigneur » (v. 14) et à croire en lui[2].

La page se termine en insistant sur les guérisons que Dieu accomplit à travers Pierre. Comme Jésus dans l’Évangile (Lc 6,6.18), Pierre – ou l’ombre de Pierre, la force vitale qui l’anime – peut soulager des malades dans leurs misères insondables : des malades de Jérusalem et aussi « des villages qui sont près de Jérusalem » (v. 16). C’est ainsi que, pour la première fois, l’horizon géographique s’ouvre au-delà de la ville de Jérusalem[3].

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres (5,12-16)

12 [À Jérusalem,] par les mains des apôtres beaucoup de signes et de choses extraordinaires s’accomplissaient parmi le peuple. Et, réunis sous le portique de Salomon, [les croyants] étaient tous d’un même cœur. 13 Parmi les autres, personne n’osait se joindre à eux ; le peuple faisait pourtant leur éloge.

14 Des multitudes de plus en plus nombreuses d’hommes et de femmes se liaient, par la foi, au Seigneur. 15 On apportait les malades dans les places et on les mettait sur des lits ou des nattes. En effet, les gens espèrent ceci : quand Pierre passera, son ombre touchera au moins l’un ou l’autre parmi eux.

16 Une foule de gens venaient aussi des villages qui sont près de Jérusalem. Ils apportaient des malades et des personnes tourmentées par des esprits mauvais, et tous étaient guéris.

 

Psaume

Le matin de Pâques, nous avons lu une partie du psaume 118 : une action de grâce à Dieu, parce qu’il a écouté l’invocation au secours, une invocation d’un homme menacé par des malfaiteurs.

De ce même psaume ce matin nous allons lire trois strophes.

Dans la première (vv. 2-4), le poète prend la parole et adresse une invitation à tout le monde. Israël, les prêtres, donc « la maison d’Aaron », et aussi tous les fidèles, celles et ceux qui respectent le Seigneur, sont invités à célébrer Dieu car « pour toujours est son amour ».

Dans la deuxième strophe (vv. 22-24), des personnes – après avoir écouté comment Dieu a libéré l’individu menacé par les malfaiteurs – réagissent. La nouvelle situation dans laquelle cet individu se trouve maintenant est comparable à celle d’une pierre. Une pierre qui a été refusée est devenue – d’une façon extraordinaire – la pierre la plus importante d’un bâtiment. Et avec cette image, le poète pense probablement au temple de Jérusalem : les Babyloniens l’ont détruit mais les personnes que Dieu a fait revenir de l’exil ont travaillé ; elles l’ont, depuis peu de temps, reconstruit. Voilà ce que Dieu a œuvré à travers ces personnes sans ressources. « C’est là l’œuvre de Yhwh, c’est une merveille à nos yeux » (v. 23). Et la conséquence de cette action de Dieu est la joie, une joie communautaire. : « Ceci est le jour où Yhwh a œuvré, exultons et réjouissons-nous en lui » (v. 24). Et ici le pronom « lui » est ambigu : il peut renvoyer au jour ou à Yhwh, ou à ce que Yhwh a fait[4].

La troisième strophe (vv. 25-27a) s’ouvre avec le cri du peuple, un cri très intense : « Yhwh, sauve donc ! ». L’impératif « sauve, donc », en hébreu « hôsî‘ah na’ » (d’où dérive l’expression « hosanna ») est à la fois un cri au secours et une acclamation[5]. Le peuple célèbre Dieu et lui demande de compléter, pour l’avenir, l’œuvre du salut qu’il a commencée en libérant le peuple de la servitude en Égypte et de l’exil à Babylone[6].

Après ce cri du peuple, il y a une bénédiction[7]. Les prêtres s’adressent d’abord (v. 26a) à l’individu que Dieu a libéré de ceux qui le menaçaient. Il a été sauvé par Dieu, il est « celui qui vient au nom de Yhwh » car il a été sauvé par Yhwh. Mais, plus tard, la tournure « celui qui vient au nom de Yhwh » deviendra un titre du Messie[8]. Les prêtres s’adressent aussi – avec le pluriel « vous » (v. 26b) – aux déportés qui sont retournés de Babylone et à d’autres personnes qui arrivent au temple[9]. Toutes ces personnes sont bénies par les prêtres.

A cette bénédiction sacerdotale, le peuple répond en exprimant sa foi et en déclarant : Dieu « nous a illuminés » (v. 27). Oui, la lumière est une image pour parler de Dieu, Dieu qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer mais qui est, en même temps, présent dans son action qui nous libère et nous permet de passer des ténèbres à la lumière[10]. Et, en remerciant Dieu qui « nous a illuminés », un cortège se forme et, rameaux en main, se dirige vers l’autel. Et, dans ce cortège on chantera à Dieu et à son amour car « pour toujours est son amour ». Ainsi, au v. 29, se termine ce psaume, en reprenant les mots du premier verset.

Quant à nous, à la fin de chaque strophe du psaume, nous voulons intervenir avec un refrain qui reprend le premier verset du psaume :

Rendez grâce au Seigneur car il est bon !

Oui, pour toujours est son amour !

 

Psaume 118 (versets 2-4.22-24.25-27a)

2 Que le dise, donc, Israël :

« Oui, pour toujours est son amour ! »

3 Que le disent, donc, ceux de la maison d’Aaron :

« Oui, pour toujours est son amour ! »

4 Que le disent, donc, ceux qui respectent Yhwh :

« Oui, pour toujours est son amour ! »

Refr. :             Rendez grâce au Seigneur car il est bon !

Oui, pour toujours est son amour !

 

22 « La pierre que les maçons avaient rejetée

est devenue la pierre principale [de la maison] ».

23 « C’est là l’œuvre de Yhwh,

c’est une merveille à nos yeux ».

24 « Ceci est le jour où Yhwh a œuvré,

exultons et réjouissons-nous en lui ».

Refr. :             Rendez grâce au Seigneur car il est bon !

Oui, pour toujours est son amour !

 

25 « Ah, Yhwh, sauve donc !

Ah, Yhwh, porte donc à l’accomplissement ! »

26 « Béni celui qui vient au nom de Yhwh !

Nous vous bénissons depuis la maison de Yhwh ».

27a « Dieu est Yhwh et il nous a illuminés ».

Refr. :             Rendez grâce au Seigneur car il est bon !

Oui, pour toujours est son amour !

 

Deuxième lecture

Vers la fin du premier siècle, Jean, l’auteur de l’Apocalypse, se trouve exilé sur l’île de Patmos, au sud-ouest de l’actuelle Turquie, « à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus » (v. 9). Et à Patmos, Jean a une expérience spirituelle extraordinaire[11]. C’est comme une présence qui s’impose à lui, à travers la parole et la vue, et qui l’atteint intimement.

Cette présence est décrite d’une façon surprenante : il s’agit de « quelqu’un semblable à un Fils d’homme » (v. 13). Mais les comparaisons utilisées pour le décrire font de cet humain un humain qui – en même temps – dépasse la réalité humaine. C’est la blancheur de la neige, la luminosité du feu, la luisance d’un métal pur, la lumière du soleil dans tout son éclat. Même l’ordre des traits présentés est inattendu : la tête, les yeux, les pieds, la voix, la main droite, la bouche, le visage. L’ordre est inattendu, mais au centre de ces sept éléments il y a la voix. Et c’est la voix qui va révéler l’identité du personnage : « Moi je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant » (v. 17s).

Dans l’Ancien Testament, l’expression « le Premier et le Dernier » comme auto-présentation de Dieu revient seulement deux fois (Isaïe 44,6 et 48,12). Même le titre « le Vivant », utilisé plutôt rarement, qualifie Dieu. Quant à l’Apocalypse, ces termes qualifient un homme, Jésus, qui est passé par la mort et qui a vaincu la mort ; il domine sur elle et il nous libère de la mort.

 

Lecture du livre de l’Apocalypse de saint Jean (1,9-19)

9 Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l’oppression et dans la royauté et la constance en Jésus, je fus dans l’île de Patmos, à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus.

10 Je fus pris par l’esprit [de Dieu], le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, 11 disant : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept communautés : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée ».

12 Et je me retournai pour regarder la voix qui parlait avec moi. Et, m’étant retourné, je vis sept candélabres d’or, 13 et, au milieu des candélabres, quelqu’un semblable à un Fils d’homme, revêtu d’une longue robe, et serrée à la poitrine par une ceinture en or. 14 Et sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme une laine blanche comme neige, et ses yeux comme une flamme de feu, 15 et ses pieds semblables à un bronze précieux comme purifié dans une fournaise, et sa voix comme une voix de nombreuses eaux. 16 Dans sa main droite il avait sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée pointue, à double tranchant ; et son visage brillait comme le soleil qui brille dans tout son éclat.

17 Et lorsque je l’ai vu, je tombai à ses pieds, comme mort. Et il posa sur moi sa main droite en disant : « N’aie pas peur ! Moi je suis le Premier et le Dernier, 18 et le Vivant. Et je fus mort, et voici, je suis vivant pour les siècles des siècles, et j’ai les clefs de la mort et du royaume de la mort. 19 Écris donc les choses que tu as vues et celles qui sont et celles qui vont arriver après celles-là».

 

Évangile

En parlant de la résurrection, l’Évangile selon Jean utilise l’expression « le premier » jour de la semaine. Il veut donc nous dire que la résurrection est un changement radical, une nouveauté qui doit se poursuivre dans la communauté des disciples. Pendant le repas d’adieu, Jésus avait annoncé : « D’ici peu vous ne me verrez plus, puis – peu de temps après – vous me reverrez… et votre peine se changera en joie » (Jean 16,16-20).

Et maintenant les disciples sont invités à reconnaître – dans la joie – que Jésus, avec lequel ils ont vécu avant la passion, est encore là, ressuscité : il garde, dans ses mains et son côté, les signes de sa passion. Mais maintenant, celui qui est l’envoyé du Père, continue sa fonction d’envoyé… à travers ses disciples (v. 21). Et eux, ils seront soutenus par « un Souffle Saint » (v. 22), c’est-à-dire, inimaginable, totalement nouveau.

Dans une deuxième partie du récit (vv. 24-29), l’Évangile évoque Thomas qui refuse de croire à la résurrection. Mais la rencontre avec Jésus ressuscité lui permet de dépasser son blocage : c’est ainsi qu’il peut reconnaître Jésus comme « Mon Seigneur et mon Dieu » (v. 28), comme celui qui, désormais, le soutient personnellement.

Enfin (vv. 30-31), c’est le narrateur qui prend la parole personnellement : il parle de son travail, des choix qu’il a faits et du but qu’il a poursuivi en rédigeant l’Évangile : permettre au lecteur d’affronter sa vie en mettant sa confiance en Jésus. C’est cette foi, cette confiance en Jésus, qui nous permet d’avoir « vie en son nom » (v. 31).


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20,19-31)

19 C’était le soir, le premier jour de la semaine. Et les portes étaient fermées à clé – là où se trouvaient les disciples – par peur des Juifs. Jésus vint et se tint au milieu d’eux et il leur dit : « Paix à vous ! ».

20 Et, ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, en voyant le Seigneur, furent remplis de joie. 21 Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « Paix à vous ! Comme le Père m’a envoyé – action définitive -, moi aussi je vous envoie ». 22 Ayant dit cela, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez un Souffle Saint. 23 Ceux à qui vous remettrez les fautes, elles leur seront remises, définitivement ; ceux à qui vous les retiendrez, elles leur seront retenues ».

24 Cependant Thomas, l’un des Douze, celui qui est appelé Didyme [c’est-à-dire Jumeau], n’était pas avec eux, lorsque Jésus était venu. 25 Les autres disciples donc lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ». Mais il leur dit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ».

26 Et huit jours après, ses disciples étaient de nouveau à l’intérieur et Thomas avec eux. Jésus vient – les portes fermées à clé – il se tint au milieu d’eux et leur dit : « Paix à vous ! ». 27 Puis il dit à Thomas : « Porte ton doigt ici. Et vois mes mains ; porte ta main et enfonce-la dans mon côté, et cesse d’être incrédule et deviens un homme de foi ! ». 28 Thomas répondit et lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ». 29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux et en marche ceux qui ont cru sans avoir vu ».

30 En présence de ses disciples, Jésus a fait beaucoup d’autres signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31 Ceux-ci ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour que, en croyant, vous ayez vie en son nom.

 
Prière d’ouverture

Ô vous qui avez jeûné,

et vous qui n’avez pas fait de jeûne,

réjouissez-vous, aujourd’hui.

Réjouissez-vous de ce repas de la foi.

Que personne ne pleure sur sa pauvreté,

parce que le royaume de Dieu

est arrivé pour tout le monde.

Que personne ne pleure pour ses fautes

parce que le pardon s’est levé du tombeau.

Le Christ a été ressuscité d’entre les morts,

il est le premier-né parmi tous ceux

qui se sont endormis dans la mort.

Le Christ a été ressuscité et voici, la vie règne[12].

[Prière de la liturgie byzantine].

 
Prière des fidèles


* Aide notre communauté, Seigneur, à devenir un peu comme celle que Luc nous présente dans les Actes des apôtres : une communauté unie et surtout une communauté, d’hommes et de femmes, qui « se lient au Seigneur ». Et que notre communauté puisse, comme celle de Jérusalem, s’ouvrir à d’autres personnes, même à des personnes malades des villages autour de la ville.

* Le psaume nous parle d’un homme maltraité, refusé et duquel on a voulu la mort. Mais tu n’as pas abandonné cet homme qui – même dans ses souffrances – découvre ton amour et, en parlant de toi, nous assure : « Le Seigneur, pour toujours est son amour ! ». Que ces mots puissent devenir aussi nos mots, notre remerciement à toi qui nous accompagnes dans nos souffrances et nos peurs.

* L’Apocalypse nous parle de Jean, un témoin qui, « à cause de la Parole de Dieu », a été exilé sur une île. Et pourtant… il ne renonce pas à donner son témoignage et il met par écrit son message. Donne aussi à nous, Seigneur, la force de rester fidèles à ta parole et de la vivre d’une façon cohérente.

* L’Évangile nous montre tes disciples, Seigneur Jésus, qui ont peur des juifs, de ceux qui ont voulu ta mort. Mais le fait de t’avoir rencontré le jour de Pâques, le fait d’avoir « vu le Seigneur » leur a donné le courage de revenir sur ta parole et d’accepter la mission que tu leur as confiée : annoncer la libération des fautes, une libération définitive. Fais de nous aussi, Seigneur, les porteurs et les porteuses de ton message de pardon.

* En terminant son Évangile, Jean nous dit qu’il a choisi des événements qui lui semblaient importants pour aider les lecteurs à croire en Jésus, le Messie, le Fils de Dieu. Pour Jean comme pour nous, c’est une question de vie. Lire l’Évangile pour croire, pour vivre, pour « avoir vie en son nom ». Aide-nous, Seigneur, à lire et à nous passionner pour la Bible et pour son message.

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[1] Cf. Ph. Bossuyt et J. Radermakers, Témoins de la Parole de la Grâce. Actes des Apôtres, vol. 2 : Lecture continue, Institut d’Études Théologiques, Bruxelles, 1995, p. 202.

[2] Cf. D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), Labor et fides, Genève, 2007, p. 183.

[3] Cf. G. Schneider, Gli Atti degli Apostoli. Parte prima. 1,1-8,40, Paideia, Brescia, 1985, p. 530.

[4] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1110.

[5] Vesco, Ibid. Cf. aussi G. Ravasi, Il libro dei Salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 429.

[6] E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 2. L’aurora voglio destare, Paideia, Brescia, 2013, p. 109.

[7] Cf. E, Zenger, Psalm 118, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 330s.

[8] J.-L. Vesco, Ibid., p. 1110, qui renvoie à Mt 11,3 et à Lc 19,38.

[9] Dans le v. 20, ces personnes étaient qualifiées comme « les justes ».

[10] Ainsi G. Ravasi, O. cit., p. 431.

[11] J. Delorme – I. Donegani, L’Apocalypse de Jean. Révélation pour le temps de la violence et du désir, Vol. I. Chapitres 1-11, Cerf, Paris, 2010, vol. I, p. 51ss.

[12] G. Ravasi, Preghiere. L’ateo e il credente davanti a Dio, Mondadori, Milano, 2000, p. 284.