Eucharistie : 26 juin 2022

13ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C

« Tu me feras connaître le chemin de la vie » (Psaume 16,11)

 

Première lecture

Avec la première lecture de ce matin, nous sommes vers les années 850 avant la naissance de Jésus. Le prophète Élie, menacé par Jézabel, la femme païenne du roi Achab, a dû fuir dans le désert. Ensuite, après une marche de quarante jours, il arrive jusqu’à l’Horeb, la « montagne de Dieu » (v. 8). Et là, Dieu lui demande d’aller « oindre Élisée fils de Shafath, d’Avel-Mehola, comme prophète à ta place » (v. 16b).

Conformément à ce message, Élie se rend chez Élisée. Élisée – son nom signifie « Dieu est salut » – est un jeune fils de Shafath. Il vit avec ses parents. Il travaille à la campagne : là, plusieurs familles travaillent ensemble et labourent ensemble avec douze paires de bœufs, nous dit le narrateur, et Élisée « était avec la douzième paire ». C’est à lui qu’Élie jette son manteau, le signe de son autorité prophétique. Et Élisée comprend l’importance du geste accompli par Élie[1], et il accepte. Il demande juste le temps de retourner chez lui saluer ses parents et leur donner un baiser d’adieu[2]. Ensuite il rompt totalement avec son passé et sa profession : il tue les bœufs et les offre en sacrifice à Dieu ; avec le bois de la charrue il fait cuire un repas pour les habitants du village desquels il prend congé. Une rupture amicale mais aussi radicale[3]. Écoutons.

 

Lecture du Premier livre des Rois (19, versets 16b et 19-21)

16b Le Seigneur avait dit au prophète Élie : « Tu oindras Élisée fils de Shafath, d’Avel-Mehola, comme prophète à ta place ».

19 Et Élie s’en alla et trouva Élisée fils de Shafath. Il labourait avec douze paires de bœufs devant lui ; et lui, il était avec la douzième paire. Et passa, Élie, près de lui et il jeta sur lui son manteau.

20 Et abandonna les bœufs, Élisée, et courut derrière Élie et dit : « Laisse-moi, s’il te plaît, embrasser mon père et ma mère, puis j’irai derrière toi ». Et Élie lui dit : « Va et reviens, car grand est le signe que je t’ai fait ».

21 Après s’être éloigné d’Élie, Élisée retourna dans son champ, et il prit la paire de bœufs et les sacrifia. Et avec l’attelage des bœufs, il fit cuire la viande, et la donna à (ses) gens, et ils mangèrent. Puis, il se leva et alla derrière Élie et fut à son service.

 
Psaume

Le psaume 16 est une méditation très personnelle, un dialogue intérieur, « à mi-voix », « miktâm » en hébreu (v. 1a). Dans toute la Bible, ce terme se trouve seulement sept fois et il caractérise une prière intime, presque cachée au regard des autres[4].

Dans la première partie de son dialogue avec Dieu (vv. 1b-6), le psalmiste évoque son histoire personnelle. Il parle à Dieu[5] et il lui avoue son passé, lorsqu’il s’adressait à Dieu et aussi à d’autres divinités, « ceux qu’on considère des divinités sur terre » (v. 3). Et on peut penser aux idoles du prestige, du pouvoir, du succès qui ont fasciné le psalmiste et qui continuent de fasciner les gens aujourd’hui[6]. Quant au psalmiste, il s’est rendu compte de sa faute et de ses conséquences : « Ceux qui cherchent les faveurs d’un autre dieu ne feront que multiplier leurs tourments » (v. 4). Et c’est ainsi qu’il a changé de comportement, il s’est orienté totalement vers Dieu. Désormais, Dieu est tout, il est sa part, comme un terrain reçu en don, en héritage : « c’est un sort qui m’enchante » (v. 6). Et, s’adressant à Dieu, il peut lui dire : « Mon plein bonheur[7] c’est seulement toi » (v. 2b).

Ce changement, cette orientation nouvelle vers un seul Dieu, vers toi qui, seul, « tu soutiens [8] mon destin » (v. 5), fait naître une deuxième partie du psaume, une action de grâce (vv. 7-11). En elle, le poète bénit Dieu, Dieu qui lui est proche et le conseille à travers sa conscience (v. 7). Dieu est une présence qui traverse toute sa personne, son cœur, ses « entrailles », littéralement son « foie[9] » ses « reins », sa chair et sa fragilité. C’est une présence qui traverse sa vie tout entière, même les nuits les plus sombres. Et demain ? « Tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts » (v. 10). Le poète pressent ainsi que sa communion avec un Dieu qui lui est toujours proche ne peut pas être interrompue, même par la mort[10].

Quant à nous, en pensant à notre communion avec Dieu, nous pouvons lui dire, en reprenant les mots de ce poète (vv. 2b et 11) : Dieu, mon bonheur et ma joie !

Et ce sera notre refrain à la fin de chaque strophe.

 

Psaume 16 (versets 1b-2a.5. 7-8. 9-10. 2b.11)

1b Garde-moi, [mon] Dieu, car j’ai fait de toi mon refuge.

2a J’ai dit à Yhwh : « Mon Seigneur, c’est toi.

5 Yhwh, tu es la chance de ma vie, et ma coupe,

toi, tu soutiens mon destin ».

Refr. :             Dieu, mon bonheur et ma joie !

 

7 Je bénis Yhwh qui me conseille,

même pendant les nuits, ma conscience me corrige.

8 Je garde sans cesse Yhwh devant moi,

comme il est à ma droite, je suis inébranlable.

Refr. :             Dieu, mon bonheur et ma joie !

 

9 C’est pourquoi mon cœur se réjouit, mes entrailles exultent

et ma chair, dans sa fragilité, demeure en sécurité,

10 car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts.

Tu ne donneras pas à ton ami de voir la destruction.

Refr. :             Dieu, mon bonheur et ma joie !

 

2b Mon plein bonheur c’est seulement toi.

11 Tu me feras connaître le chemin de la vie ;

plénitude de joies auprès de ton visage,

à ta droite, délices à perpétuité.

Refr. :             Dieu, mon bonheur et ma joie !

 

 

Deuxième lecture

La deuxième lecture est une page de la lettre de Paul aux Galates. Dans les pages précédentes, Paul a souligné l’importance de la foi. C’est par la foi qu’une personne est reconnue juste par Dieu ; c’est par la foi et non par des actions dictées par la loi de Moïse. Par rapport à la loi, le Christ nous a libéré(e)s. Et le premier verset du chapitre 5 nous le dit : « Le Christ nous a libéré(e)s pour que nous soyons vraiment libres. Alors, résistez ! Ne vous mettez pas de nouveau sous les chaînes de l’esclavage ! ». Nous devons donc vivre comme femmes et hommes libres.

En poursuivant sa page, Paul ressent la nécessité de préciser qu’est-ce que c’est la liberté chrétienne. Si nous restons enfermé(e)s en nous-mêmes et dans notre égoïsme, nous sommes prisonniers de la « chair » (vv. 13.16.17.17) et des « désirs » (vv. 16 et 17) de la chair, des désirs qui vont s’installer au fond de nous : le désir du pouvoir, de rechercher la richesse et le plaisir à tout prix, d’utiliser la violence pour atteindre nos objectifs. Eh bien : que la liberté que le Christ nous a donnée « ne soit pas un prétexte pour vivre selon la chair ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres » (v. 13). Donc, la liberté c’est une liberté qui nous permet de nous mettre au service des autres. Et ce service n’est pas une nouvelle forme d’esclavage. Le service est un service « par amour ». Voilà le chemin que Paul nous invite à prendre, un chemin dans lequel c’est l’Esprit Saint qui va nous guider.

Si on ne prend pas ce chemin, nous dit encore Paul avec des mots très durs, « vous vous mordez et vous vous dévorez les uns les autres, vous allez vous détruire les uns les autres » (v. 15). Cherchons donc de suivre le conseil que Paul indiquait aux Galates : laissons-nous conduire par l’Esprit et nous ne serons plus « soumis à la loi » (v. 18).

 

Lecture de la lettre de Paul apôtre aux Galates (5,1.13-18)

1 Le Christ nous a libéré(e)s pour que nous soyons vraiment libres. Alors, résistez ! Ne vous mettez pas de nouveau sous les chaînes de l’esclavage !

13 En effet, vous, frères et sœurs, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour vivre selon la chair ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. 14 Car la loi tout entière trouve son accomplissement en cette unique parole : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19,18). 15 Mais, si vous vous mordez et vous vous dévorez les uns les autres, faites attention : vous allez vous détruire les uns les autres. 16 Je vous le dis : laissez le Saint Esprit diriger votre vie, ainsi vous ne suivrez pas les désirs de la chair. 17 En effet, la chair dans ses désirs lutte contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair. Ils sont complètement opposés l’un à l’autre et le résultat, c’est que vous n’arrivez pas à faire ce que vous voulez. 18 Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes plus soumis à la loi.

 

Évangile

Dans l’Évangile selon Luc, le chapitre 9 présente une rupture. En effet, la première partie de cet Évangile nous a raconté la mission de Jésus en Galilée. Mais, à partir du verset 51 du chapitre 9, Jésus est sur le chemin vers Jérusalem[11]. En effet, la page qu’on va lire dans un instant nous présente Jésus et ses disciples en « route » (vv. 51. 52. 53. 56. 57) vers Jérusalem. Jésus sait que « son enlèvement » – donc la passion et la mort et l’ascension au ciel – l’attendent. Mais il avance avec détermination, en rendant ferme sa face (v. 51)[12], sa face vers Jérusalem (v. 53).

Le chemin vers Jérusalem, est long : trois jours sont nécessaires si on passe par la Samarie. A la longueur du chemin s’ajoute le refus. Entre les samaritains et les habitants de Jérusalem il y a hostilité. Les uns et les autres prétendent que Dieu on le rencontre seulement chez soi : sur la montagne de Samarie selon les uns, sur la montagne de Jérusalem selon les autres. C’est ainsi que, dans un village des samaritains, Jésus n’est pas accueilli, « parce qu’il était en route la face tournée vers Jérusalem » (v. 53). Et, devant ce refus, violente est la réaction de Jacques et Jean, les deux disciples envoyés pour préparer la venue de Jésus. Ils disent à Jésus : « Seigneur, veux-tu que nous disions au feu de descendre du ciel et de les dévorer ?[13] » (v. 54). Oui, ces deux disciples ne savent pas accepter que le fait d’être refusés fait partie de la condition de disciple.

Après avoir mentionné ces disciples qui précèdent Jésus et qui sont envoyés devant sa face, Luc parle des personnes qui veulent le suivre.

Le premier est un homme qui n’a pas les pieds sur terre : il promet mers et merveilles mais il ne sait pas que la condition de disciple est rude. Et Jésus doit lui rappeler que « les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme, lui, n’a pas où reposer la tête » (v. 58). Suivre Jésus est suivre un voyageur, un sans-abri[14]. A côté de Jésus, la sécurité réside dans la tendresse et l’affection de Dieu pour le Fils de l’homme et pour ceux et celles qui sont avec lui.

La deuxième personne invitée à suivre Jésus voudrait d’abord ensevelir son père, elle veut rester fidèle à un devoir religieux, elle veut rester soumise à la tradition des pères. Mais le message de Jésus est autre chose : il faut abandonner le passé, il faut laisser les morts – les personnes soumises à la tradition – s’occuper des morts et se renfermer dans la mort.

Enfin, le troisième qui veut suivre Jésus, voudrait faire comme Élisée et prendre d’abord congé des siens. Mais l’évangile souligne que prendre congé implique aussi une rupture : pour prendre congé, Élisée a préparé un repas avec les siens, mais en brûlant son attelage de laboureur. Il avait donc voulu détruire toute possibilité de revenir en arrière. Et l’évangile souligne qu’on ne peut pas suivre Jésus et, en même temps, regarder vers ce qui est en arrière.

La page qu’on va écouter ce matin est certainement déconcertante, presqu’insupportable. Elle met en question, d’une façon radicale, notre façon de suivre Jésus dans la vie quotidienne. Elle met au centre la nécessité d’ « annoncer le Royaume de Dieu » (v. 60). Laissons-nous fasciner par ce Royaume qui, dans la vie de tous les jours, va se dévoiler petit à petit.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9,51-62)

51 Il advint lorsqu’allaient s’accomplir les jours de son enlèvement : et lui, il rendit ferme sa face pour faire route vers Jérusalem. 52 Et il envoya des messagers devant sa face. S’étant mis en route, ils entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. 53 Et ceux-ci ne l’accueillirent pas, parce qu’il était en route la face tournée vers Jérusalem.

54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous disions au feu de descendre du ciel et de les dévorer ? » 55 Mais lui, s’étant retourné, les réprimanda. 56 Et ils firent route vers un autre village.

57 Et tandis qu’ils faisaient route, en chemin quelqu’un dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras ». 58 Et Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme, lui, n’a pas où reposer la tête ».

59 Puis, il dit à un autre : « Suis-moi ». Celui-ci dit : « Seigneur, permets-moi de m’en aller d’abord ensevelir mon père ». 60 Mais il lui dit : « Laisse les morts ensevelir leurs morts ; mais toi, va annoncer le Royaume de Dieu ».

61 Et un autre encore dit : « Je te suivrai, Seigneur, mais d’abord permets-moi de prendre congé de ceux qui sont dans ma maison ». 62 Mais Jésus [lui] dit : « Quiconque met la main à la charrue et puis il regard en arrière, n’est pas capable [de travailler] pour le Royaume de Dieu ».

 

Prière d’ouverture

Mon choix,

celui de t’avoir mis, Seigneur,

au centre de ma vie.

Celui de tout faire avec Toi,

en tout lieu, en toutes circonstances,

à chaque instant.

Par ce choix,

Te laisser pleinement agir en moi,

me laisser transformer par Toi,

m’abandonner à Toi,

de jour comme de nuit,

pour Toi, Seigneur[15].

[Florence Viellard, Prières, Paris, 2012]

 

Prière des fidèles

* Un seul geste, apparemment banal, a permis à Élisée de découvrir ce que Dieu lui demandait : un changement radical dans sa vie. Et Élisée a fait ce choix, d’une façon très généreuse. Permets aussi à nous, Seigneur Dieu, de découvrir ce que tu veux de nous, et donne-nous la force et la constance de le réaliser, jour après jour.

* Le poète du Psaume a cessé de s’attacher à celles qu’on considère des divinités sur terre : l’argent, le pouvoir, la gloire. Il a découvert Dieu auquel il peut dire : « Yhwh, tu es la chance de ma vie ». Permets aussi à nous, Seigneur, de mettre toute notre confiance en toi, car c’est toi la chance de notre vie, c’est toi qui soutiens notre destin, dès aujourd’hui et aussi dans la mort.

* « Le Christ nous a libéré(e)s pour que nous soyons vraiment libres ». Mais cette liberté n’est pas une invitation à suivre nos désirs mauvais. Cette liberté nous permet de nous mettre au service des autres, un service qui n’est pas une forme d’esclavage mais un acte d’amour, comme Paul le souligne dans sa lettre. Soutiens-nous, Seigneur, avec ton Esprit. Lui seul peut nous guider sur ce chemin fascinant de l’amour.

* La page de l’Évangile nous laisse sans mots : serons-nous une fois capables de te suivre, sur la route que tu nous as indiquée ce matin ? Comme les oiseaux du ciel ont besoin des nids, nous aussi nous avons besoin d’une protection. Aide-nous, Seigneur Dieu, à mettre notre confiance – pleine confiance – en toi, parce que tu es notre Père, un père aux entrailles maternelles.

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[1] Pour la traduction des mots d’Élie à la fin du v. 20, cf. M. Nobile, 1-2 Re. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2010, p. 230.

[2] Pour la signification de cette action, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Josué, Juges, Ruth, Samuel, Rois, Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1982, p. 130 en commentant Ruth 1,14 où on lit le même verbe, « nâshaq » en hébreu, qui signifie embrasser / baiser / donner un baiser d’adieu.

[3] Cf. V. Fritz, Das erste Buch der Könige, Theologischer Verlag, Zürich, 1996, p. 179.

[4] Le terme « miktâm », qui ouvre notre psaume, est utilisé aussi dans le premier verset des psaumes 56.57.58.59.60 et – comme une variante textuelle – au début de la prière du roi Ezékias malade (Isaïe 38,9). Pour la signification et l’origine de ce mot, cf. E. Zenger, Psalm 56, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 106s et 112. Cf. aussi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 180, note 1.

[5] Pour la forme verbale qui introduit le verset 2, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 59ss.

[6] Cf. C. M. Martini, Le désir de Dieu. Prier les psaumes, Cerf, Paris, 2004, p. 59.

[7] Pour l’emploi du terme féminin « tôbâh » (c’est-à-dire « plein bonheur ») à la place du masculin « tob », cf. E. Zenger, Psalm 16, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Die Psalmen, Band I. Psalm 1-50, Echter, Würzburg, 1993, p. 109 et 111. Cf. aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 62ss.

[8] Pour la signification du verbe hébreu traduit avec « soutenir », cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 801. Pour d’autres interprétations du terme hébreu « tômîk », cf. G. Ravasi, Il libro dei Salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 284, note 3. Cf. aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 5. Job, Proverbes, Qohélet et Cantique des Cantiques, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2015, p 436-439 à propos de Job 41,4 et Psaume 16,5.

[9] Cf. E. Zenger, Psalm 16, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Die Psalmen, Band I. Psalm 1-50, Echter, Würzburg, 1993, p. 110.

[10] J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 186.

[11] Cf. R. Virgili, Vangelo secondo Luca. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 987.

[12] La phrase « il rendit ferme sa face » reprend une expression d’Isaïe 50,7, le troisième chant du « serviteur du Seigneur ». Cf. A. Reginato, Luca 9,51-56.57-62, dans Luca. Nuova traduzione ecumenica commentata, a cura di E. Borghi, Edizioni Terra Santa, Milano, 2018, p. 153.

[13] Ici, certains manuscrits grecs ajoutent : « comme le fit aussi Élie ». Et ces mots font allusion à 2 Rois 1,10.12. Cf. A Textual Commentary on the Greek New Testament, by B. M. Metzger, United Bible Societies, London – New York, 1971, p. 148.

[14] Cf. F. Bovon, L’Évangile selon saint Luc (9,51-14,35), Labor et fides, Genève, 1996, p. 40.

[15] F. Viellard, Prières pour grandir dans la joie de Dieu, Salvator, Paris, 2012, p. 82s.