Eucharistie : 10 juillet 2022

15ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C

« Le voyant, il fut pris aux entrailles » (Luc 10,33)

 

Première lecture

En grec, le cinquième livre de l’Ancien Testament a été appelé « Deutéronome », c’est-à-dire « Deuxième loi ». En réalité, ce livre est une relecture de la loi, des commandements et aussi de toute la révélation de Dieu à Israël dans le désert, avant l’entrée dans la terre promise. Et c’est une relecture à la lumière de l’expérience de l’exil à Babylone au sixième siècle. L’expérience de la destruction de Jérusalem et de l’exil explique pourquoi, à la fin du livre, Moïse évoque le bonheur de l’alliance de Dieu, mais aussi les conséquences négatives si on y est infidèle. C’est le schéma qu’on retrouve dans les traités d’alliance d’un souverain avec son vassal : le souverain annonce bénédiction et malédiction selon que ce qui est stipulé est accompli ou non[1].

La page s’ouvre avec le verbe « écouter » (v. 10), qui sera repris aussi dans la suite du texte (vv. 12 et 13). Il faut écouter « la voix de Yhwh ton Dieu, pour prendre soin de ses commandements ». Le mot « commandements », qui sera repris, au singulier dans le verset 11 et ensuite dans les pronoms des versets 12 et 13, ne doit pas nous faire penser à un ordre qu’il faut exécuter. En effet, le texte nous dit que, des commandements de Dieu, il faut « prendre soin ». Il faut « prendre soin » des commandements de Dieu et « revenir » vers Yhwh. L’idée est donc celle d’une rencontre personnelle. Et le dernier verset de notre page, là où il y a le mot « parole », le souligne. Les commandements de Dieu et sa Loi, sont une révélation, le lieu de rencontre – face à face – de Dieu avec son peuple[2]. Et cette parole est « dans ta bouche et dans ton cœur, pour la mettre en pratique » (v. 14). Dans ton cœur, dans ta conscience[3] !

Cette proximité entre nous et la parole ou le commandement de Dieu est soulignée déjà au verset 11. Il ne s’agit pas d’un commandement « niplê’t », donc « extraordinaire », merveilleux ou appartenant au niveau divin ; il s’agit – nous dit le même verset – d’un commandement qui n’est pas « loin » de nos possibilités[4]. Et, pour souligner cette proximité, le texte utilise deux images, l’une verticale, l’autre horizontale. Ce commandement n’est pas dans les cieux, il n’est pas de l’autre côté de la mer, il est très proche. Nous pouvons donc le mettre en pratique (vv. 12.13.14). Il est « qarûb », donc « tout près », tout près de toi. Et Moïse insiste : « la parole est près de toi, intensément près. Elle est dans ta bouche et dans ton cœur, pour la mettre en pratique ».

 

Lecture du livre du Deutéronome (30,10-14)

Moïse disait au peuple :

10 Écoute la voix de Yhwh ton Dieu, pour prendre soin de ses commandements et de ses prescriptions inscrits dans ce livre de la Loi, et tu reviendras vers Yhwh ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. 11 Oui, ce commandement que je t’ordonne aujourd’hui n’est pas extraordinaire ni loin de tes possibilités. 12 Il n’est pas dans les cieux, lui, pour que tu dises : « Qui montera pour nous aux cieux, et le prendra pour nous et nous le fera écouter, et nous le mettrons en pratique ? » 13 Il n’est pas de l’autre côté de la mer, lui, pour que tu dises : « Qui passera pour nous vers l’autre côté de la mer, et le prendra pour nous et nous le fera écouter, et nous le mettrons en pratique ? » 14 Car la parole est près de toi, intensément près. Elle est dans ta bouche et dans ton cœur, pour la mettre en pratique.

 

Psaume

Le psaume 69 a connu une histoire complexe[5]. Il a été composé comme une prière d’un prisonnier ou d’une personne menacée par les puissants (v. 5). Ensuite, sous l’influence du journal intime de Jérémie, on a fait du psaume une lamentation prophétique d’un homme fidèle à Dieu, un homme qui s’engage pour un vrai culte à Dieu, mais qui à cause de ça est refusé par les siens (vv. 8-13 et 20-22). Enfin, au cinquième siècle, au moment de la reconstruction de Jérusalem comme ville et communauté, le psaume est devenu une louange, une louange collective.

De ce psaume, la liturgie nous propose cinq strophes. La première (v. 14) naît d’une expérience douloureuse, amère. Dans sa souffrance, le poète à l’impression d’être seul et de se trouver devant le ‘silence’, de Dieu. Sa vie de souffrance et de solitude, le poète la présente à Dieu comme… prière ! Il lui dit : « Et moi, ma prière est vers toi, Yhwh ». C’est ainsi qu’il demande à Dieu de rompre son ‘silence’, son ‘indifférence’[6]. En effet, « c’est l’heure de ta grâce[7], mon Dieu ». Et, en poursuivant sa strophe, le poète insiste en évoquant l’abondance de l’amour et aussi la fidélité de Dieu, du Dieu qui sauve. En pensant à ces deux caractéristiques de Dieu, le poète peut dire à Dieu : « réponds-moi ».

Ce même impératif introduit aussi la deuxième strophe (v. 17) : « Réponds-moi, Yhwh, car il est bon, ton amour ». Et, après la mention de l’amour, le poète évoque aussi la tendresse de Dieu. En effet, en revenant sur le mot « abondance », le poète dit à Dieu : « selon l’abondance de ta tendresse, tourne vers moi ton visage ».

Dans la troisième strophe (vv. 30-31), le poète parle encore de soi-même. Dans la première strophe il disait : « Et moi, ma prière est vers toi, Yhwh » ; maintenant il dit : « Et moi, pauvre et souffrant ». Et, dans cette condition, il ne peut que demander à Dieu : « que ton salut, Dieu, me mette en lieu sûr ». Comme réaction à ce salut donné par Dieu, le poète fait trois promesses : louer le nom de Dieu par un chant, le magnifier, lui rendre grâce.

Dans la quatrième strophe (vv. 33-34), le poète ne se sent plus seul : lui, pauvre, a tout près de lui, les humbles : « Les humbles ont vu, alors ils se réjouissent ». Dans un panorama qui s’ouvre de plus en plus, le poète mentionne aussi celles et ceux qui cherchent Dieu. A ces personnes le poète dit : « Que vive votre cœur ! »[8]. La strophe mentionne aussi « les indigents », et le poète nous rassure : « Yhwh écoute les indigents ». A côté de ces personnes, la strophe mentionne les « ’asirâiou », littéralement « ses prisonniers ». Pour comprendre cette expression surprenante, il faut remonter au verbe « ’asar » qui signifie « lier ». Le poète évoque ainsi les personnes qui se lient à Dieu. A ces personnes il assure : « Yhwh … ne méprise pas ceux qui se lient à lui »[9].

Enfin la cinquième strophe (vv. 36ab.37). Ici, le poète, dans sa préoccupation pour les pauvres, pense aussi à « Sion », donc à Jérusalem et aux villes de la Judée détruites par les Babyloniens. La reconstruction – nous dit la dernière strophe – ne sera pas l’œuvre des politiciens, elle sera l’œuvre de Dieu. Une reconstruction pour les pauvres et les indigents, pour celles et ceux « qui aiment » (v. 37) Dieu.

Pour conclure. Dans le poète souffrant et dans les pauvres, dans les personnes qui se lient à Dieu et qui l’aiment, nous pouvons certainement nous identifier. Nous pouvons donc revenir sur les mots de l’avant dernière strophe (v. 33) et adresser à nous-mêmes les paroles de ce refrain :

Cherchez Dieu, vous les humbles,

et votre cœur vivra.

 

Psaume 69 (versets 14. 17. 30-31. 33-34. 36ab.37)

 14 Et moi, ma prière est vers toi, Yhwh,

c’est l’heure de ta grâce, mon Dieu ;

dans l’abondance de ton amour, réponds-moi,

dans la fidélité de ton salut.

Refr. :              Cherchez Dieu, vous les humbles,

et votre cœur vivra.

 

17 Réponds-moi, Yhwh,

car il est bon, ton amour ;

selon l’abondance de ta tendresse,

tourne vers moi ton visage.

Refr. :              Cherchez Dieu, vous les humbles,

et votre cœur vivra.

 

 

30 Et moi, pauvre et souffrant,

que ton salut, Dieu, me mette en lieu sûr.

31 Je louerai le nom de Dieu par un chant,

je vais le magnifier, lui rendre grâce.

Refr. :              Cherchez Dieu, vous les humbles,

et votre cœur vivra.

 

33 Les humbles ont vu, alors ils se réjouissent ;

ceux qui cherchent Dieu : « Que vive votre cœur ! ».

34 Car Yhwh écoute les indigents,

et il ne méprise pas ceux qui se lient à lui.

Refr. :              Cherchez Dieu, vous les humbles,

et votre cœur vivra.

 

36ab Oui, Dieu viendra sauver Sion,

et rebâtir les villes de Juda,

37 et les descendants de ses serviteurs les recevront en don

et ceux qui aiment son nom résideront en elle.

Refr. :              Cherchez Dieu, vous les humbles,

et votre cœur vivra.

 

Deuxième lecture

Pour ce dimanche et pour les suivants, la liturgie nous propose – comme deuxième lecture – la lettre aux Colossiens. La ville de Colosses était située dans la partie sud-occidentale de l’actuelle Turquie. Et c’est Epaphras, originaire de Colosses et collaborateur de Paul, qui a porté à la ville le message de l’évangile et s’engage, très intensément, pour que les Colossiens soient fidèles, « entièrement, à la volonté de Dieu » (Col 4,12).

Quant à la lettre aux Colossiens, l’auteur est – probablement – un homme qui se situe dans la tradition de Paul[10]. L’occasion pour écrire cette lettre – nous sommes vers les années 80 du premier siècle – est liée à la situation vécue par les Colossiens. En lisant la lettre, on voit que les Colossiens sont en train de prendre un mauvais chemin. Comme certains croyants d’aujourd’hui, les Colossiens mettent leur confiance dans les révélations, croient au spiritisme, à l’astrologie et aux horoscopes. Ils ne considèrent plus le Christ comme le seul Sauveur puisqu’ils se fient à d’autres ou à des pratiques qui ne sont pas cohérentes avec l’évangile[11].

Voilà pourquoi notre lettre, dans la page de ce matin, présente, dans un petit poème, la personne du Christ et l’œuvre que lui seul accomplit.

L’auteur insiste sur deux points.

D’abord (vv. 15-17) la primauté universelle du Christ sur toute la création : il est « l’image visible du Dieu invisible ». Et toute la création a été créée à travers le Christ, « par lui et pour lui ». Et par rapport au Christ, « trônes et souverainetés, autorités et pouvoirs », donc les êtres célestes tellement appréciés par les Colossiens, perdent toute importance[12].

L’importance du Christ pour toute la création est fondamentale ; en effet, en lui « toutes les choses se tiennent ensemble, d’une façon définitive ».

La seconde partie de notre poème (vv. 18-20) nous présente le rôle du Christ au niveau du salut. La communauté chrétienne, l’Église, n’est que son corps, tandis que le Christ en est la tête. Le Christ est le premier ressuscité d’entre les morts, il est – littéralement – « le premier » ressuscité d’entre les morts. Et, si nous restons uni(e)s à lui, nous pourrons avoir part, avec lui, à la résurrection. D’autre part, dans le Christ, nous rencontrons toute la plénitude de Dieu ; en effet, « Dieu a voulu habiter totalement dans son Fils ». Enfin, le dernier verset de ce petit poème nous dit que Dieu, à travers le Christ et pour le Christ, a voulu la paix et la réconciliation : la réconciliation de toutes les créatures avec lui.

 

De la lettre aux Colossiens (1,15-20)

15 Le Christ Jésus est l’image visible du Dieu invisible,

le premier-né, supérieur à tout ce qui a été créé.

16 En effet, c’est en lui que Dieu a tout créé dans les cieux et sur la terre :

les choses qu’on voit et celles qu’on ne voit pas,

trônes et souverainetés, autorités et pouvoirs,

tout a été créé par lui et pour lui.

17 Le Christ existe avant toute chose,

et c’est en lui que toutes les choses se tiennent ensemble, d’une façon définitive.

18 C’est lui qui est la tête du corps, c’est-à-dire de l’Église.

Il est le commencement, celui qui, le premier, a été ressuscité de la mort,

pour être le premier de tous, toujours et partout.

19 Oui, Dieu a voulu habiter totalement dans son Fils,

20 et – ayant établi la paix par le sang de la croix –

Dieu a voulu réconcilier avec soi-même,

à travers son Fils et pour son Fils,

toutes les créatures sur la terre et dans les cieux.

 

Évangile

Dans l’Évangile, un docteur de la Loi demande à Jésus comment faut-il se comporter pour avoir part à la vie éternelle. Pour Jésus, comme pour son interlocuteur, la référence c’est l’Écriture. Mais on ne peut pas lire l’Écriture sans l’interpréter. D’où la contre-question de Jésus : « Dans la Loi, qu’est-il écrit ? Quel sens y lis-tu ? » (v. 26). Jésus sait bien que lire l’Écriture c’est l’interpréter. Et il invite le docteur à faire de même[13].

Le docteur, en faisant référence au Deutéronome (Deut 6,4s) et au Lévitique (Lév 19,18), donne sa réponse que Jésus approuve.

Ensuite, le docteur demande à Jésus : « Qui est mon prochain ? » (v. 29). Nous avons ici une question que les théologiens juifs discutaient fréquemment, et au niveau théorique. Mais Jésus, au lieu de répondre, raconte d’une personne victime des bandits. Devant cet homme à moitié mort, le prêtre et le lévite, en venant sur le même chemin,… passent outre. Bien différente est la réaction d’un Samaritain, une personne considérée comme hérétique, comme ayant un rapport incorrect vis-à-vis de la Loi : « le voyant, fut pris aux entrailles » (v. 33). Et sa commotion viscérale le pousse à prendre soin du blessé. Il agit personnellement (six actions dans le v. 34). Ensuite il le confie à l’aubergiste l’invitant à faire de même, à prendre soin lui aussi de la personne victime des bandits.

Après le récit, surprenante est la question posée par Jésus. Jésus ne demande pas « qui est le prochain ? » mais qui « s’est fait prochain ? » de celui qui était tombé aux mains des brigands. A la place des questions théoriques, Jésus nous invite à ouvrir les yeux sur la réalité des souffrances et à inventer des pratiques semblables à celles du Samaritain[14].

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10,25-37)

25 Et voici qu’un docteur de la Loi se leva pour mettre Jésus à l’épreuve, en disant : « Maître, en faisant quoi, aurai-je part à la vie éternelle ? » 26 Jésus lui dit : « Dans la Loi, qu’est-il écrit ? Quel sens y lis-tu ? » 27 Celui-ci, en répondant, dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme et de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même ». 28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais cela et tu vivras ».

29 Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » 30 Accueillant [cette question], Jésus dit : « Une personne descendait de Jérusalem à Jéricho et tomba au milieu de brigands ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. 31 Par hasard, un prêtre descendait par cette route et, le voyant, il passa outre. 32 De même aussi un lévite, survenant en ce lieu et le voyant : il passa outre. 33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui et, le voyant, fut pris aux entrailles, 34 et, s’étant approché, il pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin, et après l’avoir chargé sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 35 Et le lendemain, sortant deux pièces d’argent, il les donna à l’aubergiste et dit : “Prends soin de lui, et ce que tu auras dépensé en plus, moi, sur le chemin du retour, je te le rembourserai”.

36 Lequel de ces trois, à ton avis, s’est fait prochain de celui qui était tombé aux mains des brigands ? ». 37 Le docteur de la Loi dit : « Celui-là qui a exercé la miséricorde envers lui ».

Et Jésus lui dit : « Va et, toi aussi, fais de même ».

 

Prière d’ouverture


Dieu, c’est ta joie

que la bonté règne parmi les hommes,

que ceux qui pleurent soient consolés,

que ceux qui sont seuls trouvent une maison.

Donne-nous de chercher cette joie.

Inspire-nous des pensées de paix

et des paroles d’espérance,

et comble nos bons désirs

au-delà de notre attente

par le Christ, notre Seigneur.[15]

[Frans Cromphout, jésuite, Pays-Bas : 1924-2003]

 

Prière des fidèles


* La page du Deutéronome nous a rappelé que la fidélité envers toi n’est pas une obéissance froide, par peur d’un châtiment. Ton commandement est une « parole » que tu nous adresses, dans notre cœur, dans notre conscience. Et, à l’écoute de ta parole, notre réaction est de t’aimer. Aide-nous, Seigneur, à vivre notre relation avec toi comme une relation d’amour.

* Le psaume nous a montré Dieu comme celui qui « écoute les indigents » et considère comme sa communauté, comme ‘les siens’, celles et ceux « qui se lient à lui ». Nous ne pouvons pas nous permettre, Dieu notre Père, d’agir d’une façon contraire à la tienne. Aide-nous à faire un peu comme toi.

* La lettre aux Colossiens fait jaillir au fond de nos cœurs un grand merci à toi, parce que dans ton Fils nous rencontrons toute ta plénitude. En lui nous découvrons ton projet de paix et de réconciliation. Aide-nous à accueillir généreusement ce projet de réconcilier à toi « toutes les créatures sur la terre » et aussi au Burundi.

* L’Évangile nous demande d’ouvrir les yeux sur les situations – très nombreuses – semblables à celle de la personne tombée dans les mains des brigands. Permets-nous de ne pas faire comme le prêtre et le lévite qui se font des illusions sur le culte et les liturgies. Prendre soin, prendre soins des souffrants, est ce que le Samaritain fait et demande à l’aubergiste de faire. Et c’est ce que toi, Jésus, tu nous demande à l’aubergiste de faire. Et c’est ce que toi, Jésus, tu nous demandes dans ton récit.

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[1] F. García Lopez, Le Deutéronome. Une loi prêchée, (= Cahiers Évangile 63) Cerf, Paris, 1988, p. 15.

[2] G. Papola, Deuteronomio. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo, 2011, p. 336s.

[3] Pour cette signification du terme biblique « cœur », cf. H. W. Wolff, Anthropologie de l’Ancien Testament, Labor et fides, Genève, 1974, p. 52.

[4] Cf. S. Paganini, Deuteronomio. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2011, p. 410s.

[5] Cf. E. Zenger, Psalm 69, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 259ss.

[6] G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 412.

[7] L’expression hébraïque peut aussi être traduite par « temps favorable ». Pour les différentes interprétations de ce verset, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 475s.

[8] Pour la traduction du verset 33, cf. D. Barthélemy, O. cit., p. 483s.

[9] Pour cette expression, cf. G. Ravasi, O. cit., p. 432.

[10] Cf. E. Borghi, Le lettere paoline. Notizie generali, dans E. Borghi – R. Petraglio (a cura di), La fede attraverso l’amore. Introduzione alla lettura del Nuovo Testamento, Borla, Roma, 2006, p. 233s. Cf. aussi R. Fabris, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento, vol. 3, Borla, Roma, 1980, p. 58ss.

[11] Cf. La Bible des peuples, présentée et commentée pour les communautés chrétiennes et pour ceux qui cherchent Dieu, par B. Hurault, L. Hurault et J. Van der Meersch, Le Sarment, Paris, 2002, p. 389.

[12] Cf. R. Fabris, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento, vol. 3, Borla, Roma, 1980, p. 87.

[13] Cf. H. Cousin, L’Évangile de Luc, Bayard, Paris, 1993, p. 157.

[14] Cf. H. Cousin, L’Évangile de Luc, Bayard, Paris, 1993, p. 159.

[15] F. Cromphout, Un temps pour parler, Éditions Foyer Notre-Dame, Bruxelles, 1970, p. 65.