Eucharistie: 30 avril 2023

4ème Dimanche de Pâques — Année A

« Même si je vais dans une vallée de profonde obscurité, tu es avec moi » (Ps 22,4)

Première lecture

La première lecture de ce matin est strictement liée à celle du dimanche passé : le discours de Pierre le jour de la Pentecôte. L’accent est sur la résurrection : « Tout le peuple d’Israël doit le savoir de façon très sûre : ce Jésus que vous avez crucifié, Dieu l’a fait Seigneur et Christ » (v. 36). Cette déclaration suscite, dans celles et ceux qui l’ont écoutée, une réaction profonde : « les auditeurs eurent le cœur vivement touché » (v. 37). Et cette expression évoque en même temps l’émotion et la conscience tourmentée de la foule[1] après avoir entendu l’accusation : Jésus vous l’avez crucifié (v. 36).

D’ici la question que la foule adresse aux apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? » (v. 37). Pierre, en répondant, mentionne quatre éléments : la conversion, le baptême, le pardon des errements, le don de l’Esprit.

* D’abord la conversion, un changement de mentalité et de comportement. Lorsqu’on découvre comment Dieu est intervenu dans la vie de Jésus, tout change : notre relation avec Dieu et aussi notre façon de vivre avec les autres.

* Et ce changement prend forme dans le baptême. Ce mot, qui signifie ‘immersion totale’, évoque notre insertion dans une réalité nouvelle : la présence vivante du Christ, dans laquelle la personne baptisée est introduite[2].

* Dans cette immersion totale, tous nos errements sont pardonnés : « Ainsi, Dieu pardonnera vos errements » (v. 38). Et, dans ce contexte, l’errement le plus évident et le plus grave est le fait d’avoir mis à mort Jésus.

* Le quatrième élément mentionné par Pierre est le don de l’Esprit. Pierre, en commençant son discours, avait déjà cité une déclaration faite par le prophète Joël : « Alors, dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles seront prophètes, vos jeunes gens auront des visions, vos vieillards auront des songes » (Ac 2,17 et Joël 3,1). Mais, à partir du jour de la Pentecôte, le don de l’Esprit dépasse toute limite d’espace et de temps ; en effet, le don de l’Esprit est « pour vous et pour vos enfants » (v. 39). Les ‘enfants’, en grec comme en français, sont des fils et des filles. Et, dans la phrase de Pierre, il s’agit des personnes qui sont « au loin », les générations suivantes, ici et ailleurs. Oui, car Dieu ne connaît pas de limites, quand il appelle.

Enfin, la page se termine avec une dernière exhortation de Pierre : « Détournez-vous de cette génération infidèle qui se perd dans son chemin tortueux[3], et vous serez sauvés ! » (v. 40). A travers ces mots, Pierre souligne comment le salut offert par Dieu divise le peuple : d’un côté un Israël fidèle à sa vocation, de l’autre un Israël obstiné[4] qui se perd sur un chemin oblique et tortueux[5].

 

Du livre des Actes des apôtres (2,14a et 36-41

Le jour de la Pentecôte, 14a Pierre, debout avec les onze autres apôtres, éleva la voix et fit cette déclaration à la foule : 36 « Tout le peuple d’Israël doit le savoir de façon très sûre : ce Jésus que vous avez crucifié, Dieu l’a fait Seigneur et Christ ».

37 Après avoir entendu cela, les auditeurs eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »

38 Pierre leur répond : « Changez votre mentalité et votre comportement ! Que chacun de vous reçoive le baptême au nom de Jésus Christ. Ainsi, Dieu pardonnera vos errements et il vous donnera l’Esprit Saint. 39 En effet, la promesse de Dieu est pour vous et pour vos enfants. Elle est aussi pour tous ceux qui sont au loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera ».

40 Et, par beaucoup d’autres paroles, Pierre rendait témoignage et les encourageait, en disant : « Détournez-vous de cette génération infidèle qui se perd dans son chemin tortueux, et vous serez sauvés ! »

41 Alors, ceux qui acceptent la parole de Pierre se font baptiser. Et, ce jour-là, à peu près trois mille personnes s’ajoutent au groupe des croyants.

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume que nous allons écouter dans un instant veut nous inspirer une attitude de confiance, une immense confiance en Dieu. En effet, Dieu, qui est notre berger, se préoccupe de moi, il intervient dans ma vie, « Il me fait reposer dans des prés d’herbe fraîche » (v. 2), « il me conduit » (v. 2) là où il y a de l’eau et de la tranquillité, « il me guide dans de bons sentiers » et, grâce à son action, il me rend les forces ; c’est ainsi qu’il « me révèle son intimité » (v. 3). Et le poète peut terminer la première partie du psaume en affirmant : « Même si je vais dans une vallée de profonde obscurité, je n’ai peur de rien, car toi, tu es avec moi » (v. 4).

Après l’image de Dieu comme berger, la deuxième partie du psaume (vv. 5-6) nous présente Dieu comme hôte : il prépare une table abondante, il m’accueille en répandant sur ma tête de l’huile parfumée et en me présentant une coupe débordante. C’est ainsi que « sa bonté et sa fidélité[6] m’accompagneront tous les jours de ma vie » (v. 6).

Enfin, une remarque sur la structure du psaume. Il commence et il termine en mentionnant « Yahvéh » (vv. 1 et 6). De Yahvéh, le poète parle à la troisième personne au début et à la fin de sa composition. Mais, au cœur du poème (vv. 4-5), Dieu est interpellé directement : « tu es avec moi », « tu prépares un banquet pour moi ». Et le retour à la vie (v. 3) est – à la racine – un retour à Dieu (v. 6).

Quant à nous, sur ce chemin vers Dieu, nous pouvons chanter, toutes et tous ensemble :

         Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

Ce sera notre refrain à la fin de chaque strophe.

 

Psaume 23

1 Psaume appartenant au recueil de David.

Yahvéh est mon berger,

je ne manque de rien.

2 Il me fait reposer dans des prés d’herbe fraîche,

il me conduit vers des eaux, dans des espaces de tranquillité.

Refr. : Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

 

3 Ma vie il la fait revenir,

il me guide dans de bons sentiers

parce qu’il me révèle son intimité.

Refr. : Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

 

4 Même si je vais dans une vallée de profonde obscurité,

je n’ai peur de rien,

car toi, tu es avec moi.

Ton bâton de berger est près de moi, il me rassure.

Refr. : Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

 

5 Vis-à-vis de ceux qui m’attaquent,

tu prépares un banquet pour moi.

Tu m’accueilles en versant sur ma tête de l’huile parfumée,

tu remplis ma coupe jusqu’au bord.

Refr. : Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

 

6 Oui, sa bonté et sa fidélité

m’accompagneront tous les jours de ma vie,

et je reviendrai à la maison de Yahvéh pour de longs jours.

Refr. : Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

 

Deuxième lecture

Comme dans les deux derniers dimanches, la liturgie nous propose aujourd’hui une page de la Première lettre de Pierre. La lettre dit comment les chrétiens doivent se comporter vis-à-vis de l’empereur et des gouverneurs, et quel doit être le comportement des esclaves par rapport à leurs maîtres[7]. Précisément dans ce contexte se situe la page que nous allons lire ce matin.

Elle évoque les souffrances, les souffrances des chrétiens du premier siècle et aussi d’aujourd’hui. Et la lettre de Pierre nous dit : « si, tout en faisant le bien, vous endurez aussi des souffrances, cela est une belle chose aux yeux de Dieu » (v. 20b). En effet, si une personne supporte des insultes et des vexations parce qu’elle fait du bien, cela est un fruit de la grâce de Dieu. Et c’est de cette façon que le chrétien participe au chemin vécu par Jésus : un chemin de souffrance avec Jésus jusqu’à la joie et à la gloire que Jésus vit auprès de Dieu (4,13)[8].

Et la lettre souligne que nous ne sommes pas seuls dans nos souffrances. Jésus, lui aussi, a souffert, et il a vécu ses souffrances pour nous, et ses souffrances doivent devenir un modèle, un chemin à suivre. L’auteur nous le dit en commençant un petit poème : « le Christ aussi a souffert pour vous, il vous a montré le chemin, pour que vous suiviez ses traces » (v. 21). Dans ce petit poème, l’auteur fait référence à un chant qu’on peut lire dans le livre d’Isaïe. C’est le chant du serviteur de Yahvéh, un serviteur souffrant (Is 52,13-53,12)[9]. Comme ce serviteur, le Christ « n’a pas fait le mal et aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche » (v. 22 et Is 53,9).

En poursuivant son poème, l’auteur de notre lettre met l’accent sur le silence de Jésus et sur sa confiance en Dieu (v. 23). Pour en parler, le texte utilise l’imparfait en soulignant ainsi que le silence et la confiance étaient habituelles et constantes en Jésus[10].

Au verset 24, nous sommes au sommet du poème. En utilisant les mots de la traduction grecque d’Isaïe (53,4), l’auteur parle de « nos péchés ». Et ici, en utilisant le possessif « nos », l’auteur fait référence à sa propre personne et à toutes les générations passées, présentes et à venir[11]. Le Christ « a porté lui-même nos péchés dans son corps » (v. 24). Mais pourquoi cette décision prise par Jésus ? L’auteur nous l’explique : « afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste, une vie juste qui plaît à Dieu ». Et il termine son verset avec un nouveau renvoi au chant du serviteur (Is 53,5) : « C’est par ses blessures qu’il vous a guéris » (v. 24). Ici le mot « blessures » évoque, fondamentalement, la marque rougeâtre laissée sur le corps par les coups donnés avec des fouets[12] ou à travers le supplice de la flagellation. La surprise est très intense : guérir des personnes à travers des blessures supportées par un seul ? C’est inimaginable. Mais c’est le plan de Dieu, le plan que Dieu a accompli à travers Jésus.

Enfin, dans le dernier verset, l’auteur revient encore sur la page d’Isaïe qui évoquait l’humanité comme un troupeau dispersé : « Nous tous, comme du petit bétail, nous étions errants, nous nous tournions chacun vers son chemin » (Is 53,6). Et Pierre, en écrivant sa lettre, rappelle à ses destinataires quelle était leur condition dans le paganisme : « Oui, vous étiez errants comme des brebis » (v. 25). Telle était la situation des destinataires de la lettre. Mais Dieu, le Père qui prend soin de ses brebis et ne veut qu’aucune se perde (Mt 18,12-14 et Lc 15,4-7), est intervenu : il a fait de Jésus le berger. C’est ainsi que Pierre peut conclure sa page en constatant : « maintenant, vous êtes retournés vers le berger qui protège vos vies » (v. 25).

 

De la Première lettre de Pierre (2,20b-25)

Mes bien-aimés, 20b si, tout en faisant le bien, vous endurez aussi des souffrances, cela est une belle chose aux yeux de Dieu. 21 Oui, c’est à cela que Dieu vous a appelés parce que

le Christ aussi a souffert pour vous,

il vous a montré le chemin,

pour que vous suiviez ses traces.

22 Lui, il n’a pas fait le mal,

et aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche,

23 lui qui, étant insulté, ne rendait pas l’insulte,

et, dans sa souffrance, ne menaçait personne

mais il mettait sa confiance en Dieu qui juge avec justice.

24 Sur le bois de la croix, il a porté lui-même a porté lui-même nos péchés dans son corps.

Et ça, afin que nous mourions au péché

et que nous vivions d’une vie juste, une vie juste qui plaît à Dieu.

C’est par ses blessures qu’il vous a guéris.

25 Oui, vous étiez errants comme des brebis,

mais maintenant, vous êtes retournés vers le berger qui protège vos vies.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ;

je connais mes brebis et mes brebis me connaissent (Jean 10,14).

Alléluia.

 

Évangile

La page de l’Évangile revient sur l’image du berger. Nous sommes dans l’Évangile de Jean, là où Jésus parle aux pharisiens[13]. A ces personnes, Jésus présente d’abord le faux berger : « celui qui n’entre pas par la porte vers l’enclos des brebis, mais qui passe par-dessus le mur à un autre endroit, celui-là est un voleur, un bandit » (v. 1). Bien différent est le portrait du berger légitime. La différence apparaît immédiatement si on considère l’accès aux brebis. Si le faux berger n’entre pas par la porte, le berger légitime « entre par la porte » (v. 2). Mais, à côté de ce détail, la caractéristique fondamentale du vrai berger est la relation intime qui lie le vrai berger à ses brebis : « Les brebis qui lui appartiennent, il les appelle, chacune par son nom » (v. 3). Il y a une reconnaissance réciproque : le berger connaît le nom de chacune de ses brebis, et elles « connaissent sa voix » (v. 4). De cette connaissance jaillit la confiance : le berger peut les conduire dehors et les brebis peuvent suivre le berger[14]. Une réaction bien différente est celle des brebis par rapport à toute autre personne : « jamais elles ne suivront un étranger ; bien plus, elles fuiront loin de lui » (v. 5) car elles ne connaissent pas sa voix.

A la fin de ce discours sur le berger légitime et le faux berger, l’évangéliste intervient d’abord pour qualifier le discours de Jésus. Jean le qualifie comme « paroimia » (littéralement « récit à côté »), donc comme « image » (v. 6), discours imagé ou énigmatique, un discours dans lequel il faut chercher le sens caché[15]. La seconde remarque de l’évangéliste concerne les pharisiens : ils ne comprirent pas les choses que Jésus voulait leur dire (v. 6).

Et ce constat permet à Jean d’évoquer une nouvelle intervention de Jésus.

Cette seconde intervention est introduite avec les mêmes mots que la première : « En vérité, en vérité, je vous le dis » (v. 7). Mais cette fois, Jésus s’exprime plus directement. Il parle de soi-même, il dit : « moi, je suis la porte des brebis ». En s’identifiant avec la porte, Jésus se présente comme celui qui, seul, peut entrer vers les brebis. Mais, en même temps, Jésus apparaît comme la ‘porte de sortie’ vers la vie. En effet, Jésus est la seule porte que les brebis sont invitées à traverser ; à travers cette porte, les brebis pourront arriver à des prés où elles trouveront la nourriture et la vie[16]. C’est ce que la dernière phrase de la page nous dit de la façon la plus claire : « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et pour que cette vie soit abondante » (v. 10). Au contraire, les autres, les dirigeants politiques et religieux d’Israël veulent s’approcher des brebis pour en profiter et s’enrichir.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (10,1-10)

1 « En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui n’entre pas par la porte vers l’enclos des brebis, mais qui passe par-dessus le mur à un autre endroit, celui-là est un voleur, un bandit. 2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3 Le gardien lui ouvre la porte et les brebis écoutent sa voix. Les brebis qui lui appartiennent, il les appelle, chacune par son nom, et il les emmène dehors. 4 Quand il a fait sortir toutes les brebis – les brebis qui lui appartiennent -, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. 5 Jamais elles ne suivront un étranger ; bien plus, elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers ».

6 Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais les pharisiens ne comprirent pas les choses qu’il voulait leur dire.

7 Jésus dit donc de nouveau : « En vérité, en vérité, je vous le dis : moi, je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits. Mais les brebis ne les ont pas écoutés. 9 Moi, je suis la porte. Celui qui entre en passant par moi sera sauvé. Il pourra entrer et sortir et il trouvera de la nourriture. 10 Le voleur vient seulement pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et pour que cette vie soit abondante ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Berger des sources, berger d’espace où je renais,

sous ta garde rien ne manque.

Aux verts pâturages, aux eaux vivantes de la paix,

ton amour me conduit.

Dans les ravins d’angoisse, dans les ténèbres de la vie,

dans les écroulements de la mort,

ta main nous relève[17].

[Alain Lerbret, France : 2006]

 

Prière des fidèles

* La première lecture – à travers les mots de Pierre – nous dit que nous devons changer notre mentalité et notre comportement. Nous le savons, mais nous sommes très faibles. Donne-nous, Seigneur Dieu, l’Esprit Saint, l’Esprit qui seul peut nous donner la force pour changer et vivre conformément à ce que Jésus nous dit dans son Évangile.

* Le psaume nous invite à la confiance : « Même si je vais dans une vallée de profonde obscurité, tu es avec moi ». Donne-nous, Seigneur la force de croire à cette affirmation que nous avons proclamée ce matin. Elle n’est pas seulement une phrase. En effet, ta présence à notre côté est une réalité. A nous de découvrir ta présence.

* La Lettre de Pierre nous dit que la souffrance, d’une manière ou d’une autre, caractérise notre vie ; et notre fidélité à Dieu, comme la fidélité de notre frère Jésus, passe nécessairement par la croix. Donne-nous, Seigneur, d’affronter chaque situation – même si douloureuse – par amour. C’est ainsi que, conformément au message des béatitudes, nous pourrons, même en pleurant, être heureux et heureuses.

* L’Évangile nous assure : « je suis venu pour que les brebis aient la vie, et pour que cette vie soit abondante ». Devant la mort de nos proches et d’autres que nous avons connus et aimés, permet-nous de croire que tu ne les as pas abandonnés. A la mort d’une personne qui met en toi sa confiance, tu l’accueilles, tu lui donnes une vie encore plus abondante. Aide-nous à regarder ainsi leur mort et aussi notre mort demain.

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[1] Ainsi D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), Labor et fides, Genève, 2007, p. 95.

[2] Ibid. p. 96.

[3] Cette tournure est une reprise de Dt 32,5 et du Ps 77/78,8.

[4] Ainsi D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), Labor et fides, Genève, 2007, p. 97.

[5] Pour l’adjectif « skolios » qui caractérise l’Israël infidèle qui se perd dans un chemin tortueux, cf. C. Spicq, Notes de lexicographie néo-testamentaire. Tome I, Editions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1978, p. 219, note 2. Cf. aussi J. Lust – E. Eynikel – K. Hauspie, A Greek-English Lexicon of the Septuagint, Part II, Deutsche Bibelgesellschaft, Stuttgart, 1996, p. 429s.

[6] Les mots « bonté » et « fidélité », même s’ils ne sont pas accompagnés de l’adjectif possessif, évoquent évidemment, la bonté et la fidélité de Dieu. Cf. L. Alonso Schökel, I Salmi, vol. 1, Borla, Roma, 1992, p. 461.

[7] Cf. R. E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, Paris, 2000, p. 764.

[8] Cf. L. Goppelt, Der erste Petrusbrief, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 1978, p. 197.

[9] Pour J. Jeremias, l’hymne au Christ qu’on lit dans 1 Pi 2,22-25 est « un vrai et authentique sommaire d’Isaïe 53 ». Ainsi sous la voix « paîs theoû », dans Grande lessico del Nuovo Testamento, Vol. IX, Paideia, Brescia, 1974, col. 425.

[10] Ainsi J. Schlosser, La première épître de Pierre, Cerf, Paris, 2011, p. 170.

[11] Cf. M. Mazzeo, Lettere di Pietro. Lettera di Giuda, Paoline, Milano, 2002, p. 114.

[12] Ainsi J. Schlosser, La première épître de Pierre, Cerf, Paris, 2011, p. 177.

[13] Les pharisiens étaient interpellés aussi à la fin du chapitre précédent (Jn 9,39-41).

[14] Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (1-12), Labor et fides, Genève, 2014, p. 339.

[15] A propos du terme « paroimia », R. Schnackenburg (Il vangelo di Giovanni. Parte seconda, Paideia, Brescia, 1977, p. 474) renvoie au Siracide 39,3 : « (Celui qui étudie vraiment les Écritures) cherche le sens caché des discours énigmatiques (paroimiôn en grec) et s’intéresse à la signification cachée des paraboles ».

[16] Cf. M. Nicolaci, Vangelo secondo Giovanni. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 1484.

[17] A. Lerbret, Chants du silence. Les Psaumes pour aujourd’hui, Labor et fides, Genève, 2009, p. 47.