Eucharistie : 25 juin 2023

12ème dimanche du Temps Ordinaire — Année

 

Jésus nous dit : « N’ayez pas peur » (Matthieu 10,26.28.31)

 

Première lecture

Avec la première lecture, nous sommes vers les années 600 avant la naissance de Jésus. A Jérusalem, on a une situation terrible que Jérémie résume avec deux mots : « Violence et pillage » (20,8). C’est avec la violence et le pillage qu’une minorité au pouvoir terrorise le peuple et tout le pays[1].

Les mots du prophète suscitent des réactions de refus. On se moque de lui, on l’insulte. On l’appelle « La-terreur-est-partout ». Le prophète est menacé par ceux qui refusent la parole qu’il annonce. Et le prêtre Pashehour, responsable du temple de Jérusalem, gifle Jérémie et le fait attacher, pendant toute la nuit, à un poteau à l’entrée du temple (Jér 20,1ss).

Mais aussi d’autres personnes refusent le prophète. Et, dans la page que nous allons écouter ce matin, cette menace vient non seulement de ses opposants. Parmi ceux qui refusent le message du prophète, il y a aussi… tous ses amis. Oui, Jérémie mentionne « Tous mes amis », littéralement « tous les gens de ma paix ». Ces personnes – comme on lira dans un instant – « m’observent pour voir si je commets un faux pas ». Ces personnes, ces gens de ma paix, disent : peut-être Jérémie « se laissera-t-il séduire[2] et nous le vaincrons, nous prendrons notre revanche sur lui ! ».

Voilà le projet de ceux qui veulent éliminer le prophète parce qu’il annonce « la terreur », la fin de Jérusalem, la destruction de la ville et du temple que les Babyloniens accompliront bientôt.

Et Jérémie ? Dans cette situation, Jérémie s’adresse à Dieu. Même intimement désespéré, il s’adresse à Dieu, il a confiance en Dieu[3]. Il déclare : « Mais Yahvéh est avec moi un héros puissant » (v. 11). Et il poursuit : « Mais Yahvéh (Dieu) de l’univers, tu sais reconnaître le juste, et tu vois (nos) désirs et (nos) pensées » (v. 12).

Si les faux amis du prophète veulent prendre leur « revanche sur lui » (v. 10), le prophète ne veut pas se venger d’eux ; c’est Dieu qui accomplira sa « revanche sur eux » (v. 12)[4]. Et le prophète peut terminer sa prière en invitant d’autres personnes à célébrer Dieu : « Chantez à Yahvéh, célébrez Yahvéh, car il a délivré le malheureux des mains de ceux qui font le mal » (v. 13). Et cette invitation, qui n’a pas de destinataires s’adresse aussi à nous, les « malheureux » d’aujourd’hui.

 

Du livre du prophète Jérémie (20,10-13)

10 Moi Jérémie, j’ai entendu, contre moi, les propos menaçants de la foule ;

ils m’appellent : “La-terreur-est-partout”.

« Dénoncez-le », disent les uns.

« Oui, dénonçons-le », répètent les autres.

Tous mes amis m’observent pour voir si je commets un faux pas.

Ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire et nous le vaincrons,

nous prendrons notre revanche sur lui ! ».

11 Mais Yahvéh est avec moi un héros puissant.

C’est pourquoi mes persécuteurs tomberont

et ils ne seront pas vainqueurs.

Ils seront couverts de honte, intensément,

car ils n’auront pas réussi.

Leur honte durera toujours,

et personne ne pourra l’oublier.

12 Mais Yahvéh (Dieu) de l’univers, tu sais reconnaître le juste,

et tu vois (nos) désirs et (nos) pensées.

Voilà pourquoi je verrai ta revanche sur eux,

car c’est à toi que j’ai confié ma cause.

13 Chantez à Yahvéh, célébrez Yahvéh,

car il a délivré le malheureux des mains de ceux qui font le mal.

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume 69 est un poème complexe[5], mais son message fondamental est simple : « Yahvéh écoute les indigents, et il ne méprise pas les siens qui sont liés » (v. 34).

Dans la première partie du psaume, le poète parle de soi-même et nous montre que ce « lien », sa relation à Dieu lui vaut des insultes. En s’adressant à Dieu, il dit : « C’est pour toi que j’ai porté l’insulte » (v. 8). Et en poursuivant, il mentionne le déshonneur (v. 8), les moqueries et la dérision de la part des buveurs (v. 13). Eux, mais aussi ses frères à lui (v. 9), ne savent pas le comprendre dans son lien avec Dieu, un lien qui s’exprime par « le zèle » (v. 10) pour la maison de Dieu. Et ce zèle peut désigner ici une activité intense non seulement en faveur du temple mais aussi au service de Dieu pour accomplir la volonté de Dieu et rappeler ses exigences.

Malgré les réactions négatives de son milieu, dans la deuxième strophe (vv. 14.17) le psalmiste se tourne avec confiance vers Dieu : il ne connaît pas le « temps favorable », quand Dieu interviendra à sa faveur en lui donnant le salut. Il ne connaît que l’abondance de l’amour, de la fidélité, de la grande « tendresse » ou, littéralement, des « entrailles maternelles » de Dieu. Voilà ce qui soutient toute sa vie. Voilà ce qui permet au psalmiste d’attendre – pleine confiance – la réponse de Dieu à ses souffrances.

Enfin, dans la dernière strophe que la liturgie nous propose, le poète s’adresse à d’autres personnes qui vivent une condition semblable à la sienne : il interpelle les pauvres et celles et ceux qui cherchent Dieu. Ces personnes doivent savoir que Dieu les écoute ; elles peuvent donc se réjouir. Le poète peut les rassurer : « que vive votre cœur ! ». Et à propos des « indigents », il déclare : Dieu « ne méprise pas les siens qui sont liés » (v. 34).

A cette conclusion arrive le poète qui a vécu une expérience de solitude, d’oubli et de marginalisation. Il a vécu – personnellement – cette expérience d’homme « lié », lié comme les exilé(e)s à Babylone, lié par la pauvreté qui ne permet aucun choix et qui oblige à une vie de servitude, lié, surtout, à Dieu, lié et attaché à sa cause[6].

Quant à nous, en écoutant ces trois strophes, nous pouvons intervenir avec ce refrain qui reprend les mots de la strophe centrale (v. 14). Notre refrain sera :

Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi.

 

Psaume 69 (versets 8-10. 14.17. 33-35)

8 C’est pour toi que j’ai porté l’insulte,

et que le déshonneur a couvert mon visage.

9 Pour mes frères je suis devenu un inconnu,

et un étranger pour les fils de ma mère.

10 Car le zèle de ta maison m’a dévoré,

et les insultes de ceux qui t’insultent sont tombés sur moi.

Refr. :  Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi.

 

14 Et moi, ma prière est pour toi, Yahvéh,

au temps favorable ;

par l’abondance de ton amour,

Dieu, réponds-moi dans la fidélité de ton salut.

17 Réponds-moi, Yahvéh, car il est bon, ton amour,

dans ta grande tendresse, tourne-toi vers moi.

Refr. :  Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi.

 

33 Les pauvres verront ta délivrance, Seigneur, et s’en réjouiront,

et vous qui cherchez le secours de Dieu, que vive votre cœur !

34 Car Yahvéh écoute les indigents,

et il ne méprise pas les siens qui sont liés.

35 Qu’ils le louent, les cieux et la terre,

la mer et tout ce qui bouge en elles.

Refr. :  Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi.

 

Deuxième lecture

La deuxième lecture est une page de la Lettre de Paul aux Romains. Ici Paul nous fait parcourir l’histoire – à la fois dramatique et réconfortante – de l’aventure humano-divine[7]. Dans ce parcours, la première phase commence avec Adam. Adam désobéit à Dieu : voilà sa faute, son péché. Adam refuse la parole de Dieu, c’est ainsi qu’il faillit sa vie et cette faillite, ce péché, « a amené la mort ».

La désobéissance commencée avec Adam devient encore plus grave lorsque Dieu révèle la Loi à Moïse. En effet, avant Moïse, « le péché existait déjà dans le monde, mais, comme il n’y avait pas encore de Loi, Dieu ne tenait pas compte du péché ». Et pourtant, « depuis le temps d’Adam jusqu’à Moïse, la mort a été très puissante. Elle a frappé même ceux qui n’ont pas péché comme Adam, qui a désobéi à l’ordre de Dieu ».

Dans ce regard sur l’histoire, le changement fondamental se vérifie lorsque Dieu intervient avec un « don gratuit » (v. 15). Et « ce don, Dieu l’a accordé par un seul homme, Jésus Christ ». Et, au centre de sa page, Paul souligne la relation entre Adam et le Christ : « Adam représentait celui qui allait venir ». En comparant les deux, Paul souligne le contraste : Adam est désobéissant par rapport à Dieu ; quant au Christ, il est le don même de Dieu, « le don gratuit de Dieu » (v. 15). Et ces deux personnes ont une importance fondamentale pour l’humanité : « à cause de la faute d’un seul homme, Adam, un grand nombre de gens sont morts ». Au contraire, à travers Jésus Christ, Dieu « a répandu généreusement ses bienfaits sur un grand nombre de gens ». Bref : le don gratuit de Dieu et la faute n’ont pas la même mesure.

Que cette page, et surtout le don gratuit que Dieu nous a fait dans le Christ puisse nous donner du courage devant les souffrances et la mort.

 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (5,12-15)

Frères, 12 le péché est entré dans le monde à cause d’un seul homme, Adam, et le péché a amené la mort. Alors la mort a atteint tous les êtres humains parce que tous ont péché.

13 Avant que Dieu ait révélé la Loi à Moïse, le péché existait déjà dans le monde, mais, comme il n’y avait pas encore de Loi, Dieu ne tenait pas compte du péché. 14 Pourtant, depuis le temps d’Adam jusqu’à Moïse, la mort a été très puissante. Elle a frappé même ceux qui n’ont pas péché comme Adam, qui a désobéi à l’ordre de Dieu. Adam représentait celui qui allait venir.

15 Mais il y a une grande différence entre le don gratuit de Dieu et la faute d’Adam. Oui, à cause de la faute d’un seul homme, Adam, un grand nombre de gens sont morts. Mais le don gratuit de Dieu est beaucoup plus important. Ce don, Dieu l’a accordé par un seul homme, Jésus Christ, et ainsi, il a répandu généreusement ses bienfaits sur un grand nombre de gens.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

L’Esprit de vérité

rendra témoignage en ma faveur, dit le Seigneur.

Et vous aussi, vous allez rendre témoignage. (cf. Jean 15,26b-27a)

Alléluia.

 

Évangile

La page de l’Évangile que nous allons lire aujourd’hui est un discours encourageant. Aux apôtres et aussi à chacune et à chacun de nous, Jésus lance – pour trois fois – l’invitation « N’ayez pas peur ». Une situation de persécution et de violence pourrait terroriser les disciples et les pousser à s’éloigner de leur intimité avec Jésus. Mais Jésus les rassure : les disciples peuvent continuer à avoir confiance dans l’assistance du Père et vivre intimement liés à lui.

La première invitation est à ne pas avoir peur de rendre public l’enseignement que les disciples ont reçu de Jésus. L’enseignement qu’ils ont reçu en vivant une relation intime avec Jésus, ils sont invités à le faire connaître : « ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, criez-le sur les places » (v. 27)

La deuxième invitation est : « N’ayez pas peur des gens qui tuent le corps ». Les disciples de Jésus ne doivent pas se laisser intimider par des personnes agressives et violentes. Ces personnes peuvent tuer seulement le corps. Mais à leur âme ils ne peuvent pas donner la mort : la mort de l’âme est possible seulement si nous suivons Satan[8]. C’est lui « celui qui peut faire périr à la fois le corps et l’âme dans l’enfer ».

La troisième invitation « n’ayez pas peur » est à l’intérieur des versets 29-31. Ici, Jésus évoque – aux apôtres et aussi à nous – la faiblesse. Dieu est celui qui prend soin de ses créatures, même les plus faibles comme de « petits oiseaux ». Et Dieu prend soin aussi des parties les plus faibles de notre corps, comme les cheveux de notre tête. D’ici l’exhortation : « Donc, n’ayez pas peur ! » Nous ne devons pas avoir peur dans nos faiblesses, nous ne devons pas avoir peur de Dieu, parce que Dieu prend soin de nous. Et en revenant sur les petits oiseaux, Jésus nous assure : « Pour Dieu, vous êtes plus importants que beaucoup de petits oiseaux ! ».

Et la page de ce matin termine en revenant sur l’invitation adressée aux disciples, l’invitation à rendre public l’enseignement que les disciples ont reçu de Jésus. A chaque croyant et à chaque croyante qui s’engage dans cette direction, Jésus assure : « Chaque personne qui se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux »[9].

 

De l’Évangile selon Matthieu (10,26-33)

Jésus disait à ses Apôtres :

« 26 N’ayez pas peur des gens. Tout ce qui est caché sera découvert, et ce qui est secret sera connu.

27 Ce que je vous dis dans l’obscurité, dites-le en plein jour ; et ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, criez-le sur les places. 28 N’ayez pas peur des gens qui tuent le corps. Ils ne peuvent pas tuer la vie qui est en vous. Ayez peur, plutôt, de celui qui peut faire périr à la fois le corps et l’âme dans l’enfer.

29 Est-ce qu’on ne vend pas deux petits oiseaux pour presque rien ? Pourtant, quand l’un d’eux tombe par terre, c’est votre Père qui permet cela. 30 Quant à vous, même les cheveux de votre tête

sont tous comptés. 31 Donc, n’ayez pas peur ! Pour Dieu, vous êtes plus importants que beaucoup de petits oiseaux !

32 Chaque personne qui se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. 33 Mais si quelqu’un me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture : Se laisser faire

Quand on ne ressent plus,

Quand on ne comprend plus,

Quand il fait nuit,

Si nuit.

Quand il faut se battre contre soi-même,

Quand Dieu semble loin,

Quand tout détourne de la prière.

 

Ne pas se décourager,

Ne pas mettre de résistance, passer les obstacles,

Pour persévérer,

Pour se surpasser,

Pour repousser les limites de sa propre patience,

Car les fruits de la prière sont déjà là.

 

Mettre ses pas dans la volonté du Seigneur,

Sa Volonté seule.

 

Se laisser faire à Sa Volonté,

Sa Volonté qui change notre cœur,

Sa Volonté qui convertit notre cœur[10].

[Florence Viellard, jeune maman et comédienne, Dijon]

 

Prière des fidèles

* Seigneur, comme au temps de Jérémie, la terreur est là. Et ceux qui se présentent comme les « amis » du prophète et disent de croire au même Dieu, marginalisent les pauvres et menacent le prophète. Qu’au moins l’Église sache s’engager, avec ta force, Seigneur, pour délivrer « le malheureux des mains de ceux qui font le mal ».

* Le psaume nous a présenté une société qui est très semblable à la nôtre. Combien de pauvres, combien d’indigents dans nos quartiers ! Combien de personnes menacées par des insultes et couvertes de déshonneur. Que, aussi à travers notre engagement, les pauvres puissent voir ta délivrance, Seigneur, et s’en réjouir.

* La lettre de Paul a mentionné la mort qui, « depuis le temps d’Adam » a été et est très puissante. Elle a tué aussi notre frère Jésus. Mais Dieu a vaincu la mort et a ressuscité Jésus. Voilà « le don gratuit de Dieu », le don que Dieu nous « a accordé par un seul homme ». En effet, de sa mort jaillit … la vie ! Permets-nous, Seigneur Dieu, de mettre toute notre confiance dans la résurrection. La foi dans notre frère ressuscité nous donnera la force pour vivre, de jour en jour, conformément à sa parole.

* L’Évangile de ce matin insiste : « n’ayez pas peur ! ». Et, dans une autre page de l’Évangile, à ses disciples et aussi à nous, Jésus dit : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Permets-nous, Jésus notre frère, de découvrir les soins que le Père a pour toutes ses créatures, même les plus faibles. Cela nous donnera le courage d’affronter les difficultés de la vie et de vivre ton Évangile sans peur, ouvertement.

 

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[1] Cf. G. Fischer, Jeremia 1-25, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 616.

[2] Dans le livre de Jérémie, le verbe « séduire » revient trois fois dans le chapitre 20. Au v. 7, Jérémie dit à Dieu : « Tu m’as séduit, Yahvéh, et je me suis laissé séduire (par toi) ». Et ici le prophète évoque une action accomplie par Dieu lui-même. Au contraire, dans le v. 10, les faux amis de Jérémie utilisent le même verbe « séduire » sans indiquer quels sont les agents de cette action qu’eux-mêmes désirent. Pour des informations à propos de ce verbe, cf. R. Mosis, dans Grande lessico dell’Antico Testamento, fondato da G. J. Botterweck et H. Ringgren, Paideia, Brescia, 2007, col. 418ss. Pour d’autres interprétations de ce même verbe hébreu, cf. V. Lopasso, Geremia, Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Milano, 2013, p. 250s.

[3] Ainsi G. Fischer, Il libro di Geremia, Città Nuova, Roma, 1995, p. 118.

[4] Cf. G. Fischer, Jeremia 1-25, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 620.

[5] Cf. E. Zenger, Psalm 69, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 259ss.

[6] Pour cette interprétation du verbe « lier », cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. 2 (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 431s.

[7] Ainsi S. Légasse, L’épître de Paul aux Romains, Cerf, Paris, 2002, p. 359.

[8] Ainsi R. Manes, Vangelo secondo Matteo. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 185.

[9] L’idée de ce verset est bien exprimée dans la traduction de la Bible faite en Côte d’Ivoire : « Si quelqu’un dit devant tout le monde : “J’appartiens à Jésus”, alors moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux, je dirai : “Cette personne m’appartient” ».

[10] F. Viellard, Prières pour grandir dans la joie de Dieu, Salvator, Paris, 2012, p. 84.