Eucharistie : 30 juillet 2023

 17ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

« Bonne, pour moi, est l’instruction qui sort de ta bouche » (Psaume 119,72)

 

Première lecture

Le Premier livre des Rois s’ouvre avec les luttes qui caractérisent les derniers jours du roi David, en particulier les luttes entre son fils Adonias et ses opposants en vue de s’imposer sur le trône de David. Mais, après la dureté avec laquelle le narrateur nous présente ces événements[1], au chapitre suivant nous avons un nouveau départ, vers une royauté de sagesse et de paix[2].

A Jérusalem, Salomon, un autre fils de David, devient roi. C’est lui qui, dans la quatrième année de son règne (1 Rois 6,1), entreprendra la construction du temple. Mais, avant cette date, Salomon va à Gabaon, une colline à une dizaine de kilomètres de Jérusalem, pour offrir des sacrifices à Yahvéh.

Et c’est à Gabaon que le Seigneur se manifeste à Salomon. Dieu est disposé à accueillir une demande du roi. Et Salomon, dans sa réponse, reconnaît sa faiblesse, son incapacité à guider le peuple de Dieu, littéralement « ton peuple » (vv. 8.9.9). Salomon reconnaît : « je ne sais rien faire, ni sortir ni venir » (v. 7). Et les verbes « sortir » et « venir » évoquent les capacités d’un souverain à sortir, avec son armée, contre les ennemis, et à retourner à la maison vainqueur[3]. Mais Salomon est incapable de faire ça. Il le dit dans sa prière, en se qualifiant comme « un petit garçon » (v. 7).

Et, dans sa prière, il ne demande pas à Dieu de longs jours ou de la richesse ou bien la mort de ses ennemis. Salomon demande à Dieu de lui donner « un cœur qui écoute » (v. 9), un cœur « pour écouter ce qui est droit » (v. 11).

Et Dieu, dans sa réponse, apprécie cette « requête » (vv. 10.10.11.12) de Salomon et lui donne « un cœur sage ».

 

Du Premier livre des Rois (3,5-6a et 7-12)

5 A Gabaon, dans le rêve pendant la nuit, Yahvéh se laisse voir à Salomon. Dieu lui dit : « Demande : que vais-je te donner ? »

6a Et dit Salomon : 7 « Maintenant, Yahvéh mon Dieu, c’est toi qui m’as fait régner, moi, ton serviteur, à la place de David, mon père. Et moi, je ne suis qu’un petit garçon, je ne sais rien faire, ni sortir ni venir. 8 Et ton serviteur est au milieu de ton peuple, celui que tu as choisi, un peuple si nombreux qu’on ne peut ni le compter ni le dénombrer à cause de son grand nombre. 9 Donne à ton serviteur un cœur qui écoute, un cœur pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal ! Car, qui pourra gouverner ton peuple, ce peuple si important ? ».

10 Et fut bonne, cette requête, aux yeux du Seigneur. Oui, Salomon a demandé cette requête.

11 Et Dieu lui dit : « Tu as demandé cette requête et tu n’as pas demandé pour toi de nombreux jours, tu n’as pas demandé pour toi la richesse, tu n’as pas demandé la mort de tes ennemis, mais tu as demandé, pour toi, le discernement pour écouter ce qui est droit. 12 C’est pourquoi, voici : j’agis selon ta requête. Voici, je te donne un cœur sage et intelligent, plus que toutes les personnes qui ont été avant toi et, après toi, aucune personne ne se lèvera comme toi ».

Parole du Seigneur.

Psaume

Le psaume 119, composé au 4ème ou au 3ème siècle avant la naissance de Jésus, est un psaume alphabétique. Il est composé de vingt-deux strophes : tous les huit versets de la première strophe commencent avec la première lettre de l’alphabet, les huit versets de la deuxième strophe avec la deuxième lettre, et ainsi de suite jusqu’à la dernière strophe avec la dernière lettre de l’alphabet hébreu. Au fond : le poète a besoin de tout son alphabet, répété huit fois, pour chanter la parole de Dieu.

Ce matin, on ne va pas lire tout ce psaume, le psaume le plus long du psautier. La liturgie nous permet de savourer, de goûter, au moins quelques versets.

Dans le premier groupe de versets, le poète évoque sa joie, une joie immense : voilà pourquoi il parle de son « hélèq », de son sort, de « la part » qu’il a reçue comme son sort, son héritage. Eh bien, la part qu’il a reçue c’est… les paroles du Seigneur. Et le verset successif revient sur ce don de Dieu ; le poète le qualifie comme « la loi » divine. Voilà la traduction habituelle. Mais il faut faire attention : le mot hébreu « torah » n’évoque pas une loi, avec des sanctions et des peines pour les transgresseurs ; le terme hébreu dérive d’un verbe qui signifie « instruire », « éduquer ». Voilà pourquoi ce mot il faut le traduire par « instruction ». En effet, la « loi » de Dieu est l’ensemble des instructions que Dieu a donné à son peuple afin qu’il sache comment affronter toutes les situations de la vie[4]. En pensant à cette instruction qui sort de la bouche de Dieu, le poète peut dire qu’elle est bonne et qu’elle vaut « plus que des milliers de pièces d’or et d’argent ».

Dans le deuxième groupe de versets, le poète revient sur l’instruction que Dieu lui donne, et il avoue à Dieu : « ton instruction fait mes délices ». Mais, avant d’évoquer l’instruction, il s’arrête un moment sur l’amour et les tendresses maternelles de Dieu. Et sa prière est double : « Que ton amour vienne, à présent, pour me consoler » (v. 76) et « Que viennent à moi tes tendresses maternelles, et je vivrai » (v. 77). Et avec cette deuxième prière, le poète évoque, littéralement, les « entrailles maternelles » de Dieu[5]. C’est grâce aux entrailles maternelles de Dieu que le poète peut vivre.

Dans le troisième groupe de versets, le poète exprime sa réaction à l’amour et à la tendresse que Dieu lui manifeste à travers ses paroles et son instruction. Sa réaction est à deux niveaux. D’abord une réaction d’amour : « J’aime tes volontés » (v. 127). Ensuite une réaction intellectuelle et émotionnelle à la fois : « Je considère justes toutes tes ordonnances, et tout sentier de mensonge je le déteste » (v. 128). Pour celui qui aime Dieu et s’engage en suivant la volonté de Dieu, tout autre chemin, même si habillé de gloire et de succès, est détesté et considéré comme une vraie misère[6].

Enfin le quatrième groupe de versets. Ici le poète dit son immense surprise devant la parole de Dieu, une parole qui exprime les exigences de Dieu, les projets que Dieu a pour les humains. Le verset s’ouvre avec une exclamation : « Quelles merveilles tes exigences ». Et devant ces exigences surprenantes, la réaction est presque spontanée : « voilà pourquoi ma conscience les observe ». Oui, le poète observe les indications données par Dieu et il se sent, littéralement, « illuminé » par la révélation de la parole divine. En effet, à travers sa parole, Dieu « se révèle » – littéralement, il « s’ouvre » – à nous les humains[7].

Quant à nous, ce matin, en écoutant ces quatre groupes de versets, nous pouvons nous laisser prendre par ce que l’auteur a vécu et avoué dans son poème (v. 97a). Je vous propose donc d’intervenir avec le refrain :

De quel amour j’aime ton instruction, Seigneur !

 

Psaume 119 (versets 57.72 ; 76-77 ; 127-128 ; 129-130)

57 Je l’ai dit, la part qui me revient, Yahvéh,

c’est de prendre soin de tes paroles.

72 Bonne, pour moi, est l’instruction qui sort de ta bouche

plus que des milliers de pièces d’or et d’argent.

Refr. :  De quel amour j’aime ton instruction, Seigneur !

 

76 Que ton amour vienne, à présent, pour me consoler,

comme tu me l’as dit, à moi ton serviteur.

77 Que viennent à moi tes tendresses maternelles, et je vivrai ;

oui, ton instruction fait mes délices.

Refr. :  De quel amour j’aime ton instruction, Seigneur !

 

127 J’aime tes volontés plus que l’or,

plus que l’or précieux.

128 Je considère justes toutes tes ordonnances,

et tout sentier de mensonge je le déteste.

Refr. :  De quel amour j’aime ton instruction, Seigneur !

 

129 Quelles merveilles tes exigences,

voilà pourquoi ma conscience les observe.

130 La révélation de tes paroles illumine,

elle donne du discernement aux gens simples.

Refr. :  De quel amour j’aime ton instruction, Seigneur !

 

Deuxième lecture

Comme pendant les dimanches passés, la deuxième lecture est une section de la lettre aux Romains. Ici, Paul concentre son attention sur le projet de Dieu, sur le « dessein » de son amour. Ce dessin concerne celles et ceux qui « aiment Dieu ». Mais notre amour envers Dieu ne naît pas de nous-mêmes ; il a des racines bien plus profondes, des racines en Dieu, en Dieu qui nous « a appelés » dans le dessein de son amour. Notre amour pour Dieu est toujours précédé d’un autre amour, l’amour – gratuit – avec lequel Dieu nous aime[8]. Voilà pourquoi « Dieu lui-même[9] fait tout contribuer » pour le bien de celles et ceux qui l’aiment. Et ici le terme générique « bien » évoque, évidemment, le salut des croyants[10].

Dans le verset suivant, Paul revient sur le projet de Dieu. Il s’agit d’un projet antérieur à toute l’histoire de l’humanité. Celles et ceux qui aiment Dieu, « Dieu les a connus et aimés d’avance »[11]. En plus, il les a « choisis – d’avance – pour les rendre semblables à son Fils ». Avec ces deux phrases, Paul nous précise notre identité chrétienne : Dieu nous a aimé(e)s et nous a rendu(e)s semblables à son Fils. Et la suite de la phrase, avec les mots « premier-né » et « frères », nous donne une image complète de la famille de Dieu et de l’Église dans laquelle toutes et tous, nous sommes des sœurs et des frères, entre nous et avec le Christ.

Enfin la dernière phrase, avec une succession de trois couplets de verbes : Dieu nous a choisis et appelés, appelés et rendus justes, rendus justes et glorifiés. Voilà notre existence à travers le Christ : nous, appelés et rendu justes, nous entrons déjà dans le gouffre d’une joie débordante. Dieu nous a déjà glorifiés dans la foi et à travers l’Esprit. Il nous a glorifiés comme ses ‘amants’ qu’il a appelés et qui attendent la manifestation de cette gloire dans laquelle nous sommes déjà et dans laquelle nous trouvons le courage de vivre nos souffrances d’aujourd’hui[12].

 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (8,28-30)

Frères, 28 nous le savons : quand les hommes aiment Dieu, Dieu lui-même fait tout contribuer pour leur bien. Ceux-là, il les a appelés selon le dessein de son amour. 29 Dieu les a connus et aimés d’avance ; il les a choisis – d’avance – pour les rendre semblables à son Fils. Ainsi, son Fils sera le premier-né parmi de nombreux frères. 30 Ceux que Dieu a choisis d’avance, il les a aussi appelés. Ceux qu’il a appelés, il les a aussi rendus justes devant lui, et ceux qu’il a rendus justes, il les a aussi glorifiés.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre,

tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! (cf. Mt 11,25)

Alléluia.

 

Évangile

Dans notre lecture de l’Évangile de Matthieu, ce matin nous allons terminer le chapitre 13, le chapitre des paraboles. Ici, Jésus ne propose pas des idées abstraites. Jésus parle des activités humaines. Et au niveau du quotidien, Jésus propose un comportement rénové, une orientation nouvelle. Cela apparaît dans les deux premiers récits qui sont très proches l’un de l’autre : celui du trésor caché et de la perle.

Chaque personne a, au fond de soi-même, un désir qui oriente et illumine notre vie, on pourrait parler d’une promesse de félicité qui nous tient en vie. Indépendamment du fait de le savoir ou non, chacune et chacun de nous, nous sommes à la recherche d’un trésor caché, rêvé depuis toujours[13]. Et ce trésor, on peut le trouver juste par hasard, comme dans la parabole du cultivateur qui, en faisant son travail, le découvre d’une façon inattendue. Au contraire, dans la parabole de la perle, la découverte est intentionnelle : c’est le marchand qui est à la recherche de belles pierres et en trouve une de grand prix. L’élément commun de ces deux paraboles c’est la joie de la découverte. Et, pour ce qui est du Royaume des cieux, c’est la joie d’entrer dans ce Royaume, une joie qui pousse le croyant à se débarrasser de tout ce qu’il a pour accéder au Royaume. Se débarrasser, vendre tout ce qu’on a pour acheter le champ où il y a le trésor, vendre tout pour acheter la perle. Vendre, renoncer à tout pour le Royaume ! Ce n’est pas un sacrifice. C’est, nous dit Jésus, une décision joyeuse parce qu’elle nous ouvre l’accès à un trésor, à une perle de grand prix et… à Dieu lui-même dans son Royaume.

A ces deux paraboles, Jésus en ajoute une troisième : la parabole du filet (vv. 47-50). Il s’agit d’un filet qui, jeté dans la mer, « rassemble toutes sortes de poissons » (v. 47). Seulement quand « le filet a été rempli » (v. 48), il y a la séparation : « les beaux poissons » et « ceux qui sont pourris » (v. 48). A cette troisième parabole, Jésus ajoute un commentaire. Il avait fait de même à propos de la parabole des quatre terrains (que nous avons écoutée il y a deux semaines) et de celle de la belle semence et de la mauvaise herbe (lue dimanche passé). En effet, ces trois paraboles, on peut les appeler celles de la séparation ou de la division[14]. Dans son commentaire, Jésus évoque la condition de la communauté chrétienne : elle est insérée dans l’histoire, elle est sous le signe de l’ambiguïté, elle est engagée dans une mission caractérisée par l’indulgence et la patience. Et cette situation aura fin seulement à la fin des temps. Seulement à la fin des temps, il y aura la séparation : selon si une personne a accompli ou refusé la volonté de Dieu, elle sera accueillie auprès de Dieu ou elle sera loin de lui[15].

En terminant son discours sur les paraboles, Jésus se comporte comme un enseignant : il demande à ses élèves s’ils ont compris. Et les disciples lui disent « oui » (v. 51). Mais, après cette réponse, Jésus, toujours à propos du Royaume, mentionne un « scribe », donc une personne qui consacre sa vie à l’étude de l’Ancien Testament. Mais le « scribe » mentionné par Jésus n’est pas un scribe quelconque ; en effet, Jésus parle d’un scribe « qui a été rendu disciple du Royaume des cieux ». Et dans cette tournure, important est le verbe passif : le scribe « a été rendu disciple ». Ce passif évoque Dieu : c’est Dieu qui peut faire de nous des disciples. Et, grâce à cette intervention, nous pouvons accueillir la nouveauté du Royaume de Dieu. Comme le scribe, les disciples peuvent, à partir de leurs connaissances de l’Ancien Testament et grâce à l’intervention de Dieu, reconnaître la nouveauté présente en Jésus. Oui, ils peuvent la reconnaître et aider les autres à faire de même[16].

 

De l’Évangile selon Matthieu (13,44-52)

Jésus disait :

« 44 Le Royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. Quelqu’un qui l’a trouvé le cache (de nouveau) ; et, dans sa joie, il va et il vend tout ce qu’il a et il achète ce champ.

45 Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. 46 Et, en ayant trouvé une de grande valeur, il est allé, il a vendu – d’une façon définitive – tout ce qu’il avait et il a acheté cette perle.

47 Le Royaume des cieux est encore semblable à un filet que l’on jette dans la mer : il rassemble toutes sortes de poissons. 48 Quand le filet a été rempli, les pêcheurs le tirent au bord de l’eau. Ils s’assoient. Ils ramassent les beaux poissons dans des paniers et ils jettent dehors ceux qui sont pourris. 49 À la fin du monde, ce sera la même chose : les anges viendront séparer les méchants du milieu des justes. 50 Ils jetteront les méchants dans le grand feu. Là, seront les pleurs et les grincements de dents ».

51 Et Jésus demande à ses disciples : « Est-ce que vous avez compris tout cela ? »

Ils lui disent : « Oui ».

52 Jésus leur dit : « Tout scribe qui a été rendu disciple du Royaume des cieux, voici à qui il ressemble : il est comme un propriétaire qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Nous restons tous des enfants,

fascinés par quelque « course au trésor » !

A chaque âge de la vie

ce trésor prend un visage différent :

celui d’un rêve, de la réussite à un examen,

celui d’une carrière, d’un avancement,

celui de la chance, celui de la notoriété,

celui d’un être dont on est amoureux fou…

Nous courons tous derrière ce trésor,

nous cherchons tous des raisons de vivre et d’espérer.

Nous restons tous des enfants

qui rêvent toujours d’une île au trésor !

Trésor de la fortune. Trésor de la santé.

Trésor de la gloire. Trésor de l’amitié.

Mille et une facettes d’une perle précieuse,

la perle du bonheur.

O Esprit Saint,

purifie nos désirs de pacotille,

désencombre nos chemins,

unifie notre pauvre vie si souvent éparpillée

dans cette recherche éperdue de la Perle de l’Amour[17].

[Michel Hubaut, franciscain, théologien, né en 1939]

 

Prière des fidèles

* La première lecture nous a parlé de Salomon : il se considère comme « un petit garçon » qui veut être un « serviteur » de Dieu et qui demande à Dieu « un cœur qui écoute », un cœur qui sache « discerner entre le bien et le mal ». Salomon n’est pas un homme qui cherche le pouvoir, la richesse ou la mort de ses ennemis. Que cette attitude de Salomon devienne un exemple aussi pour nous.

* Dans le psaume, nous avons chanté : « Que ton amour vienne pour me consoler. Que viennent à moi tes tendresses maternelles, et je vivrai ». Ton amour et tes tendresses maternelles nous permettent de comprendre les merveilles qu’il y a dans tes exigences. Que notre conscience puisse, jour après jour, vivre tes exigences pleines d’amour.

* La lettre aux Romains souligne tes actions d’amour, Seigneur : tu nous as appelé(e)s, tu nous as connu(e)s et aimé(e)s, tu nous as choisi(e)s pour nous rendre semblables à ton Fils. A tes actes d’amour, nous ne pouvons que te répondre avec amour : l’amour envers toi, l’amour qui fait de nous des sœurs et des frères de ton Fils. Que ton Fils nous accompagne et nous encourage sur ce chemin très concret.

* Jésus notre frère, tu nous parles du projet de Dieu, le projet qu’il a caché dans le cœur de chacune et de chacun : ce projet est comme une trouvaille : « un trésor caché » dont la découverte nous remplit de joie ; ce projet est comme une perle « de grande valeur » pour laquelle nous renonçons à tout le reste ; ce projet est celui d’une rencontre, une rencontre comme celle du scribe devenu ton disciple, un scribe qui sait tirer de son trésor les richesses de l’Ancien Testament et la nouveauté de la rencontre avec toi. Que le projet de Dieu et la rencontre avec toi puissent prendre toute notre vie.

> testo (pdf)


[1] Cf. M. Nobile, 1-2 Re. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2010, p. 60.

[2] « Un nouveau départ conduit à une royauté de sagesse et de paix » est le titre que E. A. Knauf (1 Könige 1-14, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2016, p. 150) donne à 1 Rois 3,2-5,14.

[3] Cf. E. A. Knauf, 1 Könige 1-14, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2016, p. 169.

[4] Ainsi D. Scaiola, Salmi in cammino, Messaggero, Padova, 2015, p. 179.

[5] G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 476.

[6] Ibid., p. 488.

[7] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Vol. II, Cerf, Paris, 2006, p. 1124.

[8] Ainsi R. Penna, Lettera ai Romani, II. Rm 6-11. Versione e commento, EDB, Bologna, 2006, p. 198.

[9] Seulement certains manuscrits grecs ont ici, comme sujet, « Dieu », « ho theόs » en grec. Mais les autres manuscrits ont comme sujet « tout » : « tout contribue pour le bien de ceux qui aiment Dieu ». Cf. S. Légasse, L’épître de Paul aux Romains, Cerf, Paris, 2002, p. 528s.

[10] Cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 385.

[11] Cette traduction veut conserver la double signification du verbe « connaître » en hébreu : connaître et aimer intimement. Cf. Genèse 4,1.

[12] Ainsi H. Schlier, La lettera ai Romani, Paideia, Brescia, 1982, p. 450.

[13] Ainsi S. Fausti, Una comunità legge il Vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007, p. 278.

[14] Ainsi C. M. Martini, I Vangeli. Esercizi spirituali per la vita cristiana, Bompiani, Firenze, 2017, p. 403.

[15] Cf. S. Grasso, Il Vangelo di Matteo: commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2014, p. 445.

[16] Cf. S. Fausti, Una comunità legge il Vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007, p. 280.

[17] M. Hubaut, Prier les paraboles, Desclée de Brouwer, Paris, 1988, p. 73s.