Eucharistie: 27 août 2023

21ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A


On ne peut servir Dieu qu’en prenant soin des humains

 

Première lecture 

La première lecture de ce matin est une page du livre d’Isaïe. Ce texte nous met devant les yeux la situation de Jérusalem vers l’année 701 avant la naissance de Jésus. A Jérusalem, le roi Ézéchias se révolte contre le roi d’Assyrie et ne veut plus lui être soumis (2 Rois 18,7). Comme réaction, Sennachérib, le roi des Assyriens, envahit la Judée et pose le siège à Jérusalem[1].

Dans cette situation, Isaïe prend la parole à propos de ce qui se passe à la cour d’Ézéchias. Le roi a un haut fonctionnaire, un gouverneur du palais : Shebna. Pour entrer dans cette fonction, il y a un rituel d’intronisation : celui qui devient le gouverneur reçoit une « tunique » et une « écharpe » qui sont les insignes de sa fonction. Voilà ce que Shebna a vécu. Mais, dans sa fonction, Shebna s’est très mal comporté. Il était plus soucieux de ses affaires que de celles de ses administrés[2]. Il a cherché sa gloire personnelle et il veut que son nom et sa gloire traversent les siècles. Voilà pourquoi Shebna se fait creuser aussi une tombe aux dimensions énormes. Cela explique pourquoi le prophète Isaïe lui dit : « Tu fais creuser une tombe ici, pour toi, tu la fais tailler en hauteur, tu te creuses un lieu de repos dans le rocher » (Is 22,16). Mais, après avoir interpellé ainsi le gouverneur Shebna, le prophète lui annonce la parole de Dieu. A Shebna, Dieu dit : « Je vais te chasser de ton poste, t’expulser[3] de ta place » (v. 19).

Mais, en poursuivant son message le prophète annonce la venue d’un nouveau gouverneur : Élyaqim. Ce nouveau gouverneur – son nom signifie « Dieu met debout »[4] – se comportera différemment : « il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour (tout) le royaume de Juda » (v. 21). En prenant soin des habitants de Jérusalem, Élyaqim sera vraiment « serviteur » (v. 20) du Seigneur. En effet, on ne peut servir Dieu qu’en prenant soin des humains dont on a la responsabilité. Car l’unique préoccupation de Dieu – et celle qui doit être l’unique préoccupation aussi de ses serviteurs – est le service au peuple[5]. Écoutons attentivement ce message, un message à propos d’Élyaqim, un message qui vaut aussi pour chacune et chacun de nous.

 

Lecture du livre du prophète Isaïe (22,19-23)

Parole du Seigneur adressée à Shebna le gouverneur :

19 « Shebna, je vais te chasser de ton poste,

t’expulser de ta place.

20 Et il adviendra : ce jour-là, j’appellerai mon serviteur,

Élyaqim, fils de Hilquyahou.

21 Je le revêtirai de ta tunique,

je le ceindrai de ton écharpe,

je remettrai ton pouvoir entre ses mains :

il sera un père pour les habitants de Jérusalem

et pour (tout) le royaume de Juda.

22 Je lui donnerai la clef de la maison de David :

s’il ouvre, personne ne pourra fermer ;

s’il ferme, personne ne pourra ouvrir.

23 Je le planterai comme une cheville

dans un endroit solide ;

il donnera de l’honneur à la maison de son père ».

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume 138 est une invitation à louer Dieu et à avoir confiance en lui[6].

De ce poème, nous allons lire trois strophes. Dans la première (vv. 1b-2a), le poète veut louer Dieu. Dans sa décision, il met en pratique les exhortations du livre du Deutéronome[7], là où on demande au fidèle de chercher Dieu de tout son cœur (4,29), de servir Dieu de tout son cœur (11,13), d’aimer Dieu de tout son cœur et de tout son être (10,12 ; 13,4 ; 30,6), d’écouter sa voix de tout son cœur et de tout son être (30,2). Dans la ligne de ces exhortations, le poète dit à soi-même : « De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce » (v. 1)[8].

Cette décision, le poète l’accomplit publiquement, même devant ceux qui ont d’autres dieux. En hébreu, il arrive jusqu’à dire : « devant les dieux je te chante ». Le poète ose donc, d’une façon polémique, chanter Dieu comme la seule source du salut. La source du salut n’est pas auprès des dieux ; elle est seulement chez le Dieu unique[9]. Plus tard, quand les Juifs d’Égypte ont traduit le psaume, ils ont effacé cette référence polémique aux divinités païennes, en traduisant : « Je te chante en présence des anges ». D’autre part, les traducteurs grecs ont aussi ajouté la deuxième ligne du verset 1 : « tu as entendu les paroles de ma bouche ». De cette façon, ils anticipent ce qu’on lira dans le verset 3[10].

Dans la deuxième strophe (vv. 2bc-3), le poète mentionne à nouveau sa décision de rendre grâce : il rend grâce à Dieu, il lui dit : « Je rends grâce à ton nom ». Et ici, le « nom » évoque Dieu dans son intervention dans l’histoire[11] : Dieu se révèle dans son « amour », sa « fidélité » et sa « parole ». C’est ainsi que le poète peut dire : « tu élèves – avec tout ton nom – ta parole »[12]. La même strophe souligne en quoi consiste l’intervention de Dieu : Dieu a répondu à l’appel, à la prière que le poète lui a adressée. Et cette intervention de Dieu a donné du courage au poète. En utilisant un verbe rare dans la Bible[13], le poète peut avouer : « tu as fait grandir en mon âme la force ».

Enfin, dans la dernière strophe (vv. 6.8bc), le poète contemple Dieu qui, très haut dans les cieux, ne néglige pas « l’abaissé », les personnes les plus humbles et humiliées dans la société. Dieu prend soin de ces personnes et reconnaît[14] aussi l’orgueilleux qui prétend d’être grand[15] et qui marginalise les autres. Et le poète termine son psaume en revenant sur l’amour de Dieu. Il lui dit : « Yahvéh, ton amour est pour toujours ! ». Et, après avoir rappelé à Dieu son amour, voici une dernière prière : « Les œuvres de tes mains, ne les abandonne pas ! ».

Nous aussi, ce matin, nous pouvons faire confiance à Dieu et à son amour. Voilà pourquoi nous pouvons utiliser les derniers mots du psaume, pour en faire le refrain pour chaque strophe :

Seigneur, éternel est ton amour :
les œuvres de tes mains, tu ne les abandonnes pas.

 

Psaume 138 (versets 1-2a, 2bc-3, 6.8bc)

1 De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :

tu as entendu les paroles de ma bouche.

Je te chante en présence des anges,

2a vers ton temple sacré, je me prosterne.

Refr. :  Seigneur, éternel est ton amour :

les œuvres de tes mains, tu ne les abandonnes pas.

 

2bc Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta fidélité,

car tu élèves – avec tout ton nom – ta parole.

3 Le jour où j’ai appelé, tu m’as répondu,

tu as fait grandir en mon âme la force.

Refr. :  Seigneur, éternel est ton amour :

les œuvres de tes mains, tu ne les abandonnes pas.

 

6 Car très haut est Yahvéh, et pourtant il regarde l’abaissé,

et l’orgueilleux, de loin, il le reconnaît.

8bc Yahvéh, ton amour est pour toujours !

Les œuvres de tes mains, ne les abandonne pas !

Refr. :  Seigneur, éternel est ton amour :

les œuvres de tes mains, tu ne les abandonnes pas.

 

Deuxième lecture


Dans les deux derniers dimanches, nous avons lu, dans la lettre aux Romains, des pages où Paul évoquait la relation entre le peuple d’Israël et l’Évangile (9,1-5 et 11,13-15. 29-32). Et ce matin, nous allons écouter la page dans laquelle Paul termine cette partie de la lettre[16].

Devant la miséricorde dans laquelle Dieu accueille les païens qui s’ouvrent à l’évangile et accueillera aussi Israël (11,31), Paul ne peut que s’exprimer dans un cri[17]. C’est le cri qui exalte la profondeur – dans toute sa richesse – « de la sagesse et de la connaissance de Dieu » (v. 33)[18]. En effet, les projets de Dieu dépassent nos capacités : « personne ne peut connaître ses décisions », ses interventions pour sauver l’humanité entière[19].

Et, en avouant son non-savoir, Paul fait référence à deux textes de l’Ancien Testament[20]. D’abord à une page du livre d’Isaïe. Ici, un prophète des années 550-539 avant la naissance de Jésus, s’adresse à ses compatriotes exilés à Babylone. Ils pensent que Dieu se désintéresse de leur sort. Mais le prophète leur rappelle que Dieu, créateur de tout, maîtrise tout. Dans ses projets qui dépassent toute attente, il peut donner sa force aux exilés. En effet, les humains et leurs calculs sont courts et ridicules face à ce que Dieu peut faire[21]. Dans la ligne de ce prophète, en citant Isaïe 40,13, Paul écrit : « Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? » (v. 34).

Après cette référence au livre d’Isaïe, Paul fait allusion au livre de Job (Job 41,3). En grec, il utilise une expression qui n’est pas celle de l’Ancien Testament grec mais qui correspond aux interprétations que l’exégèse juive donnait de ce texte de Job[22].

Après ces deux citations qui évoquent Dieu comme origine et fin de toute la réalité, Paul ne peut que lui chanter gloire, « la gloire pour toujours ». Et il ajoute aussi « Amen », un mot hébreu qui évoque solidité, fermeté. Avec ce mot, Paul nous invite à mettre toute notre confiance dans ce qu’il vient d’affirmer[23].

 

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (11,33-36)

33 Quelle profondeur – dans la richesse –

de la sagesse et de la connaissance de Dieu !

Ses interventions en vue du salut sont impénétrables,

et personne ne peut connaître ses décisions !

34 Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?

35 Qui lui a donné quelque chose en premier,

pour recevoir de lui un paiement en retour ? »

36 Oui, tout vient de lui, tout existe par lui et pour lui. À Dieu la gloire pour toujours ! Amen !

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Tu es Pierre,

et sur cette pierre je bâtirai mon Église ;

et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle. (Mt 16,18)

Alléluia.

 

Évangile


Comme dans d’autres pages de l’Évangile, dans la page de ce matin Matthieu revient sur un récit de Marc (Mc 8,27-30). Il revient sur la page de Marc dans laquelle Jésus interroge ses disciples : que disent les gens au sujet de Jésus ? Et les gens pensent que Jésus est un prophète revenu au monde : ou Jean le Baptiste, que le roi Hérode avait tué, ou bien Elie, que l’Ancien Testament disait avoir été ravi au ciel, ou bien, nous lisons dans Matthieu, le prophète Jérémie.

Après ces réponses, Jésus pose la même question aux disciples. Et cette fois c’est Pierre qui, à titre personnel, répond : « Tu es le Christ ». Ce mot grec, comme son correspondant hébreu « Messie », évoque le personnage attendu depuis des siècles, la personne que Dieu va oindre et consacrer comme son envoyé. Mais, dans l’Évangile de Matthieu, Pierre va plus loin en disant à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (v. 16). Oui, Jésus est le Fils du Dieu vivant, en Jésus Dieu est avec nous[24] et œuvre avec nous[25] et il donne la vie aux humains destinés à la mort.

Dans Matthieu, et seulement dans Matthieu, Jésus répond à Pierre. Jésus reconnaît que la déclaration faite par Pierre ne naît pas de lui. Elle ne peut pas naître d’un humain : l’humain est faiblesse, un être de chair et de sang. Ce que Pierre a déclaré est un don, une révélation donnée par Dieu, par « mon Père qui est dans les cieux » (v. 17).

Et Pierre, auquel Dieu s’est révélé, va avoir un rôle – pour la communauté chrétienne – comparable à celui d’Abraham et de Sara pour tous ceux qui poursuivent la justice. En effet, le livre d’Isaïe (51,1-2) exhorte : « Écoutez-moi, vous qui recherchez la justice, regardez dans quel rocher vous avez été taillés, dans quelle réserve de pierres vous avez été pris. Regardez vers Abraham, votre père, et vers Sara qui vous a mis au monde ». Et maintenant c’est Pierre le rocher, la pierre sur laquelle Jésus construira la nouvelle communauté. Et la « puissance de la mort » ne peut rien contre une communauté fondée sur la relation vivante d’un disciple avec son Seigneur[26].

Jésus évoque enfin « les clés du Royaume des cieux » (v. 19). A Pierre, un peu comme à Élyaqim dans la première lecture (Is 22,22), est confiée la responsabilité de la maison, la responsabilité de lier et de délier. Mais cette responsabilité ne va pas déresponsabiliser la communauté chrétienne et les disciples d’hier et d’aujourd’hui. En effet, aux disciples qui veulent savoir si dans la communauté il y a quelqu’un plus grand que les autres, Jésus rappelle la responsabilité de tous : « ce que vous lierez sur la terre sera lié, définitivement, dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre sera délié – d’une façon définitive – dans le ciel » (Mt 18,18).

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (16,13-20)

13 Jésus arrive dans la région de Césarée de Philippe. Il interroge ses disciples, en disant : « Pour les gens, qui est le Fils de l’homme ? » 14 Ils lui répondent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes ».

15 Jésus leur dit : « Et pour vous, qui suis-je ? » 16 Simon Pierre, en répondant, dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». 17 Jésus, en répondant, lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas, car chair et sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. 18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne pourra rien contre elle. 19 Je te donnerai les clés du Royaume des cieux ; et ce que tu lieras sur la terre, sera lié, définitivement, dans les cieux ; et ce que tu délieras sur la terre, sera délié – d’une façon définitive – dans les cieux ».

20 Alors, Jésus ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Nous te cherchons, Dieu,

comme on cherche des mots

pour dire l’indicible.

Si nous pouvons exprimer le fond

de ce qui nous tient à cœur,

ne dirions-nous pas ton nom ?

Si nous nous taisons devant toi,

faute de mots, n’est-ce pas toi alors

qui en nous te mets à parler ?

Dieu, si étrange pour nous et si familier,

plus proche de nous que nous-mêmes,

rends-nous attentifs à ta présence[27].

[Frans Cromphout, Pays-Bas : 1924-2003]

 

Prière des fidèles

* Ce matin, Seigneur Dieu, nous voulons te prier pour les personnes qui exercent un pouvoir dans notre société. Que ces personnes ne se comportent pas comme Shebna qui, au lieu de se préoccuper des Israélites, se préoccupait de ses affaires et recherchait uniquement sa gloire personnelle. Au contraire, que les hommes politiques puissent être, vraiment comme Élyaqim, une personne qui était comme « un père pour les habitants de Jérusalem et pour (tout) le royaume de Juda ».

* Comme le poète du psaume, nous voulons te rendre grâce, Seigneur Dieu, « pour ton amour et ta fidélité » envers nous. Nous voulons te rendre grâce parce que toi, qui es très haut dans les cieux, tu regardes les abaissés et tu prends soin des personnes aux marges de la société. En plus, comme tu l’as fait avec l’homme du psaume, fais « grandir en mon âme la force », la force de t’aimer et de suivre, jour après jour, ta volonté.

* Tes interventions dans l’histoire humaine, Dieu notre Père, dépassent tout ce que nous pouvons imaginer : tu as choisi et aimé un peuple, Israël, mais tu as choisi et aimé aussi d’autres peuples, les païens. Devant ces faits, Paul n’a pu que dire : « Quelle profondeur », la profondeur « de la sagesse et de la connaissance de Dieu ». Et ton amour, Seigneur Dieu, a atteint aussi l’Afrique et a fait – de nous et de tous les peuples – ta famille. En effet, tout vient de toi, tout existe par toi et pour toi. A toi, Dieu, « la gloire pour toujours ! ».

* Aux apôtres, Jésus notre frère, tu as demandé : « pour vous, qui suis-je ? ». Et nous, devant cette même demande, nous n’avons que des réponses reçues par tradition, des réponses que nous avons apprises et qui, parfois, nous laissent presque indifférents. Voilà pourquoi aujourd’hui nous te prions : envoie-nous ton Esprit. Et à nous qui, comme Simon Pierre, ne sommes que « chair et sang », ton Esprit permettra d’accueillir ce que ton Père, le « Père qui est dans les cieux », nous a révélé.

 

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[1] Cf. H.-W. Jüngling, Il libro di Isaia, dans E. Zenger (ed.), Introduzione all’Antico Testamento, Queriniana, Brescia, 2008, p. 676.

[2] Ainsi O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 346, à la voix « Shebna ».

[3] Dans les anciennes traductions (syriaque et latine) et dans le Targum, les verbes « chasser » et « expulser » sont à la première personne du singulier : celui qui accomplit les deux actes est Dieu. En hébreu, le premier verbe est à la première personne du singulier, le second verbe à la troisième personne. Dans le texte hébreu c’est donc Élyaqim – le maître de la maison royale mentionné au v. 18 – le sujet du deuxième verbe. Cf. W. A. M. Beuken, Jesaja 13-27, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 270 et 277. Cf. aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 2. Isaïe, Jérémie, Lamentations, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1986, pp. 158-160.

[4] Cf. O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 125, à la voix « Élyaqim ».

[5] Ainsi Marie Noëlle Thabut, Frans Cromphout, Pays-Bas : 1924-2003. Vol. 2. Année A. Dimanches du temps ordinaire, Artège Éditions, 2011. (Cf. le site : Shebna au temps d’Ézéchias).

[6] Cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 138, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 706ss.

[7] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1287.

[8] Dans cette première ligne du psaume, le mot « Seigneur » n’est pas attesté dans les meilleurs manuscrits hébraïques. Cette absence correspond à la structure du psaume. En effet, le destinataire de cette louange, le poète le révèle pas à pas : d’abord avec le pronom personnel, ensuite avec l’expression « ton nom », seulement à partir du verset 4 avec le tétragramme répété à plusieurs reprises. Cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 829.

[9] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 780.

[10] Cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 829.

[11] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 781.

[12] Pour cette traduction, cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 771 et 780s. Mais on pourrait aussi traduire la dernière ligne de ce verset avec ces mots : « car tu as fait une promesse qui surpasse tout ton renom ». Ainsi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 833.

[13] Pour les anciennes traductions de ce verbe rare (seulement 5 fois dans l’AT) utilisé par le poète du psaume, cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1288. Cf. aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, pp. 639-643.

[14] Pour la vocalisation exceptionnelle du verbe hébreu, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, pp. 834s.

[15] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 783. Cf. aussi H.-P. Stähli, ghb. Essere alto, dans E. Jenni – C. Westermann, Dizionario teologico dell’Antico Testamento. Volume I, Marietti, Torino, 1978, col. 342ss.

[16] Pour l’unité des trois chapitres (Rom 9-11), cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 390ss.

[17] Cf. H. Schlier, La lettera ai Romani, Paideia, Brescia, 1982, p. 557.

[18] Pour les deux façons de comprendre la syntaxe grecque de la première partie de ce verset, cf. R. Penna, Lettera ai Romani, II. Rm 6-11. Versione e commento, EDB, Bologna, 2006, p. 391.

[19] Pour l’interprétation du terme « krimata » dans le sens de « jugements ou intervention en vue du salut », cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 439s.

[20] Ainsi M. Schoeni, Épître aux Romains, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 691.

[21] Cf. P.-E. Bonnard, Le second Isaïe, son disciple et leurs éditeurs. Isaïe 40-66, Gabalda, Paris, 1972, p. 98.

[22] Cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 5. Job, Proverbes, Qohélet et Cantique des Cantiques, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2015, pp. 434-436. Cf. aussi G. Ravasi, Giobbe. Traduzione e commento, Borla, Roma, 1979, p. 806.

[23] Cf. la voix « Amên », dans Nouveau Vocabulaire Biblique, sous la direction de J.-P. Prévost, Bayard – Médiaspaul, Paris – Montréal, 2004, p. 273.

[24] « Dieu avec nous » est la signification du terme « Emmanuel ».

[25] Ainsi U. Luz, Vangelo di Matteo. Volume 2. Commento ai capp. 8-17, Paideia, Brescia, 2010, p. 573.

[26] Cf. E. Cuvillier, Évangile selon Matthieu, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 93.

[27] F. Cromphout, Un temps pour parler, Éditions Foyer Notre-Dame, Bruxelles, 1970, p. 46.