La transfiguration du Seigneur

6 août 2023 

 La Trasfigurazione di Cristo (Carl Bloch 1834-1890)

 

Première lecture

Dans le livre de Daniel, le chapitre 7 est un des plus importants. L’auteur, un écrivain du deuxième siècle avant Jésus Christ, parle d’un juif, Daniel, et raconte les visions que – quatre siècles auparavant – ce jeune aurait eues à Babylone, au temps de l’exil.

Ces visions synthétisent toute l’histoire de l’humanité. L’histoire est considérée comme une succession de royaumes, des royaumes présentés comme des animaux, des bêtes monstrueuses. D’abord un lion avec des ailes d’aigle, ensuite un ours, un léopard à quatre têtes, enfin une quatrième bête encore plus terrible, avec des dents de fer et dix cornes. Cette quatrième bête représente en quelque sorte le pouvoir d’Antiochus Épiphane, le roi syrien qui, au temps de l’auteur du livre, persécute les juifs.

En opposition à ces royaumes qui font de l’histoire humaine une histoire de plus en plus négative, une nouvelle vision présente : la disparition des empires dans le monde et l’instauration de la souveraineté de Dieu[1]. Ce changement s’accomplit grâce à un « ‘attîq yômîm » c’est-à-dire un « Ancien des jours » (v. 9), donc le Dieu éternel, celui qui se situe dans un temps qui est au-delà de toute mesure. Son vêtement et ses cheveux sont blancs, signes de majesté, de splendeur et de lumière[2]. Il s’installe sur le trône, il est seigneur au-dessus de tout ce qui se passe dans l’histoire de l’humanité, il juge les quatre bêtes et fait cesser leur souveraineté.

Enfin, dans une nouvelle vision, le jeune Daniel voit un personnage aux traits humains, « comme un bar ’ênash », c’est-à-dire « comme un fils d’homme » (v. 13). Ce personnage s’approche de Dieu. Et Dieu lui donne « souveraineté, et gloire, et règne. Et tous les peuples, nations et langues le servent. Sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas » (v. 14).

Dans ce « fils d’homme » la tradition juive a vu le Messie qui instaurera le royaume des justes. Quant à Jésus, fréquemment dans les Évangiles, en parlant de soi-même, il fera référence à ce « fils d’homme » du livre de Daniel.

Suivons donc avec attention cette page : en elle, l’auteur annonce à ses contemporains une libération à venir, une libération que Dieu, à travers ce « fils d’homme » accomplira. Et ce message donne, à nous aussi, un espoir. 

 

Lecture du livre du prophète Daniel (7,9-10.13-14)

La nuit, au cours d’une vision, 9 moi, Daniel, je regardais. On installe des trônes. Un Ancien des jours vient s’asseoir. Son vêtement est blanc comme le lait. Les cheveux de sa tête sont comme de la laine pure. Son trône est formé de flammes de feu avec des roues en feu ardent. 10 Un fleuve de feu jaillit et coule devant lui. Des millions de personnes le servent, des dizaines de millions se tiennent debout devant lui. Alors les juges du tribunal s’assoient, et les livres sont ouverts.

13 Je regardais, au cours des visions de la nuit,

et voici, avec les nuées des cieux, comme un fils d’homme.

Il vient, il arrive jusqu’à l’Ancien des jours.

et on le fit avancer devant lui.

14 Et lui est donnée souveraineté, et gloire, et règne.

Et tous les peuples, nations et langues le servent.

Sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas,

et son règne ne sera jamais détruit.

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume 97 fait partie d’un groupe de psaumes qui chantent Yahvéh comme roi de la terre et de tout l’univers. De ce psaume, ce matin nous allons lire trois strophes.

Dans la première, le poète chante une grande manifestation de Dieu. C’est un Dieu qu’on ne peut ni voir ni dire avec nos mots. Il nous dépasse totalement. Voilà pourquoi le poète nous présente Dieu comme entouré d’une nuée et de ténèbres : à nos yeux, sa présence apparaît donc comme inaccessible.

Dans la deuxième strophe, le poète parle de Dieu en utilisant les images des éclairs et du feu ; « Ses éclairs illuminent le monde » et, à la chaleur de son feu, « Les montagnes fondent comme de la cire ».

Dans la troisième strophe, le poète présente les conséquences de la royauté de Dieu : face à la royauté de Dieu, toutes les autres divinités ne sont que de “petits-dieux”. Par rapport à ces fausses divinités, le poète peut affirmer : « tu t’élèves infiniment au-dessus de tous les dieux ». Mais, dans cette même strophe, l’élément fondamental pour nous ce matin est le verset 6. Dans ce verset, le poète dit : « Racontez, cieux, sa justice ». Et l’Évangile nous dira le message qui vient des cieux, la voix qui vient des cieux, la voix du Père, la voix qui nous permet de reconnaître, dans Jésus, son Fils bien-aimé. Et, en Jésus, nous et « tous les peuples », nous sommes invité(e)s à voir sa gloire.

En écoutant cette invitation, nous pouvons faire nôtres les mots que le poète nous suggère au début et vers la fin de sa page (vv. 1a et 9a). Je vous propose donc comme refrain :

Le Seigneur est roi,

le Très-Haut sur toute la terre.

 

Psaume 97 (versets 1-2. 4-5. 6.9)

1 Yahvéh règne : qu’exulte la terre,

que se réjouissent les îles nombreuses !

2 Une nuée et ténèbres épaisses sont autour de lui

justice et droit sont la base de son trône.

Refr. Le Seigneur est roi,

le Très-Haut sur toute la terre.

 

4 Ses éclairs illuminent le monde,

la terre voit et tremble.

5 Les montagnes fondent comme de la cire

devant Yahvéh,

devant le Seigneur de toute la terre.

Refr. Le Seigneur est roi,

le Très-Haut sur toute la terre.

 

6 Racontez, cieux, sa justice,

et voyez, tous les peuples, sa gloire.

9 Oui, toi, Yahvéh, tu es le Très-Haut sur toute la terre,

tu t’élèves infiniment au-dessus de tous les dieux.

Refr. Le Seigneur est roi,

le Très-Haut sur toute la terre.

 

Deuxième lecture

On lit rarement la Deuxième lettre de Pierre. Il s’agit – probablement -du texte le plus récent du Nouveau Testament[3], composé – probablement – vers les années 125[4]. Quant à l’auteur de la lettre, il se présente comme « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ » (1,1). Et de cette façon, il ne veut que présenter l’ancien enseignement de l’apôtre pour son temps[5] et pour encourager les chrétiens de sa génération et des générations successives. C’est dans ce but que l’auteur utilise le pronom personnel « nous »[6]. Avec ce pluriel, il veut présenter son message au nom des apôtres, et ça – en particulier – en faisant référence à l’événement de la transfiguration.

Par rapport à ce que nous allons lire plus tard dans l’Évangile, dans sa lettre l’auteur ne mentionne pas « une montagne » ; il la qualifie comme « la montagne sainte ». Quant à la voix de Dieu, l’auteur en souligne toute l’importance : si Matthieu dit que la voix vient « de la nuée » (Mt 17,5), notre auteur la mentionne comme « une voix, venue de la Gloire magnifique » (v. 17). Et ici, l’adjectif « magnifique », « mégaloprépés » en grec, est un terme pour évoquer Dieu, un peu comme dans la traduction grecque du Deutéronome (33,26) où on lit : « Personne n’est comme Dieu, celui qui traverse le ciel comme ton soutien, lui, le Magnifique dans sa majesté »[7].

Mais pourquoi l’auteur rappelle-t-il la transfiguration ? La réponse est dans les dernières lignes de cette page. L’auteur veut que ses destinataires rappellent cette parole de Dieu : « Sur cette parole vous faites bien de fixer votre regard » (v. 19). Cette invitation à conserver la parole de Dieu qui qualifie Jésus comme son « Fils bien-aimé » peut et doit illuminer notre vie et ses obscurités ; et cela « jusqu’à ce que la lumière du jour paraisse et que l’étoile du matin éclaire vos cœurs ». Cette préoccupation de l’auteur est très compréhensible à l’intérieur de sa lettre qui est comme un testament spirituel. En effet, l’auteur, proche de la mort et les yeux fixés sur le retour du Christ, évoque les événements vécus par Pierre[8]. Il veut que les destinataires de sa lettre gardent le témoignage des apôtres et soient fidèles à une juste interprétation de la Bible et des prophètes. Seulement ainsi ils pourront être soutenus par la foi et être encouragés par l’espérance dans le retour du Fils de Dieu à la fin des temps.

 

Lecture de la Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre (1,16-19)

Mes bien-aimés, 16 ce n’est pas avec des fables habilement imaginées que nous vous avons fait connaître la venue puissante de notre Seigneur Jésus Christ. Mais nous l’avons vu de nos yeux, lui, dans toute sa grandeur. 17 Oui, il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire, quand une voix, venue de la Gloire magnifique lui a dit : « Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; c’est lui que j’ai choisi avec joie ». 18 Cette voix est venue du ciel, nous l’avons entendue nous-mêmes quand nous étions avec Jésus sur la montagne sainte. 19 De plus, nous avons la parole des prophètes qui est la solidité même. Sur cette parole vous faites bien de fixer votre regard ; en effet, elle est comme une lampe brillant dans un lieu obscur, jusqu’à ce que la lumière du jour paraisse et que l’étoile du matin éclaire vos cœurs.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie :

écoutez-le ! (Mt 17, 5)

Alléluia.

 

Évangile

La page de l’Évangile de ce matin a une structure très claire. Elle s’ouvre avec Jésus qui monte sur la montagne avec trois disciples et elle termine avec Jésus et les disciples qui descendent. Mais, en parlant de la montée et de la descente, Matthieu souligne l’intimité entre Jésus et les trois. Dans la montée, Jésus conduit les disciples « à l’écart » (v. 1). Dans la descente, Jésus demande aux trois : « Ne dites à personne ce que vous avez vu » (v. 9). Les trois ne doivent rien dire « jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit relevé d’entre les morts ». En effet, ce que les disciples ont vu sur la montagne est, pour ainsi dire, un regard vers l’avenir final vers lequel Jésus est en chemin : la résurrection d’entre les morts.

Quant à l’événement central du récit, c’est-à-dire la transfiguration de Jésus, la narration de Matthieu nous donne d’abord trois éléments : le visage de Jésus brillant comme le soleil, ses vêtements blancs comme la lumière, et la rencontre de Jésus avec Moïse et Élie. Et cette rencontre est riche de sens. En effet Moïse et Élie ont vécu, dans leur vie, le refus et la persécution, donc un chemin semblable à celui de Jésus. Quant à leur fin, la tradition juive nous dit que Moïse et Élie ont été ravis au ciel[9]. Et ces deux personnages, qui représentent la Loi et les Prophètes de la tradition juive, « parlent avec Jésus ». D’autre part, pour ce qui en est de Jésus, il a fréquemment enseigné comment doit-on interpréter la Loi et les Prophètes.

Dans notre page de l’Évangile, la conversation de Moïse et Élie avec Jésus est interrompue par l’intervention de Pierre. D’abord, il considère Jésus comme « Seigneur » (v. 4), donc au niveau de Dieu lui-même. Ensuite, Pierre propose la construction de trois cabanes ; Pierre semble donc vouloir fixer sur terre cette révélation ‘céleste’.

Mais, immédiatement après l’intervention de Pierre, la narration continue avec le mot « voici », un mot qui sert pour introduire un événement surprenant. C’est un nuage brillant qui couvre les disciples de son ombre. Le verbe « couvrir », « épiskiazo » en grec, est très rare dans le grec biblique : en dehors des récits de la transfiguration, on le retrouve seulement deux fois dans le Nouveau Testament et quatre fois dans l’Ancien. Et parmi ces textes, il faut rappeler Exode 40,35. Ici on parle de la tente de la rencontre de Dieu avec son peuple, la tente qui contenait les deux tables de la loi, témoignage de l’alliance de Dieu avec Israël. D’après le traducteur grec, « Moïse n’a pas pu entrer dans la tente du témoignage, parce que le nuage l’a couverte de son ombre et la tente était remplie de la gloire du Seigneur ». C’est ainsi que Dieu se révèle et, en même temps, comme un nuage et comme une ombre, il se cache, il se présente comme insaisissable. Comme dans l’Exode, dans l’Évangile un nuage couvre Jésus, Moïse et Elie. C’est ainsi que Dieu les accueille dans sa puissance de lumière[10].

Le récit de Matthieu continue avec un nouveau voici : « Et voici : une voix, venant de la nuée ». Le Dieu, qui se cache comme dans un nuage, se révèle : il parle de soi-même et de Jésus en même temps : « Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé. C’est lui en qui je trouve ma joie ».

Si le livre de Daniel nous a montré « comme un fils d’homme » qui reçoit gloire et souveraineté[11] auprès de « l’Ancien des jours », dans l’Évangile ce Fils reçoit encore plus : Dieu le reconnaît comme « mon Fils, le bien-aimé ».

Quant aux disciples, devant la révélation du mystère de Dieu et de son Fils, ils n’ont qu’une chose à faire. Et c’est encore la voix de la nuée qui l’indique : « Écoutez-le ! ». Donc écouter Jésus.

Pour ce qui en est des disciples, la voix céleste les bouleverse : « ils tombent, face contre terre, saisis de peur, intensément ». Mais Jésus, avec un geste d’immense tendresse, s’approche des disciples, il les touche de sa main, il les encourage[12] et leur dit : « Relevez-vous et n’ayez pas peur ! ».

Laissons-nous prendre par cette parole de Jésus qui, devant le mystère de Dieu et de son Fils, vient nous prendre, nous aussi, par sa main pour nous encourager.

 

Évangile de Jésus Chris selon saint Matthieu (17,1-9)

1 Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques. Il les conduit sur une montagne haute, à l’écart.

2 Devant eux, Jésus est transfiguré. Et brille, son visage, comme le soleil et ses vêtements deviennent blancs comme la lumière. 3 Et voici : aux trois disciples, apparaissent Moïse et Élie qui parlent avec Jésus.

4 Alors Pierre intervient et dit à Jésus : « Seigneur, c’est beau, pour nous, d’être ici. Si tu le veux, je vais faire ici trois cabanes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie ».

5 Pendant qu’il parle, voici : un nuage brillant les couvre de son ombre. Et voici : une voix, venant de la nuée, dit : « Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé. C’est lui en qui je trouve ma joie. Écoutez-le ! » 6 Quand les disciples entendent cela, ils tombent, face contre terre, saisis de peur, intensément. 7 Et Jésus s’approche, il les touche et leur dit : « Relevez-vous et n’ayez pas peur ! » 8 Les disciples lèvent les yeux, et ils ne voient plus que Jésus, lui seul.

9 Et, pendant qu’ils descendent de la montagne, Jésus leur donne cet ordre : « Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit relevé d’entre les morts ».

 

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture : O toi, très miséricordieux

Mon Dieu,

seuls ton aide et ta tendresse

peuvent guérir ma blessure,

seules ta bienveillance et ta générosité

peuvent enrichir ma pauvreté.

Rien n’apaise ma crainte que ta faveur,

rien ne me relève de ma faiblesse que ta force.

Mon désir n’est apaisé que par ta générosité,

mon dénouement n’est comblé que par ta richesse.

Toi seul, tu peux satisfaire le besoin que j’ai de toi ;

seule ta miséricorde soulage ma tristesse,

seule ta pitié dissipe mon malheur.

Seule ta joie peut dissiper ma peine,

et je ne suis guéri, infirme, que par tes soins.

O toi qui combles ceux qui espèrent,

ultime recours de ceux qui prient,

but final des hommes en recherche,

vœu suprême des hommes pleins de désir[13].

[Ali Ben al Husayn, arrière-petit-fils de Muhammad]

 

Prière des fidèles

* La première lecture nous a parlé d’un « fils d’homme ». Et Dieu, « l’Ancien des jours », le Dieu éternel, donne à ce fils d’homme « souveraineté, et gloire, et règne ». Et « tous les peuples, nations et langues le servent ». Devant ce fils d’homme qui s’appelle Jésus, donne-nous, Seigneur, la force de le servir concrètement, de jour en jour, dans notre vie en famille et dans nos quartiers.

* Dans le Psaume, le poète évoque ton règne, Seigneur, ton règne immense, qui embrasse les cieux et la terre et tous les vivants. Et ce règne, caractérisé par la justice et le droit, est un règne d’amour, un règne qui suscite de la joie même dans les « îles nombreuses ». Que ce règne d’amour puisse susciter de la joie aussi en nous, dans une vie vécue conformément au projet de justice que Dieu veut accomplir ici chez nous et dans le monde entier.

* La Deuxième lettre de Pierre nous parle de Jésus, que tu as présenté comme ton « Fils », ton « bien-aimé » ; celui que tu as « choisi avec joie ». Donne aussi à nous, Seigneur Dieu, d’accueillir et d’aimer ton Fils, de le choisir et de l’accueillir avec joie dans notre vie de tous les jours. C’est ainsi qu’il pourra être « une lampe brillant dans un lieu obscur, jusqu’à ce que la lumière du jour paraisse » pour éclairer nos cœurs.

* Aujourd’hui nous célébrons la transfiguration. Jésus transfiguré : « son visage, comme le soleil et ses vêtements blancs comme la lumière ». Et ta voix, Seigneur Dieu, évoque ta relation intime et joyeuse avec ton Fils, le Fils dans lequel tu trouves ta joie. Mais, en présentant ainsi ton Fils, nous ne pouvons pas oublier tes derniers mots, des mots que tu as adressés à trois apôtres et aussi à chacune et chacun de nous : « Écoutez-le ! ». Que notre vie de chaque jour puisse être guidée et orientée par ton message, Seigneur Dieu, et par les paroles que Jésus nous dit dans l’Évangile, son beau message.

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[1] Ainsi H. Niehr, Il libro di Daniele, dans E. Zenger (ed.), Introduzione all’Antico Testamento, Queriniana, Brescia, 2008, p. 770.

[2] Cf. B. Marconcini, Daniele. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2004, p. 110.

[3] Cf. E. Borghi, Le lettere cattoliche, dans E. Borghi – R. Petraglio (a cura di), La fede attraverso l’amore. Introduzione alla lettura del Nuovo Testamento, Borla, Roma, 2006, p. 351.

[4] Ainsi dans La Bible. Notes intégrales. Traduction œcuménique. TOB, Cerf – Biblio’o, Paris – Villier-le-Bel, 2011, p. 2667. Cf. aussi R. E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, Paris, 2000, p. 823.

[5] Ainsi K. H. Schelkle, Die Petrusbriefe – Der Judasbrief, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 1964, p. 181.

[6] Cf. Schelkle , Ibid., p. 196.

[7] Cf. C. Spicq, Notes de lexicographie néo-testamentaire. Tome II, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1978, p. 545.

[8] Cf. P. Debergé, La constitution du Nouveau Testament. Repères historiques, littéraires et théologiques, dans P. Debergé et J. Nieuviarts, (sous la direction de), Guide de lecture du Nouveau Testament, Bayard, Paris, 2004, p. 86.

[9] Pour Élie, cf. 2 Rois 2,11. Pour Moïse, cf. Flavius Joseph, Antiquités bibliques 4, 323-326. Cf. S. Grasso, Il Vangelo di Matteo: commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2014, p. 520.

[10] Cf. U. Luz, Vangelo di Matteo. Volume 2. Commento ai capp. 8-17, Paideia, Brescia, 2010, p. 633. Ici, Luz voit aussi un contraste entre le récit de l’Exode et l’Évangile : dans l’Exode Moïse ne peut pas entrer dans la tente ; au contraire, dans l’Évangile, le nuage couvre de son ombre et accueille Jésus, Moïse et Élie.

[11] Cf. O. Da Spinetoli, Matteo. Il vangelo della chiesa, Cittadella editrice, Assisi, 1983, p. 477.

[12] S. Grasso, Il Vangelo di Matteo: commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2014, p. 522.

[13] Écoute, Seigneur, ma prière. Le livre des prières par J.-P. Dubois-Dumée, Desclée de Brouwer, Paris, 1988, p. 41.