Eucharistie: 10 septembre 2023

23ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Co-responsable avec tes frères 

 

Première lecture

Nous sommes vers le début de l’an 585 avant la naissance de Jésus. A Babylone, où Ézéchiel a été exilé, arrive la nouvelle que l’armée babylonienne a conquis Jérusalem. Et cette nouvelle pousse le prophète à encourager les Juifs exilés et sans espoir. Ézéchiel annonce un avenir nouveau pour le peuple qui a été détruit[1].

Pour s’ouvrir à cet avenir nouveau, chaque personne doit changer, doit changer de comportement, doit « revenir » (vv. 9.9) de son chemin mauvais, de « sa conduite » (vv. 8.9.9). L’accent est donc sur la responsabilité individuelle[2]. Lorsqu’il n’y a plus aucun espoir de vie, le prophète annonce la vie nouvelle que Dieu propose : la personne peut se libérer du poids du passé et répondre à la voix de Dieu qui invite à prendre le nouveau chemin[3].

Cette invitation au changement, Dieu nous l’adresse à travers la parole du prophète[4]. Le prophète est un peu comme une « sentinelle » (v, 7), un veilleur dans une ville menacée par la guerre. Il annonce le danger qui menace chaque personne. Voilà le service que le prophète doit accomplir[5]. S’il ne l’accomplissait pas, il serait co-responsable de la mort de celui qui se comporte mal. Il serait responsable : comme un tueur qui porte sur sa main les traces du sang de chacun de ses frères[6].

 

Du livre du prophète d’Ézéchiel (33,1.7-9)

1 Et fut, la parole de Yahvéh, à moi, en disant :

7 C’est toi, fils d’un humain, que j’ai établi comme sentinelle pour la maison d’Israël. Et tu écouteras la parole qui sort de ma bouche et tu avertiras les Israélites de ma part. 8 Quand je dirai au méchant : « Méchant, tu mourras, tu mourras vraiment ! », si toi, Ézéchiel, tu ne parles pas pour avertir le méchant de quitter sa conduite, lui, le méchant mourra dans sa faute, mais son sang je le réclamerai de ta main. 9 Mais si toi, tu avertis le méchant au sujet de sa conduite pour le faire revenir et lui il ne revient pas de sa conduite, lui, il mourra dans sa faute, et toi, tu sauveras ta vie.

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume 95 est une joyeuse invitation à louer Dieu, à le remercier, à l’adorer, à l’écouter et à le suivre[7] comme notre berger.

Ce psaume a une structure un peu complexe[8]. Des voix différentes entrent en jeu.

La première voix (vv. 1-2) est celle d’un soliste qui invite la communauté à célébrer Dieu, Dieu qui est la source du salut, il est « le rocher qui nous sauve ».

Après cette déclaration faite par le soliste, la communauté intervient. Et, dans la deuxième strophe que nous allons écouter (vv. 6-7ab), la communauté évoque Dieu comme le Dieu de l’alliance, le Dieu qui a choisi Israël[9]. Voilà pourquoi la communauté souligne les soins que Dieu a pour elle. Elle a été créée par Dieu, elle est son « peuple », elle est « le troupeau qu’il conduit de sa main »[10].

Ensuite, dans la troisième strophe (vv. 7c-9), il y a une voix qui nous met en garde. Son premier mot est « haiôm », littéralement, « ce jour », « aujourd’hui ». L’alliance de Dieu avec son peuple n’est pas seulement un événement du passé ; elle se réalise même aujourd’hui. Voilà pourquoi l’invitation à la joie avec laquelle le psaume s’ouvre doit être vécue en écoutant et en mettant en pratique la parole de Dieu. L’histoire du passé nous l’apprend. Pour nous, comme pour Israël dans le désert, le risque est celui de l’infidélité, du manque de confiance par rapport à Dieu. C’est ce qui s’est passé à Mériba, comme le livre des Nombres (20,1-13) l’a décrit, et à Massa, mot qui signifie ‘épreuve’. Et pourtant – Dieu peut dire avec une immense tristesse – « pourtant, ils avaient vu ce que j’avais fait » (v. 9).

Par rapport à ces expériences négatives, le poète nous invite à un comportement bien différent : « Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… ! Ne durcissez pas votre cœur ! » (vv. 7c-8).

A travers cette écoute, à travers cette ouverture du cœur, nous pouvons nous ouvrir à l’espoir. Même plongé(e)s dans la souffrance et dans des problèmes qui nous apparaissent sans solution, nous pouvons ouvrir notre cœur à Dieu, nous pouvons constater, jour après jour, qu’il est « notre Dieu ». Il ne nous abandonne pas[11] : nous sommes « le troupeau qu’il conduit de sa main » (v. 7).

Quant à nous, ce matin, nous pouvons faire nôtres les exhortations de la troisième strophe. Notre refrain sera :

Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur !

 

Psaume 95 (versets 1-2, 6-7ab, 7c-9)

1 Allez, crions notre joie pour Yahvéh,

acclamons le rocher qui nous sauve ;

2 nous irons devant son visage pour le remercier,

nous l’acclamerons avec nos musiques.

Refr. :  Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,

mais écoutez la voix du Seigneur !

 

6 Venez, nous allons nous incliner, nous prosterner,

nous mettre à genoux devant Yahvéh qui nous a faits !

7ab Oui, il est notre Dieu et nous sommes le peuple dont il est le berger

et le troupeau qu’il conduit de sa main.

Refr. :  Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,

mais écoutez la voix du Seigneur !

 

7c Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… !

8 Ne durcissez pas votre cœur comme vos ancêtres à Mériba,

comme au jour de Massa dans le désert !

9 Là, vos pères m’ont provoqué et mis à l’épreuve ;

pourtant, ils avaient vu ce que j’avais fait.

Refr. :  Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,

mais écoutez la voix du Seigneur !

 

Deuxième lecture

Vers l’an 57 ou 58, Paul écrit à la communauté de Rome, une communauté qui a une quinzaine d’années d’existence. Elle est constituée de chrétiens d’origine juive et d’autres d’origine païenne, et des tensions existent entre ces deux groupes. Paul est préoccupé de ce conflit[12] et, en préparant son voyage pour visiter cette communauté, il insiste sur l’amour. En effet, dans ce petit texte, Paul utilise trois fois le verbe « aimer » et deux fois le mot « amour ».

Mais pour entrer dans ce sujet, Paul utilise d’abord l’image de la « dette ». A travers cette image, l’apôtre évoque le tissu de nos relations interpersonnelles, des relations très diversifiées que nous vivons jour après jour. Si nous avons une dette, nous avons le devoir de la rembourser à la personne qui nous a donné de l’argent. Voilà notre devoir. Mais Paul utilise cette image de la dette pour parler de l’amour, la relation dans laquelle l’idée du devoir est totalement absente[13]. Avec ce paradoxe, Paul nous dit : « n’ayez aucune dette envers personne, sinon celle de vous aimer les uns les autres » (v. 8). Et, dans la dernière partie de ce même verset, Paul évoque « la Loi ». La Loi nous impose des normes. Eh bien, la norme la plus complète est l’amour : « En effet, celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi ».    

En faisant référence à la Loi, Paul mentionne l’Ancien Testament et, en particulier, les dix commandements, le décalogue. En effet, il mentionne ce que nous lisons dans Exode 20,13-17 et Deutéronome 5,17-21. Et il termine en disant : « Ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Cette dernière phrase est encore une citation de l’Ancien Testament et, plus précisément, de Lévitique 19,18. Mais, dans le Lévitique le mot « prochain » évoque la personne qui appartient au peuple d’Israël ou, au moins, l’étranger qui s’ouvre à ce peuple (Lévitique 19,33-34). Au contraire, dans la page de Paul, le « prochain » est tout simplement l’autre[14].

Enfin, Paul termine sa page en affirmant : « L’amour ne fait pas de mal au prochain. L’amour est donc le plein accomplissement de la Loi » (v. 10). Et cette affirmation est dans la ligne du message de Jésus. En effet, après avoir évoqué l’impératif à aimer Dieu et à aimer le prochain comme soi-même, Jésus disait : « Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là » (Mc 12,31 ; cf. Mt 22,40).

 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (13,8-10)

Frères, 8 n’ayez aucune dette envers personne, sinon celle de vous aimer les uns les autres. En effet, celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi.

9 La Loi dit : « Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne tueras personne, tu ne commettras pas de vol, tu ne désireras pas ce qui ne t’appartient pas ». Ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». 10 L’amour ne fait pas de mal au prochain. L’amour est donc le plein accomplissement de la Loi.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui :

il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation. (cf. 2 Cor 5,19)

Alléluia.

 

Évangile

Dans l’Évangile de Matthieu, le chapitre 18 présente Jésus qui donne les lignes fondamentales pour la communauté des disciples. La première partie insiste sur les ‘petits’, les faibles, les personnes marginalisées. C’est en accueillant et en prenant soin de ces personnes que nous pouvons, aujourd’hui, accueillir Jésus.

La deuxième partie du discours insiste sur les personnes qui s’égarent. Un peu comme Ézéchiel dans la première lecture, nous ne pouvons pas les abandonner sur leur chemin. Nous devons les aider à retrouver, avec respect et délicatesse, un chemin correct. Nous devons nous comporter un peu comme le berger qui va à la recherche de la brebis égarée (vv. 10-14).

D’une façon très directe, Jésus nous dit : « Si ton frère fait du mal, va le trouver seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère » (v. 15). Jésus ne précise pas en quoi consiste le mal fait par le frère. Seulement dans certains manuscrits – peut-être sous l’influence de Mt 18,21[15] ou de Lc 17,4[16] – on lit : « Si ton frère fait du mal contre toi ».

Indépendamment de la situation concrète dans laquelle se vérifie le mauvais comportement du frère, tu dois intervenir : d’abord d’une façon très personnelle. Si cette intervention reste sans résultat, tu devras intervenir avec deux ou trois frères. De cette façon, le problème pourra peut-être être « réglé sur la parole de deux ou trois témoins ». C’est ainsi que Jésus s’exprime en faisant référence à Deutéronome 19,15. Si cette deuxième intervention est sans résultat, tu en parleras à la communauté, en espérant que le frère écoute au moins la communauté.

Et, si nos tentatives ne donnent pas de résultat, ces personnes doivent être, pour nous, « comme le païen et le collecteur d’impôts » (v. 17). Et ceci en rappelant la sollicitude de Jésus pour les collecteurs d’impôts (9,9-13) et son message sur les non-juifs qui vont siéger à la table d’Abraham (8,5-13)[17]. En d’autres termes, considérer ces personnes comme des collecteurs d’impôts et des non-juifs signifie les considérer disponibles à recevoir le pardon de Dieu. Voilà l’attitude que la communauté doit avoir dans ses décisions, des décisions que l’Évangile évoque avec deux verbes opposés, délier et lier, c’est-à-dire refuser et accueillir (v. 18)[18].

Et l’accent est, évidemment, sur l’accueil de la personne égarée et sur la résolution du conflit. Dans cette perspective, les deux derniers versets du texte parlent de la prière. En effet, les frères s’adressent à Dieu « sur une affaire quelconque », et ce mot ‘affaire’ est surtout un terme technique pour évoquer un conflit au sein de la communauté[19]. Cette prière est donc, en premier lieu, une prière pour la réintégration du frère qui a fait une faute.

Et, lorsque les croyants se réunissent pour demander au Père que celui qui a commis la faute change, Jésus est « au milieu d’eux » (v. 20). Voilà la situation dans laquelle nous faisons, d’une façon très personnelle, l’expérience de la présence de Jésus au milieu de nous.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (18,15-20)

 Jésus disait à ses disciples :

« 15 Si ton frère fait du mal (contre toi), va le trouver seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. 16 S’il ne t’écoute pas, prends – en plus – avec toi une ou deux personnes pour que tout problème soit réglé sur la parole de deux ou trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église, et s’il refuse d’écouter même l’Église, qu’il soit pour toi comme le païen et le collecteur d’impôts.

18 Je vous le dis, c’est la vérité : tout ce que vous refuserez sur la terre sera refusé, définitivement, au ciel, et tout ce que vous accueillerez sur la terre sera accueilli, d’une façon définitive, au ciel.

19 Je vous le dis encore, c’est la vérité : si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord sur une affaire quelconque et la demandent, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. 20 En effet, là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

L’homme est égoïste.

Il se fait valoir aux dépens des autres.

L’homme est orgueilleux.

Il s’élève au-dessus des autres.

Il favorise la division, la discrimination.

Où peut donc aller l’homme avec son mal ?

Qu’il se confie à Celui qui n’est pas comme lui.

Dieu est amour pour tous les hommes.

Dieu est vrai. En lui il n’y a pas oui et non.

Dieu est puissant et il sert l’homme.

Le jugement de Dieu est salut.

Il veut que rien ne se perde.

C’est pourquoi nous osons nous confier

à sa grâce qui nous accueille

avec nos manquements, nos impuissances,

à sa force qui nous recréera

et fera de nous d’autres hommes. Amen[20].

[Frans Cromphout, Pays-Bas : 1924-2003]

 

Prière des fidèles

* La page d’Ézéchiel est encourageante. Dieu veut une évolution positive pour chacune et pour chacun : Dieu nous invite à revenir loin de nos mauvais chemins. C’est en vue de ce projet que Dieu envoie son prophète comme sentinelle, comme veilleur. Mais chaque croyant doit assumer ce rôle de veilleur pour lui-même et aussi pour aider les autres.

* Dans le psaume, le poète a souligné les soins que toi, Seigneur Dieu, tu as pour nous : nous sommes ton peuple, nous sommes le troupeau que tu conduis de ta main. Et pourtant… comme Israël dans le désert, parfois nous prenons un autre chemin, nous n’écoutons pas ta voix, nous ne répondons pas à ton amour. Donne-nous la force, Seigneur, de ne pas durcir notre cœur.

* Le message de Paul aux chrétiens de Rome – et à chacune et à chacun de nous aujourd’hui – est fondamental. Tous les commandements « se résument dans cette parole : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” ». Que ce message d’amour puisse vraiment changer notre vie et, aussi, la vie dans nos quartiers.

* Devant un mauvais comportement tu nous invites, Jésus notre frère, à ne pas dire du mal de l’autre derrière ses épaules. Tu nous invites à parler directement avec la personne concernée. Seul à seul d’abord, puis avec l’aide d’un autre, si nécessaire. C’est ainsi que nous pouvons être des frères vrais et, en même temps, respectueux des autres. Ensemble, le respect et la vérité nous ouvrent un avenir plus humain, plus harmonieux.

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[1] Cf. C. Nihan, Ézéchiel, dans T. Römer – J.-D. Macchi – C. Nihan (éd.), Introduction à l’Ancien Testament, Labor et fides, Genève, 2004, p. 360s. Cf. aussi W. Zimmerli, Ezechiel, Bd II, (Ez 25-48), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1969, p. 797.

[2] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 758.

[3] Cf. ibid., p. 910.

[4] Cette parole que Dieu adresse à son prophète, nous la lisons aussi, avec de petites différences, dans Ez 3,17-19. Pour la relation entre ces deux textes d’Ézéchiel, cf. M. Greenberg, Ezechiel 21-37, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 372 et M. Greenberg, Ezechiel 1-20, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2001, pp. 116s.

[5] Sur le rôle du prophète dans Ez 33,7-9, cf. M. Greenberg, Ezechiel 21-37, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 367ss.

[6] Verset 8. Cette idée du prophète co-responsable de la mort de son frère se lit aussi, toujours chez Ézéchiel, en 3,18.

[7] Ainsi P. Beltrame Quattrocchi (a cura di), I salmi preghiera cristiana. Salterio corale, XIII edizione, Edizioni del Deserto, Benedettine S. Agata sui due Golfi, Napoli, 2001, p. 205.

[8] Pour la structure du psaume, on peut lire F.-L. Hossfeld, Psalm 95, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 662ss.

[9] Cf. A. Weiser, I Salmi. Parte seconda: Ps 61-150, Paideia, Brescia, 1984, p. 690.

[10] Pour les difficultés du texte hébreu du verset 7, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 667-669.

[11] Cf. M. Girard, Les psaumes redécouverts. De la structure au sens (Ps 51-100), Bellarmin, Montréal, 1994, p. 577.

[12] Cf. ZeBible. L’autre expérience. Ancien et Nouveau Testament, Biblio’O, Villiers-le-Bel, 2011, p. 1923.

[13] Cf. R. Penna, Lettera ai Romani, III. Rm 12-16. Versione e commento, EDB, Bologna, 2008, p. 111.

[14] Ibid, p. 117s.

[15] Cf. S. Garofalo, Il Vangelo di san Matteo, dans La Sacra Bibbia. Tradotta dai testi originali e commentata. Vol. III. Il Nuovo Testamento, a cura e sotto la direzione di S. Garofalo, Marietti, Torino, 1960, p. 62.

[16] Ainsi S. Fausti (Una comunità legge il vangelo di Matteo, EBD, Bologna, 2007) dans son commentaire à Mt 18,15.

[17] Cf. É. Cuvillier, Évangile selon Matthieu, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 100. Cf. aussi W. Carter, Matthew and the Margins. A Sociopolitical and Religious Reading, Orbis Books, Maryknoll, New York, 2001, p. 368.

[18] La traduction du v. 18 est proposé par la Bible. Parole de vie, la traduction accueillie par la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest francophone.

[19] Cf. A. Mello, Évangile selon saint Matthieu. Commentaire midrashique et narratif, Cerf, Paris, 1999, p. 331.

[20] F. Cromphout, Un temps pour parler, Éditions Foyer Notre-Dame, Bruxelles, 1970, p. 118.