Eucharistie, 3 septembre 2023

22ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

 

Seigneur, tu m’as fasciné, tu m’as séduit

 

Première lecture

Avec la première lecture, nous sommes vers l’année 600 avant la naissance de Jésus. Le prêtre Pashehour, responsable du temple de Jérusalem, gifle le prophète Jérémie et le fait attacher, pendant toute la nuit, à un poteau à l’entrée du temple (Jér 20,2). C’est après cette expérience que Jérémie s’adresse à Dieu en évoquant sa condition de prophète. Jérémie s’est laissé séduire par Yahvéh. C’est ainsi qu’il est devenu son prophète. Il avoue à Dieu : « Tu m’as séduit et je me suis laissé séduire ; tu m’as saisi et tu as vaincu » (v. 7).

Comme prophète de Dieu, Jérémie doit dénoncer ce qui se passe à Jérusalem. Deux mots résument tout : « violence et pillage » (v. 8). Voilà comment une minorité au pouvoir terrorise le peuple et tout le pays[1]. Ces mots du prophète suscitent des réactions de refus. On se moque du prophète, on l’insulte. On l’appelle « La-peur-est-partout ». On veut le dénoncer à l’autorité, on veut le prendre au piège, le séduire avec des mensonges pour le châtier et prendre la revanche sur lui (v. 10). Même les amis intimes du prophète, ceux qui devraient rechercher la paix de Jérémie et prendre soin de lui « attendent que je tombe » (v. 10). Au fond, la parole de Dieu, qui dénonce toute illusion et tout mensonge, ne donne pas au prophète un titre de gloire ; au contraire – dans les personnes qui écoutent le prophète – elle provoque, presque toujours, le refus[2].

Dans cette situation, Jérémie voudrait se taire, il voudrait ne plus annoncer la parole de Dieu. Mais la force de la parole de Dieu est plus forte que le prophète. Et Jérémie doit avouer : « Mais tout au fond de mon cœur, il y a comme un feu qui me brûle enfermé dans mes os. Je me fatigue à le contenir, mais je n’arrive pas à le vaincre » (v. 9). Oui, la parole de Dieu brûle dans les os du prophète comme un volcan en éruption, et rien ne peut la contenir[3].

 

Du livre du prophète Jérémie (20,7-9)

7 Tu m’as séduit, Yahvéh,

et je me suis laissé séduire ;

tu m’as saisi et tu as vaincu.

Tous les jours on rit de moi,

tout le monde se moque de moi.

8 En effet, chaque fois que je parle,

je dois crier et annoncer :

« Violence et pillage ! ».

Oui, la parole de Yahvéh m’expose tout le jour

aux moqueries et aux insultes.

9 Je me dis alors :

« Je ne ferai plus mention de Yahvéh,

je ne parlerai plus en son nom ».

Mais tout au fond de mon cœur,

il y a comme un feu qui me brûle

enfermé dans mes os.

Je me fatigue à le contenir,

mais je n’arrive pas à le vaincre.

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume 63 est une prière très personnelle. Elle peut être ma prière, ta prière, la prière de n’importe qui. Elle est la prière d’une personne en recherche, une recherche amoureuse : je te cherche (v. 2), j’ai soif de toi, je soupire vers toi, sans toi je suis une terre aride, sans eau ; j’aimerais te voir, me serrer à toi, me rassasier de ta présence ; même pendant la nuit je pense à toi[4].

Cette recherche, nous dit le titre du psaume (v. 1), est comparée à l’expérience de David : menacé par son fils Absalom (2 Sam 15,13-17,23), il a dû chercher refuge dans le désert[5].

Après le titre, le poème se déroule en plusieurs strophes.

La première (v. 2) évoque la recherche de Dieu, une recherche « dès l’aube »[6]. Le poète cherche Dieu comme – lorsqu’on est dans le désert – on cherche l’eau. Trois termes caractérisent la sécheresse de cette terre : « aride », « épuisée », « sans eau ». C’est ainsi que le poète nous fait comprendre la soif et le besoin vital qui l’habitent. Et lui, il se présente avec trois mots : « je », « mon âme », « ma chair ». Donc, tout son être est en attente de Dieu[7], intensément.

Dans la deuxième strophe (vv. 3-4), la relation avec Dieu est présentée différemment. Le regard vers Dieu est le regard vers une présence qui me dépasse, comme celle de Dieu dans le temple. C’est une présence qu’on ne peut pas décrire, c’est une présence glorieuse, une présence qui nous communique sa force, et surtout… c’est une présence d’amour, une présence que nos lèvres essaient de chanter.

La troisième strophe (vv. 5-6) revient sur le besoin de chanter à Dieu, de le bénir. Et ce chant va naître d’une vie que seulement Dieu peut rassasier. De l’intervention de Dieu, le poète en est sûr : « comme de viandes grasses, mon âme, ma vie se rassasiera » (v. 6). Et la conséquence est tout à fait évidente : « et, par des lèvres criant la joie, ma bouche te louera » (v. 6).

La dernière strophe qu’on lira ce matin (vv. 8-9) évoque l’intensité de la relation – une relation réciproque – entre Dieu et le poète. Au début et à la fin de la strophe, l’accent est sur l’action de Dieu. Le poète avoue « Oui, tu as été une aide pour moi », et il constate : « ta main droite me soutient fermement ». Et, entre ces deux affirmations, le poète présente sa relation avec Dieu : il se sent protégé par Dieu, par les « ailes » de Dieu. Il peut donc regarder vers l’avenir et dire : « et dans l’ombre de tes ailes je crierai de joie ». Enfin, dans un regard global sur sa vie, il avoue : « Je suis attaché à toi de toute mon âme, de toute ma vie ». Et ici, il faut remarquer le verbe hébreu « dabaq » « attacher », « s’attacher », un verbe qui évoque une relation très intime, comme celle d’un homme qui « s’attache à sa femme » (Gen 2,24). En pensant à ce récit, le psaume évoque l’union du poète avec Dieu : Dieu et le fidèle sont comme deux êtres unis, unis dans le même amour au point de constituer, pour ainsi dire, « une seule chair »[8].

Quant à nous ce matin, nous qui risquons de perdre tout espoir devant les difficultés du présent, nous qui vivons la gorge serrée et le cœur sec[9] à cause de la peur, nous voulons intervenir avec le refrain qui revient sur la strophe initiale :

Mon âme a soif de toi, Seigneur,
ma chair épuisée soupire vers toi.

 

Psaume 63 (versets 2. 3-4. 5-6. 8-9)

2 Dieu, tu es mon Dieu ! Dès l’aube je te cherche ;

mon âme, ma vie a soif de toi ;

ma chair soupire vers toi,

comme une terre aride et épuisée, sans eau.

Refr. Mon âme a soif de toi, Seigneur,

ma chair épuisée soupire vers toi.

 

3 Ainsi dans le sanctuaire je t’ai contemplé

pour voir ta force et ta présence glorieuse.

4 Parce que ton amour est bon plus que la vie,

mes lèvres te célébreront.

Refr. Mon âme a soif de toi, Seigneur,

ma chair épuisée soupire vers toi.

 

5 Ainsi, je te bénirai dans ma vie,

dans ton nom, je lèverai les paumes de mes mains.

6 Comme de viandes grasses, mon âme, ma vie se rassasiera,

et, par des lèvres criant la joie, ma bouche te louera.

Refr. Mon âme a soif de toi, Seigneur,

ma chair épuisée soupire vers toi.

 

8 Oui, tu as été une aide pour moi,

et dans l’ombre de tes ailes je crierai de joie.

9 Je suis attaché à toi de toute mon âme, de toute ma vie,

et ta main droite me soutient fermement.

Refr. Mon âme a soif de toi, Seigneur,

ma chair épuisée soupire vers toi.

 

Deuxième lecture

Dans notre lecture de la Lettre aux Romains, ce matin nous allons commencer la dernière partie. C’est la partie dans laquelle Paul, après avoir parlé de la miséricorde de Dieu pour les Juifs et pour les païens, exhorte les Romains à se comporter d’une façon cohérente. Paul ne se présente pas comme un chef qui donne des ordres et qui s’impose[10]. Il est conscient d’être un frère à côté de frères et sœurs, de personnes qui ont une origine commune, dans les entrailles maternelles de Dieu[11]. Voilà pourquoi il écrit : « Je vous exhorte, frères et sœurs, par la tendresse de Dieu » (v. 1). Et ici, derrière le mot « tendresse », il y a un mot hébreu qui signifie « ventre maternel » ! Paul essaie donc de dire ce que Dieu, en tant que notre maman, nous demande.

Paul nous dit : « présentez à Dieu votre corps – votre personne tout entière – en sacrifice vivant » (v. 1). Paul ne nous demande pas une liturgie, un culte. Il nous demande de présenter notre « corps », de présenter nous-mêmes en tant qu’individus en relation avec Dieu et avec les autres, dans le monde et dans la vie de tous les jours. Et la personne humaine, dans toute sa réalité concrète, sera un « sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu » (v. 1)[12].

En poursuivant ses exhortations, Paul nous demande de prendre les distances par rapport aux comportements habituels de ce monde. Oui, nous sommes envahi(e)s par les propagandes, les modes ; nous sommes sous le poids de nos vieilles habitudes et le monde nous enserre dans ses logiques violentes et ses prétendues nécessités[13]. Mais nous, nous devons nous laisser transformer. Nous devons nous laisser transformer par Dieu, nous devons nous ouvrir à une mentalité nouvelle que Dieu lui-même nous permet de découvrir. Et alors nous pourrons « savoir quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui plaît, ce qui est parfait » (v. 2).

 

Lecture de la Lettre de saint Paul apôtre aux Romains (12,1-2)

1 Je vous exhorte, frères et sœurs, par la tendresse de Dieu : présentez à Dieu votre corps – votre personne tout entière – en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : voilà quelle est, pour vous, la manière de lui rendre un culte conforme à sa parole.

2 Ne suivez pas les coutumes du monde où nous vivons, mais laissez Dieu vous transformer : il va vous donner une intelligence nouvelle. Ainsi, vous pourrez savoir quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ

ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur,

pour que nous percevions l’espérance que donne son appel. (cf. Eph 1,17-18)

Alléluia.

 

Évangile

Dans une conversation entre Jésus et les disciples, Pierre a reconnu Jésus comme le Christ, le messie, le Fils du Dieu vivant (v. 16). Et maintenant Jésus montre aux disciples en quoi consiste sa mission comme messie. Dans le projet de Dieu, Jésus – Fils de Dieu et aussi fils de David – ‘doit’ aller à Jérusalem, la ville de David. Mais à Jérusalem, au lieu de siéger sur le trône de David son père, Jésus aura à souffrir[14]. Jésus aura à « souffrir beaucoup » (v. 21) de la part de l’autorité : les anciens, les grands prêtres et les scribes, les experts en Bible. Et, au lieu de recevoir le pouvoir royal, Jésus à Jérusalem sera la victime du pouvoir : il sera « mis à mort ». Enfin, à l’action méchante accomplie par l’autorité, Dieu réagira avec une action surprenante, inimaginable : c’est ainsi que Jésus sera ressuscité par le Père.

Devant ce plan de Dieu que Jésus révèle aux disciples, la réaction de Pierre arrive immédiatement : « Seigneur, que Dieu te protège ! Non, cela ne t’arrivera pas ! » (v. 22). Pierre, auquel le Père avait révélé Jésus comme le Fils de Dieu, maintenant prend ses distances par rapport à Dieu : il se comporte comme un grand, sûr de lui, qui ne pense plus selon Dieu mais fait des calculs d’homme[15]. Et c’est ainsi que Pierre refuse le plan de Dieu pour Jésus. Pierre s’oppose à ce plan.

Devant cette prise de position, Jésus qualifie Pierre comme ‘satan’, un mot hébreu qui signifie ‘adversaire’. Pierre, que Jésus avait qualifié comme pierre de l’Église, maintenant devient une pierre-obstacle, une pierre qui veut faire tomber Jésus dans son chemin de fidélité envers Dieu.

Après ce reproche adressé à Pierre, Jésus s’adresse à nouveau aux disciples. Il va leur montrer – et nous montrer – que le chemin de Jésus deviendra le modèle pour les disciples : « Si quelqu’un veut venir derrière moi, qu’il renonce à lui-même et qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive » (v. 24). Le chemin du maître et le chemin du disciple sont semblables. Mais, sur ce chemin difficile, un chemin accompli en portant la croix, le disciple n’est pas seul. Jésus est avec lui et devant lui, et le disciple n’a qu’à suivre Jésus : suivre Jésus en donnant sa vie et s’ouvrant à la vie nouvelle donnée par Dieu.

Le fait de donner sa vie peut être considéré comme une ‘perte’ ; mais « celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera » (v. 25). Au contraire, celui qui – au lieu de renoncer à soi-même et de donner sa vie – s’attache à soi-même et affirme soi-même et son pouvoir, n’obtiendra absolument rien : il perdra sa vie.

Voilà comment Jésus, dans l’Évangile de ce matin, nous met en question et nous invite à un choix. Un choix que, à la fin des temps, le Fils de l’homme reconnaîtra, lorsqu’il « rendra à chacun selon la façon dont il aura agi » (v. 27).

 

De l’Évangile selon Matthieu (16,21-27)

21 A partir de ce moment, Jésus commence à montrer à ses disciples qu’il doit s’en aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être mis à mort et, le troisième jour, il sera ressuscité.

22 Alors Pierre prend Jésus à part et commence à lui faire de vifs reproches. Il lui dit : « Seigneur, que Dieu te protège ! Non, cela ne t’arrivera pas ! ».

23 Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : « Va-t’en derrière moi, satan ! Tu es un obstacle pour moi, car tu ne penses pas les choses de Dieu, mais celles des hommes ! »

24 Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir derrière moi, qu’il renonce à lui-même et qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. 25 En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera. 26 Si une personne gagne toutes les richesses du monde, mais si elle perd sa vie, à quoi cela lui sert-il ? Qu’est-ce qu’une personne peut donner en échange de la vie ? 27 Oui, le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; et alors il rendra à chacun selon la façon dont il aura agi ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Quand mon cœur est dur et aride,

descends comme une pluie de miséricorde.

Quand la grâce est perdue dans la vie,

viens comme un imprévu éclatement de chants.

Quand le travail tumultueux fait monter partout son fracas,

et m’empêche de penser à l’au-delà,

descends, Seigneur du silence,

avec ta paix et ton repos.

Quand mon cœur misérable s’assoit à l’écart comme un mendiant,

ouvre toute grande la porte, ô mon roi,

et fais ton entrée triomphale.

Quand les passions rendent aveugle la pensée

avec de la poussière et à travers des désillusions,

toi, qui es le Saint, toi qui es le réveillé,

viens avec des foudres et des tonnerres[16].

[Rabindranath Tagore, Calcutta, Inde : 1861-1941]

 

Prière des fidèles

* Jérémie nous a avoué sa relation avec Dieu : Dieu comme celui qui séduit un humain. Et l’humain se laisse fasciner par Dieu, il se laisse prendre par sa parole, une parole que nous ne pouvons pas réduire au silence. L’humain se laisse fasciner par Dieu, par sa proximité dont on ne peut pas se tenir à l’écart. Donne aussi à nous, Seigneur, une humanité semblable à celle de Jérémie, une humanité capable de s’ouvrir à ta séduction.

* L’expérience humaine de Jérémie est aussi une expérience de souffrance. Le prophète ne peut pas se taire, il ne peut pas réduire au silence ta parole. Et ta parole, hier comme aujourd’hui, ne peut que constater : hélas, « Violence et pillage ! » Aide-nous, Seigneur, à reconnaître où il y a vraiment violence et pillage, et à ne pas nous laisser séduire par ces puissances du mal.

* Le poète du psaume vit une situation difficile, un peu comme au désert, sans nourriture, sans eau. Et, dans cette situation très proche de la nôtre au Burundi, le poète, au lieu de s’abandonner au désespoir, met sa confiance en Dieu, Dieu seul. Et il peut s’adresser à Dieu et lui dire : « Je suis attaché à toi de toute mon âme, de toute ma vie, et ta main droite me soutient fermement ». Que cette attitude devienne aussi la nôtre, Seigneur.

* Un peu comme le poète du Psaume, Paul aussi nous invite à vivre – à vivre très intensément – notre relation avec Dieu. D’ici l’invitation que nous avons écoutée dans la deuxième lecture : « présentez à Dieu votre corps – votre personne tout entière – en sacrifice vivant ». L’apôtre nous demande donc de présenter à Dieu nous-mêmes en tant qu’individus en relation avec Dieu et avec les autres, dans le monde et dans la vie de tous les jours. C’est ainsi que chacune et chacun de nous, dans notre réalité concrète, nous pourrons être des personnes qui s’ouvrent à sa volonté, à « ce qui est bien, ce qui lui plaît, ce qui est parfait ».

* Jésus notre frère, aide-nous à comprendre que s’attacher à soi-même et à ce qu’on a et vouloir ce que les autres ont ne mène à rien, ne nous réalise pas, ne donne pas un vrai sens à notre vie. Au contraire, en donnant nous-mêmes, notre temps, nos énergies aux autres, nous découvrons une dimension nouvelle dans notre vie, un vrai trésor : ta présence à côté de nous, une présence qui nous accompagne et qui nous ouvre au Royaume, ton Royaume à venir.

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[1] Cf. G. Fischer, Jeremia 1-25, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 616.

[2] Cf. G. Fischer, Il libro di Geremia, Città Nuova, Roma, 1995, p. 116.

[3] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 582.

[4] Cf. C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2012, p. 90.

[5] Cf. E. Zenger, Psalm 63, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 195ss.

[6] En effet, le verbe utilisé en hébreu suggère l’idée d’une recherche « dès l’aube ». Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 556. L’idée d’une recherche dès l’aube a été conservée aussi dans la traduction grecque du psaume et dans la Vulgate latine où on lit : « de luce vigilo ».

[7] Ainsi J.-L. Vesco, Op. cit., p. 557.

[8] Ainsi G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 281.

[9] Cf. M. Girard, Les psaumes redécouverts. De la structure au sens (Ps 51-100), Bellarmin, Montréal, 1994, p. 171.

[10] Cf. R. Penna, Lettera ai Romani, III. Rm 12-16. Versione e commento, EDB, Bologna, 2008, p. 20.

[11] Les mots « sœur » (« a-delphé » en grec) et « frère » (« a-delphós ») désignent, en grec, la femme et l’homme qui ont leur origine dans le même « ventre maternel » (en grec « delphύs »).

[12] Ainsi G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 464.

[13] C’est le commentaire que la Bible des peuples nous propose à propos de Rom 12. Cf. La Bible des peuples, présentée et commentée pour les communautés chrétiennes et pour ceux qui cherchent Dieu. Nouveau Testament, par B. Hurault, L. Hurault et J. Van der Meersch, Le Sarment, Paris, 2002, p. 314.

[14] Cf. A. Mello, Évangile selon saint Matthieu. Commentaire midrashique et narratif, Cerf, Paris, 1999, p. 303s.

[15] Ibid., p. 304.

[16] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi, Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 265.