Eucharistie: 26 novembre 2023

 


Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers, solennité

 

Première lecture

Ézéchiel est un prêtre qui, avec une partie importante des habitants de Jérusalem, a été exilé à Babylone. Et à Babylone, pendant l’hiver de l’an 586-585, il reçoit l’annonce que Jérusalem, d’abord assiégée par les Babyloniens, a été conquise et détruite. Et, devant cette catastrophe[1], le prophète en dévoile les responsables. Il y a, chez les Babyloniens, la volonté d’élargir leur pouvoir. Mais il y a aussi la mauvaise politique des guides d’Israël, de ses bergers qui n’ont pas pris soin du peuple et se sont enrichis en s’imposant sur lui. Et le prophète les accuse : « Les brebis qui étaient faibles, vous ne les avez pas fortifiées ; et celle qui était malade, vous ne l’avez pas guérie ; et celle qui était réduite en morceaux, vous ne l’avez pas soignée ; et celle qui s’était éloignée, vous ne l’avez pas fait revenir, et celle qui était perdue, vous ne l’avez pas cherchée ; mais vous les avez dominées avec force et avec cruauté. Et elles se sont dispersées par manque de berger ; elles sont devenues la nourriture de tous les animaux sauvages de la campagne ; elles se sont dispersées » (Éz 34,4s).

Après avoir dénoncé la mauvaise politique des guides juifs qui ont profité de leur peuple et l’ont ainsi livré aux animaux sauvages, c’est-à-dire aux troupes de Babylone, Ézéchiel présente la réaction de Dieu.

Dieu intervient personnellement, il se présente : « Me voici » (v. 11). Il prend soin de ceux et celles qu’il qualifie comme « mon petit bétail » (vv. 11.12.15.17). Même dans l’exil, même « dispersées » (v. 12) dans ces jours « de nuées et de ténèbres » (v. 12), elles sont ses brebis. Et Dieu prend soin d’elles, de celle qui est perdue, de l’égarée, de la blessée, de la malade. Donc : Dieu est le berger de son peuple. Il s’occupe des pauvres, des malades, il prend soin aussi de la « nishbèrèt », littéralement de la brebis « réduite en morceaux » (v. 16).

Quant aux enrichis, aux juifs qui ont profité des autres, Ézéchiel les évoque à travers l’image de la bête grasse et bien portante. Et le prophète attribue à Dieu cette affirmation : « Celle qui est grasse et vigoureuse, je la supprimerai ». C’est ce qu’on lit dans le verset 16, en hébreu. Mais l’ancienne traduction grecque et aussi la traduction française qu’on lira dans un instant utilisent un autre verbe qui change totalement le sens de la phrase : « Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai[2] ». Mais cet acte positif a un but très précis : « Je la garderai, je la ferai paître selon le droit ». Oui, Dieu veillera sur elle afin qu’elle ne s’impose pas sur les autres.

Le message est clair : l’amour de Dieu pour nous qui sommes ses brebis exige, de la part de chacune et de chacun de nous, le respect des autres et de leurs faiblesses ; quant aux guides et aux puissants, Dieu exige la justice. Autrement, le jugement de Dieu est sûr. Il nous assure : « Me voici, je vais juger entre brebis et brebis, entre béliers et boucs » (v. 17).

 

Lecture du livre du prophète Ézéchiel (34,11-12. 15-17)

 11 Oui, ainsi parle Yahvéh le Seigneur : « Me voici : moi, je chercherai mon petit bétail et je prendrai soin de lui. 12 Quand un berger se trouve au milieu d’un troupeau dispersé de tous côtés, il prend soin de son petit bétail. De la même façon, je prendrai soin de mon petit bétail. Je les prendrai de tous les lieux où ils ont été dispersés un jour de nuées et de ténèbres.

15 Moi-même je serai le berger de mon petit bétail, c’est moi qui le ferai se reposer. Moi, Yahvéh le Seigneur, je le déclare. 16 La brebis perdue, j’irai la chercher, et celle qui s’est égarée, je la ferai revenir, et celle qui a été réduite en morceaux, je la soignerai, et celle qui est malade, je la fortifierai. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit. 17 Quant à vous, mon petit bétail, ainsi parle Yahvéh le Seigneur : Me voici, je vais juger entre brebis et brebis, entre béliers et boucs ».

Parole du Seigneur.

Psaume

Avec le psaume 23 nous sommes après l’exil à Babylone. Le poète fait partie d’une communauté un peu comme la nôtre : une communauté de pauvres qui s’engagent pour la paix et l’unité. Ici, nous sommes en train de construire une unité entre les personnes séparées par les conflits, par des préjugés et par l’appartenance à des groupes politiques ; de même, le poète du psaume vivait dans une ville où ceux qui rentraient de l’exil et les autres restés sur place devaient apprendre à vivre et à travailler ensemble. Et, devant cette tâche difficile, le poète exprime sa confiance en Dieu.

Cette confiance s’appuie sur l’histoire : l’histoire de Dieu qui a libéré son peuple de l’esclavage en Égypte, l’histoire de Dieu qui a guidé son peuple pendant les décennies passées en traversant le désert.

La structure du poème est simple : cinq strophes. Dans la première strophe (vv. 1-2ab), dans la deuxième (vv. 2c-3) et dans la dernière (v. 6), le poète parle de Dieu. Au contraire, dans la troisième (v. 4) et la quatrième strophe (v. 5), il parle à Dieu. La première, la deuxième et la dernière insistent sur la tranquillité que Dieu assure, la troisième et la quatrième évoquent les dangers que le poète doit affronter et les adversaires qui le menacent[3].

Quant aux images, les trois premières strophes (vv. 1-4) développent l’image du berger, un berger qui est un compagnon de voyage, une personne qui partage avec moi les mêmes risques, la même soif. Sa présence et sa solidarité me libèrent de la peur et me réconfortent. Au contraire, les deux dernières strophes (vv. 5 et 6) développent l’image de l’hospitalité. Dieu est celui qui prépare la table, les parfums, le vin ; Dieu est celui qui me fait revenir et qui m’accueille dans sa maison[4].

Déjà aujourd’hui, « ma force vitale, il la fait revenir » (v. 3)[5]. Et, à la fin de ma vie, « je reviendrai[6] » (v. 6) vers lui, et il m’accueillera pour toujours, littéralement « pour de longs jours » (v. 6), donc même au-delà de la mort.

Quant à nous, laissons-nous prendre par ce psaume et par la confiance qu’il fait jaillir en nous. Voilà pourquoi je vous invite à intervenir avec le refrain qui revient sur le premier verset :

Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.

 

Psaume 23 (versets 1-2ab, 2c-3. 4. 5. 6)

1 Yahvéh est mon berger :

je ne manque de rien.

2 Sur des prés d’herbe fraîche,

il me fait reposer.

Refr. : Le Seigneur est mon berger :

rien ne saurait me manquer.

 

2c Il me conduit vers les eaux tranquilles ;

3 ma force vitale, il la fait revenir ;

il me guide sur le juste chemin

parce qu’il me révèle son nom, son intimité.

Refr. : Le Seigneur est mon berger :

rien ne saurait me manquer.

 

4 Même si je vais dans une vallée d’obscurité profonde,

je n’ai peur de rien,

car tu es avec moi :

ton bâton de berger est près de moi, il me rassure.

Refr. : Le Seigneur est mon berger :

rien ne saurait me manquer.

 

5 Vis-à-vis de mes ennemis,

tu prépares un banquet pour moi.

Tu m’accueilles en versant sur ma tête de l’huile parfumée,

tu remplis ma coupe jusqu’au bord.

Refr. : Le Seigneur est mon berger :

rien ne saurait me manquer.

 

6 Oui, sa bonté et sa fidélité m’accompagneront

tous les jours de ma vie,

et je reviendrai à la maison de Yahvéh

pour de longs jours.

Refr. : Le Seigneur est mon berger :

rien ne saurait me manquer.

 

Deuxième lecture

Pendant l’été de l’année 52, Paul part de Corinthe pour porter aussi à d’autres villes le message de Jésus. Mais, à travers des échanges épistolaires, il reste toujours en contact avec cette communauté qu’il avait fondée et avec laquelle il avait vécu pendant dix-huit mois.

Une de ces lettres ne nous a pas été conservée[7]. Mais dans la lettre successive, celle qu’on appelle « la Première aux Corinthiens », Paul retrace les éléments fondamentaux de la foi chrétienne : ce que lui-même avait reçu et qu’il avait ensuite annoncé à la communauté : la mort, la sépulture, la résurrection et les apparitions de Jésus.

En rappelant ces quatre ‘piliers’ de la foi, Paul s’arrête sur la résurrection. Jésus a été réveillé de la mort : il est le premier mais pas le seul, il est le premier et il y en aura aussi d’autres (v. 20)[8]. Après cette affirmation fondamentale de la résurrection des morts, Paul fait un pas en avant : le Christ est le premier et il est aussi la cause de la résurrection des autres. C’est par lui, c’est par cet « homme, que vient la résurrection des morts » (v. 21). Cela est très compréhensible si on prend conscience que nous sommes « unis au Christ » ou, littéralement, « dans le Christ » (v. 22). Si, par notre union avec Adam, nous sommes soumis à la mort, par notre union avec le Christ, nous pourrons recevoir une vie nouvelle à la résurrection.

Après ces considérations, Paul – toujours dans son regard vers l’avenir – fait mention du Royaume. (vv. 24-27). Le Royaume du Christ est un royaume victorieux, victorieux sur « toute autorité, tout pouvoir et toute puissance » (v. 24). Et, à travers ces trois mots, Paul évoque tout ce qui a une influence négative sur l’histoire de l’humanité[9]. Après cette référence générique à ces trois puissances, Paul mentionne directement le pire des ennemis : « la mort », en grec « ho thanatos » (v. 26). La phrase de Paul est très claire : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort » (v. 26). C’est à ce moment-là que le Christ « remettra le Royaume à Dieu le Père » (v. 24).

Et, toujours en faisant référence à ce Royaume, Paul peut conclure : à travers l’action victorieuse accomplie par le Christ, Dieu le Père pourra vraiment régner. Dieu, dans toute sa bonté[10], « sera tout en tous » (v. 28)[11].

 

Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (15,20-26.28)

 20 Christ a été réveillé – définitivement – d’entre les morts. Il a été réveillé le premier, pour que les autres morts soient aussi réveillés un jour.

21 En effet, c’est par un homme que la mort est venue. C’est aussi par un homme, que vient la résurrection des morts. 22 En effet, tous les humains meurent, parce qu’ils sont unis à Adam. De même, tous vont recevoir la vie, parce qu’ils sont unis au Christ, 23 mais chacun à son rang : le Christ, le premier, qui a déjà été réveillé de la mort ; ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent.

24 Ensuite arrivera la fin : le Christ détruira toute autorité, tout pouvoir et toute puissance, et il remettra le Royaume à Dieu le Père. 25 Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où il aura mis sous ses pieds tous les ennemis. 26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.

28 Et, quand tout sera soumis au pouvoir du Fils, alors lui-même se soumettra au pouvoir du Père ; en effet c’est le Père qui lui a tout soumis. C’est ainsi que Dieu sera tout en tous.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Béni soit le Règne qui vient, celui de David notre père. (Mc 11,9b-10a)

Alléluia.

 

Évangile

La page de l’Évangile de ce matin revient sur l’affirmation finale du prophète Ézéchiel : « Me voici, je vais juger entre brebis et brebis, entre béliers et boucs ». En effet, l’Évangile évoque le jugement.

Et Jésus se présente comme juge et roi, comme le Fils de l’homme qui « viendra dans sa gloire » (v. 31). Toutes les nations, donc l’humanité entière, sera rassemblée devant lui, « et il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres » (v. 32) : les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. Et à ceux qui seront à sa droite il dira : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en partage le Royaume qui a été préparé pour vous » (v. 34).

La motivation de ce don du Royaume, tout le monde la connaît : « j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif … » (v. 35).

La réaction des justes est une surprise : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais donc soif, … » (v. 37). Et la réponse du juge est précise : « chaque fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! » (v. 40).

Le message est très clair : la solidarité avec les personnes les plus fragiles et marginalisées est le seul chemin, oui, le seul, pour rencontrer Jésus et pour vivre l’Évangile. Au contraire, le fait de refuser de rendre service à ces frères, c’est… ne pas rendre service à Jésus (v. 44), ne pas le reconnaître.

D’autre part, la suite de l’Évangile, avec Jésus condamné, nu et assoiffé sur la croix, nous le rappelle chaque jour : lui-même a partagé la condition de ses sœurs et de ses frères marginalisés et refusés. Il a partagé cette condition pendant sa passion et aussi pendant toute sa vie[12]. Quant à nous, seulement en nous ouvrant à ces personnes, qui sont ses sœurs et ses frères les plus petits[13], nous pouvons le rencontrer et lui dire notre amour.

 

De l’Évangile de Matthieu (25,31-46)

Jésus disait à ses disciples :

31 Or, quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur le trône de sa gloire. 32 Et seront rassemblées devant lui toutes les nations, et il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres, 33 et il placera les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche.

34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en partage le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde. 35 Car, j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; 36 nu et vous m’avez habillé ; malade et vous avez pris soin de moi ; j’étais en prison et vous êtes venus à moi ».

37 Alors les justes lui répondront disant : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais donc soif, et nous t’avons donné à boire ? 38 Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? Tu étais donc nu, et nous t’avons habillé ? 39 Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison, et de venir à toi ? ».

40 Et, répondant, le roi leur dira : « Je vous le dis, c’est la vérité : chaque fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! »

41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : « Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, au feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire ; 43 j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli chez vous ; nu, et vous ne m’avez pas habillé ; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité ».

44 Alors eux aussi répondront disant : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Tu avais donc faim et soif, tu étais un étranger, tu étais donc nu, malade ou en prison ? Et nous ne t’avons pas rendu service ? Quand donc ? ».

45 Alors le roi leur répondra disant : « Je vous le dis, c’est la vérité : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à un seul de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ».

46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle ».

 

Acclamons la Parole de Dieu.

Prière d’ouverture


Toi, ô Christ, tu es roi, mais seulement pour amour,

et ton royaume est seulement pour les doux,

pour les constructeurs de paix ;

c’est un royaume d’humbles,

le royaume des derniers.

Amen[14].

[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie : 1916-1992]

 

Prière des fidèles

* La page du prophète Ézéchiel nous parle de toi, Seigneur, en utilisant des verbes très intenses, : chercher, prendre soin, faire reposer, soigner, fortifier. Donne nous la force, Seigneur, de vivre notre vie quotidienne en mettant en œuvre ces mêmes verbes un peu comme toi.

* En écoutant le psaume, nous avons pensé à toi, Jésus notre frère. Tu es notre berger, tu as voulu partager la vie – et toutes ses difficultés – avec nous. Eh bien, nous te prions : malgré nos infidélités, ne nous laisse pas seul(e)s, car nous risquons de nous perdre dans une vallée d’obscurité profonde et dans les ravins de la mort. Donne-nous la capacité de découvrir toujours ta présence à côté de nous.

* La lettre de Paul nous aide à regarder vers l’avenir avec confiance. Car la mort n’est pas la fin de tout. Si nous te sommes fidèles, Jésus notre frère, nous allons recevoir la vie, une vie nouvelle, la vie avec toi. Et « Dieu sera tout en tous ». Accompagne-nous, de jour en jour, sur ce chemin que nous ne réussissons même pas à imaginer.

* Après avoir écouté ta parole, Jésus, nous ne pouvons faire autre chose que te demander la force de prendre soin des autres, surtout des personnes qui, même dans nos quartiers, ont besoin d’être encouragées et aidées. C’est seulement ainsi que nous pourrons te donner à manger et à boire, t’accueillir, t’habiller et te rendre visite.

 

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 [1] Cf. W. Zimmerli, Ezechiel, Bd II, (Ez 25-48), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1969, p. 847.

[2] Pour la relation entre les manuscrits hébraïques et les différentes traductions anciennes et modernes, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Vol. III, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1992, p. 280-282.

[3] Cf. E. Zenger, Psalm 23, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Die Psalmen. Bd I, Ps 1-50, Echter, Würzburg, 1993, p. 152.

[4] Cf. C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2012, p. 66ss.

[5] Pour cette traduction, cf. E. Zenger, Salmi. Preghiera e poesia, vol. 1. Col mio Dio scavalco muraglie, Paideia, Brescia, 2013, p. 197.

[6] A la place du verbe « revenir », certaines traductions ont le verbe « demeurer ». Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 240, note 1. Cf. aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 14ss.

[7] Paul y fait mention en 1 Corinthiens 5,9-13.

[8] Cf. G. Barbaglio, La prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 822. Le terme grec « aparché », utilisé par Paul, signifie « prémices », donc « premiers fruits », des fruits après lesquels il y en aura certainement d’autres.

[9] Cf. ibid., p. 826.

[10] Cf. C. K. Barret, La Prima lettera ai Corinti, EDB, Bologna, 1979, p. 441.

[11] L’expression grecque est ambiguë : la tournure « en pâsin » peut être interprétée comme un masculin « en tous » ou comme un neutre « en toute (chose) ». Ainsi, par exemple, Barbaglio, o. cit., p. 776 et 830s. Pour les influences de la mystique hellénistique dans l’expression « tout en toute chose », cf. H. Lietzmann, An die Korinther I/II, Mohr, Tübingen, 1969, p. 82.

[12] Cf. J. Gnilka, Il vangelo di Matteo, Parte seconda. Commento ai capp. 14,1-28,20, Paideia, Brescia, 1991, p. 548.

[13] Cf. E. Cuvillier, Évangile selon Matthieu, dans Le Nouveau Testament commenté. Texte intégral. Traduction œcuménique de la Bible, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 132.

[14] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Nella tua luce vediamo la luce ». Tempo ordinario, solennità del Signore, feste dei Santi. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2004, p. 436.