Eucharistie : 18 février 2024

1erdimanche de Carême — Année B

C’est le moment: changeons, mettons notre confiance dans l’Évangile!

 

Première lecture

Le livre de la Genèse contient un long récit très connu : le récit du déluge. Moins connue est peut-être la finale du même récit : l’alliance de Dieu avec Noé. Dans le langage courant, le terme « alliance » fait penser à deux personnes qui s’engagent d’une façon réciproque. Mais, dans notre récit, le mot « alliance » (vv. 9. 11. 12. 13. 15), « berît » en hébreu, évoque l’engagement solennel que Dieu prend avec Noé et ses fils, et aussi avec les animaux et les oiseaux. Il s’agit d’une décision unilatérale : Dieu s’engage sans rien demander, en contrepartie[1], à l’homme et, évidemment, aux animaux. Dieu s’engage à conserver la terre et la vie : « aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge » (v. 11).

D’une façon encore plus surprenante, de cet engagement pris par Dieu, Dieu va poser un signe[2] : l’arc-en-ciel, littéralement « l’arc dans le nuage » (v. 14). Et le récit nous dit que cet arc est un souvenir pour Dieu lui-même : ce signe, que pendant la saison des pluies nous avons la possibilité de contempler, doit – d’après le récit biblique – rappeler à Dieu sa promesse, son engagement.

Grâce à cette page, le narrateur pousse à l’extrême son message : la conservation des êtres humains et de tous les vivants dépend, à la racine, exclusivement de Dieu [3]. Malgré toutes les catastrophes de l’histoire, malgré toute la corruption qui menace l’humanité et la planète, et malgré toutes nos désobéissances et nos infidélités à Dieu, Dieu et son engagement pour tous les humains et pour toute la création, auront le dernier mot. Affirmation déconcertante, celle du narrateur : une narration qui est aussi une provocation qu’il nous adresse. En effet, devant cet engagement unilatéral de Dieu, quelle sera notre réaction : seulement passive ?

 

Du livre de la Genèse (9,8-15)

8 Et dit, Elohim, à Noé et à ses fils avec lui :

9 « Et moi, me voici, je vais établir mon alliance avec vous et avec votre descendance après vous 10 et avec tout être vivant qui est avec vous : les oiseaux, les animaux domestiques et toutes les bêtes de la terre qui sont avec vous, toutes celles qui sont sorties de l’arche avec vous, bref, toutes les bêtes de la terre. 11 J’établirai mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge. Il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre ».

12 Et dit, Elohim : « Voici le signe de l’alliance que je place entre moi et vous et tout être vivant avec vous, pour toutes les générations futures.13 Mon arc, je le place dans le nuage, et il deviendra un signe d’alliance entre moi et la terre. 14 Et il adviendra : quand je ferai apparaître un nuage au-dessus de la terre et que sera vu l’arc dans le nuage,15 je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous et tout être vivant et toute chair : les eaux ne deviendront plus jamais un déluge pour détruire toute chair ».


Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le psaume 25 est, probablement, un poème composé après le retour de l’exil à Babylone. Les personnes qui, mettant leur confiance en Dieu, sont retournées sur la terre de leurs origines se sentent déçues, elles ne se sentent pas accueillies par les autres et sont, surtout, sans espoir[4].

Voilà la situation dans laquelle le poète du psaume 25 parle à Dieu et lui adresse – dans une première strophe – quatre supplications : « fais-moi connaître », « apprends-moi tes sentiers », « conduis-moi sur le chemin de ta vérité », « apprends-moi ». Le poète adresse à Dieu ces quatre demandes parce qu’il sait que Dieu est « le Dieu qui me sauve ».

Dans la deuxième strophe (vv. 6-7bc), le poète insiste sur le verbe « zakar », un verbe qui signifie « se souvenir et intervenir ». Dans la première invocation, il demande à Dieu de se souvenir de ses tendresses et d’intervenir dans son amour. En effet, ses tendresses maternelles et son amour « sont depuis toujours ». Dans la deuxième demande, le poète prie Dieu : « souviens-toi de moi ». Et pour cette demande le poète ne peut que s’appuyer sur l’amour et sur la bonté de Dieu qui sont les deux caractéristiques fondamentales de Dieu : « Dans ton amour, toi, souviens-toi de moi, à cause de ta propre bonté, Yahvéh ».

Dans la dernière strophe que la liturgie nous propose (vv. 8-9), le poète nous parle de Dieu en utilisant deux mots : « bon et juste ». La bonté de Dieu et sa justice ne se concrétisent pas en châtiant ceux qui se comportent mal et ont perdu une bonne orientation dans leur vie. Dieu, dans sa bonté et sa justice, « enseigne aux errants le chemin ». Et, pour ce qui en est des humbles et des pauvres, il les fait cheminer « dans le droit et il apprend aux humbles son chemin ».

Devant ce comportement de Dieu qui enseigne le bon chemin aux errants et aux humbles, nous sommes invité(e)s à nous ouvrir. Et le poète nous encourage dans cette ouverture à Dieu. Il nous encourage à travers les paroles du verset 10 : « Tous les chemins de Yahvéh sont amour et vérité, pour ceux qui gardent son alliance et ses préceptes ».

Faisons nôtre cette déclaration, en disant à Dieu, après chaque strophe :

Tes chemins, Seigneur, sont amour et vérité
pour qui garde ton alliance.

 

Psaume 25 (versets 4-5ab. 6-7bc. 8-9)

4 Tes chemins, Yahvéh, fais-moi connaître,

apprends-moi tes sentiers.

5ab Conduis-moi sur le chemin de ta vérité

et apprends-moi, car toi, tu es le Dieu qui me sauve.

Refr. Tes chemins, Seigneur, sont amour et vérité

pour qui garde ton alliance.

 

6 Souviens-toi, Yahvéh, de tes tendresses et de ton amour,

car elles sont depuis toujours.

7bc Dans ton amour, toi, souviens-toi de moi,

à cause de ta propre bonté, Yahvéh.

Refr. Tes chemins, Seigneur, sont amour et vérité

pour qui garde ton alliance.

 

8 Bon et juste est Yahvéh,

c’est pourquoi il enseigne aux errants le chemin.

9 II fait cheminer les humbles dans le droit

et il apprend aux humbles son chemin.

Refr. Tes chemins, Seigneur, sont amour et vérité

pour qui garde ton alliance.

 

Deuxième lecture

Dans un instant, nous allons lire une page de la Première lettre de Pierre. L’auteur veut encourager des communautés de l’Asie Mineure, l’actuelle Turquie. En effet, les païens fréquemment sont hostiles, envers les chrétiens, et ces hostilités risquent de s’aggraver.

En encourageant ses destinataires, l’auteur évoque d’abord le comportement et la mort de Jésus : « Lui, qui était innocent, a souffert pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu » (v. 18). Avec ces mots, l’auteur commence “un credo solidaire”, une profession de foi qui met l’accent sur le mystère de la solidarité la plus vive entre Dieu et les humains[5]. Le Christ a souffert comme les humains, mais il a aussi souffert pour les humains, lui « innocent, a souffert pour des coupables ».

Et, à travers cette solidarité, le Christ a voulu « vous conduire à Dieu ». Il s’est donc comporté comme le bon berger qui nous conduit à Dieu[6]. Cette image, Pierre l’avait déjà évoquée à la fin du chapitre précédent : « Vous étiez comme des moutons égarés, mais maintenant vous avez été ramenés à celui qui est votre berger et qui protège vos vies » (2,25).

En poursuivant sa réflexion, l’auteur montre que la mort de Jésus a des conséquences non seulement pour les chrétiens destinataires de sa lettre. En mourant, Jésus est entré dans le royaume de la mort et a apporté la bonne nouvelle aussi à celles et ceux qui étaient morts, même aux personnes qui s’étaient mal comportées au temps de Noé et avaient été anéanties par le déluge[7]. C’est ainsi que Jésus est remonté du royaume de la mort à la tête d’une multitude de prisonniers libérés, qu’il a introduit au ciel[8], avec le malfaiteur qui en mourant avait mis sa confiance en Jésus (Lc 23,43).

Ce changement radical, le pardon et le salut pour la génération du déluge, pour les chrétiens se réalise à travers le baptême. A ses destinataires et à nous aussi, Pierre dit : le baptême « vous sauve maintenant » (v. 21). En effet, libéré(e)s des puissances de la mort qui dominent sur le monde, c’est-à-dire du culte du pouvoir et de l’argent et de la violence, nous pouvons maintenant nous ouvrir à Dieu, nous pouvons nous « engager, d’une bonne conscience, envers Dieu » (v. 21). Et la force pour nous engager, nous est donnée d’en-haut, nous est donnée par celui « qui est allé au ciel et est à la droite de Dieu » (v. 22).

Et les derniers mots du texte soulignent une dernière fois notre condition de femmes et d’hommes libres. Le Ressuscité, et lui seul, nous libère de toutes les puissances qui voudraient s’imposer sur nous et sur nos consciences. En effet, « Maintenant, les anges et les autres autorités et puissances célestes sont soumises à lui » (v. 22).

 

Lecture de la Première lettre de saint Pierre apôtre (3,18-22)

Mes bien-aimés, 18 le Christ, lui aussi, a souffert – une fois pour toutes – pour les errements des humains. Lui, qui était innocent, a souffert pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu. Lui, il a été mis à mort dans sa chair, mais par le Saint Esprit il a été rendu vivant.

19 Par la puissance de cet Esprit, il est même allé annoncer la bonne nouvelle aux morts qui étaient en prison. 20 Ces morts sont ceux qui avaient été rebelles autrefois, quand Dieu dans sa patience attendait leur changement. C’était aux jours de Noé, pendant qu’il construisait son bateau. Peu de personnes, huit en tout, sont entrées dans ce bateau et ont été sauvées à travers l’eau. 21 C’était là une image du baptême qui vous sauve maintenant, vous aussi. Le sens du baptême n’est pas d’enlever les saletés du corps, mais de s’engager, d’une bonne conscience, envers Dieu. Et le baptême vous sauve, grâce à la résurrection de Jésus Christ, 22 lui qui est allé au ciel et est à la droite de Dieu. Et maintenant, les anges et les autres autorités et puissances célestes sont soumises à lui.

Parole du Seigneur.

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.

L’homme ne vit pas seulement de pain,

mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. (Mt 4,4b)

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.

 

Évangile

Dans la première page de son Évangile, Marc nous présente Jean le Baptiste comme un prophète : un prophète engagé afin que tout le peuple s’ouvre – dans un changement radical – à Dieu (v. 4). Mais Jean annonce aussi la venue de Jésus : « Il vient, après moi, celui qui est plus puissant que moi » (v. 7).

Après ces quelques lignes sur Jean et sur son message, Marc évoque le baptême vécu par Jésus. Jésus « voit les cieux se déchirer » (v. 10). Il prend donc conscience de sa relation intime avec Dieu. Il est animé par l’Esprit, le souffle même de Dieu. Et Dieu l’interpelle comme son Fils, « le bien-aimé » celui qu’il a « choisi avec plaisir » (v. 11).

Et la suite du récit – que nous allons lire dans un instant – nous montre Jésus qui va dans le désert. C’est Jésus qui accomplit cette action, mais c’est l’Esprit Saint, l’Esprit descendu sur lui au moment du baptême, qui « pousse » Jésus vers le désert. Loin de glorifier Jésus aux yeux des hommes, l’Esprit Saint pousse Jésus vers le désert[9]. Et, au désert, Jésus va commencer sa lutte avec « Satan », c’est-à-dire « l’adversaire »[10], celui qui s’oppose au projet de Dieu.

Le séjour de Jésus au désert dure « quarante jours » (v. 13). Dans l’Ancien Testament, ce chiffre, comme les quarante ans dans le désert, évoque un temps d’épreuves, de fatigue et de marche mais aussi un temps pour comprendre soi-même[11].

Toujours au désert, Jésus est avec les bêtes sauvages, et cette coexistence – à la lumière d’Isaïe 11,6-9 et 65,25 – est un signe de la nouvelle création et du salut qui s’accomplit[12].

Au désert, Jésus s’interroge sur les conséquences de l’amour que Dieu lui a manifesté au moment de son baptême. Voilà pourquoi, après ce temps de réflexion dans le désert, Jésus, aimé par Dieu, répond à cet amour en annonçant la joyeuse nouvelle du royaume.

Avant de mentionner ce que Jésus va annoncer, Marc nous donne une information temporelle : « après que Jean eut été livré » (v. 14). Avec cette petite information, Marc nous rend attentifs au système politique, un système qui veut réduire au silence les messagers envoyés par Dieu. Jean le Baptiste a été livré au pouvoir et une situation analogue sera vécue par Jésus. Et l’Évangile nous prépare à ça en utilisant le même verbe « livrer » d’abord à propos de Jean et, plus tard, à propos de Jésus. En effet, chez Marc, le Baptiste et Jésus sont les deux seuls personnages auxquels ce verbe est appliqué au passif pour évoquer l’arrestation : l’arrestation de Jean (1,14) et, surtout, l’arrestation de Jésus (9,31 ; 10,33 ; 14,21. 41)[13].

Après ce ‘détail’ de l’arrestation de Jean, Marc souligne la décision de Jésus : « Jésus alla en Galilée proclamant l’évangile de Dieu » (v. 14). Dans cette tournure, Marc revient sur le mot « évangile » qu’il avait utilisé dans la première phrase de son livre : « Commencement de l’évangile de Jésus Christ » (1,1). Mais, dans la page de ce matin, la tournure est différente : en Galilée, Jésus proclame « l’évangile de Dieu » (v. 14)[14].

Aux marginalisé(e)s qui vivent en Galilée, Jésus annonce que Dieu, dans son amour, intervient pour les humains : une intervention définitive, le royaume de Dieu lui-même.

Mais cet amour demande, à nous aussi, une réaction : il demande de changer de mentalité et de comportement. Il s’agit d’un changement qui naît de la confiance, la confiance que nous mettons dans l’évangile. Avec une tournure que nous lisons seulement ici dans le Nouveau Testament[15], Jésus nous dit : « croyez à l’évangile » (v. 15).

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,12-15)

Jésus venait d’être baptisé. 12 Et aussitôt l’Esprit le pousse vers le désert. 13 Et il était dans le désert quarante jours, mis à l’épreuve par Satan. Et il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient.

14 Or, après que Jean eut été livré, Jésus alla en Galilée proclamant l’évangile de Dieu. 15 Il disait : « Le moment décidé par Dieu est arrivé, définitivement arrivé, et le royaume de Dieu s’est approché définitivement : changez votre mentalité et votre comportement et croyez à l’évangile ».

 

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Père tout-puissant, tu as donné un nom à Jésus :

tu l’as appelé ton Fils.

En cet homme selon ton cœur tu t’es reconnu.

Donne-nous de vivre ensemble

comme il a vécu avec nous :

si humainement, si divinement.

Tu pourras ainsi reconnaître en nous ton Fils,

le Premier-né de beaucoup de frères,

Jésus Christ, notre Seigneur[16].

[Frans Cromphout, prêtre, Pays-Bas : 1924-2003]

 

Prière des fidèles

* La page de la Genèse nous surprend profondément. Même si l’humanité se comporte mal envers toi, tu continues, Seigneur Dieu, à intervenir avec ta bonté. Tu t’engages pour que la vie puisse vaincre sur les puissances du déluge et de la mort. Que ce message puisse faire jaillir en nous la volonté de répondre, jour après jour, à ton amour pour nous et pour tous.

* Père, oublie nos errements et, comme te disait le poète du psaume, « Souviens-toi, Yahvéh, de tes tendresses et de ton amour, car elles sont depuis toujours ». Guide-nous de jour en jour. C’est ainsi que nous pourrons suivre « le chemin de ta vérité », le chemin sur lequel Jésus ton Fils nous a précédé et nous accompagne.

* La lettre de Pierre nous a rappelé ce que ton Fils « a souffert – une fois pour toutes – pour les errements des humains », de chacune et de chacun de nous. C’est grâce à lui que nous pouvons, aujourd’hui, nous engager « d’une bonne conscience » envers toi. Donne-nous la force, Dieu notre Père, de vivre cet engagement, de le vivre d’une bonne conscience, c’est-à-dire comme réponse à ton amour pour nous.

* Jésus notre frère, au moment de ton baptême tu as pris conscience, intensément, de ta relation avec le Père et de sa volonté : annoncer que « le royaume de Dieu s’est approché définitivement ». Reste à côté de nous, et nous aurons la force de nous ouvrir à cette annonce ; nous aurons la force de répondre d’une façon cohérente, en changeant notre mentalité et notre comportement.

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[1] Cf. C. Westermann, Genesi, Edizioni PIEMME, Casale Monferrato, 1989, p. 76.

[2] Pour la signification de ce terme dans les récits bibliques de l’alliance, cf. F. Giuntoli, Genesi 1-11. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2013, p. 156.

[3] G. Ravasi, Il libro della Genesi (1-11), Città Nuova, Roma, 1990, p. 153s.

[4] Ainsi B. Maggioni, Davanti a Dio. I salmi 1-75, Vita e pensiero, Milano, 2004, p. 81.

[5] Ainsi C. Combet-Galland, Première épître de Pierre, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 1088.

[6] Cf. J. Schlosser, La première épître de Pierre, Cerf, Paris, 2011, p. 211.

[7] Cf. S. Vitalini, Credo in Gesù Cristo, La Buona Stampa, Lugano, 1993, p. 145.

[8] Cf. C. Spicq, Les Épîtres de saint Pierre, Gabalda, Paris, 1966, p. 138.

[9] Ainsi C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 70.

[10] Cette signification du terme hébreu apparaît clairement dans 1 Sam 29,4 ; 2 Sam 19,23 ; 1 Rois 5,18 et 11,14.23.25. Cf. L. Koehler – W. Baumgartner, Lexicon in Veteris Testamenti libros, Brill, Leiden, 1958, p. 918 sous la voix « satan ».

[11] Ainsi A. Guida, Vangelo secondo Marco. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 518.

[12] C. Focant, Évangile selon Marc, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 159.

[13] C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 77.

[14] Cette expression, que Paul utilise plusieurs fois (Rom 1,1 ; 15,16 ; 2 Cor 11,7 ; 1 Thess 2,8.9), ne revient qu’ici dans les quatre Évangiles.

[15] C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 78.

[16] F. Cromphout, Un temps pour parler, Éditions Foyer Notre-Dame, Bruxelles, 1970, p. 144.