Eucharistie, 21 avril 2024
4ème dimanche de Pâques — Année B
« Moi, je suis le berger, le beau » (Jean 10,11 et 14).
Première lecture
La première lecture revient sur l’infirme que Pierre et Jean ont rencontré et guéri à l’entrée du temple. La guérison avait suscité la réaction des autorités juives qui arrêtent les deux apôtres et les mettent en prison. Le lendemain, ils les interrogent. Et Luc, dans les Actes, nous raconte la prise de position de Pierre.
Le discours que Luc met sur la bouche de Pierre (vv. 8-12) est très soigné. Pierre prend d’abord ses distances par rapport à l’autorité juive. En effet, les Juifs reprochent à Pierre et Jean d’avoir fait « cela » (v. 7). Mais pour Pierre, leur action est « faire du bien à un homme malade » (v. 9). Et, grâce à l’action des apôtres, l’infirme « a été sauvé » (v. 9), sauvé dans le nom de Jésus. D’autre part, la nécessité d’être sauvés concerne tout le monde. A la fin du discours, Pierre le dit clairement : en Jésus « il est nécessaire que nous soyons sauvés » (v. 12).
Dans la partie centrale de son discours, Pierre parle de Jésus en soulignant le contraste : l’autorité juive l’a crucifié, mais Dieu l’a réveillé d’entre les morts. Et ce contraste a été annoncé aussi dans l’Écriture, dans le Psaume 118/117 : la pierre a été tenue pour rien par les bâtisseurs, mais elle est devenue la pierre angulaire, donc la pierre qui tient uni un édifice et ne lui permet pas de tomber.
A travers l’image de « la pierre », l’apôtre parle, évidemment, d’une personne : Jésus. En lui, et « en nulle autre personne » (v. 12), c’est le salut. Et « Dieu n’a offert aux humains aucun autre nom sous le ciel » (v. 12). C’est dans son nom, c’est-à-dire dans sa présence vivante[1], que nous – comme le malade du temple – nous serons sauvé(e)s.
Lecture des Actes des Apôtres (4,8-12)
8 Aux autorités juives, Pierre – rempli d’un Souffle Saint – dit :
« Chefs du peuple et anciens, 9 si nous, aujourd’hui, nous sommes interrogés pour avoir fait du bien à un homme malade, si on nous demande par qui cet homme a été sauvé, 10 sachez : qu’il soit connu de vous tous et de tout le peuple d’Israël, c’est par le nom de Jésus Christ, l’homme de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a réveillé d’entre les morts. C’est grâce à lui que cet homme se trouve là, devant vous, en bonne santé. 11 C’est lui,
la pierre que vous, les bâtisseurs,
avez tenue pour rien :
elle est devenue
la pierre angulaire (Psaume 118/117,22).
12 Et le salut n’est en nulle autre personne ; car Dieu n’a offert aux humains aucun autre nom sous le ciel ; il est le seul nom dans lequel il est nécessaire que nous soyons sauvés ».
Parole du Seigneur.
Psaume
Comme pour le premier et pour le deuxième dimanche de Pâques, la liturgie de ce matin nous propose trois strophes du psaume 118 (117 dans la traduction grecque).
Dans une première strophe (vv. 1.8 et 9), nous avons d’abord l’invitation fondamentale : « Rendez grâce à Yahvéh » (v. 1). Et, après cette invitation, le poète du psaume nous donne une double motivation : Yahvéh « est bon » et « pour toujours est son amour ! » (v. 1). Et la strophe va insister sur l’adjectif « bon », « tôv » en hébreu : « Il est bon de se réfugier en Yahvéh » (vv. 8.9). La protection que Dieu nous donne est très solide ; elle n’a rien à voir avec la protection qu’un homme peut donner. Un humain est faible ; même s’il peut apparaître comme un puissant, comme un grand capable de décider la politique de ce monde, un humain est fragile, il n’est qu’un souffle[2]. Voilà pourquoi le poète présente deux attitudes différentes, opposées l’une à l’autre : chercher refuge en Dieu est autre chose que mettre sa confiance « dans les humains » (v. 8) et « dans les grands de ce monde » (v. 9).
Dans la deuxième strophe (vv. 21-23), le poète évoque son expérience personnelle. Il a cherché refuge en Dieu, il a demandé l’aide de Dieu. Et Dieu est intervenu. Voilà pourquoi le poète réagit et rend grâce : « Je te rends grâce car tu as répondu à mon appel et tu es devenu mon salut » (v. 21). Après cette déclaration faite en entrant dans le temple, un soliste commente l’expérience de la libération à travers un petit récit. C’est le récit que Pierre évoquera – comme nous l’avons entendu dans la première lecture – dans les Actes des Apôtres, le récit de la pierre : une pierre, qui avait été mise à côté, a été ensuite utilisée comme la pierre la plus importante dans une construction (v. 22). Et le verset suivant commente cet événement : ce renversement de la situation, cette expérience qu’un homme souffrant a vécue est entièrement « l’œuvre de Yahvéh » (v. 23)[3].
Enfin la troisième strophe (vv. 26 et 28-29). Chaque personne qui entre dans le temple, chaque personne qui vient dans le temple au nom de Yahvéh et pour rencontrer Yahvéh, est accueillie par les prêtres qui déclarent : « Béni soit celui qui vient au nom de Yahvéh ! » (v. 26). Cette expression, que la communauté chrétienne appliquera au Messie (cf. Lc 19,38)[4], ici les prêtres l’utilisent pour parler des fidèles, de chaque homme et de chaque femme qui s’engage dans la justice et la fidélité à Dieu[5]. Chacune de ces personnes « vient au nom de Yahvéh ».
Après cette intervention des prêtres, le psaume laisse la parole à un soliste et au chœur[6]. Le soliste rend grâce en chantant : « Tu es mon Dieu, je te rends grâce » (v. 28)[7]. Quant à la chorale, elle reprend le premier verset du psaume avec l’impératif : « Rendez grâce à Yahvéh car il est bon, oui, pour toujours est son amour ! » (v. 29).
Quant à moi, en écoutant ces trois strophes du psaume, je vous invite à intervenir avec les paroles du verset 22. Ce verset s’applique surtout à Jésus, refusé par les siens, mais devenu la pierre principale de la communauté chrétienne, la pierre qui fait de tous les croyants une vraie communauté.
Notre refrain sera donc :
La pierre que les maçons avaient rejetée
est devenue la pierre principale de la maison.
Psaume 118/117 (versets 1.8-9. 21-23. 26.28-29)
1 Rendez grâce à Yahvéh car il est bon,
oui, pour toujours est son amour !
8 Il est bon de se réfugier en Yahvéh,
mieux que mettre sa confiance dans les humains.
9 Il est bon de se réfugier en Yahvéh,
mieux que mettre sa confiance dans les grands de ce monde !
Refr. : La pierre que les maçons avaient rejetée
est devenue la pierre principale de la maison.
21 Je te rends grâce car tu as répondu à mon appel
et tu es devenu mon salut.
22 La pierre que les maçons avaient rejetée
est devenue la pierre principale de la maison.
23 C’est là l’œuvre de Yahvéh,
c’est une merveille à nos yeux.
Refr. : La pierre que les maçons avaient rejetée
est devenue la pierre principale de la maison.
26 Béni soit celui qui vient au nom de Yahvéh !
Depuis la maison de Yahvéh, nous vous bénissons.
28 Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je reconnais ta grandeur !
29 Rendez grâce à Yahvéh car il est bon,
oui, pour toujours est son amour !
Refr. : La pierre que les maçons avaient rejetée
est devenue la pierre principale de la maison.
Deuxième lecture
Comme dans les deux derniers dimanches, la liturgie de ce matin nous propose une page de la Première lettre de Jean. Cette lettre s’adresse à une communauté dite “johannique”. Il s’agit d’une communauté qui a grandi à l’intérieur d’une tradition liée au “disciple bien-aimé” et à l’Évangile de Jean qui fréquemment mentionne ce disciple.
Mais, avec le temps, cette communauté s’est divisée. Il y a eu des croyants qui sont sortis d’elle[8] et qui la critiquent. Devant ce conflit, l’auteur de notre lettre prend position. D’abord, il souligne que les croyants, même s’ils sont contestés par ceux qui sont partis, sont enfants de Dieu. Eux sont les destinataires de l’amour surprenant de Dieu, un Dieu qui les considère « ses enfants » (v. 1), littéralement « ses engendrés ».
Quant au « monde », c’est-à-dire les chrétiens qui sont sortis de la communauté[9] et sont retournés dans le monde, ils ne sont pas capables de reconnaître les croyants comme enfants de Dieu parce qu’ils ne connaissent pas Dieu et sa façon d’agir avec amour dans le monde.
Certes, la condition d’enfants de Dieu ne signifie pas que ces personnes ne soient plus des humains, des hommes et des femmes comme les autres. Mais les destinataires de la lettre doivent savoir que leur condition actuelle d’enfants de Dieu a un avenir, un avenir qui ne s’est pas encore manifesté.
Il y a donc une différence entre le « maintenant » et le « plus tard », entre notre condition actuelle d’enfants et « ce que nous serons » dans cet avenir de Dieu. « Quand ce que nous serons sera manifesté » (v. 2), alors, nous verrons Dieu « tel qu’il est » (v. 2) [10].
E ce regard vers l’avenir doit permettre – à la première communauté chrétienne et aussi à chacune et à chacun de nous – d’affronter la vie avec espoir.
Lecture de la Première lettre de saint Jean (3,1-2)
1 Voyez de quel grand amour le Père nous a fait don, au point qu’il nous appelle ses enfants. Et c’est vrai, nous sommes ses enfants ! Mais le monde ne nous connaît pas, parce qu’il n’a pas connu Dieu.
2 Mes bien-aimés, dès maintenant nous sommes enfants de Dieu ; mais ce que nous serons plus tard, cela n’a pas encore été manifesté. Cependant, nous savons ceci : quand ce que nous serons sera manifesté, nous deviendrons semblables à Dieu, parce que nous le verrons tel qu’il est.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent. (Jean 10,14)
Alléluia.
Évangile
L’Évangile de Jean nous présente les pharisiens et les chefs juifs qui s’opposent de plus en plus à l’activité de Jésus : ils le refusent et veulent tuer Jésus avec des pierres (8,59 ; 10,31-33). C’est à l’intérieur de ce conflit que Jésus parle de soi-même avec l’image du berger[11] : « Moi, je suis le berger, le beau » (vv. 11 et 14). Et ici l’adjectif « beau » – on pourrait traduire aussi « excellent » – veut qualifier Jésus comme le berger véritable[12], authentique, comme le berger modèle[13], opposé au berger-mercenaire, au salarié. Ce dernier ne s’occupe pas des brebis : il s’en sert tout simplement pour faire de l’argent et, s’il y a une situation difficile, il les sacrifie et pense seulement à sauver sa peau. Au contraire, Jésus est le vrai berger, le berger généreux, parce qu’il est prêt à mourir pour protéger ses brebis (v. 11) et assurer leur avenir[14].
Dans la suite de son discours (vv. 14-16), Jésus revient sur l’image du berger, mais cette fois pour évoquer la relation intime entre le berger et les brebis : « je connais mes brebis et mes brebis me connaissent » (v. 14). La relation intime entre Jésus et ceux qui lui font confiance est comme celle qui existe entre Jésus et le Père (v. 15) : la même intimité qui unit Jésus à son Père unit Jésus à ses disciples[15]. Toujours dans cette section, Jésus évoque aussi d’autres brebis qui n’appartiennent pas au même enclos. L’allusion est, évidemment, aux croyants d’origine païenne[16]. C’est la fin des privilèges d’un groupe, la fin des séparations entre les nations : il y aura « un seul troupeau et un seul berger » (v. 16).
Enfin, dans une dernière section de son discours (vv. 17-18), Jésus évoque sa relation avec le Père : Jésus accomplit la volonté du Père (v. 18) et le Père « aime » (v. 17) Jésus. C’est à partir de cette relation qu’on peut comprendre la vie de Jésus : une vie donnée, une vie reçue – ensuite – à nouveau : une vie nouvelle, la résurrection.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (10,11-18)
Jésus déclara :
« 11 Moi, je suis le berger, le beau. Le berger, le beau, donne sa vie pour les brebis. 12 Le mercenaire, celui qui n’est pas vraiment berger, celui à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup et abandonne les brebis et prend la fuite ; et le loup les enlève de force et les disperse. 13 Voilà ce qui arrive parce que cet homme est un mercenaire : il ne travaille que pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis.
14 Moi, je suis le berger, le beau. Et je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15 comme mon Père me connaît et que moi je connais mon Père ; et je donne ma vie pour les brebis. 16 Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos. Celles-là aussi, il faut que je les conduise ; et elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger.
17 C’est pour cela que le Père m’aime, parce que je donne ma vie, pour la recevoir à nouveau. 18 Personne ne me l’enlève, mais je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la recevoir à nouveau : cela correspond au commandement que j’ai reçu de mon Père ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
Louange à toi qui es le Dieu suprême.
Tu as ouvert ta bouche
et tous les êtres sont venus à l’existence :
les humains, les animaux, les troupeaux, les oiseaux aussi.
Tu es comme un berger
qui les conduit, qui les guide pour toujours.
Tous disent : « Nous sommes à toi »,
le fort et le faible ensemble,
les riches et les pauvres à une seul voix.
Ta douceur est dans tous les cœurs.
Les petits ne te disent pas :
« Tu es notre papa et notre mamam » ?
A toi s’adresse le prisonnier
et le malade qui t’invoque.
Tous viennent à ta présence pour te supplier
et tes oreilles sont ouvertes pour les écouter et les secourir,
toi, le berger qui aime ses troupeaux.
Tu es bon envers chacun, toi, le berger qui connaît la compassion,
toi qui écoutes le cri de tous ceux qui t’appellent,
toi qui nous ouvres ton cœur.
[Merisekhmet, poète de l’ancienne Égypte]
Prière des fidèles
* Dans les Actes des apôtres, Pierre a souligné le rôle central, le rôle unique de Jésus : en effet, dans le projet de Dieu, Jésus est la seule personne à travers laquelle nous sommes sauvé(e)s. Que cette affirmation de l’apôtre puisse donner une épaisseur nouvelle à notre foi. Notre salut n’est pas dans les richesses, n’est pas lié au rôle que nous occupons dans la société. A toi, donc, Jésus notre frère, nous voulons confier toute notre vie, à toi que le Père « a réveillé d’entre les morts ».
* Seigneur Dieu, dans Jésus qui est notre frère tu as manifesté ton immense amour pour l’humanité ; en effet tu as fait de lui « la pierre principale » de ton projet. Aide-nous, Dieu notre Père, à ne pas perdre l’espoir même dans les moments les plus douloureux de notre vie. Rends-nous stables sur le fondement de cette « pierre » et fais de nous une communauté digne de la sainteté de ton Fils Jésus.
* La lettre de saint Jean nous a rempli le cœur : le fait de savoir « de quel grand amour le Père nous a fait don » change entièrement notre façon de vivre. Dans toutes les difficultés et les angoisses qui nous arrivent, nous le savons : Dieu nous accompagne toujours, Dieu prend toujours soin de nous. Il nous considère comme « ses enfants ». Lui, il est notre papa.
* L’Évangile nous a montré que toi, Seigneur, tu es « le berger, le beau », donc excellent et généreux ; tu es le berger qui n’abandonne pas ses brebis à la soif, à la faim, à la mort dans le désert. Aide-nous, Seigneur, à nous comporter un peu comme toi envers nos sœurs et nos frères en difficulté.
* Dans l’Évangile, Seigneur Jésus, tu nous avoues ton projet d’unité : « un seul troupeau et un seul berger ». Aide-nous, Seigneur, à collaborer à ton projet dans nos familles et dans nos quartiers. Aide-nous à découvrir que, chaque jour, nous pouvons apporter notre petite pierre, notre petite contribution, pour une communauté unie et ouverte aux autres.
[1] Cf. D. Marguerat, Les Actes des apôtres (1-12), Labor et fides, Genève, 2007, p. 144.
[2] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. 3 (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 425.
[3] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1109.
[4] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1110.
[5] Pour cette relation entre l’engagement pour la justice et la fidélité à Dieu (que le psaume évoque depuis les versets 19-20), cf. E. Zenger, Psalm 118, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 330s. Cf. aussi E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 2. L’aurora voglio destare, Paideia, Brescia, 2013, p. 107s.
[6] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. 3 (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 421.
[7] Pour la critique textuelle de ce verset, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 776s.
[8] Pour ces croyants sortis de la communauté, cf. M. Mazzeo, Vangelo e lettere di Giovanni. Introduzione, esegesi e teologia, Paoline, Milano, 2007, p. 83s.
[9] Cf. R. E. Brown, Le lettere di Giovanni, Cittadella, Assisi, 1986, p. 582.
[10] Pour la traduction de la deuxième phrase du v. 2, cf. M. Morgen, Les épîtres de Jean, Cerf, Paris, 2005, p. 117 et 125s.
[11] Cette image a des antécédents dans l’Ancien Testament, en particulier dans le Psaume 23 et dans Ézéchiel 34.
[12] Cf. J. Zumstein, Évangile selon Jean, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 459.
[13] Cf. J. Mateos – J. Barreto, Il vangelo di Giovanni. Analisi linguistica e commento esegetico, Cittadella, Assisi, 1982, p. 431.
[14] Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (1-12), Labor et fides, Genève, 2014, p. 343.
[15] Cf. P. Poucouta, Et la vie s’est faite chair. Lectures du quatrième évangile, L’Harmattan, Paris, 2005, p. 156.
[16] R. Schnackenburg, Il vangelo di Giovanni. Parte seconda, Paideia, Brescia, 1977, p. 499.