Eucharistie : 14 juillet 2024

15ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

 

En chemin vers un changement

 

Première lecture

Amos est un berger et un cultivateur de Téqoa, une petite ville à sud de Jérusalem. Il vit au 8ème siècle, lorsque les Hébreux sont divisés : le petit Royaume du sud avec sa capitale Jérusalem, et le grand Royaume du nord avec sa capitale Samarie. Au 8ème siècle, sous le roi Jéroboam II (787-747), le Royaume du nord connaît la prospérité grâce au commerce et à la production de tissus. Il y a des riches dans des maisons splendides, mais il y a aussi les pauvres, victimes des usuriers. Du point de vue religieux, de nombreux sanctuaires du Royaume du nord s’ouvrent aux divinités païennes, aux cultes pour la fertilité et la prostitution sacrée. Parmi ces sanctuaires, il y a celui de « Béthel » : son nom signifie « Maison de Dieu ». Et ce sanctuaire, à 17 km à nord de Jérusalem, devient – pour le Royaume du nord – le sanctuaire royal, le centre national du culte.

Et, à ce sanctuaire du Royaume du nord… arrive un homme du Royaume du sud : Amos.

Amos prend la parole pour dénoncer le luxe des riches, oppresseurs des pauvres, pour dénoncer un culte extérieur qui n’a pas de conséquences sur la vie de tous les jours. Amos prend la parole et entre en conflit avec le prêtre Amacya. En effet, Amos dans son annonce ne se limite pas à dénoncer les injustices dans le peuple ; il dénonce aussi le mauvais comportement du roi et de la famille royale. Et la réaction du prêtre Amacya ne se fait pas attendre. Il parle au roi Jéroboam et lui dit : « A conspiré contre toi, Amos, au sein de la maison d’Israël. Ne peut pas, le pays, supporter toutes ses paroles. Car ainsi a dit Amos : “Par l’épée mourra Jéroboam et Israël sera exilé, oui, exilé loin de sa terre” » (7,10-11).

La suite du récit, dans la petite page que nous allons lire ce matin, nous présente le “dialogue” ou le conflit entre Amacya et Amos. Ici Amos et Amacya sont les porte-paroles d’une autorité supérieure : derrière leurs paroles il y a les décisions de deux autres “acteurs”. La parole d’Amacya est inspirée ou ordonnée par le roi Jéroboam, tandis que la parole d’Amos a sa source en Dieu[1]. Amacya donne des ordres avec autorité : « va, enfuis-toi vers le pays de Juda. Et … là-bas tu parleras en prophète » (v. 12). Et, de ces ordres, Amacya donne aussi le motif : Béthel n’est pas un sanctuaire ouvert à la parole de Dieu[2], Bethel est « un sanctuaire du roi, une maison du royaume » du nord.

Quant au prophète Amos, il affirme de ne pas être prophète par profession. Sa profession est celle d’un « éleveur de bovins » et d’un « cultivateur de figuiers sauvages » (v. 14). Et sa profession, qui n’est certainement pas celle d’un riche, ne lui empêche pas de suivre l’appel de Dieu, d’être un prophète qui a – comme mission – de proclamer la parole de Dieu dans un monde marqué par les injustices[3] et les abus du pouvoir. Et, pour raconter sa vocation prophétique, Amos reprend deux verbes utilisés par Amacya : « va » et « parle en prophète »[4]. Les verbes sont les mêmes, mais celui qui donne l’ordre est bien différent : ce n’est pas Amacya, c’est Dieu qui commande. Et le destinataire auquel apporter le message n’est plus seulement le « pays de Juda » (v. 12), donc le Royaume du sud. Non, le destinataire sera « Israël » tout entier, Israël que Dieu qualifie comme « mon peuple Israël » (v. 15)[5].

Du livre du prophète Amos (7,12-15)

12 Et dit Amacya à Amos : « Voyant, va, enfuis-toi vers le pays de Juda. Et mange là-bas du pain et là-bas tu parleras en prophète ! 13 Et à Béthel tu ne continueras encore à parler en prophète, car celui-ci (est) un sanctuaire du roi, une maison du royaume, celle-ci ».

14 Et répondit, Amos, et dit à Amacya : « Moi, je (n’étais) pas prophète, et je n’(étais) pas fils de prophète, moi ! Mais éleveur de bovins moi (j’étais) et cultivateur de figuiers sauvages. 15 Et m’a pris, Yahvéh, quand j’étais derrière le petit bétail, et m’a dit, Yahvéh : “Va ! Parle en prophète à mon peuple Israël !” ».

 Parole du Seigneur.

 

Psaume


Le psaume 85 est un poème composé après le retour, à Jérusalem, des personnes qui avaient été exilées à Babylone. Et c’est l’idée du « retour » qui domine tout le psaume[6].

La structure du poème est simple.

La première partie est composée de deux strophes. Dans la première strophe (vv. 2-4), le poète évoque le passé : Dieu est déjà intervenu pour son peuple, il a changé profondément la situation du peuple, il l’a pardonné, il l’a reconduit sur la vallée du Jourdain, sur une terre de laquelle Dieu prend plaisir. Dans la deuxième strophe (vv. 5-8), le peuple demande à Dieu d’intervenir une nouvelle fois avec son pardon et son amour.

Après ces deux strophes que nous ne lirons pas ce matin, il y a la seconde partie du poème. Dans cette partie, une strophe (vv. 9-10) présente Dieu comme celui qui « parle de paix à son peuple et à ses fidèles » (v. 9). Mais cette parole de paix se réalise seulement si les fidèles acceptent de ne pas « retourner à la folie » (v. 9). Enfin, dans les deux dernières strophes (vv. 11-12 et 13-14), le poète présente son rêve : une “marche” de la paix. A cette marche participent « Amour et Vérité », avec « Justice et Paix ». Cette marche de la paix a une dimension cosmique, elle dépasse les frontières d’Israël et prend tout le monde, la terre et le ciel. Et Dieu lui-même… participe à ce cortège. Et, devant Dieu, il y aura… la Justice. C’est elle qui précède Dieu dans ses pas. Le poète nous le dit dans le dernier verset : « Justice devant son visage marchera ». Oui, si nous voulons rencontrer Dieu, nous devons travailler pour la Justice.

Enfin, la dernière phrase du psaume[7] : « et mettra sur le chemin ses pas ». Il s’agit d’une phrase dans laquelle le sujet n’est pas exprimé. C’est peut-être la Justice qui « mettra sur le chemin ses pas ». Mais on peut aussi penser que, sans le nommer, le poète évoque Dieu, Dieu qui « mettra sur le chemin ses pas »[8]. En effet, à travers ce silence sur le sujet et sans le dire clairement, le poète veut nous permettre de découvrir que, à travers nos engagements pour la Justice, nous pouvons découvrir Dieu qui vient chez nous. En effet, Dieu continue à poursuivre son chemin à travers l’histoire ; et nous, qui sommes son peuple, nous pouvons marcher avec lui[9]. C’est à nous de décider.

Nous qui – fréquemment – nous avons fait l’expérience de la « folie » de la violence et de la guerre, aujourd’hui nous sommes invité(e)s à nous engager vraiment pour la Justice. C’est le seul chemin sur lequel Dieu peut entrer dans l’histoire de l’humanité et nous montrer son visage.

Seulement si nous travaillons pour la Justice, nous pourrons faire l’expérience de son Amour. C’est notre engagement pour la Justice qui nous permet de prier avec le verset 8 du psaume :

Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut.

Et ces mots seront notre refrain à la fin de chaque strophe.

 

Psaume 85 (versets 9-10. 11-12. 13-14)

 9 J’écoute de quoi parle Yahvéh Dieu,

car il parle de paix à son peuple et à ses fidèles,

mais eux, ils ne doivent pas retourner à la folie.

10 Oui, proche pour ceux qui le respectent est son salut,

pour que sa présence glorieuse habite en notre terre.

Refr. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

 

11 Amour et Vérité se sont rencontrés,

Justice et Paix se sont embrassées.

12 Vérité, de terre germera,

et Justice, des cieux se penchera.

Refr. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

 

13 Oui, Yahvéh lui-même donnera le bonheur,

et notre terre donnera sa récolte.

14 Justice devant son visage marchera,

et mettra sur le chemin ses pas.

Refr. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

Deuxième lecture

La première page de la Lettre aux Éphésiens est une page d’une immense richesse. L’auteur – Paul ou, plus probablement, un de ses disciples – adresse à Dieu une bénédiction pour ce qu’il a accompli dans l’histoire de l’humanité. En effet, Dieu est intervenu dans l’histoire à travers le Christ. Voilà pourquoi le texte insiste sur les mots « en Christ », « par Jésus Christ », « dans le Christ », « en lui », « dans le Fils Bien-aimé ».

L’intervention de Dieu, nous dit la lettre, s’est réalisée[10], mais seulement en partie. Dieu va l’accomplir jusqu’à la fin des temps : son but c’est de « rassembler toutes choses dans le Christ, celles des cieux et celles de la terre, en lui » (v. 10).

Dans la deuxième partie de sa page (vv. 11-14) l’auteur revient sur le passé. Et il fait une distinction. Avec le pronom nous, l’auteur évoque d’abord soi-même et tous ceux qui, parmi les Israélites, se sont ouverts à la foi chrétienne[11] : « nous avons été mis à part, choisis d’avance,… nous qui avons espéré, d’avance, dans le Christ » (vv. 11-12). Différente est la situation des destinataires, les chrétiens – d’origine païenne – d’Éphèse. L’auteur en fait mention avec le pronom vous : « En lui vous aussi – après avoir entendu la parole de vérité, l’évangile de votre salut – en lui, vous êtes venus à la foi » (v. 13). Et sur ces chrétiens d’origine païenne, Dieu a mis sa marque personnelle avec le don de l’Esprit.

Mais, à la fin de sa page, l’auteur, avec le pronom nous, souligne l’unité des chrétiens d’origine juive et ceux d’origine païenne : en effet, l’Esprit « nous fait goûter d’avance ce que Dieu nous a préparé, la délivrance du peuple que Dieu s’est acquis ».

De la Lettre aux Éphésiens (1,3-14)

3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis de toute bénédiction spirituelle – dans les hauts cieux – en Christ. 4 En lui, il nous a choisis, avant la fondation du monde, pour être nous-mêmes saints et irréprochables en sa présence, dans l’amour. 5 Il nous a destinés – d’avance – à être ses enfants par Jésus Christ. Telle fut l’heureuse disposition de sa volonté ; 6 et cela afin de célébrer la gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous a donnée dans le Fils Bien-aimé.

7 En lui, par son sang, nous avons la libération, le pardon de nos fautes, selon la richesse de sa grâce. 8 Cette grâce, il nous l’a donnée abondamment, nous ouvrant à toute sagesse et intelligence. 9 Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, selon l’heureuse disposition qu’il avait établie en lui-même par avance, 10 pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : rassembler toutes choses dans le Christ, celles des cieux et celles de la terre, en lui.

11 En lui, nous avons été mis à part, choisis d’avance selon le plan de Dieu – Dieu qui réalise tout selon les décisions de sa volonté.12 Et nous avons été mis à part pour être nous-mêmes à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré, d’avance, dans le Christ.

13 En lui vous aussi – après avoir entendu la parole de vérité, l’évangile de votre salut – en lui, vous êtes venus à la foi ; alors, Dieu a mis sa marque personnelle sur vous, en vous donnant l’Esprit Saint, l’Esprit de la promesse.

14 Cet Esprit nous fait goûter d’avance ce que Dieu nous a préparé, la délivrance du peuple que Dieu s’est acquis afin de célébrer sa gloire.

Parole du Seigneur.


Alléluia. Alléluia.

Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ    

ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur,

pour que nous percevions l’espérance que donne son appel. (cf. Éph 1,17-18)

Alléluia.


Évangile

Jésus – nous l’avons entendu il y a une semaine – a été refusé à Nazareth par ses compatriotes. Et Marc terminait sa page en écrivant : Jésus « parcourait les villages des environs en enseignant » (6,6).

Après cette rapide mention de l’enseignement de Jésus, aujourd’hui Marc nous présente Jésus qui envoie les disciples en mission. Au moment de choisir les disciples, Marc nous en avait indiqué la finalité : « il en établit douze afin qu’ils soient avec lui et afin qu’il les envoie prêcher (la Bonne Nouvelle) avec autorité pour chasser les esprits mauvais » (3,14-15). Et maintenant cet envoi en mission commence.

Le récit est structuré en trois moments :

– d’abord (v. 7), l’envoi des disciples auxquels il donne autorité ;

– ensuite (vv. 8-11), les consignes pour la route et les instructions pour le séjour ;

– enfin (vv. 12-13), la mission elle-même et son succès.

* L’envoi par groupe de deux est important. Le deux est le chiffre de la relation : il évoque différence et altérité, mais il évoque aussi le besoin de l’autre, la réciprocité, le partage[12] et l’entraide. Mais le chiffre « deux » permet aussi de se conformer à la règle du double témoignage énoncée dans l’Ancien Testament (Nombre 35,30 et Deutéronome 17,6)[13].

* Pour ce qui en est des moyens de déplacement, c’est la pauvreté : un bâton, les sandales, une tunique. Dans l’Exode (12,11), le bâton et les sandales, avec la ceinture aux reins, sont l’habillement des personnes qui se préparent à laisser l’Égypte[14] et à faire l’expérience de la libération que Dieu va donner à son peuple. Et l’Évangile, en présentant ce même habillement pour les disciples, va évoquer un nouvel exode : l’exode, la libération inaugurée par Jésus.

Toujours à propos des disciples en voyage, les indications données par Jésus montrent qu’il faut éviter tout préjugé. Il faut s’ouvrir à toute personne sans distinction. Les disciples doivent casser toute forme de nationalisme qui exclut. Nous avons ici une nouveauté par rapport à la mentalité religieuse dans laquelle les disciples avaient grandi[15].

* La partie finale du récit évoque, rapidement, l’action des disciples et les résultats obtenus. Le message apporté par les disciples est très proche du message de Jésus au commencement de sa mission. Comme Jésus, les disciples aussi annoncent la nécessité d’un changement radical : il faut « changer de mentalité et de comportement » (v. 12 ; cf. 1,15). Pour ce qui en est des actions, Marc mentionne les interventions pour libérer les personnes dominées par des esprits mauvais. Dans ces actes, les disciples se comportent un peu comme Jésus avait déjà fait plusieurs fois (cf. 1,34.39 ; 3,22).

Marc évoque aussi l’onction sur les malades. Chez les Juifs et aussi dans la civilisation grecque, l’huile était fréquemment utilisée comme moyen thérapeutique. Ici, chez les disciples, l’huile est un signe de l’aide que Dieu donne aux malades pour les soigner. Et cet aide de Dieu en vue de la guérison est le signe que le royaume de Dieu – annoncé par Jésus – a commencé[16] et se réalise jour après jour.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6,7-13)

7Jésus appelle les Douze et il commença à les envoyer deux par deux, et il leur donnait autorité sur les esprits impurs.

8 Et il leur ordonna de ne rien prendre pour la route, si ce n’est un bâton seulement : pas de pain, pas de sac, pas de monnaie dans la ceinture, 9 mais – pour chaussures – (seulement) des sandales, « et ne mettez pas deux tuniques ». 10 Et il leur disait : « Si, quelque part, vous entrez dans une maison, demeurez là jusqu’au moment où vous quitterez l’endroit. 11 Et si une localité ne vous accueille pas et si l’on ne vous écoute pas, en vous en allant de là, secouez la poussière de vos pieds : ce sera – pour eux – un témoignage (qu’ils ont mal agi) ».

12 Et, sortant, ils proclamèrent qu’il fallait changer de mentalité et de comportement. 13 Et ils chassaient beaucoup d’esprits mauvais, et ils faisaient des onctions d’huile à beaucoup de malades et ils les guérissaient.

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’entrée


Ta parole veut ce monde à l’envers :

que rient ceux qui pleurent,

que soient logés les sans-demeure,

que faim et soif soient exilées ;

la femme stérile sera féconde,

le fils perdu reviendra vers son père,

l’homme sera un homme nouveau,

le champ de bataille devient cité de paix.

Si nous osons miser sur ce rêve

– feu qui languit mais ne s’éteint pas –

si nous parions sur cette folie,

nous gémirons dans les soucis,

nous lutterons dans le secret,

nous veillerons jusqu’à l’aurore

… et nous n’en croirons pas à nos yeux[17].

[Huub Oosterhuis, prêtre et théologien, Pays-Bas]

Prière des fidèles

* La page d’Amos nous a montré un homme que tu as « pris » quand il était « derrière le petit bétail » pour transformer un sanctuaire à la gloire du roi en maison dans laquelle les pauvres peuvent rencontrer Dieu. Aide-nous, Seigneur, à travailler pour les petits, les pauvres, les marginalisés, non pour la gloire des puissants politiques et religieux.

* Le Psaume 85 nous a montré la nécessité d’un changement radical. La fin de l’exil à Babylone, comme le retour des déplacé(e)s ici chez nous, doit nous pousser à travailler pour la justice, au lieu de revenir à « la folie » des grandes et des petites vengeances. Aide-nous à reconnaître que c’est notre engagement pour la justice qui prépare ton arrivée, Seigneur, chez nous.

* Le Psaume chante la vérité qui « de terre germera ». Aide-nous, Seigneur, à reconnaître l’importance fondamentale de la vérité. Seulement si elle va naître de la terre, justice pourra illuminer le ciel et notre vie. Transforme-nous, Seigneur, en femmes et hommes qui disent et qui font la vérité.

* La lettre aux Éphésiens nous a rappelé l’avenir « que Dieu nous a préparé, la délivrance du peuple que Dieu s’est acquis ». Mais la lettre nous dit aussi que cet avenir, cette délivrance, nous pouvons la goûter déjà maintenant, si nous nous laissons conduire par L’Esprit. Que l’Esprit nous donne la force de vivre d’une façon cohérente avec ce projet d’un peuple vraiment libéré de toute injustice.

* L’Évangile nous parle des disciples envoyés annoncer qu’il faut « changer de mentalité et de comportement ». C’est un message porté par des personnes qui voulaient préparer le nouvel exode, une vraie libération. Et ce même message nous est proclamé encore aujourd’hui. Aide-nous, Seigneur, à le mettre en pratique, malgré notre faiblesse, confiants et confiantes sur ta force et sur ton « autorité ».

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[1] P. Bovati – R. Meynet, Il libro del profeta Amos, Dehoniane, Roma, 1995, p. 333.

[2] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 1120.

[3] Ainsi A. Spreafico, La voce di Dio. Per capire i profeti, Dehoniane, Bologna, 2014, p. 236.

[4] Pour ce deuxième verbe et pour la signification différente du verbe « parler en prophète » sur la bouche d’Amacya et de Amos, cf. Horacio Simian-Yofre, Amos, nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2002, p. 156s.

[5] Pour cette expression dans le livre du prophète, cf. A. Bonora, Amos. Il profeta della giustizia, Queriniana, Brescia, 1979, p. 50.

[6] Ainsi C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2002, p. 110.

[7] Pour la critique textuelle du verset 14, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, AcademicPress – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 599s.

[8] Cf. G. Ravasi, Il libro dei Salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 772.

[9] L. Alonso Schökel – C. Carniti, I Salmi, vol. 2, Borla, Roma, 1993, p. 190.

[10] Pour le verbe « réaliser » utilisé dans la traduction du verset 10, cf. La nouvelle Bible Segond. Édition d’étude, Alliance Biblique Universelle, Villiers-le-Bel, 2002, p. 1550. Pour un commentaire du v. 10, cf. aussi C. Reynier, L’épître aux Éphésiens, Cerf, Paris, 2004, p. 56s et 64.

[11] Cf. C. Reynier, L’épître aux Éphésiens, Cerf, Paris, 2004, p. 57.

[12] A. Guida, Vangelo secondo Marco. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 588.

[13] C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 229.

[14] Cf. C. Focant, Évangile de Marc, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 183.

[15] L. Locatelli, Marco 6,6b-13, dans Marco. Nuova traduzione ecumenica commentata, a cura di E. Borghi, Edizioni terra santa, Milano, 2018, p. 85.

[16] Ainsi J. Gnilka, Marco, Cittadella editrice, Assisi, 1987, p. 329.

[17] H. Oosterhuis, Où en est la nuit. Paroles pour cette aurore, Desclée, Paris, 1975, p. 52.