Eucharistie: 6 octobre 2024

27ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

 

L’autre : un don, toujours surprenant, de Dieu

 

Première lecture

C’est probablement vers la moitié du dixième siècle avant Jésus Christ, à l’époque de David ou de Salomon, qu’un grand écrivain compose la page que nous allons écouter ce matin. Cet auteur réfléchit sur la condition humaine. Elle ne se réalise pas dans la solitude. Voilà pourquoi le narrateur fait dire à Dieu lui-même : « II n’est pas beau – pour l’humain, fragile et terrestre – d’être seul » (v. 18).

Même si l’homme est entouré des animaux qui l’aident dans ses activités, Dieu (sujet sous- entendu dans le verset 20) « pour l’humain fragile et terrestre ne trouve pas une aide comme son vis-à-vis ». Après ce constat, voilà que Dieu donne à l’homme la femme.
La femme pour l’homme, comme l’homme pour la femme, doit être une aide comme son vis- à-vis. La relation entre les deux n’est pas celle d’un seigneur et d’une servante. Le texte le souligne très clairement : l’homme peut appeler les animaux, leur donner un nom, leur imposer son autorité. Mais dans le cas de la femme, ce n’est pas l’homme qui l’appelle, qui exerce une autorité sur elle. Elle – nous dit le narrateur – « sera appelée » (v. 23) par Dieu. Seulement Dieu peut avoir autorité sur elle. L’homme peut seulement constater que la femme est faible comme lui, elle est chair et faiblesse comme lui. Et en reconnaissant la faiblesse de sa partenaire, en l’acceptant et en la caressant, l’homme reconnaît aussi sa propre faiblesse et se réconcilie avec elle. Mais dans le couple chacun découvre aussi que l’autre est « os de mes os » (v. 23). Dans l’autre il y a donc une solidité, une profondeur égale, une solidité qui dure et qui peut durer même au-delà de la mort. Et dans une rencontre d’amour, en se livrant à l’autre, « l’humain – fragile et terrestre – et sa femme » (v. 25) s’accueillent réciproquement comme personnes fragiles (chair) et, en même temps, constantes et solides (os).

Une dernière remarque. Au verset 21, nous avons – en hébreu – le mot « tardéma ». C’est un mot rare, il évoque « un sommeil spécial », un sommeil à la fin duquel une personne se réveille devant une surprise. Le souhait que le narrateur nous livre avec ce mot, c’est que chacun et chacune de nous, devant son partenaire puisse toujours être surpris ou surprise par le don que l’autre est pour nous.

Du livre de la Genèse (2,18-25)

18 Et dit Yahvéh Elohim : « II n’est pas beau – pour l’humain, fragile et terrestre – d’être seul. Je ferai pour lui une aide comme son vis-à-vis ». 19 Et Yahvéh Elohim modèle, à partir de la terre, tout animal de la campagne et tout oiseau des cieux, et il les fait venir vers l’être humain, fragile et terrestre, pour voir comment il les appellera. Et tout ce que l’humain, fragile et terrestre appelle comme nom pour un être vivant, cela devra être son nom. 20 Et appelle, l’humain fragile et terrestre, des noms pour toute bête et pour l’oiseau des cieux et pour tout animal de la campagne, mais pour l’humain fragile et terrestre il ne trouve pas une aide comme son vis-à- vis. 21 Et fait tomber, Yahvéh Elohim, un sommeil spécial sur l’humain, fragile et terrestre, qui s’endort. Et il prend l’une de ses côtes et referme la chair à sa place. 22 Et bâtit, Yahvéh Elohim, la côte qu’il avait prise à l’humain, fragile et terrestre, en une femme et il la fait venir vers l’humain fragile et terrestre. 23 Et dit, l’humain fragile et terrestre : « Cette fois, celle-ci, os de mes os et chair de ma chair. Celle-ci sera appelée Ishâh, femme, car de l’homme – Ish – elle a été prise ».

24 C’est pourquoi un homme abandonne son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. 25 Et les deux sont nus, l’humain – fragile et terrestre – et sa femme, sans se faire mutuellement honte.

Parole du Seigneur.

Psaume

Le psaume 128 fait partie des « chants des montées », des chants qui accompagnaient ceux et celles qui se rendaient à Jérusalem et au mont Sion.
Sur ce chemin vers Jérusalem, il y a un homme qui n’est pas au pouvoir, il n’appartient pas à l’élite culturelle ou à la classe sacerdotale. C’est un homme du peuple, un croyant qui, comme chacune et chacun de nous, veut être fidèle à Dieu et se comporter d’après sa volonté. Et le poète du psaume – dans la première strophe – lui adresse le mot « ’ashréi », c’est-à-dire « heureux et en marche ! » (vv. 1 et 2).

Dans la deuxième strophe (v. 3), la personne qui vit une profonde relation avec Dieu nous est présentée comme une personne vraiment épanouie, une personne qui vit une relation harmonieuse avec Dieu mais aussi avec le monde, avec les autres et avec soi-même1. Son travail permet – à lui et à sa famille – de se nourrir autour de sa table. Pour lui, sa femme est comme « une vigne féconde » (v. 3) qui le remplit de joie.

Enfin, dans la troisième strophe (vv. 4-6), son regard vers l’avenir est plein de confiance. Son intimité avec Dieu sera toujours sous la bénédiction. Et le poète du psaume peut lui dire : « Que Yahvéh te bénisse depuis Sion ! Que tu puisses voir le bien de Jérusalem tous les jours de ta vie ! (v. 5). Et le psaume se termine avec un second souhait adressé, directement, à la personne qui respecte profondément le Seigneur : « Que tu puisses voir les fils de tes fils ». Quant à ta vie dans la communauté, que tu puisses voir, jour après jour, le bien de la ville et la paix dans le pays. En effet, dans ses engagements, l’individu est solidaire non seulement avec sa famille mais aussi avec la communauté2, et la paix de la communauté sera, elle aussi, sa joie.

Une dernière remarque. Le message global de ce psaume complète celui du psaume précédent3. En effet, le psaume 127 présentait la vie heureuse d’un homme comme un don de Dieu, mais le psaume de ce matin souligne que l’homme peut et doit donner sa contribution personnelle à ce « bien » et à cette « paix ».

Quant à nous, avec le protagoniste du psaume 128, nous voulons nous engager pour respecter profondément Yahvéh. Et, dans cet engagement, nous pouvons faire nôtre le souhait exprimé par le poète au verset 5 : « Que Yahvéh te bénisse … tous les jours de ta vie ! ». En reprenant ce souhait, nous pourrons prier, à la fin de chaque strophe, avec ce refrain :

Que le Seigneur nous bénisse
tous les jours de notre vie !

Psaume 128 (versets 1-2. 3. 4-6)

1 Chant des montées.
Heureux et en marche, celui qui respecte profondément Yahvéh, celui qui va dans ses chemins !

2 Tu te nourriras certainement du travail de tes mains : heureux et en marche, toi, quel bien pour toi !

Refr : Que le Seigneur nous bénisse
tous les jours de notre vie !e vie !

3 Ta femme, telle une vigne féconde, dans l’intimité de ta maison,
tes fils, tels de jeunes bananiers autour de ta table.

Refr : Que le Seigneur nous bénisse
tous les jours de notre vie !

4 Voici, comment est béni
l’homme qui respecte profondément Yahvéh.
5 Que Yahvéh te bénisse depuis Sion !
Que tu puisses voir le bien de Jérusalem tous les jours de ta vie ! 6 Que tu puisses voir les fils de tes fils !
Paix sur Israël !

Refr : Que le Seigneur nous bénisse
tous les jours de notre vie !

 

Deuxième lecture

Ce dimanche, et pour les six suivants, la liturgie nous propose des pages de la Lettre aux Hébreux. Nous ne connaissons pas l’auteur de cette lettre. Probablement, il s’agit d’un écrivain qui a rédigé cette lettre vers les années quatre-vingt du premier siècle. Quant aux destinataires, ils sont devenus chrétiens déjà depuis longtemps, mais ils n’ont pas connu personnellement Jésus ; ils connaissent les normes qu’on lit dans l’Ancien Testament4 et ils sont attirés par les valeurs du culte juif5. A ces personnes, l’auteur souligne très fortement l’importance de Dieu, Dieu qui parle et les invite à rester enracinées dans le cycle de la Parole6. C’est ainsi que, dans le chapitre 2 de sa lettre, l’auteur parle de Jésus. Et il en parle en faisant référence au psaume 8, psaume duquel, dans les versets 5-7, il cite ces lignes :

5 Qu’est-ce qu’un humain, pour que tu te souviennes de lui ? Qu’est-ce qu’un fils d’un humain, pour que tu lui rendes visite ?
6 Tu l’as abaissé un peu par rapport aux anges ;
de gloire et d’honneur tu l’as couronné ;
7 tu as mis toutes choses sous ses pieds.

Dans ces versets, le psaume parle d’un « fils d’un humain ». Quant à l’auteur de notre lettre, il applique ces versets à Jésus, le Fils d’un humain. Et, à propos de Jésus, pour parler de sa condition humaine, il utilise les mêmes mots du psaume : « abaissé un peu par rapport aux anges » (v. 9).

Ensuite, notre auteur reprend les mots que le poète du psaume utilisait pour présenter la condition de chaque humain : Dieu l’a couronné de gloire et d’honneur. Quant à notre lettre, l’auteur revient sur ces mêmes mots mais il les utilise pour évoquer les souffrances, la mort et la résurrection de Jésus. En effet, à propos de Jésus, il écrit : « nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte » (v. 9).
Et il termine cette référence à la mort de Jésus en montrant qu’elle fait partie du projet de Dieu. Le Père a accepté que son Fils soit livré à la mort7 afin que les humains, qui étaient au-dehors de sa grâce, puissent revenir dans la grâce, dans la faveur de Dieu : « Ainsi, par la grâce de Dieu, c’est pour tout homme qu’il a goûté la mort » (v. 9). En effet, le projet de Dieu est clair : Dieu « voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire » (v. 10). Toujours en soulignant les conséquences que la mort du Christ a pour tous les humains, la lettre aux Hébreux nous présente Jésus comme « archêgos » (v. 10), un mot grec qui signifie « chef », « initiateur »8. Oui, Jésus est celui qui est à l’origine du salut et nous conduit au salut.

Et la page de ce matin se termine en soulignant le résultat de l’action accomplie par Jésus, la sanctification. Elle nous permet de découvrir notre origine commune en Dieu : en effet, « ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul9 ». Étant donnée cette origine commune dans Dieu le Père, la page de ce matin termine en soulignant la relation qui lie Jésus à chacune et chacun de nous. L’auteur nous dit : « C’est la raison pour laquelle (Jésus) n’a pas honte de les appeler frères » (v. 11). Et le mot « frère », « a-delphos » en grec – comme le mot « sœur » qui correspond au grec « a-delphê » – signifie chaque personne qui a, à son origine, le même « ventre maternel », « delphus » en grec.

Lecture de la lettre aux Hébreux (2,9-11)

Frères, 9 Jésus – qui a été abaissé un peu par rapport aux anges – nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte. Ainsi, par la grâce de Dieu, c’est pour tout homme qu’il a goûté la mort. 10 En effet, (Dieu), pour qui et par qui tout existe, voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est l’initiateur, à l’origine de (leur) salut. 11 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est la raison pour laquelle (Jésus) n’a pas honte de les appeler frères.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous ;
en nous, son amour atteint la perfection. (1 Jean 4,12)

Alléluia.

 

Évangile

Ce matin, l’Évangile de Marc nous présente Jésus qui sort de la Galilée et prend le chemin vers la Judée, vers Jérusalem. Et sur ce chemin, voici des pharisiens qui tendent un piège à Jésus. Leur question, liée à un petit passage du Deutéronome, concerne la permission du divorce (v. 2). Mais Jésus ne s’intéresse pas aux permissions. Il met l’accent sur ce qui est prescrit, sur le projet de Dieu qu’on lit dans la Genèse. Au lieu de s’intéresser à la loi du divorce, il s’intéresse à la manière dont un homme peut s’attacher à sa femme. Et sa réponse est de l’aimer à fond, complètement, comme soi-même10. Si les deux s’engagent dans cette direction, ils pourront découvrir le projet de Dieu, c’est-à-dire que « Dieu a uni » (v. 9) l’homme et la femme dans une relation paritaire : un engagement commun, une joie partagée ensemble.

Et les derniers versets reviennent sur cette société paritaire. Si la société juive était intéressée seulement à ce qui, dans une relation, pouvait nuire à l’homme, l’Évangile souligne aussi le tort qu’un homme peut causer à sa première épouse en l’abandonnant : il « commet un adultère » (v. 11) envers la femme du premier mariage11.

Après cet enseignement sur le couple homme-femme, Jésus nous parle des enfants. L’occasion est donnée par des gens qui apportent des enfants à Jésus. Ils apportent12 des enfants « pour qu’il les touche » (v. 13). Et ce verbe, dans l’Évangile de Marc, évoque toujours une action thérapeutique13 : toucher une personne pour la soigner ou l’encourager en lui donnant sa force14.

Devant l’arrivée des gens avec des enfants, les disciples réagissent : « les disciples leur firent des reproches » (v. 13). Voyant cette réaction des disciples, Jésus prend la parole : « Laissez les enfants venir à moi ; ne les empêchez pas. En effet, le Royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme les enfants » (v. 14). A travers ces paroles, Jésus corrige une attitude fausse, l’attitude des personnes qui exigent le succès, des capacités ou un certain niveau social, pour entrer dans le Royaume de Dieu. Au contraire, pour Jésus, le Royaume exige seulement la capacité d’accueillir, d’accueillir Dieu qui, à travers Jésus, se donne. Et cette capacité d’accueillir un don est une caractéristique des enfants15. Voilà pourquoi Jésus nous demande d’accueillir le Royaume « comme un enfant » (v. 15) sait l’accueillir16. Et les enfants qui accueillent le Royaume comme un don, Jésus les prends « dans ses bras » et « il les bénit ».

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (10,2-16)

2 Des pharisiens, venant vers Jésus pour lui tendre un piège, lui demandaient : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme ? »
3 Mais, en répondant, (Jésus) leur dit : « Qu’est-ce que Moïse vous a commandé ? »
4 Ils dirent : « Moïse a permis d’écrire un acte de divorce et de renvoyer (sa femme) » (Deut 24,1.3).
5 Jésus leur dit : « C’est à cause de votre dureté de cœur qu’il a écrit pour vous ce commandement. 6 Mais depuis le commencement de la création, Dieu les a faits mâle et femelle (Gen 1,27). 7 A cause de cela, un homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, 8 et les deux seront une seule chair (Gen 2,24). Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. 9 Donc ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ».

10 Et, retournés à la maison, de nouveau, les disciples l’interrogeaient sur ce sujet. 11 Et il leur dit : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère envers la première. 12 Et si elle, ayant renvoyé son mari, en épouse un autre, elle commet adultère ».

13 Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il les touche. Mais les disciples leur firent des reproches. 14 Mais, voyant cela, Jésus s’indigna et il leur dit : « Laissez les enfants venir à moi ; ne les empêchez pas. En effet, le Royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme les enfants. 15 Je vous le dis, c’est la vérité : celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant, certainement n’y entrera pas ». 16 Et, les ayant pris dans ses bras, il les bénit en posant les mains sur eux.

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’entrée

Heureux qui va au pas de Dieu. Sa main calleuse
est ouvrière de la joie,
sa femme
au cœur de la maison
l’attend
comme une grappe de tendresse, et ses fils
à la table des jours
l’entourent.
Silence orant,
paix émue.
Heureux qui aime
au vent de Dieu17.
[Alain Lerbret, bibliste – poète : France]

Prière des fidèles

* La page de la Genèse nous montre un idéal : un homme qui refuse de s’imposer à sa femme, un homme conscient que seulement Dieu peut « appeler » la femme et avoir autorité sur elle. Aide-nous, Seigneur, à construire des couples sans chef et sans servante. Nous te prions.
* Le psaume chante la vie d’un homme qui n’a pas de pouvoir et n’appartient pas à une élite. C’est une personne simple, comme chacun de nous, une personne qui, dans sa fidélité à Dieu, s’engage en travaillant de ses mains, en vivant « l’intimité » dans sa maison avec sa femme, se réjouissant avec elle et avec leurs fils. Permets-nous une vie de famille à l’image de celle que nous avons chantée dans le psaume.
* La lettre aux Hébreux souligne le niveau paritaire entre homme et femme. Et la lettre nous en donne une motivation fondamentale : la femme et l’homme « sont tous issus d’un seul », de Dieu qui est notre Père. Quant à Jésus, qui est celui qui a voulu se faire un de nous, il n’a pas honte de nous appeler frères et sœurs, des personnes qui ont la même origine dans les entrailles maternelles de Dieu. Que cette prise de conscience nous aide à vivre nos relations à un niveau paritaire.
* Au-delà de toutes les expériences négatives qui peuvent arriver dans l’histoire d’un couple, l’Évangile continue à nous montrer le Dieu qui unit les deux partenaires. Que ce trait de Dieu puisse nous encourager jour après jour.

 

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1 Cf. E. Zenger, Psalm 128, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 540.
2 Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1214.
3 Cf. Ibid., p. 1210.
4 F. Urso, Lettera agli Ebrei. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2014, p. 27.
5 Ainsi R. E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, Paris, 2000, p. 736.
6 Ch. Grappe, Épître aux Hébreux, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 1004.
7 Ainsi C. Marcheselli-Casale, Lettera agli Ebrei. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2005, p. 159.
8 Pour le mot grec « archêgos », cf. F. Urso, O. cit., p. 53. Cf. aussi P.-G. Müller, « archêgos », dans Dizionario esegetico del Nuovo Testamento, a cura di H. Balz et G. Schneider, Paideia, Brescia, 2004, vol. I, col. 433-435.
9 Cette traduction respecte le terme grec « henos » qui doit être interprété comme un masculin, référé à Dieu. Cf. F. Urso, O. cit., p. 53. Cf. aussi, avec plus de détails, C. Marcheselli-Casale, O. cit, p. 164s.
10 Cf. C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 374.
11 Cf. C. Focant, O. cit., p. 377s.
12 Marc ne nous donne pas l’identité de ces personnes qui apportent les enfants à Jésus. Mais dans la phrase « les disciples leur firent des reproches », Marc utilise le pronom masculin : ils firent des reproches « à eux », « autois » en grec. Cf. J. Mateos – F. Camacho, Il vangelo di Marco. Analisi linguistica e commento esegetico. Vol. 2, Cittadella, Assisi, 2012, p. 401.
13 C. Focant, O. cit., p. 379.
14 Cf. J. Mateos – F. Camacho, O. cit, p. 403.
15 Ainsi R. E. Brown, Cristo nei Vangeli dell’anno liturgico, Elledici, Leumann Torino, 2010, p. 460.
16 Celle-ci est l’interprétation la plus courante, celle qui voit dans l’expression « comme un enfant » un nominatif : « accueillir le Royaume comme un enfant le fait ». Mais on pourrait voir, dans l’expression « comme un enfant », un accusatif. D’après cette interprétation, Jésus demanderait d’accueillir le Royaume comme on accueille un enfant. Pour cette interprétation, cf. C. Focant, O. cit., p. 380s. Cf. aussi C. Focant, Évangile selon Marc, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 206.
17 A. Lerbret, Chants du silence. Les Psaumes pour aujourd’hui, Labor et fides, Genève, 2009, p.159.