Eucharistie: 10 novembre 2024
32ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Elle a donné « sa vie tout entière » (Marc 12,44)
Première lecture
Avec la première lecture nous sommes au neuvième siècle avant Jésus Christ. Sur le trône de Samarie il y a le roi Achab et la reine phénicienne Jézabel. Le couple royal favorise le culte du dieu Baal, le dieu cananéen de la pluie et de la fertilité.
Dans cette situation, Élie – son nom signifie « Yahvéh est mon Dieu »[1] – annonce une grande sécheresse. Elle va montrer que c’est Yahvéh celui qui domine tous les éléments, la pluie, la fertilité, la vie, et il les domine de la façon la plus surprenante.
C’est ainsi que, pendant cette grande sécheresse[2], le prophète trouve sa nourriture à Sarepta, une ville phénicienne, auprès d’une femme veuve. Elle n’a presque plus de réserves alimentaires, et pourtant… elle les partage avec Élie. Et le récit va nous montrer que la disponibilité de cette femme à accueillir le prophète d’Israël va aussi permettre à la veuve de se sauver et de sauver aussi son propre fils. Voilà le résultat que la femme obtient en accueillant généreusement la requête du prophète Élie et, en même temps, ce que Dieu a « ordonné » (v. 9) à elle[3].
Lecture du Premier livre des Rois (17,8-16)
8 Et est, la parole de Yahvéh, à Élie pour dire : 9 « Lève-toi, va à Sarepta, près de Sidon, et habite là. Voici, là, j’ai ordonné à une femme, à une veuve, de s’occuper de ta nourriture ». 10 Et il se lève, et il va à Sarepta, et vient à l’entrée de la ville.
Et voici, là : une femme, une veuve, ramassant du bois. Élie crie vers elle et lui dit : « Prends, s’il te plaît, pour moi un peu d’eau dans un récipient, et je boirai ! »
11 Et elle va pour en prendre. Et il crie vers elle et lui dit : « Prends (aussi), s’il te plaît, pour moi, un morceau de pain dans ta main ».
12 Et elle dit : « Par la vie de Yahvéh, le vivant, ton Dieu, je te jure que je n’ai pas de pain ; je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans un vase. Et me voici ramassant deux morceaux de bois ; puis j’irai et je ferai pour moi et pour mon fils (un pain), nous le mangerons, puis nous mourrons ». 13 Et dit à elle Élie : « N’aie pas peur ! Va, fais selon ta parole. Mais fais-moi, d’abord, – de ce que tu as là – une petite galette, et tu me l’apporteras. Pour toi et ton fils, tu en feras ensuite. 14 Car ainsi dit Yahvéh, le Dieu d’Israël :
Dans le pot, la farine ne manquera pas,
et dans le vase, l’huile ne diminuera pas
jusqu’au jour où Yahvéh
donnera la pluie sur la face de la terre ».
15 Et la femme va et fait selon la parole d’Élie. Et elle mange, elle, et lui, et sa maison pendant des jours. 16 Dans le pot, la farine ne manque pas, dans le vase, l’huile ne diminue pas ; et ça selon la parole de Yahvéh, parole qu’il avait dite par la bouche d’Élie.
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume 146 est un poème parmi les plus récents du Psautier[4] : il date du deuxième siècle avant Jésus Christ. C’est une période dans laquelle, au Proche Orient, des souverains s’imposent comme des divinités. Notre poème conteste ces abus et affirme que le seul souverain est Yahvéh : c’est lui seul le roi (v. 10). Et son règne ne veut pas transformer les hommes en esclaves. Au contraire, il fait sortir les hommes de l’obscurité de l’esclavage vers la lumière d’une vie en pleine liberté.
Quant à la structure du psaume 146, elle est simple[5] : une invitation à la louange au commencement (vv. 1-2) et à la fin du poème (v. 10). A l’intérieur de cet encadrement, le poète oppose la confiance dans le pouvoir politique (vv. 3-4) et la confiance en Dieu (vv. 5-9). La première ne mène à rien : les hommes du pouvoir sont des hommes faibles, des humains qui vont retourner à l’humus. Ils ne peuvent pas « sauver » (v. 3).
Voilà pourquoi le poète nous invite à mettre notre confiance en Dieu : « en marche qui a le Dieu de Jacob à son aide ! » (v. 5). C’est un Dieu qui s’engage et qui t’engage pour les pauvres. Le poète nous en parle dans la seconde partie du psaume, celle qu’on lira dans un instant. Ici il mentionne les pauvres avec neuf termes : opprimés, affamés, prisonniers, aveugles, courbés, justes, émigrés, orphelin, veuve. Quant à Dieu, il vient à la rencontre de ces personnes. Et le psaume le souligne à travers huit expressions qui nous montrent Dieu agissant dans l’histoire de ces personnes. Et, à la fin, le poète ajoute encore trois phrases : Dieu « embrasse[6] » l’orphelin et la veuve, Dieu « fait échouer » les projets des méchants, Dieu « règne pour toujours ». En effet, Dieu se comporte comme un bon roi[7], un roi qui protège l’orphelin et la veuve qui sont les victimes du pouvoir et qui n’ont aucun soutien dans la société. Toujours comme un bon roi, Dieu réduit à rien le pouvoir des méchants, des oppresseurs. C’est ainsi que Dieu intervient et va instaurer son royaume « pour génération et génération » (v. 10).
Devant ce royaume de Dieu et devant « les projets » des puissants, le poète du psaume a déjà fait son choix. Et nous ? Quel sera notre choix[8] ? Voulons-nous partager la décision du poète qui, au début du psaume, avouait sa volonté de louer le Seigneur ? Si oui, nous pouvons faire de même et dire, dans le refrain à la fin de chaque strophe :
Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Psaume 146 (versets 6c-7. 8-9a. 9bc-10)
6c Yahvéh est celui qui garde la fidélité pour toujours,
7 qui fait justice pour les opprimés,
qui donne du pain aux affamés,
Yahvéh est celui qui libère les prisonniers.
Refr. : Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
8 Yahvéh est celui qui ouvre les yeux aux aveugles,
Yahvéh est celui qui redresse les courbés,
Yahvéh est celui qui aime les justes,
9a Yahvéh est celui qui protège les émigrés.
Refr. : Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
9bc L’orphelin et la veuve il les embrasse
et il fait échouer les projets des méchants.
10 Il règne, Yahvéh, pour toujours,
ton Dieu, ô Sion, pour génération et génération.
Refr. : Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Deuxième lecture
Ce matin, nous allons lire encore une page de la Lettre aux Hébreux. Un peu comme dans la lecture de dimanche passé, l’auteur construit aussi cette page avec une comparaison entre la liturgie que le grand prêtre accomplit dans le temple de Jérusalem et le culte que Jésus accomplit auprès de Dieu. La structure de la page se compose de trois petites sections.
* Dans la première (v. 24), l’auteur insiste sur la relation entre la partie la plus sainte du temple de Jérusalem et le ciel. Il affirme : « Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire construit par des mains humaines, ce sanctuaire-là est seulement la copie du vrai lieu saint » (v. 24).
Si le grand prêtre entrait dans la partie la plus sainte du temple, le Christ est entré « dans le ciel même » et tout proche de Dieu, « devant Dieu ». Toujours dans ce même verset, il y a encore une idée. Le Christ est déjà entré, au moment de son ascension. Mais « maintenant », dans ces jours que nous vivons, le Christ agit « en notre faveur devant Dieu »[9].
* La seconde section (vv. 25-26) nous met devant les yeux le sacrifice accompli par le Christ. Pour en parler, l’auteur insiste sur les contrastes. A différence par rapport au grand prêtre, le Christ n’a pas présenté son offrande « plusieurs fois » ; dans ce cas, il « aurait dû souffrir plusieurs fois (la Passion) depuis la fondation du monde », pour obtenir le pardon des fautes de chaque génération. A différence du grand prêtre qui entrait dans la partie la plus sainte du temple une fois par an, le Christ a accompli son sacrifice « une seule fois pour toutes ». En plus, à différence du grand prêtre qui offre « un sang qui n’est pas le sien », le Christ s’est présenté à Dieu « en s’offrant lui-même en sacrifice ». Cette offrande de soi-même au Père a un caractère définitif et une valeur infinie. Une fois accomplie, elle dure à jamais. Telle est la supériorité essentielle sur les sacrifices offerts dans le temple, des sacrifices qui devaient être constamment renouvelés et présentés à Dieu[10].
* Enfin la troisième section (vv. 27-28). Elle s’ouvre en évoquant la mort qui attend tout être humain : « Tout être humain est destiné à mourir une seule fois, après quoi vient le jugement ». Mais, dans le cas du Christ, en mourant il « s’est offert en sacrifice une fois pour toutes ». Et sa mort n’a pas été suivie par le jugement. En effet, le Christ est mort « pour enlever les péchés d’un grand nombre de personnes ». Ainsi dit notre auteur en reprenant une phrase du poème du « serviteur de Yahvéh » qu’on lit dans le livre d’Isaïe[11]. Avec sa mort « pour enlever les péchés d’un grand nombre », le Christ est entré au ciel. Il est ressuscité et ne mourra plus et, à la fin des siècles, « il se montrera une deuxième fois » dans le monde sans aucune relation avec le péché et avec une humanité glorifiée et non plus revêtue de faiblesse[12]. Et le but de cette deuxième intervention du Christ dans l’histoire humaine est en faveur de « ceux qui l’attendent pour (leur) salut ». Ainsi se termine la troisième section de la page. Et si au début l’auteur mentionnait « le jugement », en terminant il évoque le salut. De cette façon, la pensée de l’auteur – qui se fixe sur le Christ triomphant – envisage ce retour avec toute la confiance et la joie de l’espérance[13]. Le jugement, évoqué dans le verset 27, se précise donc comme un jugement de miséricorde accompli par Jésus, un jugement qui situe les siens dans la juste position de sauvés[14].
Lecture de la Lettre aux Hébreux (9,24-28)
24 Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire construit par des mains humaines, ce sanctuaire-là est seulement la copie du vrai lieu saint. Mais c’est dans le ciel même que le Christ est entré pour se présenter maintenant en notre faveur devant Dieu.
25 Et ce n’est pas non plus afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre (juif) qui, chaque année, entre dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’est pas le sien. 26 Dans ce cas, le Christ aurait dû souffrir plusieurs fois (la Passion) depuis la fondation du monde. Mais en fait, maintenant, en ces temps qui sont les derniers, le Christ s’est manifesté une seule fois pour toutes. De cette façon, il a détruit le péché en s’offrant lui-même en sacrifice.
27 Tout être humain est destiné à mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. 28 De même, le Christ s’est offert en sacrifice une fois pour toutes, « pour enlever les péchés d’un grand nombre de personnes » (Isaïe 53,12). Et il se montrera une deuxième fois, en dehors du péché, pour ceux qui l’attendent pour (leur) salut.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux ! (Matthieu 5,3)
Alléluia.
Évangile
La partie finale de l’Évangile de Marc nous montre Jésus à Jérusalem et ses derniers jours avant d’être mis à mort. Ces journées sont caractérisées par des conflits avec les autorités juives et les théologiens, les « scribes », donc ceux qui savent lire et expliquer – à leur façon – l’Écriture. Dans tout l’Évangile de Marc, il n’y a qu’un seul, parmi les scribes, qui sait bien interpréter la Bible et auquel Jésus peut dire : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu » (Mc 12,34). C’est la page que nous avons lue il y a une semaine. Les autres scribes, dès le début de l’Évangile, apparaissent comme les principaux adversaires de Jésus et ils le resteront jusqu’au Calvaire.
Quant à Jésus, il dénonce très clairement leur comportement : leur recherche des honneurs, leur soif d’argent, même en profitant des personnes faibles et sans protection. C’est le cas des veuves, dont les scribes « dévorent les maisons » (v. 40). Il s’agit d’un comportement inacceptable, un comportement – et ça c’est encore pire – des personnes qui se présentent comme des maîtres de la loi et qui cachent leur comportement derrière l’apparence d’une grande dévotion. Oui, malheureusement on fait les deux choses à la fois : voler, profiter des autres… et prier[15].
Après cette critique aux scribes et à leur mauvais comportement envers les veuves, Marc nous présente Jésus qui sait apprécier dans toute sa valeur le comportement d’une veuve. A l’entrée du temple, là où il y avait treize troncs pour les offrandes[16], une veuve pauvre jette deux petites monnaies. C’est tout ce que la femme peut donner à partir « de son indigence », littéralement à partir de son vide, de son manque. Devant ce comportement de la femme, Jésus appelle – et c’est la dernière fois dans l’Évangile de Marc[17]– les disciples et il leur donne son dernier enseignement. De cette femme, les disciples doivent apprendre, et nous avec eux, le message de la Bonne Nouvelle[18] : dans ce geste, la veuve, dans sa pauvreté, a donné « sa vie tout entière » (v. 44). C’est ainsi que la femme anticipe, en quelque sorte, ce que Jésus va faire en mourant sur la croix[19].
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (12,38-44)
38 Et dans son enseignement, Jésus disait : « Faites attention aux scribes qui veulent marcher en longues robes et qui veulent recevoir des salutations sur les places publiques 39 et des premiers sièges dans les synagogues et des premières places dans les repas, 40 eux qui dévorent les maisons des veuves et font de longues prières pour se faire remarquer. Ceux-ci recevront un jugement plus sévère ».
41 Et assis en face (de la salle) du trésor, (Jésus) regardait comment la foule jette de la monnaie dans le trésor. Et beaucoup de riches jetaient beaucoup. 42 Et venant, une veuve pauvre jetait deux petites pièces, quelques centimes. 43 Et appelant ses disciples, il leur dit : « En vérité, je vous dis que cette veuve pauvre a jeté plus que tous ceux qui ont jeté dans le trésor. 44 Car tous ont jeté de leur superflu ; mais celle-ci, de son indigence, a jeté tout ce qu’elle avait, sa vie tout entière ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
Seigneur, tu le sens que je n’ai plus de voix
pour répéter ton chant secret.
Seigneur, tu le vois, que je n’ai plus les yeux
pour tes cieux
pour tes nuages de consolation.
Seigneur, pour toutes mes larmes,
donne-moi, à nouveau, un brin de toi :
que je puisse… te vivre[20].
[Antonia Pozzi, femme poète, Italie : 1912-1938]
Prière des fidèles
* Le Premier livre des rois nous présente une femme païenne qui, dans son indigence, sait partager sa nourriture avec Élie, un étranger qui vient d’arriver à Sarepta. Permet à nous aussi, Seigneur Jésus, de partager avec les autres le peu que nous avons.
* Le poète du psaume nous a mentionné, Seigneur Dieu, ta préoccupation et tes soins pour celles et ceux qui n’ont rien, les pauvres, les prisonniers, les aveugles, les émigrés. Et cette même attitude s’est réalisée aussi dans ton Fils, Jésus. Et ce matin nous voulons te prier : donne-nous la force, jour après jour, de nous comporter un peu comme notre frère Jésus a fait et enseigné.
* La lettre aux Hébreux nous a rappelé ce que tu as fait, Jésus, pour tous les humains qui sont tes sœurs et tes frères : tu as vécu ta vie en t’offrant en sacrifice et tu te montreras une deuxième fois pour celles et ceux qui attendent – de toi – leur salut. Quant à nous, nous voulons te remercier pour ce que tu as fait ; donne-nous la force de faire un peu comme toi, en donnant notre vie pour les autres. C’est ainsi que nous voulons nous préparer pour attendre ton salut.
* L’Évangile nous parle d’une veuve qui, dans sa pauvreté, sait donner toute sa vie. Ouvre nos yeux, Seigneur, pour reconnaître et apprécier, même dans un geste apparemment sans signification, la générosité d’où ce geste naît. Et aide-nous à nous comporter un peu comme la veuve qui jette dans le trésor « sa vie tout entière »
[1] M. Nobile, 1-2 Re. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2010, p. 212.
[2] Cette sécheresse mentionnée aussi dans le Nouveau Testament (Luc 4,25 et Jacques 5,17) est évoquée aussi par Flavius Josèphe (Antiquités juives VIII, 13,2 § 324) qui renvoie aussi à l’écrivain grec Ménandre.
[3] Cf. R. P. A. Médebielle, Livres des rois, dans L. Pirot – A. Clamer (éd.), La Sainte Bible. Tome III. Josué – Juges – Ruth – Samuel – Rois, Letouzey et Ané éditeurs, Paris, 1955, p. 670s.
[4] Cf. E. Zenger, Exkurs : Die Komposition des sog. Kleinen Hallel bzw. Schluss-Hallel: Ps 146-150, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 809.
[5] Cf. E. Zenger, Psalm 146, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 816.
[6] Pour cette interprétation du verbe hébreu, cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 1349.
[7] Cf. E. Zenger, Psalm 146, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 821.
[8] Cf. G. Ravasi, I Salmi. Introduzione, testo e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2006, p. 602.
[9] Pour cette remarque et aussi pour les suivantes, cf. C. Marcheselli-Casale, Lettera agli Ebrei. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2005, p. 406ss.
[10] Ainsi C. Spicq, L’épître aux Hébreux. Vol. II. Commentaire, Gabalda, Paris, 1953, p. 268.
[11] Pour la reprise, dans le verset 28, de la traduction grecque d’Isaïe 53,12, cf. P. Ellingworth, The Epistle to the Hebrews, Wm. B. Eerdmans Publishing Co., Grand Rapids, Michigan, 1993, p. 487.
[12] Cf. F. Urso, Lettera agli Ebrei. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2014, p. 134.
[13] Ainsi C. Spicq, L’épître aux Hébreux. Vol. II. Commentaire, Gabalda, Paris, 1953, p. 278.
[14] C. Marcheselli-Casale, Op. cit., Paoline, Milano, 2005, p. 410.
[15] Cf. S. Fausti, Il Vangelo di Marco, EDB, Bologna, 2018, p. 275.
[16] Cf. C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 476, note au verset 41.
[17] En grec, Marc, au v. 43, utilise le verbe « pros-kaléomai », qu’il avait déjà utilisé en 3,13 ; 6,7 ; 8,1.34 ; 10,42 : dans la tournure « appeler ses disciples ».
[18] Cf. S. Fausti, Op. cit., p. 276.
[19] Cf. C. Focant, Op. cit., p. 477.
[20] G. Ravasi, Preghiere. L’ateo e il credente davanti a Dio, Mondadori, Milano, 2000, p. 152.