Echaristie: 29 décembre 2024
La Sainte Famille — Année C
La famille de Nazareth et nos familles
Première lecture
La première lecture nous présente une situation familiale : Elqana, sa femme Anne et leur fils : Samuel. En hébreu, ce nom propre signifie : « Son nom est El ». Au fond, la présence de cet enfant est une présence qui nous renvoie à celui qu’on appelle El ou Dieu. Mais dans le langage populaire le nom Samuel était interprété comme « demandé »[1], un enfant demandé à Dieu (v. 20).
Le narrateur ne se limite pas aux relations entre le mari, la femme et l’enfant. Il insiste aussi sur la relation entre ces personnes et Dieu. La famille fréquente l’ancien sanctuaire de Silo – une localité à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la Mer Morte – et elle va y offrir des sacrifices.
Mais la relation qui lie la famille à Dieu va bien au-delà de la fréquentation du sanctuaire. Elle est une relation personnelle, très intime. Et, quand Anne, après avoir sevré l’enfant, l’accompagnera avec des dons[2] au sanctuaire, l’enfant « sera présenté à Yahvéh [3] et il restera là-bas pour toujours » (v. 22). Et, en poursuivant le récit, le narrateur insiste : Anne fait entrer (Samuel) « dans la Maison de Yahvéh à Silo, et l’enfant devient servant au temple »[4] (v. 24).
Encore une remarque. Le narrateur souligne la relation entre Anne, son fils Samuel et Dieu surtout à travers les mots demande et demander. Samuel est le fils qu’Anne a demandé à Yahvéh (vv. 20.27). Mais la maman n’a pas demandé à Dieu cet enfant pour elle-même, pour le garder comme un bien qui lui appartient. L’enfant qu’elle a demandé à Dieu est demandé par Dieu lui-même. Il n’appartient pas à la maman mais à Dieu, et la maman peut dire : « je le cède à la demande de Yahvéh » (v. 28). Au fond : l’enfant, chaque enfant, est un don reçu de Dieu mais il est aussi un don à Dieu, un don que Dieu demande à ses parents. De même Jésus : il est un don de Dieu et, en même temps, un don fait à Dieu.
Lecture du Premier livre de Samuel (1,19b-22. 24-28)
19b Elqana s’unit à Anne sa femme, et Yahvéh se souvint d’elle.
20 Et, dans le cours de l’année, Anne devint enceinte et enfanta un fils. Elle l’appela “Samuel” (c’est-à-dire : “son nom est El”) « car – dit-elle – c’est à Yahvéh que je l’ai demandé ».
21 Et Elqana, le mari, monta (vers Silo) avec toute sa famille. Il voulait offrir à Yahvéh le sacrifice annuel et un sacrifice particulier qu’il avait promis (pour la naissance de l’enfant). 22 Mais Anne ne monta pas. Elle dit à son mari : « (J’attends) que l’enfant soit sevré. Ensuite, je l’amènerai (à Silo) ; et (là) il sera présenté à Yahvéh et il restera là-bas pour toujours ».
24 Quand Samuel a l’âge d’être sevré, Anne le fait monter avec elle (à Silo). Elle prend trois taureaux, un sac de farine et un récipient avec du vin. L’enfant est encore tout jeune : et elle le fait entrer dans la Maison de Yahvéh à Silo, et l’enfant devient servant au temple.
25 (Elqana et Anne) offrent le taureau en sacrifice. Puis ils conduisent l’enfant près du (prêtre) Héli. 26 Anne dit à Héli : « Pardon, mon seigneur, je t’en prie ! Aussi vrai que toi, mon seigneur, tu es vivant, c’est moi, la femme qui se tenait ici, près de toi pour prier Yahvéh. 27 C’est pour avoir cet enfant que j’ai prié, et Yahvéh m’a donné ce que je lui demandais dans ma demande. 28 A mon tour, je le cède à la demande de Yahvéh. Tous les jours, depuis qu’il est, il est demandé pour Yahvéh ». Et l’enfant se prosterna là, devant Yahvéh.
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume de ce matin – dont nous allons lire trois strophes – évoque la nostalgie du temple. En effet, le poète qui compose ce psaume prie, loin du temple, dans son désir ardent du Seigneur, le Seigneur qui, du temple, donne « grâce, splendeur et bonheur à celles et ceux qui s’engagent sur le bon chemin » (v. 12)[5].
La première strophe (vv. 2-3) est une expression de surprise[6]. Le poète est surpris du fait que dans ce monde il y a un lieu dans lequel Dieu habite, une maison dans laquelle Dieu accueille les vivants, les humains en particulier. Le premier terme pour parler de cette maison est « tes résidences ». Et le pluriel ne fait que souligner la majesté dans laquelle Dieu est présent. Le texte parle aussi des « cours », c’est-à-dire des différents espaces dans lesquels les païens, respectivement les femmes, les hommes et les prêtres peuvent entrer. Eh bien, l’âme du poète, son cœur et sa chair, donc son existence tout entière, « soupire et meurt d’impatience », de nostalgie, pour ces espaces où on peut rencontrer « le Dieu vivant ».
D’ici son souhait qui caractérise la deuxième strophe : « Heureux et en marche ceux qui habitent dans ta maison » (v. 5). En hébreu, le verset s’ouvre avec trois consonnes qui évoquent, en même temps, la joie et l’action de marcher[7]. Il s’agit d’une déclaration et d’une exhortation en même temps. Le psaume déclare heureux et invite à agir les personnes qui travaillent dans le temple et qui le fréquentent : elles pourront continuer à louer le Seigneur. Mais la même strophe s’adresse aussi à toutes les personnes qui « ont dans leur cœur des chemins des pèlerins »[8] et désirent se rendre au temple et rencontrer Dieu. Ces personnes, dit le poète, « trouvent chez toi leur force », Seigneur !
Dans la troisième strophe (vv. 9-10), le poète s’adresse à nouveau à Dieu. Il le supplie avec deux impératifs : « entends ma prière » et « écoute ».
Dans la même strophe, le poète utilise l’image du « bouclier » : elle peut se référer à Dieu comme « notre bouclier » [9], à Dieu comme celui qui protège tout notre peuple. Et, à Dieu qui protège tout le peuple, le poète demande de prendre soin, en particulier, de son « messie », de son « oint » ou, pour le dire avec les grecs, de « son Christ ». La prière demande donc à Dieu de se tourner vers son messie, le roi à venir que l’on espère[10].
Quant à nous, la liturgie de ce matin nous invite à revenir sur la déclaration-exhortation de la deuxième strophe. Elle concerne les habitants du temple et, en particulier, « le messie », le jeune Jésus dont Luc nous parlera dans l’Évangile. Notre refrain sera donc :
Heureux et en marche les habitants de ta maison, Seigneur !
Psaume 84 (versets 2-3. 5-6. 9-10)
2 De quel amour sont aimées tes résidences,
Yahvéh tout-puissant !
3 Mon âme soupire et meurt d’impatience (pour entrer) dans les cours (du temple) de Yahvéh.
Mon cœur et ma chair crient de joie vers le Dieu vivant.
Refr. : Heureux et en marche les habitants de ta maison, Seigneur !
5 Heureux et en marche ceux qui habitent dans ta maison :
encore ils te loueront.
6 Heureux et en marche les humains qui trouvent chez toi leur force :
ils ont dans leur cœur des chemins des pèlerins.
Refr. : Heureux et en marche les habitants de ta maison, Seigneur !
9 Yahvéh, Dieu tout-puissant, entends ma prière,
écoute, Dieu de Jacob !
10 Dieu, toi qui es notre bouclier, vois
et regarde le visage de ton messie !
Refr. : Heureux et en marche les habitants de ta maison, Seigneur !
Deuxième lecture
La Première lettre de Jean a été composée vers la fin du premier siècle. De cette lettre, la liturgie nous propose, ce matin, deux petites sections. Dans la première (vv. 1-2), l’auteur souligne quelle est notre condition : parce que Dieu le Père nous a aimé(e)s de son amour surprenant, nous sommes ses « enfants », littéralement ses « engendrés ». Les personnes qui ne connaissent pas Dieu, les personnes qui le refusent, ne peuvent pas reconnaître notre condition d’enfants de Dieu. Cette condition se manifestera un jour : « au moment de cette manifestation »[11], nous serons semblables à Dieu : « car nous le verrons tel qu’il est » (v. 2).
La première partie du texte nous aide donc à prendre conscience de ce que nous sommes, notre condition d’enfants aimés. La deuxième partie de la lecture (vv. 21-24) revient sur cette condition qui est la nôtre pour en souligner les conséquences : « croire au nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres » (v. 23). Voilà l’essentiel : grâce à Jésus, les commandements (vv. 22.24) de Dieu se réduisent à un seul commandement (v. 23) : « nous aimer les uns les autres ». Et cela est possible – pour les premiers destinataires de la lettre et pour nous au Burundi – grâce à l’Esprit. Et, à travers lui, nous demeurons en Dieu et Dieu en nous (v. 24).
Lecture de la Première lettre de saint Jean (3,1-2. 21-24)
Bien-aimés,1 voyez quel grand amour nous a donné – don définitif – le Père. Son amour est tel que nous sommes appelés enfants de Dieu ; et nous le sommes vraiment !
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
2 Mes bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : au moment de cette manifestation, nous lui serons semblables,
car nous le verrons tel qu’il est.
21 Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas,
nous pouvons nous adresser à Dieu avec confiance,
22 et nous recevons de lui ce que nous demandons.
Pourquoi ? Parce que nous gardons ses commandements et nous faisons ce qui lui plaît.
23 Et voici son commandement :
croire au nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres,
selon le commandement qu’il nous a donné.
24 Et celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Voici comment nous savons qu’il demeure en nous : grâce à l’Esprit qu’il nous a donné.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Seigneur, ouvre notre cœur
pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils. (cf. Actes 16,14b)
Alléluia.
Évangile
La liturgie de ce matin nous propose une page difficile[12].
Apparemment, la narration est simple. Lorsque Jésus a douze ans, avec ses parents il va à Jérusalem pour la fête de Pâque. Mais, pendant le retour, ses parents ne le trouvent plus. Ils rentrent donc à Jérusalem et le retrouvent dans le temple.
En nous livrant ce récit, Luc souligne la douleur, l’angoisse de ses parents : « ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse » (v. 48). Et c’est l’angoisse qui pousse la mère à l’interroger, presqu’en forme de reproche : « Mon enfant[13], pourquoi nous as-tu fait cela ? »
Quant au fils, il répond… en les interrogeant : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? » Et à l’interrogation il ajoute aussi une critique : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans l’intimité avec mon Père ? ». Ses parents auraient dû savoir ! Mais le sommet de cette critique est dans le contraste : Marie disait « ton père et moi » et Jésus, à ce père, oppose un autre Père : Dieu, Dieu et ses exigences. A une requête faite à Jésus à partir des liens et des obligations familiales, Jésus répond ici – et il s’agit des premiers mots de Jésus dans tout l’Évangile le Luc – en soulignant qu’il donne au Père l’importance prioritaire et absolue[14].
Et la finale du récit, avec Jésus qui « leur était soumis » (v. 51) ne peut pas effacer la dureté du conflit entre un enfant et ses parents. Quant à Jésus, Luc nous montre que, face à l’incompréhension de ses parents, il répond… en leur obéissant[15].
Mais la difficulté de ce récit va bien au-delà de tout ça. En effet, à travers le petit détail de Jésus retrouvé « après trois jours » (v. 46), la narration nous fait penser à la ‘perte’ de Jésus au moment de sa mort et à sa résurrection, au Jésus ‘retrouvé’, à Pâques, auprès de son Père[16]. C’est à ce niveau que l’angoisse des parents évoque l’angoisse de la communauté chrétienne du vendredi de sa mort jusqu’à la rencontre avec le ressuscité. Et le reproche que Jésus adresse à ses parents est, surtout, le reproche aux croyants – les croyants d’hier et d’aujourd’hui – qui ont de la peine, malgré la lecture des Écritures, à croire à la résurrection et à ce Fils ressuscité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2,41-52)
41 Les parents de Jésus allaient, chaque année, à Jérusalem pour la fête de la Pâque. 42 Et, quand il eut douze ans, ils étaient montés suivant la coutume de la fête. 43 Mais, à la fin des jours de fête, lorsqu’ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. 44 Pensant que (Jésus) était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de voyage et ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 45 Et, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem en le cherchant. 46 Et il advint : après trois jours ils le trouvent dans le temple, assis au milieu des maîtres de la loi, à les écouter et les interroger. 47 Tous ceux qui l’entendaient étaient surpris de son intelligence et de ses réponses. 48 Et, en le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse ». 49 Et il leur dit : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans l’intimité avec mon Père ? » 50 Mais eux ils ne comprirent pas la parole qu’il leur disait. 51 Et il descendit avec eux et alla à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère gardait avec soin tous ces événements dans son cœur. 52 Et Jésus progressait en sagesse et en taille et en faveur auprès de Dieu et auprès des humains.
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
J’étais encore dans le ventre de ma maman
et tu avais déjà pris soin de moi ;
depuis le sein de celle qui m’a conçu et nourri,
ta tendresse a été pour moi ;
depuis ma jeunesse tu t’es manifesté à moi
avec l’intelligence de ton jugement :
tu m’as soutenu avec une vérité solide
et tu m’as réjoui par ton souffle saint.
Ton juste reproche accompagne mon chemin
et ta paix veille sur le salut de mon âme ;
sur mes pas il y a l’abondance de ton pardon
et une miséricorde sans fin lorsque tu me juges.
Tu me soutiens jusqu’à ma vieillesse.
Mon papa ne m’a pas vraiment reconnu
et ma maman m’a confié à toi :
en effet, tu es un papa pour tous ceux
qui s’approchent de ta vérité ;
en eux tu te réjouis comme une maman très tendre vers son enfant
et comme une nourrice tu tiens au sein toutes tes créatures[17].
[Hymne de la communauté juive de Qumran : du temps de Jésus]
Prière des fidèles
* La première lecture nous permet de comprendre que la naissance d’un enfant est un don de Dieu. Mais c’est un don que nous mettons à disposition de Dieu. C’est Dieu lui-même qui permettra à nos enfants de découvrir comment vivre et s’engager pour Dieu. Aide-nous, Seigneur, à accompagner nos jeunes lorsqu’ils découvrent le chemin – le chemin de paix – que tu leur indiques.
* Nous sommes comme le poète du psaume. Il avoue : « Mon âme soupire et meurt d’impatience ». Oui, elle soupire, elle meurt d’impatience parce qu’elle désire te rencontrer et se réjouir de ta présence, Seigneur, même en sortant de nos rencontres ici dans cette salle. Avec le poète, nous t’avons célébré comme « notre bouclier ». Donne-nous la force de mettre seulement en toi notre confiance.
* La Lettre de Jean nous parle, Seigneur, de l’amour que tu as pour nous, un amour qui fait de nous tes filles, tes fils. Donne-nous, Seigneur, ton Esprit. Seulement ton Esprit nous permettra de croire en ton Fils et de respecter son commandement « nous aimer les uns les autres », et nous aimer « selon le commandement qu’il nous a donné ».
* L’Évangile nous présente deux parents angoissés, deux parents qui ne peuvent pas comprendre le chemin qu’un fils peut prendre. Aide-nous, Seigneur, à accepter cette condition de parents. C’est la condition dans laquelle chacune et chacun de nous, sans le savoir, a mis ses parents ; c’est la condition dans laquelle Jésus, pour sa fidélité à Dieu, a mis sa famille humaine. Aide-nous, Seigneur, à accepter cette condition – si possible – avec sérénité.
* L’Évangile nous a laissé entrevoir la condition des premiers croyants après le vendredi saint. Il est difficile de croire que Jésus ne soit pas sur nos routes, dans nos quartiers. On aimerait le rencontrer mais il est, désormais, « dans l’intimité avec son Père ». Aide-nous, Seigneur, à accepter son absence dans l’espoir d’être nous aussi, un jour, en sa compagnie, avec le Père.
[1] Cf. O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 331. Cf. aussi A. Caquot – Ph. De Robert, Les livres de Samuel, Labor et fides, Genève, 1994, p. 41.
[2] A propos de ces dons, les manuscrits hébreux présentent deux variantes : « trois taureaux » ou « un taureau de trois ans ». Cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 1. Josué, Juges, Ruth, Samuel, Rois, Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1982, p. 141s. Cf. aussi A. Caquot – Ph. De Robert, Les livres de Samuel, Labor et fides, Genève, 1994, p. 35. Cf. aussi La Bible, Notes intégrales. Traduction œcuménique, Cerf – Biblio’O, Paris – Villiers-le-Bel, 2011, p. 448, note au v. 24.
[3] Le texte hébraïque, on peut le traduire : « il sera vu en face de Yahvéh ». Cf. La Bible. Traduite et commentée par A. Chouraqui, Desclée, Paris, 1989, p. 503. Parfois, en laissant tomber une lettre du mot hébreu, on préfère supposer une phrase avec le verbe actif : « Samuel verra la face de Yahvéh ». Cf. R. Rendtorff, Teologia dell’Antico Testamento. Volume 2: I temi, Claudiana, Torino, 2003, p. 207.
[4] Pour cette interprétation des deux derniers mots de ce verset, cf. F. Stolz, Das erste und zweite Buch Samuel, TVZ, Zürich, 1981, p. 24, note 4.
[5] Ainsi E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 23s.
[6] Cf. E. Zenger, Psalm 84, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 515.
[7] Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 94s.
[8] Pour cette tournure fréquemment modifiée dans les traductions, cf. E. Zenger, Psalm 84, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, pp. 509 et 518.
[9] A côté de cette possibilité de penser à Dieu comme « notre bouclier », on peut aussi appliquer cette tournure au Messie comme « notre bouclier » et traduire : « vois celui qui est notre bouclier ». Pour ces deux possibilités, cf. E. Zenger, Psalm 84, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 510 et G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 753.
[10] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 770. Cf. aussi E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 29s.
[11] Pour cette tournure, cf. R. E. Brown, Le lettere di Giovanni, Cittadella, Assisi, 1986, p. 543s. Cf. aussi M. Morgen, Les épîtres de Jean, Cerf, Paris, 2005, p. 117, note c.
[12] Pour l’origine de ce récit et son insertion dans l’Évangile de Luc, cf. R. E. Brown, La nascita del Messia secondo Matteo e Luca, Cittadella, Assisi, 1981, p. 650ss.
[13] Le possessif “mon” souligne la relation entre Jésus et sa maman, la relation que l’Évangile évoque avec le terme « téknon », lié au verbe « tiktô » qui signifie « engendrer », « enfanter ». Cf. F. Bovon, L’Évangile selon saint Luc 1-9, Labor et fides, Genève, 1991, p. 157.
[14] Ainsi R. E. Brown, Cristo nei Vangeli dell’anno liturgico, Elledici, Leumann Torino, 2010, p. 168.
[15] S. De Vito, Luca 2,22-52, dans Luca. Nuova traduzione ecumenica commentata, a cura di E. Borghi, Edizioni Terra Santa, Milano, 2018, p. 65.
[16] Cf. O. Da Spinetoli, Luca. Il Vangelo dei poveri, Cittadella, Assisi, 1982, p. 129.
[17] F. García Martínez, Testi di Qumran, Paideia, Brescia, 2003, p. 551s.