Eucharistie: 15 décembre 2024

3ème Dimanche de l’Avent — Année C

 

De la solidarité et de la justice… la joie

 

Première lecture

Le livre de Sophonie, nous le lisons rarement. Et pourtant son message est très riche et encourageant, encourageant pour son temps et aussi pour nous.

En effet, à partir des dernières décennies du septième siècle avant Jésus Christ, Sophonie – son nom signifie « Yahvéh protège[1] » – s’est trouvé confronté avec les cruautés de l’expansion assyrienne[2], les ruines des nations situées entre l’Euphrate et la Méditerranée, les déportations[3].

C’est dans cette situation d’un monde en ruine que Sophonie annonce un message de réconfort, une invitation à la joie. Sion, interpellée comme une jeune fille, est invitée à se réjouir : c’est une joie qui naît du pardon de Dieu : Dieu « a levé les sentences qui pesaient sur toi[4]» (v. 15). Mais c’est aussi la joie parce que Dieu « a écarté ton ennemi » (v. 15), Dieu a écarté de la ville ceux qui exerçaient leur pouvoir dans l’injustice. Et à leur place Yahvéh est désormais « Le roi d’Israël » (v. 15), le roi qui règne « au milieu de toi » (vv. 15 et 17). D’ici l’invitation à dépasser la peur et le découragement (v. 16) et à s’engager pour la justice. Voilà le chemin vers la joie, la joie de la communauté : « Crie de joie, jeune fille Sion » (v. 14). Et cette joie, nous dit le prophète, sera partagée aussi par Dieu : lui-même, « il court vers toi et te renouvelle »[5], comme disent les traducteurs grecs ; « il court vers toi et il crie de joie comme aux jours de fête[6] » (vv. 17-18a).

Avec ces mots Sophonie encourageait ses contemporains en leur annonçant que Dieu crée une réalité nouvelle, « un peuple pauvre et faible » (3,12), l’Israël nouveau. En contraste avec les habitants de Jérusalem qui détiennent le pouvoir, ce nouveau peuple mettra sa confiance en Dieu et pratiquera la justice[7]. Laissons-nous remplir par cet espoir.

 

Lecture du livre du prophète Sophonie (3,14-18a)

14 Crie de joie, jeune fille Sion,

lance des acclamations, Israël,

réjouis-toi, et exulte de tout ton cœur,

jeune fille Jérusalem.

15 A levé, Yahvéh, les sentences qui pesaient sur toi,

il a écarté ton ennemi.

Le roi d’Israël, Yahvéh, est au milieu de toi,

tu n’auras plus à craindre le mal.

16 En ce jour-là, on dira à Jérusalem :

« N’aie pas peur, Sion,

que tes mains ne faiblissent pas !

17 Yahvéh ton Élohim est au milieu de toi,

il est fort, il sauve.

Il est dans l’allégresse à cause de toi,

dans son amour, il court vers toi et te renouvelle :

il jubile à cause de toi et il crie de joie

18a comme aux jours de fête ».

 Parole du Seigneur.

 

Chant d’Isaïe

 A la place d’un psaume, la liturgie de ce matin nous propose un chant que nous lisons dans le livre du prophète Isaïe. Ce chant est la conclusion de la première partie du livre (les chapitres de 1 à 11), juste après l’annonce que – de la descendance de David – va pousser un rejeton, le messie (Is 11,1ss). Et maintenant, à la fin de cette première partie du livre, Isaïe nous annonce déjà sa présence, sa présence parmi nous : oui, « il est grand, au milieu de toi, le Saint ! » (12,6).

Le thème de ce chant est très simple : une invitation à louer Dieu. Dans la première partie (vv. 1-3), l’invitation est d’abord adressée à un individu : « Tu diras… ». Ensuite, dans la seconde partie (vv. 4-5), les destinataires sont au pluriel : « vous direz… ». Mais la requête est la même : « célébrer Yahvéh » (vv. 1.4), c’est-à-dire le louer et le remercier, faire connaître parmi les peuples sa bonté. Enfin, dans la conclusion (v. 6), le prophète précise qui sont les destinataires de ce message : l’individu et la communauté qui « habite Sion ».

Dans la première strophe (v. 1), nous avons une affirmation fondamentale : Dieu est celui qui pardonne et qui laisse tomber sa colère. Voilà pourquoi nous pouvons faire une autre expérience de Dieu. En utilisant les mots qu’Isaïe nous apprend, chacune et chacun de nous peut dire à Dieu : « tu me consoles ». Oui, dans ce verset d’Isaïe, et jamais ailleurs dans la Bible, nous avons une prière qui célèbre… la colère de Dieu, colère qui se transforme en consolation[8]. Nous avons donc, ici, une invitation à regarder d’une façon nouvelle et bien différente les difficultés que nous vivons chaque jour. C’est dans ces difficultés, difficultés qui peuvent nous suggérer l’image d’un Dieu en colère ou au moins absent, c’est dans ces difficultés que nous pouvons découvrir la consolation de Dieu.

Dans la deuxième strophe (vv. 2-3), la relation entre Dieu et l’individu invité à prier se résume en deux mots : « ‘El yeshoû‘’ati », c’est-à-dire « Dieu de mon salut ». Voilà pourquoi en priant nous pouvons dire : « j’ai confiance et je ne tremble plus ». Et cette confiance, nous pouvons l’exprimer dans le « chant »[9], un chant qui jaillit de la force que Dieu nous donne.

En poursuivant la strophe, nous avons encore deux fois le mot « salut ». Et dans la troisième fois, ce mot est présenté comme une réalité accessible à tout le monde. C’est ainsi que le prophète peut s’adresser à nous pour nous assurer : « vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut » (v. 3).

Dans la troisième strophe (v. 4), Isaïe s’adresse à un groupe de personnes. Il les exhorte à célébrer Yahvéh et à proclamer « son nom ». Et, en hébreu, ce mot n’évoque pas seulement le nom d’une personne ; il évoque aussi sa présence et ses actions, des actions qui pour nous sont inimaginables et toujours surprenantes. Et, dans cette strophe, Isaïe nous invite à faire connaître le nom et l’amour du Seigneur… « parmi les peuples », à tout le monde,

La quatrième strophe revient sur cette invitation et nous en donne une motivation : « Chantez Yahvéh ! Oui, il a fait de grandes choses : qu’on les fasse connaître sur toute la terre » (v. 5).

Enfin le dernier verset. Ici Isaïe s’adresse à toute la population d’Israël. Et il interpelle la communauté en utilisant le singulier, le singulier… féminin. C’est ainsi qu’il peut dire à toute la communauté : « Manifeste et crie ta joie, femme qui habites Sion, car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël ! »

Quant à nous, en écoutant les strophes de ce chant, nous pourrons intervenir avec ces mots du verset 6. Notre refrain sera :  

Manifeste et crie ta joie,

car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël !

 

Poème du livre d’Isaïe (12,1-6) (versets 1. 2-3. 4. 5-6)

1 Et tu diras, ce jour-là :

« Je te célèbre, Yahvéh !

Oui, tu étais en colère contre moi,

mais ta colère s’apaise et tu me consoles.

Refr.                Manifeste et crie ta joie,

car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël !

 

2 Voici, Dieu de mon salut ; j’ai confiance et je ne tremble plus.

Oui, Yah, Yahvéh, est ma force et mon chant,

pour moi il est devenu le salut.

3 Et vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut ».

Refr.                Manifeste et crie ta joie,

car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël !

 

4 Et vous direz ce jour-là :

« Célébrez Yahvéh, proclamez son nom,

faites connaître parmi les peuples ses œuvres,

annoncez que son nom est sublime.

Refr.                Manifeste et crie ta joie,

car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël !

 

5 Chantez Yahvéh ! Oui, il a fait de grandes choses :

qu’on les fasse connaître sur toute la terre ».

6 Manifeste et crie ta joie, femme qui habites Sion,

car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël !

Refr.                Manifeste et crie ta joie,

car il est grand, au milieu de toi, le Saint d’Israël !

 

Deuxième lecture

 Vers l’an 56, Paul, qui se trouve en prison à Éphèse[10], écrit à la communauté de Philippes, une ville dans l’actuelle partie nord-orientale de la Grèce. Dans sa lettre, Paul avoue les sentiments qui l’habitent : confiance et amour. D’abord la confiance : si son procès va le conduire à la mort, dans la mort il sera « avec le Christ ». Mais Paul exprime aussi son amour pour les Thessaloniciens ; en effet, si le procès se termine avec une sentence de libération, Paul pourra continuer à travailler pour la communauté qu’il aime intensément (1,8).

En continuant sa lettre, Paul encourage la communauté à prendre Jésus comme modèle d’une vie consacrée à Dieu et à construire une communauté de personnes qui s’aiment. Enfin, et on va écouter dans un instant cette partie de la lettre, il invite la communauté à se réjouir. Mais il ne s’agit pas d’une joie recherchée chacun pour soi[11]. C’est aussi la joie recherchée pour les autres, en leur faisant du bien, en étant tolérants et modérés envers eux ; c’est ce que Paul exprime en écrivant : « Que votre bonté et délicatesse soient reconnues[12] par tous les humains ». A la joie et à la tolérance envers les autres, Paul ajoute une attitude de confiance en Dieu, une confiance qui s’exprime dans le dialogue intime avec Dieu.

A ces requêtes, Paul ajoute deux motivations. La première fait référence à Jésus : « Le Seigneur est proche » (v. 5). Les chrétiens de la première génération attendaient le retour de Jésus, un retour « proche ». Mais, même si ce retour n’est pas immédiat, au moment de la mort l’homme rencontre le Christ et est avec lui (1,23). La deuxième motivation insiste sur Dieu, Dieu que nous pouvons découvrir comme le Dieu de la paix : Dieu nous est proche, Dieu garde nos cœurs et nos pensées. Et cette présence, cette paix, cet amour de Dieu pour nous « dépasse tout ce qu’on peut imaginer » (v. 7). Nous ne pouvons que lui faire confiance. Pleinement.

 

De la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (4,4-7)

 Frères,4 réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps. Je vous le dis à nouveau : réjouissez-vous.

5 Que votre bonté et délicatesse soient reconnues par tous les humains. Le Seigneur est proche. 6 Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute occasion, par la prière et la supplication accompagnées d’action de grâce, faites connaître à Dieu vos demandes. 7 Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

Parole du Seigneur.

Alléluia. Alléluia.

L’Esprit du Seigneur est sur moi :

il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. (cf. Isaïe 61,1)

Alléluia.

 

Évangile

L’Évangile de Luc nous présente, ce matin, les réponses que Jean le Baptiste donne à trois groupes qui l’interpellent.

Il y a d’abord les foules qui lui demandent « Que devons-nous donc faire ? ». Et la réponse est le partage. La nourriture et le vêtement sont les biens élémentaires : que les gens n’en gardent que l’indispensable[13].

Quant aux collecteurs d’impôts, des personnes qui fréquemment pratiquaient la corruption et exigeaient de l’argent qu’elles mettaient dans leurs poches, Jean leur demande la justice : « N’exigez rien de plus que ce qui vous a été ordonné » (v. 13).

Enfin les militaires. Et pour eux, l’exigence – très surprenante – est la non-violence. Jean leur demande de ne pas abuser du port d’armes[14] : « Ne faites ni violence ni tort à personne »[15].

Partage, justice, non-violence : voilà les trois exigences pour rencontrer le Christ. C’est dans la vie de tous les jours, c’est seulement dans nos relations avec les autres – des relations de justice et de solidarité – que nous pouvons rencontrer le Christ.

Dans la suite de son récit (versets 15ss), Luc évoque l’attente du Messie. Les contemporains de Jean attendaient surtout un libérateur politique et se demandaient si c’était lui le Messie attendu. Dans sa réponse, Jean explique qu’il n’est pas le Messie.

Le prophète Isaïe (1,24) avait annoncé Dieu ou son Messie comme « le fort d’Israël ». Et Jean, tout en reconnaissant sa force prophétique, avoue que le Messie « est plus fort que moi » (v. 16). Jean se présente comme subordonné au Messie ; plus qu’un esclave par rapport à son maître, il ne se sent pas digne : « je ne suis pas digne de délier les lacets de ses sandales » (v. 16). L’accent est uniquement sur le maître qui « vient » (v. 16).

La venue du maître, du Messie ou du « Christ » comme on dit en grec, est présentée avec des images. D’abord celle du feu, le feu qui purifie et anéantit, le feu qui très vite brûle la paille que le cultivateur a séparée du blé. Mais l’image du feu sert surtout pour souligner le don de l’Esprit qui, comme au moment de la Pentecôte, donne une énergie nouvelle aux disciples. D’ici l’expression : « Lui, il vous baptisera dans un Esprit Saint et avec du feu » (v. 16).

Le but de la venue du Messie est de sauver les hommes, comme l’agriculteur qui sauve son blé et le recueille dans son grenier (v. 17). C’est ce message positif que Jean veut donner : ses exhortations, Luc les qualifie comme l’annonce de la « Bonne Nouvelle ». C’est le dernier appel de Jean, l’appel aux Juifs de son temps et aussi à nous, à être « le blé » et non de la paille[16].

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (3,10-18)

10 Et les foules (qui venaient se faire baptiser par Jean) lui demandaient en disant : « Que devons-nous donc faire ? » 11 En répondant, Jean leur disait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! ».

12 Des collecteurs d’impôts aussi vinrent pour se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » 13 Il leur dit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous a été ordonné ».

14 Des soldats aussi lui demandaient en disant : « Et nous, que devons-nous faire ? » Et il leur dit : « Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde ».

15 Le peuple attendait, plein d’espoir, et tous se posaient dans leur cœur des questions au sujet de Jean : ne serait-il pas le Messie ? 16 Jean répondit à tous en disant : « Moi, je vous baptise avec de l’eau. Mais il vient, celui qui est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier les lacets de ses sandales. Lui, il vous baptisera dans un Esprit Saint et avec du feu ; 17 il a sa pelle à la main, pour nettoyer son aire et pour recueillir le blé dans son grenier ; mais la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas ». 18 Ainsi donc, et avec bien d’autres exhortations, Jean annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Dieu, donne-nous de percevoir

la proximité de ton Fils.

Donne-nous de rencontrer des hommes

qui vivent selon sa parole.

Sinon, où pourrions-nous apprendre

ce qu’est l’amour et la grâce

et la fidélité et le pardon ?

Alors nous serons l’un pour l’autre

lumière, chaleur, espoir.

Nous serons vin et pain,

et vêtement, force et richesse.

Nous serons tout ce que lui a été pour nous,

Jésus Christ, ton Fils[17].

[Frans Cromphout, jésuite, Pays-Bas : 1924-2003]

 

Prière des fidèles

* La parole de Sophonie nous parle d’un Dieu qui met fin à la peur. Son invitation « n’aie pas peur. Sion » vaut pour les contemporains du prophète et aussi pour nous aujourd’hui. Aide-nous, Seigneur Jésus, à laisser tomber l’image d’un Dieu qui nous châtie et à nous laisser prendre par la confiance dans un Dieu qui nous aime.

* Le chant d’Isaïe termine avec une affirmation fondamentale : « Oui, il est grand, au milieu de toi, le Saint ! ». Ces mots nous invitent à mettre chaque jour notre confiance en toi qui es au milieu de nous. Mais ces mots nous invitent aussi à découvrir ce que tu demandes chaque jour. Aide-nous, Seigneur, à découvrir ce que tu veux de nous comme réponse à ton amour.

* Paul nous invite à la joie et à la tolérance en même temps. Aide-nous, Seigneur Dieu, à ne pas nous imposer sur les autres, à être disponibles au dialogue, à prendre des initiatives pour nous réconcilier avec nos frères. C’est ainsi que nous pourrons vaincre le désespoir et découvrir ta présence et ta paix qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.

* Le message du Baptiste souligne l’importance de la solidarité, de la justice et de la non-violence. C’est seulement ainsi que nous pouvons être « le blé » et non de la paille. Aide-nous, Seigneur, à bien comprendre ce message et, surtout, à le vivre concrètement.


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[1] Cf. la voix « Çephanya, Sophonie », dans O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 89.

[2] Cf. E. Zenger, Il libro dei dodici profeti, dans E. Zenger (ed.), Introduzione all’Antico Testamento, Queriniana, Brescia, 2008, p. 858s.

[3] Cf. La Bible TOB. Notes intégrales. Traduction œcuménique, Cerf – Bibli’O, Paris – Villiers-le-Bel, 2011, p. 1031.

[4] Pour le mot « sentence » (en hébreux « mishepât »), cf. D. Scaiola, Naum, Abacuc, Sofonia. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2013, p. 156.

[5] Cette traduction qui nous est proposée dans la liturgie reprend la traduction grecque de Sophonie. Cf. D. Scaiola, Naum, Abacuc, Sofonia. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2013, p. 156s. Cf. aussi R. Vuilleumier, Michée, C.-A. Keller, Nahoum, Habacuc, Sophonie, Labor et fides, Genève, 1990, p. 214s.

[6] On obtient cette tournure, témoignée dans la traduction grecque, en modifiant le texte hébreu. Cf. G. Savoca, Abdia, Naum, Abacuc, Sofonia. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2006, p. 174, note 2.

[7] Cf. A Spreafico, Sofonia, Marietti, Genova, 1991, p. 190.

[8] Cf. W. A. M. Beuken, Jesaja 1-12, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2003, p. 337.

[9] Pour le mot « chant », cf. W. A. M. Beuken, Jesaja 1-12, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2003, p. 328. Pour d’autres remarques à ce sujet, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 2. Isaïe, Jérémie, Lamentations, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1986, pp. 87-90.

[10] Cf. R. Fabris, Lettera ai Filippesi. Struttura, commento e attualizzazione, EDB, Bologna, 1983, p. 18s.

[11] Cf. J. Gnilka, Der Philipperbrief, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 1968, p. 169.

[12] Pour ces deux termes qui traduisent le mot grec « epieikés », cf. C. Spicq, Notes de lexicographie néo-testamentaire, Tome I, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1978, p. 263-267.

[13] Cf. F. Bovon, L’Évangile selon saint Luc. 1-9, Labor et fides, Genève, 1991, p. 170.

[14] Cf. F. Bovon, L’Évangile selon saint Luc. 1-9, Labor et fides, Genève, 1991, p. 171. Cf. aussi R. Virgili, Vangelo secondo Luca. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 867.

[15] Ici, Luc utilise la structure « accuser à tort / brutaliser » (en grec « sykophanteo »), cf. C.-H. Hunzinger, « sykê ktl. », dans Grande lessico del Nuovo Testamento, fondato da G. Kittel, continuato da G. Friedrich, Vol. XII, Paideia, Brescia, 1979, col. 1457s.

[16] Cf. H. Schürmann, Il Vangelo di Luca. Parte prima, Paideia, Brescia, 1983, p. 328.

[17] F. Cromphout, Un temps pour parler, Éditions Foyer Notre-Dame, Bruxelles, 1970, p. 65.