Eucharistie : 16 février 2025
6ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
« Heureux et en marche, vous les pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous ! » (Luc 6,20)
Première lecture
Il y a deux semaines, nous avons écouté comment Dieu a appelé le jeune Jérémie à devenir prophète, porteur de la parole de Dieu. Et dans les chapitres 16-17, Dieu explique à Jérémie qu’il devra annoncer la parole de Dieu non seulement à travers sa parole mais aussi avec toute sa vie[1]. A travers sa vie comme célibataire, Jérémie annonce – pour tout le royaume de Juda – une vie de solitude et sans avenir (Jér 16). Mais, en revenant sur ce thème, la page qu’on va lire ce matin modifie, au moins en partie, cette annonce. Une vie de solitude et sans avenir est la vie de celui qui refuse Dieu. Au contraire, la personne qui met en Dieu sa confiance aura une vie en plénitude. Le contraste entre ces deux façons de vivre marque toute notre page. D’un côté la malédiction, de l’autre la bénédiction. La distinction entre les deux est liée à l’attitude de la personne.
La vie de la personne[2] qui ne met pas en Dieu sa confiance est une vie ‘maudite’, c’est-à-dire vide, totalement vide. Elle est la vie d’une personne qui, même si elle se sent forte, peut s’appuyer seulement sur un humain, un « ’âdâm », un être terrestre et fragile comme la terre, « ’adâmâh » en hébreu. Son point d’appui, la force – littéralement son « bras[3] » – ne peut être que la « chair », un mot qui en hébreu est symbole de fragilité. Voilà à quoi fait référence celui dont le cœur s’éloigne de Yahvéh. Et sa vie ne sera autre chose qu’un buisson, « un buisson sur un sol stérile », une vie sans bonheur et sans avenir. Bref : mettre sa confiance en soi-même signifie entreprendre une lutte dure et sans espoir de pouvoir survivre[4].
Bien différente est la vie d’une personne qui met en Dieu sa confiance. Sur cette confiance la page de Jérémie insiste : l’homme « met sa confiance en Yahvéh » et « Yahvéh sera son appui de confiance » (v. 7). La vie de cette personne ne sera pas celle d’un buisson sur un sol stérile. Cette personne « sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse ses racines vers une rivière » (v. 8). Et, dans cette tournure, les « eaux » deviennent une image pour parler de Dieu, Dieu comme les eaux, les eaux indispensables – nous le savons bien – pour la vie, les eaux qui donnent la vie. Cette image, Jérémie la développe dans un autre passage de son livre, là où il met sur la bouche de Dieu ces paroles adressées aux Israélites : « ils m’abandonnent, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes fissurées, qui ne retiennent pas les eaux » (2,13).
Bref : un vrai culte à Dieu consiste dans le fait d’orienter à lui toute la vie. La personne qui se livre à lui entièrement fait l’expérience, en elle-même, d’être toujours nourrie et alimentée d’une force divine, une force qui nous pousse à accomplir des œuvres bonnes, une force qui, même dans les difficultés, ne faiblit jamais[5].
Lecture du livre du prophète Jérémie (17,5-8)
5 Ainsi dit Yahvéh :
« Maudit soit l’homme qui met sa confiance dans un être humain
et s’appuie sur un être de chair,
tandis que son cœur s’éloigne de Yahvéh.
6 Il sera comme un buisson sur un sol stérile,
il ne verra pas venir le bonheur.
Il habitera dans les lieux arides du désert,
une terre salée, où personne n’habite.
7 Béni soit l’homme
qui met sa confiance en Yahvéh,
Yahvéh sera son appui de confiance.
8 Il sera comme un arbre, planté près des eaux,
qui pousse ses racines vers une rivière.
Il n’a pas peur quand vient la chaleur :
ses feuilles restent toujours vertes.
Dans l’année de la sécheresse, il ne se fera aucun souci
et il ne cessera de porter du fruit ».
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume que nous allons lire ce matin est le premier psaume de tout le psautier. Il est, pour ainsi dire, la page qui nous introduit dans cette collection composée de 150 poèmes. Et il nous introduit avec une déclaration et une exhortation : « Heureux et en marche ». L’auteur, qui est un maître de sagesse et qui vivait – probablement – au troisième siècle avant la naissance de Jésus, veut nous aider à comprendre comment une personne réussit dans la vie[6]. Dans ce but, il nous présente – dans la ligne de la page de Jérémie[7] – deux chemins opposés, un bon, l’autre mauvais.
Le premier chemin, sur lequel le poète insiste particulièrement, est indiqué dans les deux premières strophes. La bonté de ce projet est synthétisé dans le premier mot : « ’èshèr »[8], un terme hébreu qu’on peut traduire « heureux et en marche ». En effet, il s’agit d’un beau projet, un projet heureux en vue duquel il faut se mettre en marche. Ce projet est une invitation, une invitation adressée à chacune et à chacun de nous : une invitation à prendre les distances par rapport aux décisions des méchants qui détruisent une communauté et qui ridiculisent le respect dû aux autres. Au lieu d’aller dans cette direction, le psaume nous invite à prendre plaisir en accueillant l’enseignement de Yahvéh et en méditant, « jour et nuit », son instruction. Oui, dans l’instruction du Seigneur nous pouvons découvrir notre joie. Et cette instruction deviendra notre aimée, celle que nous préférons, celle que nous choisissons, elle sera notre choix de vie[9].
Les conséquences de ce choix sont indiquées dans la deuxième strophe : celle ou celui qui fait ce choix « est comme un arbre planté au bord des canaux d’irrigation », il donne ses fruits et ses feuilles restent toujours vertes.
Dans la troisième strophe, notre maître de sagesse mentionne aussi le choix opposé ; c’est le choix
des gens « méchants ». Et le psaume nous met en garde : ces personnes « sont comme la paille dispersée par le vent ». Bref : ce second choix ne mène à rien. L’image est celle de celui qui ne réussit pas à bâtir, il voit toute chose échapper de ses mains, il reste… les mains vides. C’est un peu comme au moment de construire la tour de Babel : les constructeurs veulent construire une tour qui arrive jusqu’au ciel, mais leur confusion intérieure les disperse ; ils ne réussissent pas à construire une ville, une communauté (Gen 11,4ss)[10]. Un peu dans la ligne de ce récit, le poète du psaume termine en disant : « le chemin des méchants se perd ». Si ce chemin, le projet des méchants se perd, celui des justes Dieu le « connaît ». Et ici, le verbe « connaître » doit être compris dans toute son épaisseur : ce verbe nous assure que Dieu accompagne avec soin et avec amour le projet des justes, il accompagne avec amour celles et ceux qui mettent en lui leur confiance, il illumine leurs projets, il leur donne la force de les réaliser[11].
En reprenant le message de ce psaume et la page de Jérémie, nous pouvons intervenir, à la fin de chaque strophe, avec le refrain :
Heureux et en marche l’homme
qui met sa confiance dans le Seigneur.
Psaume 1 (versets 1-2. 3. 4.6)
1 Heureux et en marche l’homme qui n’agit pas selon le conseil des méchants,
et ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs et ne siège pas avec ceux qui se moquent des autres.
2 Mais il trouve son plaisir dans l’enseignement de Yahvéh
et il médite son instruction jour et nuit !
Refr. : Heureux et en marche l’homme
qui met sa confiance dans le Seigneur.
3 Il est comme un arbre planté au bord des canaux d’irrigation :
il donne ses fruits quand la saison est venue,
et ses feuilles restent toujours vertes,
tout ce qu’il fait lui réussit.
Refr. : Heureux et en marche l’homme
qui met sa confiance dans le Seigneur.
4 Pour les gens méchants, c’est différent,
ils sont comme la paille dispersée par le vent.
6 Car Yahvéh connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perd.
Refr. : Heureux et en marche l’homme
qui met sa confiance dans le Seigneur.
Deuxième lecture
Dimanche passé – dans la Première lettre aux Corinthiens – Paul nous a rappelé les quatre éléments fondamentaux de la foi chrétienne : la mort, la sépulture, la résurrection et les apparitions de Jésus.
Et, dans la page de ce matin, Paul s’arrête encore sur la résurrection. En effet, seulement le fait de croire dans la résurrection du Christ peut donner un fondement à notre espoir, l’espoir dans notre résurrection un jour. On ne peut pas croire dans la résurrection de Jésus et nier qu’il y aura, un jour, résurrection aussi pour nous[12]. Et pourtant, dans la communauté de Corinthe, certains disent « qu’il n’y a pas de résurrection des morts » (v. 12). Devant cette affirmation, Paul ne peut que réagir : « si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité » (v. 16). Nier la résurrection des morts revient à nier la résurrection de Jésus[13] et à ne pas reconnaître que le Christ a donné sa vie et est mort pour nous. Mais alors la foi n’aurait plus aucune efficacité : notre foi serait sans valeur. Oui, notre foi serait une pure « illusion », et nous serions encore dans nos péchés, entièrement perdus dans nos fautes, dans nos faillites en tant qu’êtres humains. Si notre espoir dans le Christ concerne seulement notre vie ici-bas, « nous sommes les plus malheureux de tous les humains » (v. 19).
Après ces considérations à propos de ces personnes qui osent dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts, Paul termine sa page avec une affirmation fondamentale : « en réalité le Christ a été ressuscité – définitivement – d’entre les morts. Il a été ressuscité le premier, pour que les autres morts soient aussi ressuscités un jour » (v. 20).
Que la lecture de cette page nous aide à regarder à la mort de nos proches et à notre propre mort avec confiance : dans sa résurrection, le Christ a été libéré de la mort. Avec lui, qui a été « le premier », nous aussi nous serons liberé(e)s de la mort[14].
Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (15,12 et 16-20)
Frères, 12 nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? 16 Car, si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité. 17 Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion, vous êtes encore dans vos péchés 18 et ceux qui se sont endormis dans le Christ sont donc perdus.
19 Si nous avons mis notre espérance dans le Christ uniquement pour cette vie, nous sommes les plus malheureux de tous les humains ! 20 Mais en réalité le Christ a été ressuscité – définitivement – d’entre les morts. Il a été ressuscité le premier, pour que les autres morts soient aussi ressuscités un jour.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Réjouissez-vous, tressaillez de joie,
dit le Seigneur,
car votre récompense est grande dans le ciel. (Luc 6,23)
Alléluia.
Évangile
Au chapitre 6 de son Évangile, Luc nous présente Jésus qui monte sur une montagne et passe toute la nuit en prière. Et le matin suivant, il appelle ses disciples et en choisit douze comme apôtres (6,7ss). Ensuite, comme nous allons lire dans la page de ce matin, Jésus descend de la montagne. Avec lui, il y a les Douze et une grande foule de disciples, mais il y a aussi une multitude juive et non-juive venue des alentours et de la côte méditerranéenne[15].
C’est dans ce contexte que Jésus prend la parole et s’adresse aux disciples. Son discours rappelle ce que Jésus avait annoncé dans la synagogue de Nazareth[16] et que nous avons lu il y a trois semaines (Luc 4,17-21). Mais cette fois son annonce est structurée sur un contraste : quatre fois l’expression « Heureux et en marche », quatre fois l’expression « Quel malheur ».
Les quatre expressions introduites par « Heureux et en marche » sont adressées aux pauvres, à ceux qui ont faim, à ceux qui pleurent, à ceux qui sont détestés et exclus. A ces personnes Jésus annonce un message de joie, il annonce « la bonne nouvelle », un frisson de rêve comme un miracle[17] ! D’autre part, c’est pour ça que Dieu a « oint » Jésus, il l’a « envoyé pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres » (Lc 4,18 et Is 61,1). Et, avec Jésus, le destin des pauvres dans le monde change. Maintenant, avec Jésus, leur sort est renversé et la prophétie d’Isaïe se réalise : les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent et sont refusés peuvent se réjouir parce que Jésus est à leur côté, sur le même chemin.
Les quatre expressions introduites par « Quel malheur » ne sont pas des menaces ; elles sont des exclamations de tristesse devant la situation malheureuse dans laquelle vivent les riches, les personnes rassasiées, celles qui rient, celles dont tous les humains disent du bien. Les personnes qui vivent de cette façon sont loin du salut. Voilà pourquoi Jésus peut leur dire : « quel malheur pour vous », « ouai » en grec. Et ce « ouai » reprend l’expression hébraïque « ’oy », utilisée, à l’origine, dans les lamentations funèbres[18].
Avec ce « ouai », Jésus exprime sa lamentation ; il l’adresse aux riches pour les informer d’un mal duquel ils ne sont pas conscients. Comme Jésus se réjouit avec les pauvres, il éprouve de la tristesse pour les riches. En effet, Jésus aime eux aussi, les riches, et il veut les conduire à la conversion : tous sont ses frères, fils et filles de son « Père » qui est un seul pour tout le monde[19].
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6, 17 et 20-26)
17 Jésus descendit (de la montagne) avec les Douze, et s’arrêta sur un endroit tout plat. Il y avait là une grande foule de ses disciples. Il y avait aussi une grande multitude du peuple de toute la Judée, de Jérusalem et des environs de Tyr et Sidon, villes de la côte.
20 Et Jésus, levant les yeux vers ses disciples, disait :
« Heureux et en marche, vous les pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous !
21 Heureux et en marche, vous qui avez faim maintenant, car vous aurez de la nourriture en abondance !
Heureux et en marche, vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie !
22 Heureux et en marche êtes-vous quand les humains vous détestent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme ! 23 Réjouissez-vous, ce jour-là, et dansez de joie, car voici, votre récompense est grande dans le ciel ; c’est en effet de la même manière que leurs pères traitaient les prophètes.
24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez déjà eu votre consolation !
25 Quel malheur pour vous qui êtes rassasiés maintenant, car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
26 Quel malheur pour vous lorsque tous les humains disent du bien de vous ! C’est en effet de la même manière que leurs pères traitaient les faux prophètes ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
Jésus, tu vois tes disciples qui ont tout laissé et qui te suivent.
Et tu les vois pauvres parce qu’ils ont tout laissé.
Et tu leur dis : « Heureux et en marche ».
En effet, à côté de toi et avec toi, ils reçoivent les caresses et le don d’amour du Père.
Nous aussi nous sommes de Jésus,
nous sommes des pauvres dans le cœur et riches de l’amour du Père qui est au ciel.
Voilà pourquoi nous sommes heureux.
À toi, Jésus notre frère, un grand merci pour ce message que tu nous adresses de jour en jour et ce matin même.
[Prière de la « Fraternità Gesù Risorto », San Lorenzo Dorsino (TN), Italie]
Prière des fidèles
* Le prophète Jérémie nous propose un chemin : mettre notre confiance dans le Seigneur. Et le prophète nous assure: si nous mettons notre confiance dans le Seigneur, le Seigneur sera notre appui, un appui sûr, un « appui de confiance ». Conduis-nous, Seigneur, sur ce chemin, aide-nous à te faire confiance, même dans les situations les plus difficiles et douloureuses de notre vie.
* Le Psaume de ce matin nous présente un choix : agir « selon le conseil des méchants » ou bien trouver notre « plaisir dans l’enseignement » du Seigneur. Aide-nous, Seigneur, à faire le bon choix et à trouver notre plaisir en méditant sur ton instruction. Et ton instruction nous fascinera et nous guidera « jour et nuit ».
* Le message de saint Paul est très clair : « nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ». Et ce fait, fruit de l’intervention de Dieu, a ouvert une nouvelle vie à Jésus ; mais non seulement à Jésus, mais aussi à chacune et à chacun de nous. En effet, le Christ « a été ressuscité le premier, pour que les autres morts soient aussi ressuscités un jour ». Avec cette certitude nous te prions, Seigneur Dieu : donne-nous la force de vivre en nous préparant, nous aussi, à être ressuscités, un jour, ensemble avec notre frère Jésus.
* Après avoir écouté l’Évangile, ce matin nous voulons te prier: aide-nous à ne pas être fasciné(e)s par la richesse ; mais aide aussi les riches à se rendre compte que la richesse n’a pas un avenir. En effet, l’avenir est seulement dans la solidarité – de chacune et de chacun de nous – avec les personnes marginalisées. C’est dans ces personnes que nous pourrons te découvrir, Jésus notre frère, toi qui étais riche, et tu t’es fait pauvre.
[1] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 561.
[2] Au verset 5 et 7, le texte hébreu utilise un mot qui, parfois signifie « homme fort », mais dans la plus grande partie des cas il a la valeur de « individu », « être humain ». Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 148s, sous la voix « gèvèr ».
[3] Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 226, sous la voix « zerôa‘‘ ». D’autres données dans G. Fischer, Jeremia 1-25, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 550.
[4] Ainsi G. Fischer, Il libro di Geremia, Città Nuova, Roma, 1995, p. 106.
[5] Ibid. p. 107.
[6] Cf. E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 1. Col mio Dio scavalco muraglie, Paideia, Brescia, 2013, p. 40s.
[7] Pour la proximité entre Jérémie 17,5-8 et notre psaume, cf. G. Fischer, Jeremia 1-25, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2005, p. 553s.
[8] Ce mot est lié à une racine qui signifie être en chemin, marcher, avancer, aller tout droit. Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 94. Cf. aussi H. Cazelles, ’ashrê, dans Grande lessico dell’Antico Testamento, a cura di G. J. Botterweck – H. Ringgren, Paideia, Brescia, 1988, vol. I, coll. 967-976.
[9] Ainsi C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2002, p. 24.
[10] Ainsi C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2002, p. 25s.
[11] E. Zenger, Psalm 1, dans F.-L Hossfeld / E. Zenger, Die Psalmen. Bd I, Ps 1-50, Echter, Würzburg, 1993, p. 48s..
[12] Cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 1, Borla, Roma, 1980, p. 525.
[13] D. Gerber, Première épître aux Corinthiens, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 763.
[14] G. Barbaglio, La prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1996, p. 822.
[15] Ainsi D. Marguerat et E. Steffek, Évangile selon Luc, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 286.
[16] Cf. R. E. Brown, Cristo nei Vangeli dell’anno liturgico, Elledici, Leumann Torino, 2010, p. 473s.
[17] Ainsi R. Virgili, Vangelo secondo Luca. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 916.
[18] Ainsi E. Noffke, Luca 6,20-49, dans Luca. Nuova traduzione ecumenica commentata, a cura di E. Borghi, Edizioni Terra Santa, Milano, 2018, p. 102.
[19] S. Fausti, Una comunità legge il Vangelo di Luca, Nuova edizione, EDB, Bologna, 2017, p. 170.