Eucharistie : 2 mars 2025
8ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
« L’homme bon, du bon trésor de son cœur, fait sortir de bonnes choses » (Luc 6,45)
Première lecture
La première lecture de ce matin est une page d’un écrivain qu’on lit rarement. Cet écrivain s’appelle Jésus Ben Sira, donc Jésus fils de Sira, appelé aussi Siracide. Il s’agit d’un umushingantahe juif qui a fait des voyages et qui s’est ouvert aussi à la littérature grecque. Plus tard, vers les années 175 avant la naissance de Jésus, ce sage a ouvert une maison d’enseignement pour les jeunes de Jérusalem. Ensuite, il a mis par écrit – en hébreu – ses enseignements. Un demi-siècle plus tard, en Égypte, le petit-fils du Siracide a traduit son livre en grec. Et ça heureusement, car le texte en hébreu plus tard on l’a perdu. Seulement à partir de l’an 1896, des parties de l’original hébreu ont été retrouvées[1].
La page qu’on va écouter ce matin est une section du chapitre 27, un chapitre qui s’ouvre en parlant des personnes qui veulent s’enrichir, en particulier des commerçants. Et les versets suivants montrent comment évaluer exactement la moralité d’un commerçant aux apparences honnêtes[2] et, plus en général, d’une personne. En effet, le comportement et l’identité d’une personne se révèlent à travers ce qu’elle dit[3].
Au verset 4, le Siracide nous dit qu’une mauvaise personne est comme un tamis. Le tamis permet de séparer “la balle”, c’est-à-dire “l’enveloppe” des grains des céréales : l’enveloppe reste dans le tamis, les grains passent à travers le tamis qui les laisse tomber[4]. La mauvaise personne fait de même : elle laisse tomber les bonnes pensées et garde les mauvaises en arrière. D’autre part, d’après le v. 5, le potier applique la même méthode de sélection : en retirant du four ses vases, il les divise en bons et en mauvais. Le troisième exemple, le Siracide le voit dans les champs. En Palestine – comme sur les collines du Burundi – on peut distinguer un arbre de bonne qualité ; il suffit de regarder s’il porte de bons ou de mauvais fruits[5]. Après ces trois comparaisons, c’est le Siracide lui-même qui, au verset 7, en dégage l’enseignement[6] et adresse ce conseil à ses jeunes et aussi à nous : « Ne chante pas la louange d’un homme avant qu’il parle ; en effet, c’est en l’écoutant qu’on peut vérifier la valeur d’une personne » (v. 7). Avec ce petit poème dans lequel l’action de parler et de converser est mentionnée plusieurs fois, notre page nous suggère des critères d’évaluation de la valeur d’une personne[7].
Lecture du livre de Ben Sira le Sage (27,4-7)
4 Quand on passe quelque chose dans un tamis, ce sont les saletés qui restent.
De même, on voit les défauts d’une personne quand elle se met à parler.
5 La cuisson au four révèle la qualité du vase fait par le potier.
De même, la valeur d’une personne apparaît dans sa conversation.
6 Le fruit de l’arbre révèle comment on l’a cultivé,
de même les paroles d’une personne révèlent les sentiments de son cœur.
7 Ne chante pas la louange d’un homme avant qu’il parle ;
en effet, c’est en l’écoutant qu’on peut vérifier la valeur d’une personne.
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume 92 est un poème composé au cinquième ou au quatrième siècle avant Jésus Christ[8]. L’auteur raconte son expérience personnelle : il a été sauvé du pouvoir de ses ennemis. D’ici son remerciement à Dieu et sa réflexion sur le destin des personnes fidèles à Dieu et de celles qui refusent Dieu et se comportent injustement.
La structure du poème est simple.
La première partie (vv. 2-4), de laquelle nous allons lire seulement deux versets (vv. 2-3), évoque la bonté et la fidélité de Dieu. Mais elle le fait d’une façon indirecte. Au lieu de proclamer la bonté de Dieu, notre strophe souligne le fait que chanter la bonté de Dieu est une bonne chose. En effet, la strophe s’ouvre avec ces mots : « Il est bon de rendre grâce à Yahvéh » (v. 2). L’action de chanter la bonté de Dieu est une bonne chose, elle donne de la joie à ceux qui chantent et aussi à ceux qui écoutent. Dieu aussi, en écoutant ces chants, va s’en réjouir[9]. Toujours dans cette strophe, le poète mentionne le contenu de ces chants : l’amour et la fidélité de Dieu, donc les caractéristiques fondamentales de l’action de Dieu dans le monde et dans l’histoire de l’humanité[10].
La deuxième partie du psaume (vv. 5-12), qu’on ne lira pas ce matin, est structurée en trois moments. Dans les premiers versets (vv. 5-6) et dans les derniers (vv. 11-12), le poète dit sa joie parce que Dieu l’a libéré des ennemis qui le menaçaient. Au contraire, dans les versets au centre de cette deuxième partie, il parle du sort de ses ennemis (vv. 7-8 et 10) et de Dieu qui – du ciel – domine tout et pour toujours (v. 9).
Enfin, la troisième partie du psaume (vv. 13-16). Il s’agit de deux strophes qui célèbrent le sort du juste dans son lien avec Dieu. « Le juste » est d’abord un individu qui pousse et qui grandit (v. 13). Mais tout de suite après, le poète voit d’autres personnes comme ce juste. Et elles « pousseront » dans l’intimité avec Dieu, « dans les cours de notre Elohim » (v. 14). D’année en année, même à l’âge des cheveux blancs, ces justes « donneront des fruits, ils seront pleins de sève et de vie » (v. 15).
Toujours dans cette partie finale du psaume, le poète revient sur le verbe « annoncer » qu’il avait employé dans la première strophe (v. 3). Et, dans le verset final, l’action d’annoncer l’amour et la fidélité de Dieu nous est présentée comme le sens et la finalité de l’existence des justes. La vie entière des justes est pour annoncer « Yahvéh est droit ! Il est mon rocher ! En lui, pas d’injustice ! » Et avec ces mots, le poète revient sur le message que Moïse, à 120 ans, au terme de sa vie, avait laissé comme résumé de sa vie dans son chant qu’on lit vers la fin du livre du Deutéronome (Deut 32,4)[11].
Quant à nous, ce psaume va nous encourager devant l’avenir que Dieu prépare pour ceux et celles qui lui sont fidèles et s’engagent pour être « justes » et pour donner des fruits. Et, en accueillant cette invitation à porter des fruits, nous voulons dire grâce à Dieu qui nous en donne la force. En reprenant le verset 2, notre refrain sera donc :
Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce !
Psaume 92 (versets 2-3. 13-14. 15-16)
2 Il est bon de rendre grâce à Yahvéh
et de chanter pour ton nom, (Dieu) Très-Haut,
3 d’annoncer dès le matin ton amour
et ta fidélité au long des nuits !
Refr. : Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce !
13 Le juste poussera comme un palmier,
il va grandir comme un cèdre du Liban.
14 Plantés dans la maison de Yahvéh
dans les cours de notre Elohim ils pousseront.
Refr. : Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce !
15 Même à l’âge des cheveux blancs, ils donneront des fruits,
ils seront pleins de sève et de vie,
16 pour annoncer : « Yahvéh est droit !
Il est mon rocher ! En lui pas d’injustice ! »
Refr. : Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce !
Deuxième lecture
Ce matin, la liturgie nous propose encore une page du chapitre 15 de la Première lettre aux Corinthiens. Tout au long de ce chapitre, comme nous avons pu le constater pendant les trois derniers dimanches, Paul nous parle de la résurrection. Et, avec la page de ce matin, il termine ses réflexions en parlant du dernier jour de l’histoire de l’humanité. Ce sera le jour de notre résurrection personnelle, quand notre « être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité » (v. 54). A ce moment s’accomplira – nous dit Paul – ce que nous pouvons lire dans le livre d’Isaïe 25,8 : « Dieu anéantira ou, plus littéralement, engloutira la mort pour toujours »[12]. Après cette référence à la victoire mentionnée dans le texte d’Isaïe, Paul reprend aussi la traduction grecque du prophète Osée qui interroge la mort en ces termes : « Où est, ô mort, ta sentence ? Où est, royaume de mort, ton arme ?[13] (Os 13,14). En revenant sur ces mots, Paul en fait un chant de victoire : « Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton pouvoir de tuer ? » (v. 55). Et dans le verset suivant, l’apôtre s’explique en résumant ce qu’il dira plus tard dans la lettre aux Romains (chapitres 5-7)[14] : la mort est la conséquence du péché et le péché est la conséquence de la désobéissance à la loi.
Ensuite, après le chant de victoire du v. 55, Paul invite les Corinthiens à rendre grâce à Dieu pour la victoire sur la mort : « Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ » (v. 57). Cette victoire sur la mort sera accomplie à la fin de l’histoire de l’humanité, au moment de la résurrection finale. Mais Paul nous la présente comme une victoire qui s’accomplit dès maintenant. Voilà pourquoi l’apôtre utilise le verbe au présent : dans Jésus mort et ressuscité, Dieu « nous donne la victoire ». Dans la joie de ce chant de remerciement, nous actualisons la certitude de l’espérance[15] : dans le Christ, notre victoire est déjà présente.
Après nous avoir aidé(e)s à prendre conscience de cette victoire que Dieu nous donne, nous devons nous engager à vivre ce message et à le partager avec nos frères et sœurs. C’est ce que Paul nous dit en terminant sa page. Il nous interpelle d’une façon très personnelle et pleine d’amour : « Ainsi, mes frères très aimés, soyez forts, soyez solides » (v. 58). Nous devons vivre très intensément notre certitude à propos de la résurrection. Avec cette attitude nous pouvons partager l’engagement de Paul, des Corinthiens, des croyantes et des croyants d’aujourd’hui pour communiquer l’Évangile, la bonne nouvelle pour l’humanité entière.
Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (15,54-58)
Frères, au dernier jour, 54 quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole qui a été écrite de façon définitive :
« La mort a été engloutie dans la victoire.
55 Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton pouvoir de tuer ? »
56 L’arme de la mort, c’est le péché
et ce qui donne force au péché, c’est la Loi.
57 Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ.
58 Ainsi, mes frères très aimés, soyez forts, soyez solides. Prenez une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur, car vous savez que la peine que vous vous donnez n’est jamais perdue dans le Seigneur.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Vous brillez comme des astres dans l’univers
en tenant ferme la parole de vie. (Philippiens 2,15d.16a)
Alléluia.
Évangile
Dans l’Évangile que nous avons lu dimanche passé, Jésus nous disait : « Soyez miséricordieux comme aussi votre Père est miséricordieux » (6,36). Et dans la page que nous allons lire ce matin, Jésus en tire les conséquences : comment vivre la miséricorde et comment éviter, dans la vie de chaque jour, ce qui s’oppose à la miséricorde[16].
A ce propos, Jésus nous présente des exemples très concrets pris de la vie quotidienne. Et, à travers chacun de ces exemples, l’Évangile nous invite à une prise de position[17].
* Le premier exemple est celui d’un aveugle qui prétend « guider un autre aveugle » (v. 39). Aveugle est la personne qui n’est pas consciente d’avoir besoin de la miséricorde du Père[18]. Et comment cette personne pourrait-elle guider une autre personne sur le bon chemin ? A travers cet exemple, Jésus veut inviter chaque disciple à s’interroger : lorsque je veux être un maître, un sage pour les autres, je risque de faire comme l’aveugle qui veut guider un autre aveugle : l’autre et moi aussi, nous allons tomber dans un trou.
* Le deuxième exemple va dans la même direction : « Le disciple n’est pas au-dessus de (son) maître » (v. 40). Le maître est un seul, Jésus, et nous devons simplement être ses disciples, apprendre de lui, l’avoir toujours comme modèle et point de référence. Et pourtant… fréquemment, au lieu de suivre son enseignement, nous osons critiquer et juger d’autres personnes. Mais celui qui se croit en mesure de critiquer l’autre n’est pas conscient de ses limites et de ses fautes. Il prétend avoir découvert des fautes dans l’autre, mais il n’est pas conscient d’avoir une vision fausse de la réalité. Au lieu de reconnaître son propre tort, il croit voir un « brin de paille » dans l’œil de son frère mais il ne se rend pas compte d’avoir – dans son propre œil – un tronc d’arbre. Il juge ses frères et se comporte sans miséricorde en oubliant que Dieu est miséricorde. Il se comporte comme le serviteur auquel le maître a pardonné une dette immense et qui refuse de pardonner à son collègue qui lui doit seulement une très petite somme d’argent (Mt 18,23ss).
* Après ces deux référence au comportement humain, le troisième exemple est au niveau de la nature : l’arbre et ses fruits. « En effet, il n’y a pas un arbre beau qui produit un fruit mauvais, et un arbre mauvais qui produit un beau fruit » (v. 43).
Et ce constat au niveau de la nature, Jésus l’applique au niveau des humains : « L’homme bon, du bon trésor de son cœur, fait sortir de bonnes choses, et le mauvais, de son mauvais (trésor), fait sortir de mauvaises choses » (v. 45). Ici, l’accent est sur le cœur. Si notre cœur a accueilli la miséricorde de Dieu, il donnera des fruits de miséricorde, il sera capable de répondre au mal avec du bien. C’est ainsi que nous pouvons vivre de la miséricorde de Dieu, elle sera notre trésor, le bon trésor de notre cœur.
Enfin la dernière phrase de l’Évangile de ce matin : « Oui, ce qui remplit le cœur de quelqu’un, voilà ce qui sort de sa bouche ». Après avoir évoqué ce qu’une personne fait sortir de son cœur, Jésus met l’accent sur le langage. Non seulement à travers les actions d’une personne mais aussi à travers ses paroles, le trésor et la miséricorde qu’un croyant a accueillis dans son cœur vont se manifester.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6,39-45)
39 Jésus parla aussi avec des exemples.
Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
40 Le disciple n’est pas au-dessus de (son) maître ; mais tout disciple bien formé sera comme son maître. 41 Pourquoi regardes-tu le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne remarques pas le tronc d’arbre qui est dans ton œil ? 42 Comment peux-tu dire à ton frère : « Frère, laisse-moi enlever le brin de paille qui est dans ton œil », alors que toi-même tu ne vois pas le tronc d’arbre qui est dans le tien ? Homme au jugement perverti ! Enlève d’abord le tronc d’arbre de ton œil ! Alors tu verras assez clair pour enlever le bout de paille qui est dans l’œil de ton frère.
43 En effet, il n’y a pas un arbre beau qui produit un fruit mauvais, et un arbre mauvais qui produit un beau fruit. 44 Chaque arbre en effet se reconnaît à son propre fruit : on ne cueille pas des figues sur des plantes piquantes, on ne récolte pas du raisin sur des cactus.
45 L’homme bon, du bon trésor de son cœur, fait sortir de bonnes choses, et le mauvais, de son mauvais (trésor), fait sortir de mauvaises choses. Oui, ce qui remplit le cœur de quelqu’un, voilà ce qui sort de sa bouche.
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
L’empreinte de notre foi
Chaque étape est à vivre intensément,
Chaque étape marque un pas dans notre croissance,
Notre avancée spirituelle.
Une empreinte,
Notre empreinte,
L’empreinte de notre Foi.
L’empreinte de notre union à Dieu,
L’empreinte de notre communion à Dieu,
L’empreinte de notre relation toute privilégiée avec Dieu.
Cette relation qui nous appartient continuellement de faire fructifier,
Au-delà de nos propres désirs, attentes,
Mais qu’il nous faut simplement laisser entre les mains de Dieu.[19]
[Florence Viellard, jeune maman, comédienne et metteur en scène, Dijon]
Prière des fidèles
* Seigneur Jésus, une personne qui portait un nom un peu comme le tien, Jésus fils de Sira, ce matin nous parlait de la parole. La parole doit être vraie, elle doit révéler ce que nous avons dans notre cœur. Que notre cœur soit animé par de beaux projets, que notre cœur nous encourage à vivre correctement et à nous engager pour cultiver la justice. C’est ainsi que notre parole pourra être « Le fruit de l’arbre », le fruit qui révèle comment nous l’avons cultivé.
* Seigneur, illumine nos yeux pour que nous puissions découvrir – dans notre vie et dans l’histoire – le mystère de ton action incessante : l’amour et la fidélité qui caractérisent ton projet. Et c’est ainsi que nous, comme le poète du Psaume, nous pourrons ouvrir nos lèvres pour te rendre grâce et « chanter pour ton nom, (Dieu) Très-Haut ».
* La mort, Dieu notre Père, la mort de nos proches nous remplit de tristesse, tandis que notre mort, la mort qui nous attend, fréquemment fait jaillir en nous la peur. Mais heureusement ce matin la lettre de Paul nous suggère une attitude différente. Paul nous parle de la victoire par rapport à la mort ; et, en présentant cette victoire, Paul utilise le verbe au présent : Dieu « nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ». Aide-nous, Seigneur Dieu, à prendre conscience, dès maintenant, de ce don de Dieu.
* Seigneur Jésus, tu nous l’as dit ce matin : « L’homme bon, du bon trésor de son cœur, fait sortir de bonnes choses, et le mauvais, de son mauvais (trésor), fait sortir de mauvaises choses ». Devant ce constat, nous ne pouvons que te prier : que sois toi seul à emplir notre cœur, que sois toi seul à inspirer nos colloques, que sois toi seul la lanterne qui illumine nos pas et qui nous guide dans nos actions.
[1] Pour un regard global sur le livre du Siracide, cf. J. Marböck, Il libro del Siracide, dans E. Zenger (ed.), Introduzione all’Antico Testamento, Queriniana, Brescia, 2008, p. 616ss.
[2] Cf. C. Spicq, L’Ecclésiastique, dans La Sainte Bible. Tome 6. Proverbes ; Ecclésiaste ; Cantique des cantiques ; Sagesse ; Ecclésiastique. Texte latin et trad. française d’après les textes originaux avec un commentaire exégétique et théologique commencé sous la direction de L. Pirot ; continué sous la direction de A. Clamer, Letouzey et Ané, Paris, 1951, p. 701s.
[3] Cf. M. C. Palmisano, Siracide. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2016, p. 256.
[4] Cf. L’Antico Testamento. Siracide con testo e note di commento a cura di G. Vigini, Paoline, Milano, 2007, p. 160.
[5] Ainsi G. Sauer, Jesus Sirach / Ben Sira. Uebersetz und erklärt, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 2000, p. 200.
[6] Cf. Aa. Vv., La sagesse d’Israël. Ben Sirak. Le livre de la Sagesse, (= Écouter la Bible 14), Desclée de Brouwer, Paris, 1982, p. 74.
[7] The Wisdom of Ben Sira : a New Translation with Notes by P. W. Skehan, Introduction and Commentary by A. A. Di Lella (The Anchor Bible vol. 39), Doubleday, New York, 1987, p. 356.
[8] Cf. E. Zenger, Psalm 92, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 631.
[9] Ainsi E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 128.
[10] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 930.
[11] E. Zenger, Psalm 92, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2007, p. 638.
[12] Pour les différences entre le texte hébreu et ses versions, cf. H. Conzelmann, Der erste Brief an die Korinther. Übersetzt und erklärt, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 1969, p. 349.
[13] Littéralement : « ton aiguillon ».
[14] Cf. G. Barbaglio, La Prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1996, p. 864.
[15] Cf. G. Barbaglio, Op. cit., p, 865.
[16] Cf. S. Fausti, Una comunità legge il Vangelo di Luca, Nuova edizione, EDB, Bologna, 2017, p. 187s.
[17] R. Virgili, Vangelo secondo Luca. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 922.
[18] Ainsi Fausti, Op. cit., p. 188.
[19] F. Viellard, Prières pour grandir dans la joie de Dieu, Salvator, Paris, 2012, p. 126.