Eucharistie: 6 avril 2025
5ème dimanche de Carême — Année C
« Voici : moi je fais une [chose] nouvelle, elle bourgeonne maintenant » (Isaïe 43,19)
Première lecture
La page que la liturgie nous propose ce matin est d’un prophète inconnu. Ce prophète, dont le texte a été inséré dans la seconde partie du livre d’Isaïe, a pris la parole vers les années 550-539 avant la naissance de Jésus[1]. Dans la région qui correspond à l’Iran d’aujourd’hui, il y a un souverain, Cyrus le Grand qui, progressivement, étend son royaume et arrive à Babylone, là où les Juifs de Jérusalem avaient été déportés. Et Cyrus décide que ces Juifs peuvent rentrer à Jérusalem.
C’est précisément dans cette situation que notre prophète intervient. Il intervient et – aux exilé(e)s – il annonce le salut que Dieu va accomplir.
La page que nous allons lire s’ouvre en évoquant l’action que Dieu a accomplie au passé, lorsqu’il a fait sortir les Juifs de leur condition d’esclaves en Égypte. C’est l’expérience que les ancêtres ont vécue lorsque Dieu les a libérés de l’Égypte et leur a fait traverser la mer et le désert. En effet, le Seigneur « a ouvert en pleine mer un chemin, un sentier au cœur des eaux déchaînées » (v. 16). Ce chemin a été, pour l’armée de l’Égypte, pour les « troupes et corps d’assaut [des Égyptiens] » (v. 17), un chemin de mort. Au contraire, pour Israël qui sortait de l’Égypte, il a été un chemin de vie. Et pour les Juifs exilés à Babylone, leur rentrée – à travers le désert – vers Jérusalem sera aussi une libération, « un chemin » (v. 19) rendu possible par Dieu. En effet, Dieu déclare :
« Oui, je vais mettre en plein désert un chemin,
dans des terres sauvages, des fleuves » (v. 19)[2].
Et cette idée revient aussi dans le verset suivant, là où Dieu dit :
« j’ai mis, en plein désert, de l’eau,
des fleuves, dans des endroits sauvages,
pour donner à boire à mon peuple, à mon élu » (v. 20).
Mais le prophète ne se limite pas à évoquer la libération à partir de l’Égypte et la nouvelle libération à partir de l’exil à Babylone. Il insiste surtout sur la nouveauté de cette nouvelle intervention de Dieu. Aux exilé(e)s Dieu dit : « Ne pensez plus aux événements du passé, n’ayez pas nostalgie de ce qui est derrière vous » (v. 18).
En effet, ces souvenirs merveilleux seront bientôt dépassés par une nouvelle intervention de Dieu. C’est Dieu qui assure : « Voici : moi je fais une [chose] nouvelle » (v. 19). Le prophète utilise ici le mot « hadâshâ’ », et cet adjectif féminin utilisé comme un substantif ne revient que deux fois dans toute la Bible, ici et dans Jérémie 31,22, là où Jérémie annonce la nouvelle alliance[3]. Il s’agit d’une nouveauté inattendue et inimaginable, une nouveauté qui « bourgeonne maintenant »[4]. Cette image est très forte : quelque chose bourgeonne à l’improviste, même si elle était déjà présente, cachée, sans que personne ne pouvait s’en rendre compte. Et à travers cette image, les exilés peuvent comprendre que le Seigneur est en train de préparer – pour le peuple – une nouveauté[5]. Et les exilés sont invités à découvrir cette nouveauté que Dieu accomplit et qui déjà bourgeonne.
Cette nouveauté sera – et devra être – le peuple, le peuple que Dieu a formé et caressé[6] de ses mains et qui chantera sa louange (v. 21).
Lecture du livre d’Isaïe (43,16-21)
16 Ainsi parle Yahvéh,
lui qui a ouvert en pleine mer un chemin,
un sentier au cœur des eaux déchaînées,
17 lui qui a fait sortir chars et chevaux,
troupes et corps d’assaut [des Égyptiens] tous ensemble.
[Les voilà,] ils sont tombés pour ne plus se relever.
Ils sont consumés,
éteints comme la mèche d’une lampe.
18 [Ainsi parle Yahvéh :]
« Ne pensez plus aux événements du passé,
n’ayez pas nostalgie de ce qui est derrière vous.
19 Voici : moi je fais une [chose] nouvelle, elle bourgeonne maintenant,
ne savez-vous pas la reconnaître ?
Oui, je vais mettre en plein désert un chemin,
dans des terres sauvages, des fleuves.
20 Elles me rendront gloire, les bêtes de la campagne,
chacals et autruches,
car j’ai mis, en plein désert, de l’eau,
des fleuves, dans des endroits sauvages,
pour donner à boire à mon peuple, à mon élu.
21 Et ce peuple, que j’ai formé, que j’ai caressé de mes mains,
dira pourquoi il me loue ».
Parole du Seigneur.
Psaume
La page du prophète, que nous venons d’écouter, annonce le retour des exilé(e)s. Quant au psaume 126, il évoque ce même retour, mais dans une autre perspective. Après la joie et l’euphorie du retour, maintenant c’est le temps de la reconstruction, une reconstruction difficile et pleine de souffrance[7], comme chacun et chacune de nous a pu en faire l’expérience ‘sur sa peau’, ici chez nous, dans nos Quartiers.
Le psaume 126 est un poème « des montées ». Comme en montant vers Bugarama, une des caractéristiques du poème est de poser le regard sur les mêmes lieux, sur les mêmes expériences mais d’un point de vue différent. Ici c’est surtout le cas pour le mot « retour ». Dans les deux premières strophes (vv. 1-3) du psaume, le retour est le retour des exilé(e)s – de Babylone vers Jérusalem – mais c’est aussi le retour de Dieu vers son peuple : un Dieu qui se montre très proche dans toute sa tendresse. Et la joie du retour est inimaginable, comme la joie d’un rêve (v. 1). D’autre part, ce retour provoque une surprise parmi les peuples. Et les peuples ne peuvent que déclarer : « Il a fait grandes, Yahvéh, ses œuvres envers ceux-là » (v. 2d). Et les personnes rentrées de l’exil ne peuvent que confirmer en disant : « Il a fait grandes, Yahvéh, ses œuvres envers nous, nous étions pleins de joie » (v. 3).
La troisième et la quatrième strophe (vv. 4-6) reviennent sur le thème du retour. Maintenant le regard n’est plus vers le passé et le retour de l’exil ; le regard est orienté vers l’avenir, vers un autre retour désiré et invoqué : « Retourne, Yahvéh, avec notre retour ». Et ce n’est pas le retour d’Israël ou de Sion ; c’est notre retour. C’est un changement dans la vie quotidienne de la communauté qui prie le psaume[8], un changement qui est, en même temps, le retour de Dieu vers la communauté. Ce changement est comparable à la situation du paysan : la peine et les larmes en allant semer, la joie en rentrant après la moisson. C’est un changement qui peut se vérifier après des mois, mais il peut aussi se vérifier en peu de jours, comme le changement du Nyabagere après une nuit de pluie.
Et nous, nous qui attendons un changement dans notre vie de tous les jours, nous sommes invité(e)s à découvrir les changements que Dieu accomplit en nous. En prenant conscience de ce que Dieu accomplit dans notre vie, en reprenant les mots du verset 3 nous pouvons chanter, comme refrain à la fin de chaque strophe :
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Psaume 126 (versets 1-2ab. 2cd-3. 4-5. 6)
1 Chant des montées.
Quand Yahvéh retourna avec le retour de Sion,
nous étions comme ceux qui rêvent.
2 Alors, s’emplit d’un rire notre bouche
et notre langue d’un cri de joie.
Refr.: Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Alors on disait parmi les nations :
« Il a fait grandes, Yahvéh, ses œuvres envers ceux-là ».
3 Il a fait grandes, Yahvéh, ses œuvres envers nous,
nous étions pleins de joie.
Refr.: Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
4 Retourne, Yahvéh, avec notre retour,
comme des torrents dans le sud désertique.
5 Ceux qui ont semé dans les larmes
dans un cri de joie moissonneront.
Refr.: Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
6 Il s’en va, il s’en va en pleurant,
portant le sac de la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans un cri de joie,
portant ses gerbes.
Refr.: Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Deuxième lecture
Philippes est la première ville d’Europe dans laquelle Paul, vers les années 49-50, a fondé une communauté chrétienne. Plus tard, vers l’année 54, Paul, qui est en prison à Éphèse et ne sait pas s’il sera condamné à mort ou s’il sera libéré, écrit la lettre aux Philippiens. Il veut les encourager à rester fidèles à l’Évangile, même si des païens les persécutent.
A cette lettre, on a ajouté deux autres textes de Paul. D’abord une lettre que Paul avait écrite précédemment aux Philippiens pour les remercier de l’aide précieuse qu’ils avaient donnée à l’apôtre (Phil 4,10-20). L’autre texte (Phil 3,1b-4,1) est plus récent[9]. Paul le compose lorsque dans la communauté arrivent des missionnaires chrétiens d’origine juive. Ces missionnaires font pression sur les Philippiens qui sont d’origine païenne[10] : ils veulent leur imposer la circoncision et se présentent comme des croyants déjà arrivés à la perfection.
Quant à Paul, il réagit d’une façon polémique. Lui aussi est d’origine juive, mais il a tout laissé pour s’ouvrir au Christ. Les convictions et les pratiques qu’il avait vécues précédemment, il les considère désormais comme « des ordures » (v. 8). Sa seule valeur est désormais seulement « la connaissance du Christ Jésus », Jésus que Paul qualifie – avec une immense tendresse – comme « mon Seigneur ». Voilà la nouvelle orientation, le seul désir, le seul engagement de Paul : il s’engage « afin de gagner le Christ » (v. 8).
Et pour ce qui est de sa ‘justice’, une justice « qui est liée à la pratique de la loi » (v. 9) juive, Paul la laisse tomber : il en veut une autre, « la ‘justice’ qu’on a à travers la foi en Christ » (v. 9).
En effet, la relation avec le Christ l’a pris totalement : désormais le but de Paul est de « connaître le Christ » (v. 10), c’est-à-dire vivre une relation intime avec le Christ, participer à ses souffrances et pouvoir – un jour – « parvenir à la résurrection d’entre les morts » (v. 11). Voilà ce que Paul « espère » (v. 11).
Et, par rapport à ces missionnaires qui se montrent comme des ‘arrivés’, Paul souligne : je ne suis pas « parvenu à l’accomplissement » (v. 12). En effet, l’apôtre a « été saisi par le Christ » (v. 12), le Christ s’est emparé de lui. Et cette rencontre, vraiment décisive, a fait de Paul un athlète, un peu comme un coureur qui, dans le stade, est totalement tendu vers la ligne d’arrivée.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (3,8-14)
8 A cause de la valeur supérieure qu’est la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur, tous les avantages que j’avais précédemment je les considère comme une perte. À cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère tout cela comme des ordures, afin de gagner le Christ 9 et d’être parfaitement uni à lui. Je veux être sans ma ‘justice’ personnelle – celle qui est liée à la pratique de la loi – mais avec la ‘justice’ qu’on a à travers la foi en Christ : je parle de la ‘justice’ qui vient de Dieu et qui a la foi comme fondement. 10 Mon but c’est de connaître le Christ et la puissance de sa résurrection ; c’est de souffrir avec lui et être rendu semblable à lui dans sa mort. 11 C’est ainsi que j’espère parvenir à la résurrection d’entre les morts.
12 Je ne veux pas dire que j’ai déjà atteint le but ou que je suis déjà parvenu à l’accomplissement ! Mais je m’élance pour le saisir, car moi aussi, j’ai été saisi par le Christ Jésus. 13 Non, frères et sœurs, je ne pense pas de l’avoir déjà saisi. Mais une seule chose est sure : j’oublie ce qui est derrière moi et je suis tout tendu en avant, 14 je cours vers le but pour obtenir le prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.
Parole du Seigneur.
Gloire à toi, Seigneur. Gloire à toi.
Maintenant, dit le Seigneur,
revenez à moi de tout votre cœur,
car je suis tendre et miséricordieux. (cf. Joël 2,12b.13c)
Gloire à toi, Seigneur. Gloire à toi.
Évangile
Le récit de la femme adultère manque dans la plupart des manuscrits anciens. Dans d’autres, il a été placé à la fin de l’Évangile de Jean ou juste avant le récit de la passion selon Luc[11]. C’est donc une page qui a déconcerté ceux qui recopiaient les récits évangéliques. Récit déconcertant. En effet, le pardon, le pardon que Jésus donne à la femme, nous met en question. Nous sommes un peu comme les scribes et les pharisiens qui veulent donner une certaine image d’eux-mêmes. Et heureusement Jésus les met en question et nous met en question. D’abord à travers son silence et ensuite à travers son avertissement : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter sur elle une pierre ! » (v. 7). C’est ainsi que Jésus les pousse à ouvrir les yeux sur leur hypocrisie, sur leur comportement de façade et sur ce qu’ils cachent. Pourquoi rester déconcerté si Jésus ne condamne pas la femme ? Bien osé celui qui pourrait prétendre de ne pas avoir besoin de la miséricorde de Dieu ![12]
Mais le récit de la femme adultère contient aussi un deuxième élément très important. A côté du pardon, il y a la confiance. Jésus rassure la femme : elle peut s’en aller en toute liberté, sans pécher ; elle peut aller et changer. Elle en est capable, car elle a été libérée par Jésus lui-même[13].
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (8,1-11)
1 Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers. 2 Mais, dès l’aurore, de nouveau il arriva au temple, et tout le peuple venait à lui, et – s’étant assis – [Jésus] les enseignait. 3 Or les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, 4 ils disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 5 Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider de telles femmes. Toi donc, que dis-tu ? ».6 Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir [matière] à l’accuser. Mais Jésus, se baissant, de son doigt écrivait sur la terre.
7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter sur elle une pierre ! » 8 Et se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre. 9 Mais eux, entendant cela, sortaient l’un après l’autre, à commencer par les plus âgés ; et il fut laissé seul, Jésus, et la femme restant [là toujours] au milieu. 10 Alors, se redressant, Jésus lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » 11 Et elle dit : « Personne, Seigneur ». Alors Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et dès maintenant ne pèche plus ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
Envoie-moi l’amour,
frais et pur comme la pluie, qui bénit la terre altérée
et remplit les jarres d’argile de la maison.
Envoie-moi l’amour qui voudrait s’abîmer
jusqu’au fond de l’être,
et de là jaillir en une sève invisible
à travers les branches de l’arbre de la vie,
donnant le jour aux fruits et aux fleurs.
Envoie-moi l’amour qui retient le cœur
dans une plénitude de paix[14].
[Rabindranath Tagore : 1871-1951]
Prière des fidèles
* Comme le prophète nous l’a appris, tu prépares, Seigneur, un avenir, tu prépares du neuf pour celles et ceux qui sont exilé(e)s et opprimé(e)s par les puissants. Certes, nous avons de la peine à « reconnaître » cet avenir qui déjà bourgeonne. Permets-nous au moins de découvrir que nous sommes ton peuple, le peuple que tu as formé et caressé de tes mains.
* Le psaume nous invite à découvrir Dieu qui fait grandes ses œuvres dans la vie des déporté(e)s qui retournent à Jérusalem mais aussi dans notre vie de tous les jours, même lorsqu’on sort semer dans un sanglot ou on pleure à la maison. Aide-nous, Seigneur, à découvrir tes traits maternels dans nos souffrances.
* Aux Philippiens et à nous aussi, Paul rappelle l’essentiel de la foi chrétienne : il faut laisser tomber toutes les traditions religieuses et se laisser « saisir » par le Christ. Et cela se réalise si nous vivons avec lui nos souffrances. Même dans la mort nous pouvons être semblables à lui, si nous avons – comme lui – notre regard vers la résurrection.
* Jésus, tu fais confiance a une femme qui a pris un mauvais chemin. Au lieu de la condamner, tu lui fais confiance et tu l’invites à prendre un autre chemin. Cela nous permet – à nous aussi – de retrouver confiance. Malgré nos fautes, nous avons en nous la force de changer. Ta parole, Jésus, nous encourage. Tu nous dis : « Va, va et change. Tu en es capable ! »
Prière finale
Personne, même aujourd’hui,
pense comme toi, Seigneur,
à propos d’une femme adultère,
même dans ton église.
Même aujourd’hui,
nous qui avons perdu la notion du péché,
nous sommes toujours prêts à accuser.
Seigneur, nous aimerions te remercier
avec le cœur même de la femme adultère,
nous aimerions tous nous sentir comme elle,
lorsque tu lui as dit : « Femme, va en paix… »
Amen. [15]
[David Maria Turoldo : 1916-1992]
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[1] Cf. P.-E. Bonnard, Le second Isaïe, son disciple et leurs éditeurs. Isaïe 40-66, Gabalda, Paris, 1972, p. 17.
[2] Pour le mot « fleuves » parfois substitué par « sentiers », cf. U. Berges, Jesaja 40-48, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2008, p. 291. Cf. aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 2. Isaïe, Jérémie, Lamentations, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1986, p. 318s.
[3] Cf. A. Mello, Isaia. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2012, p. 305.
[4] Cf. U. Berges, Jesaja 40-48, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2008, p. 302.
[5] Ainsi A. Mello, O. cit., p. 305.
[6] Le verbe « former » (en hébreu « yâçar ») est le verbe qui évoque l’action du potier qui « forme » des objets d’argile en les « caressant » de ses mains. Cf. Jérémie 18,2ss.
[7] Cf. B. Piacentini, I Salmi. Preghiera e poesia, Paoline, Milano, 2012, p. 662. Cf. aussi G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. III (Salmi 101-150), EDB, Bologna, 2015, p. 579.
[8] Cf. E. Zenger, Psalm 126, dans F.-L. Hossfeld / E. Zenger, Psalmen 101-150, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2008, p. 509.
[9] Cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Vol. 2, Borla, Roma, 1980, p. 536ss. Cf. aussi G. Barbaglio, Paolo di Tarso e le origini cristiane, Cittadella, Assisi, 1985, p. 200s.
[10] Cf. F. Bianchini, Lettera ai Filippesi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2010, p. 70.
[11] Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (1-12), Labor et fides, Genève, 2014, p. 277. Cf. aussi M. Nicolaci, Vangelo secondo Giovanni. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 1439s.
[12] M. E. Bonnard – A. Lamouille, L’Évangile de Jean, Cerf, Paris, 1987, p. 217.
[13] Cf. Y. Simoens, Evangelo secondo Giovanni, Edizioni Qiqajon, Comunità di Bose, Magnano (Bi), 2019, p. 250.
[14] Le tour du monde en 80 Prières. Textes réunis par D. Le Roux, Albin Michel, Paris, 1997, p. 95.
[15] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Convertitevi e credete al vangelo », Tempo di quaresima, triduo pasquale, tempo di Pasqua. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2003, p. 129.