Eucharistie : 20 juillet 2025
16ème dimanche du Temps Ordinaire – Année C
« Marie, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole » (Luc 10,39)
Première lecture
La page de la Genèse que nous allons lire ce matin nous présente deux événements en même temps. * Le premier est un fait très concret : Abraham qui accueille un ou trois voyageurs. Sur leur nombre, la narration est incertaine. Au verset 2 on parle de trois personnes qui arrivent chez Abraham : « Et lève ses yeux, Abraham, et voit : et voici trois hommes debout près de lui » (v. 2). Et, dans plusieurs versets (vv. 2.4.5.8.9), le narrateur parle d’eux au pluriel. Mais dans d’autres versets, nous lisons le singulier (vv. 1.3.10), comme si, dans leur totalité, les trois hommes ne formaient qu’une personnalité unique[1]. En tout cas, le narrateur insiste sur la disponibilité d’Abraham qui accueille son hôte ou ses hôtes. L’événement arrive au « moment le plus chaud de la journée » (v. 1). C’est le moment dans lequel, si quelqu’un est en voyage, il doit s’arrêter pour chercher un peu d’ombre et un moment de repos[2]. Et ce voyageur, ou ces voyageurs, trouvent un grand accueil chez Abraham. Abraham s’engage immédiatement, et il engage aussi sa femme Sara et son jeune serviteur. L’eau pour laver les pieds, la farine la meilleure (littéralement la « fleur de farine ») en abondance[3], le fromage blanc et le lait, et le veau, « un gros veau, tendre et bon », Abraham « les met devant eux ; et lui, il se tient debout près d’eux, sous l’arbre », en exprimant ainsi son grand respect pour les visiteurs.
* Mais plus tard, ce même récit a été relu et transformé grâce au premier et au dernier verset. Grâce à ces versets, l’événement en question est devenu tout autre : la manifestation, à Abraham, de… Yahvéh lui-même. C’est ce que nous lisons dans la première phrase du récit : « Et se fait voir, Yahvéh, à Abraham près des grands arbres[4] de Mamré ». Et, dans cette manifestation divine, c’est Dieu lui-même qui annonce à Abraham[5] : « Je reviendrai, oui je reviendrai vers toi l’an prochain[6]. Et voici : il y aura un fils pour Sara ta femme ! » (v. 10).
* L’ensemble de ces deux événements nous présente donc une histoire simple et merveilleuse : Dieu – sous des traits humains – vient demander l’hospitalité à son ami Abraham avant de le combler de ses bienfaits. Et Dieu ne se présente pas seul, mais accompagné de deux ‘anges’, comme pour dissiper l’image d’un Dieu solitaire, si courante chez ceux qui ne connaissent pas encore le mystère des trois personnes divines[7]. Et cette perspective trinitaire nous est déjà témoignée dans les communautés chrétiennes du cinquième siècle. Procope de Gaza (460-526) écrivait : « Certains disent que les trois hommes de ce récit étaient trois anges ; d’autres disent que, de ces trois, un était Dieu, les deux autres deux anges ; d’autres disent que nous avons ici l’image de la sainte Trinité, à laquelle, ensuite, on s’adresse avec le singulier ‘Seigneur’[8].
Lecture du livre de la Genèse (18,1-10a)
1 Et se fait voir, Yahvéh, à Abraham près des grands arbres de Mamré. [Abraham] est assis à l’entrée de [sa] tente. C’est le moment le plus chaud de la journée. 2 Et lève ses yeux, Abraham, et voit : et voici trois hommes debout près de lui. Et voit, Abraham, et il court – depuis l’entrée de la tente – pour les rencontrer, et il s’incline jusqu’à terre 3 et il dit : « Seigneur, si donc j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas, je te prie, sans t’arrêter chez moi, ton serviteur ! 4 Laissez qu’on apporte un peu d’eau, je vous prie, pour que vous vous laviez vos pieds, et reposez-vous sous cet arbre. 5 Je vais prendre un morceau de pain. Alors vous pourrez soutenir votre cœur avant d’aller plus loin. C’est bien pour cela que vous êtes passés près de moi, votre serviteur ». Et [les visiteurs] lui disent : « D’accord ! Fais ce que tu viens de dire ».
6 Et va vite, Abraham, dans sa tente vers Sara et dit : « Vite, trois [grandes] mesures de fleur de farine ! Prépare la pâte et fais des galettes ».
7 Et court, Abraham, vers le troupeau. Il prend un gros veau, tendre et bon, il le donne à un jeune serviteur. Celui-ci va vite le préparer. 8 [Abraham] prend du fromage blanc et du lait, et le veau qu’on avait préparé ; il les met devant eux ; et lui, il se tient debout près d’eux, sous l’arbre. Et eux, ils mangent 9 et ils lui disent : « Où est Sara ta femme ? » Et il dit : « Elle est là, dans la tente ».
10a Et [le Seigneur] dit : « Je reviendrai, oui je reviendrai vers toi l’an prochain. Et voici : il y aura un fils pour Sara ta femme ! ».
Parole du Seigneur.
Psaume
En Égypte et à Babylone, des inscriptions, gravées à l’entrée d’un temple, imposaient aux visiteurs certaines normes au niveau de la propreté, de l’habillement, de la coiffure. Même dans la Bible nous avons des normes pour entrer dans le temple de Jérusalem. Et aux portes du temple on avait des portiers « pour qu’aucune personne en état d’impureté, sous aucun prétexte, puisse y entrer » (2 Chron 23,19)[9]. A l’entrée du temple, il y avait aussi celle que le Psaume 118 appelle « la porte de la justice », la porte à travers laquelle seulement les justes peuvent entrer (vv. 19-20). Tout ceci explique pourquoi le psaume 15 – dans le premier verset qu’on ne lira pas ce matin – interroge Dieu sur les conditions pour entrer dans le temple : « Yahvéh, qui pourra séjourner sous ta tente ? ».
Et les versets 2-5b, avec onze phrases, nous donnent la réponse[10], une réponse qui est une vraie surprise : aucune norme liée au culte, aucune norme de pureté. En effet, le verset 2 évoque seulement l’exigence d’un comportement « irréprochable », sous le signe de la justice, de la vérité. Et dans le verset suivant, le poète insiste sur les relations sociales : ne pas dire de mal, ne pas faire de mal à son prochain (v. 3).
Dans la première partie du verset 4, le poète revient sur les relations avec les autres. Mais, dans ces relations, le point de référence est Dieu. En effet, il faut prendre ses distances par rapport à « ceux que Dieu désapprouve » ; au contraire, pour celles et ceux qui respectent Dieu, le psaume nous demande de les honorer. La référence à Dieu est présente aussi dans la dernière phrase du même verset. En effet, le juste, « Même s’il fait un serment difficile à tenir[11], il le tient ». On peut faire un serment à Dieu, à son prochain ou à soi-même ; mais dans chaque serment, on prend Dieu comme témoin. Eh bien : même dans un serment difficile, le croyant respecte la promesse qu’il a faite : il est fidèle à Dieu, à son prochain et à soi-même[12].
Le verset 5ab contient deux engagements très importants pour chaque société. Il faut travailler pour la justice, la fidélité dans ses engagements, la générosité – totalement gratuite – de l’aide aux autres. Cela dans le prêt sans exiger un « intérêt » (v. 5a). En effet l’intérêt, comme le dit le mot hébreu « nèshèk », est comme la morsure d’un serpent[13]. Pour vivre vraiment l’intimité avec Dieu, il faut refuser de donner aux autres cette morsure mortelle, comme il faut refuser toute forme de corruption au niveau de la magistrature et de l’administration de la justice (v. 5b).
Après les onze engagements évoqués dans les versets 2-5ab, le poème termine avec une affirmation très rassurante : « Qui fait cela ne vacillera pas. Pour toujours ! ». Il faut faire, il faut mettre en œuvre les affirmations que le poète vient de déclarer.
Ce matin, en écoutant ce poème, prenons au sérieux ces onze normes de comportement que le poète nous donne pour construire un tissu social solide et pour être accueilli(e)s par Dieu au moment de nous réunir, comme maintenant, pour une liturgie communautaire[14]. C’est ce que le refrain – qui reprend les mots du verset 1 – va nous rappeler :
Yahvéh, qui pourra séjourner sous ta tente ?
Psaume 15 (versets 2-3a. 3bc-4ab. 4c-5)
2 Celui qui va irréprochable,
et qui agit avec justice,
et parle vrai, de tout son cœur
3a il ne parle pas mal des autres.
Refr. : Yahvéh, qui pourra séjourner sous ta tente ?
3b-c Il ne fait pas de mal à son prochain,
et n’élève pas une insulte contre son voisin ;
4a-b il n’a pas un regard pour ceux que Dieu désapprouve,
et il honore ceux qui respectent Yahvéh.
Refr. : Yahvéh, qui pourra séjourner sous ta tente ?
4c Même s’il fait un serment difficile à tenir, il le tient.
5 Il prête son argent sans intérêt,
et il n’accepte pas de cadeau pour accuser un innocent.
Qui fait cela ne vacillera pas. Pour toujours !
Refr. : Yahvéh, qui pourra séjourner sous ta tente ?
Deuxième lecture
Dimanche passé, nous avons lu une des premières pages de la lettre aux Colossiens. Dans cette page, l’auteur nous présentait – dans un petit poème – la personne du Christ et l’œuvre que lui seul accomplit.
Sur la personne du Christ, l’auteur revient aussi ce matin. Mais il parle du Christ comme le centre du « plan secret » (vv. 26 et 27) de Dieu, le plan secret que Dieu a tenu caché à toutes les générations mais qu’il « a montré clairement à ceux qui lui appartiennent[15] » (v. 26), donc à tous ceux et celles qui acceptent de mettre en Dieu leur pleine confiance.
En effet, Dieu a voulu faire connaître aux Colossiens et à tous les peuples « quelles sont les richesses et la gloire de ce plan secret élaboré en faveur de tous les peuples » (v. 27). Et, dans le même verset, l’auteur déclare : « voici ce secret : le Christ est en vous et il vous donne l’assurance que vous aurez part à la gloire de Dieu ».
Ce projet que Dieu a manifesté dans le Christ est le centre (vv. 26-27) de notre page. Mais, dans les versets qui précèdent et dans le verset qui suit ces affirmations centrales, l’auteur de notre lettre parle aussi de soi-même. En effet, en commençant sa page, il évoque sa condition de messager, d’apôtre, d’homme qui souffre. Et, à propos de ses souffrances, il fait deux déclarations. D’abord, d’une façon très surprenante, il parle de la joie dans ses souffrances, et il précise que ses souffrances sont en faveur des Colossiens, pour leur porter la bonne nouvelle. Encore plus surprenante est la suite de son affirmation : « de cette façon, je complète ce qui manque aux tribulations du Christ en ma chair pour son corps, qui est l’Église » (v. 24)[16]. Ce qui manque encore, ce que l’apôtre doit mener à terme, c’est son propre itinéraire, qu’il nomme « tribulations du Christ en ma chair » et qui reproduit celui du Christ, dans sa manière de vivre et de souffrir pour l’annonce de l’Évangile et pour l’Église[17]. En effet, l’apôtre, qui est « devenu serviteur » (v. 25), a reçu de Dieu la mission « d’accomplir pleinement la parole de Dieu » (v. 25). Et en vue de cette mission, il doit donc accomplir aussi – dans sa personne – la passion et la persécution que le Christ a dû traverser[18]. Les souffrances qu’il vit pour porter la Bonne nouvelle participent, mystérieusement, au destin souffert par le Christ[19]. Bref : la parole et la vie – la parole qui annonce le Christ (v. 28) et la vie avec ses souffrances – sont les deux composantes fondamentales qui qualifient un apôtre. Et le but c’est d’instruire « tout être humain en toute sagesse. Et ça afin de porter tout être humain à son accomplissement dans le Christ » (v. 28).
Lecture de la lettre aux Colossiens (1,24-28)
Frères, 24 maintenant, je me réjouis dans les souffrances [que j’endure] pour vous ; de cette façon, je complète ce qui manque aux tribulations du Christ en ma chair pour son corps, qui est l’Église. 25 C’est d’elle que je suis devenu serviteur. Voilà la mission que Dieu m’a donnée pour vous : celle d’accomplir pleinement la parole de Dieu.
26 Cette parole, c’est le plan secret caché à toutes les générations depuis toujours. Maintenant, Dieu l’a montré clairement à ceux qui lui appartiennent. 27 Car Dieu a voulu leur faire connaître quelles sont les richesses et la gloire de ce plan secret élaboré en faveur de tous les peuples. Et voici ce secret : le Christ est en vous et il vous donne l’assurance que vous aurez part à la gloire de Dieu.
28 C’est ce Christ que nous annonçons, en avertissant tout être humain et en instruisant tout être humain en toute sagesse. Et ça afin de porter tout être humain à son accomplissement dans le Christ.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Heureux ceux qui ont entendu la Parole
dans un cœur bon et généreux,
qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. (cf. Luc 8,15)
Alléluia.
Évangile
La page de l’Évangile que nous allons écouter dans un instant est très liée à celle que nous avons lue il y a une semaine[20]. Dimanche passé, nous avons écouté la parabole du Samaritain. A travers ce récit, Jésus nous a appris la volonté de Dieu : il faut aimer le prochain comme l’homme de Samarie a fait. Et ce matin nous voyons Jésus qui, accueilli par deux femmes, c’est à elles qu’il va offrir son enseignement.
A travers son comportement, Jésus rompt les traditions injustes qu’il rencontre sur son chemin. En effet, il refuse la loi juive qui empêche de communiquer les secrets de Dieu aux femmes[21]. Dans cette tradition, les femmes ne peuvent pas lire la Bible. On enseignait : « Mieux c’est brûler la Bible dans les flammes plutôt que de la confier à des femmes »[22]. Mais Jésus désobéit à ces normes imposées par la tradition.
Quant aux deux femmes, Luc nous présente Marie comme modèle. Si la tradition imposait – et parfois continue à imposer – à la femme le service et la subordination par rapport aux hommes, Marie refuse ce comportement et se met à l’écoute de la parole de Jésus.
Au contraire Marthe, la sœur de Marie, obéit à la tradition et veut imposer ce choix aussi à sa sœur. C’est ainsi qu’elle dit à Jésus : « Dis-lui donc de m’aider ! ».
Quant à Jésus, il apprécie ce que Marthe fait, mais il lui dit que son souci est hors mesure : « tu t’inquiètes et t’agites pour beaucoup de choses. Mais une seule est nécessaire ». Le bon choix est celui que Marie a fait : « Marie a choisi la bonne part ». En effet, Marie « écoutait » la parole de Jésus. Et le verbe à l’imparfait souligne une attitude qui n’est pas d’un seul instant ; c’est une attitude qui se poursuit dans le temps.
Bref : la disponibilité à écouter la parole et à la mettre en pratique, voilà la bonne part. C’est le choix fait par Marie, le choix que Jésus propose, encore aujourd’hui, à chacune et à chacun de nous.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10,38-42)
38 Tandis que Jésus et ses disciples étaient en chemin, il entra dans un village. Et une femme, appelée Marthe, l’accueillit [dans sa maison]. 39 Marthe avait une sœur nommée Marie. Et Marie, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
40 Quant à Marthe, elle était très occupée par les multiples occupations de son service. Elle vient auprès de Jésus et elle lui dit : « Seigneur, ma sœur m’a laissée seule à faire le service. Cela ne te fait rien ? Dis-lui donc de m’aider ! ».
41 En répondant, le Seigneur lui dit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et t’agites pour beaucoup de choses. 42 Mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part : elle ne lui sera pas enlevée ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
Ouvrons à Dieu les portes de notre cœur
L’homme n’a jamais fini de se connaître.
L’homme n’a jamais fini d’aller au bout de lui-même
Il a sans cesse à se découvrir.
L’homme n’a jamais fini de connaître Dieu,
Il a sans cesse à Le découvrir.
On n’est jamais au bout de tout ce que Dieu a à nous dire,
de tout ce que Dieu a à nous apprendre sur nous-mêmes.
Ouvrons-Lui les portes de notre cœur,
Afin qu’il puisse y entrer,
Afin qu’il y fasse Sa Demeure,
afin qu’il nous transforme continuellement[23].
[Florence Viellard, jeune maman e comédienne : France]
Prière des fidèles
* Le livre de la Genèse nous présente Abraham qui un jour – d’une façon très généreuse – accueille les hôtes. Et, à cette générosité d’Abraham, Dieu répond d’une façon encore plus généreuse. En effet, à Abraham et à Sara, Dieu donne – pour tout le reste de leur vie – un enfant : Isaac. Que le comportement d’Abraham puisse devenir, pour chacune et chacun de nous, un modèle de comportement. Et c’est ainsi que nous pourrons nous ouvrir à ta générosité qui nous surprend.
* Le poète du psaume nous a donné des indications très précises pour vivre et pour construire une communauté : il faut travailler pour la justice, la fidélité dans ses engagements, la générosité – totalement gratuite – de l’aide aux autres. Que ces paroles, Dieu notre Père, puissent nous orienter jour après jour. C’est ainsi que nous pourrons vivre d’une façon vraiment meilleure aujourd’hui et aussi dans l’avenir. En effet, « Qui fait cela ne vacillera pas. Pour toujours ! »
* La lettre aux Colossiens nous invite à nous comporter comme l’apôtre, à « accomplir pleinement la parole de Dieu ». Et en nous engageant jour après jour à accomplir la parole, nous ne serons pas seuls. En effet, l’affirmation faite aux Colossiens vaut aussi pour nous : « le Christ est en vous ». Oui, le Christ était dans les chrétiens de Colosses mais il est aussi en nous et il nous donne la force d’accomplir la parole.
* Parfois nous sommes poussé(e)s à multiplier des efforts, des tensions, des actions. Mais, dans certains cas, c’est peut-être nécessaire faire comme Marie, la sœur de Marte : rester tout simplement aux pieds du Seigneur pour écouter sa parole et nous laisser prendre par la main de Jésus. Fais de nous, Jésus notre frère, des personnes qui se laissent prendre par ta parole.
* L’Évangile nous présente comme modèle une femme qui « écoutait » ta parole, en choisissant ainsi « la bonne part », une part qui « ne lui sera pas enlevée ». Ce même choix a été aussi le choix de certaines personnes qui se sont engagées dans nos quartiers, des personnes que nous avons connues et aimées. Que ce choix soit aussi le choix de chacune et de chacun de nous. C’est ainsi qu’on pourra se retrouver, un jour, toutes et tous ensemble, auprès de toi, Jésus notre frère.
[1] Ainsi F. Giuntoli, Genesi 12-50. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2013, p. 59s.
[2] C. Westermann, Genesi, Edizioni PIEMME, Casale Monferrato, 1989, p. 143.
[3] Au verset 6, l’original hébreu parle de trois « seàh » de farine, environ 45 litres… pour trois personnes ! Cf. F. Giuntoli, Op. cit., p. 60.
[4] Pour le mot hébreu « ’élôn », cf. L. Koehler – W. Baumgartner, Lexicon in Veteris Testamenti libros, Brill, Leiden, 1958, p. 52a.
[5] Dans le texte hébreu, le verset 10 commence avec la forme verbale « vaij’omèr » (littéralement « et dit ») sans sujet. C’est seulement dans les traductions qu’on insère le sujet : « Yahvéh » ou « le Seigneur ».
[6] L’expression hébraïque qu’on retrouve seulement ici et en 2 Rois 4,16.17, signifie – littéralement – « au temps de la vie » ou « au temps qui revit », « lorsque ce temps revivra », c’est-à-dire « l’an prochain ». Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 598, à la voix « “ét». Cf. aussi C. Westermann, Genesi, Edizioni PIEMME, Casale Monferrato, 1989, p. 144. Cf. F. Giuntoli, Op. cit., p. 61.
[7] Je dois ce commentaire à une Bible commentée au Congo : La Bible des peuples, présentée et commentée pour les communautés chrétiennes et pour ceux qui cherchent Dieu, par B. Hurault, L. Hurault et J. Van der Meersch, Le Sarment, Paris, 2002, p. 27.
[8] Pour ce texte, cf. G. Ravasi, Il libro della Genesi (12-50), Città Nuova, Roma, 1993, p. 79. Cf. aussi U. Neri, Genesi. Biblia. I libri della Bibbia interpretati dalla grande tradizione, Gribaudi, Torino, 1986, p. 249.
[9] Cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 15, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Die Psalmen. Bd I, Ps 1-50, Echter, Würzburg, 1993, p. 103.
[10] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 277.
[11] Ainsi dans le texte hébreu. Au contraire, dans la version grecque et dans la version latine de la Vulgate on a : « Même s’il fait un serment à son prochain ».
[12] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 279s.
[13] Cf. A. S. Kapelrud, « nâshak, nèshèk », dans Grande lessico dell’Antico Testamento. Volume V, a cura di G. J. Botterweck, H. Ringgren e H.-J. Fabry, Paideia, Brescia, 2005, col. 1108ss. Cf. L. Alonso Schökel, Diccionario Biblico Hebreo.espanol, Editorial Trotta, , Madrid, 1994, p. 517.
[14] Cf. E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol. 1. Col mio Dio scavalco muraglie, Paideia, Brescia, 2013, p. 106.
[15] Avec ces mots on a traduit, en Côte d’Ivoire, la tournure « tois hagiois autoû », littéralement « à ses saints ». Cf. La Bible. Ancien Testament, intégrant les livres deutérocanoniques, et Nouveau Testament. Parole de vie, Alliance biblique universelle, Villiers-le-Bel, 2000, p. 265s.
[16] Ici, je reprends la traduction de J.-N. Aletti, Saint Paul : Épitre aux Colossiens, Gabalda, Paris, 1993, p. 129.
[17] Cf. Ibid., p. 135.
[18] Ainsi G. Ravasi dans D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Nella tua luce vediamo la luce ». Tempo ordinario, solennità del Signore, feste dei Santi. Commento alle letture liturgiche, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2004, p. 535.
[19] Cf. F. Belli, Lettera ai Colossesi. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2015, p. 47.
[20] Cf. G. Rossé, Il Vangelo di Luca. Commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2012, p. 412.
[21] Cf. O. Da Spinetoli, Luca. Il Vangelo dei poveri, Cittadella editrice, Assisi, 1982, p. 385s.
[22] Cf. Talmud de Jérusalem, Sota 3,19a. Cf. H. L. Strack – P. Billerbeck, Kommentar zum Neuen Testament aus Talmud und Midrasch. Band III, Beck, München, 1985, p. 468.
[23] F. Viellard, Prières pour grandir dans la joie de Dieu, Salvator, Paris, 2012, p. 35.