Eucharistie: 7 décembre 2025

 2ème Dimanche de l’Avent — Année A

 

« Préparez le chemin du Seigneur » (Matthieu 3,3)

 

Première lecture

La première lecture de ce matin nous met devant les yeux les dernières décennies du huitième siècle avant la naissance de Jésus. A ce moment, dans la Haute Mésopotamie, l’actuelle partie septentrionale de l’Irak, sur le fleuve Tigre s’installe un pouvoir d’une énorme puissance : c’est l’empire assyrien, qui s’impose sur le nord de la Palestine et aussi sur le sud, à Jérusalem[1].

Pour le prophète Isaïe, avec cette armée assyrienne qui descend vers Jérusalem, il y a aussi… Dieu. Dieu se sert des armées ennemies. Et, avec ces armées, il descend punir Jérusalem en détruisant tout à son passage. C’est ainsi qu’il « arrache la frondaison avec violence, et les arbres les plus hauts sont coupés et jetés à terre. Il va abattre – à coups de hache – les buissons de la forêt, et les beaux cèdres du Liban tombent au sol sous les coups d’un Puissant » (Is 10,33-34).

Mais, après cette intervention terrible, Dieu prépare un avenir nouveau, inimaginable. D’un tronc d’un arbre coupé, un rejeton jaillira, il « jaillira de ses racines portant du fruit ». Et cet arbre est l’image de la dynastie royale de David. Le prophète en parle évoquant Jessé, l’ancêtre de David.

Et sur ce personnage à venir, qui sortira du tronc de Jessé, « sur lui se posera le souffle de Yahvéh » (v. 2). Et le prophète insiste : il s’agit d’un « souffle de sagesse et de discernement, un souffle de conseil et de force, un souffle de connaissance et du respect de Yahvéh ». Et avec le mot « respect », le prophète veut évoquer la familiarité, l’intimité entre cette personne et Dieu. Grâce à cette relation intime avec Dieu, cette personne pourra mettre sur pied un gouvernement juste en prenant soin, d’abord, des personnes faibles et sans protection[2].

Et cette personne à venir, ce descendant de Jessé, va aussi instaurer la paix : une paix universelle, une paix aussi entre les humains et les animaux, même les plus menaçants, comme le lion et la vipère.

Et le prophète termine sa page en revenant sur l’image du « tronc de Jessé ». Il parle maintenant de « la racine de Jessé » (v. 10). Ce descendant de Jessé sera le point de référence aussi pour les nations : il « se lèvera comme un étendard pour les peuples, et les nations viendront le chercher ». En effet, là « où il s’établira, brillera la glorieuse présence de Dieu ». Voilà comment Isaïe pouvait annoncer la naissance du messie roi[3].

 

Du livre du prophète Isaïe (11,1-10)

1 Et sortira – un rameau – du tronc de Jessé,

un rejeton jaillira de ses racines portant du fruit.

2 Et sur lui se posera le souffle de Yahvéh :

un souffle de sagesse et de discernement,

un souffle de conseil et de force,

un souffle de connaissance et du respect de Yahvéh.

3 Et il respirera dans le profond respect de Yahvéh.

Il ne jugera pas selon les apparences, il ne décidera pas d’après ce qu’il entend dire.

4 Et il jugera les faibles avec justice,

il sera juste pour ceux qui, dans le pays, sont sans défense.

Ses paroles vont éduquer la population du pays,

et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.

5 Et sera, la justice, la ceinture de ses reins,

et la fidélité sera la ceinture de ses hanches.

6 Et habitera, le loup, avec l’agneau,

et le léopard avec le petit de la chèvre se couchera.

Le veau, le jeune lion et la bête grasse iront ensemble,

et un petit garçon les conduira.

7 Et la vache et l’ourse mangeront dans le même champ,

ensemble se coucheront leurs petits,

et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.

8 Et s’amusera, le nourrisson, sur le trou de la vipère,

et sur le nid du serpent le petit enfant mettra sa main.

9 Ils ne feront plus de mal et plus aucune destruction sur toute ma montagne sainte,

car le pays sera rempli de la connaissance de Yahvéh,

comme les eaux recouvrent le fond de la mer.

10 Ce jour-là, la racine de Jessé

se lèvera comme un étendard pour les peuples,

et les nations viendront le chercher.

Et, du lieu où il s’établira, brillera la glorieuse présence de Dieu.

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Le prophète Natan avait annoncé à David un successeur (2 Sam 7), son fils “Salomon”, c’est-à-dire “Homme de paix”. Mais la paix réalisée par Salomon et aussi par ses successeurs avait ses limites : l’exploitation des pauvres et les privilèges des personnes à la cour. Et les conséquences de cette politique malheureuse pèsent lourdement sur le peuple.

Voilà pourquoi le poète du psaume 72 demande à Dieu un souverain bien différent de Salomon et de tous les rois que l’histoire humaine a connus : un souverain qui s’engage pour la justice, en particulier pour les pauvres, un souverain qui réalise la paix entre les peuples.

La forme que le poète donne à ce rêve est celle d’une prière de David pour un Salomon vraiment homme de paix. Et c’est, en même temps, le portrait d’un roi à venir, le messie de Dieu.

De ce psaume qui a une structure très soignée[4], ce matin nous lirons seulement quatre strophes.

* La première est une invocation adressée à Dieu pour un roi qui puisse mettre en œuvre la justice qui caractérise Dieu. C’est ainsi qu’il pourra juger les pauvres selon le droit, et ces pauvres – dit le poète à Dieu – sont « tes pauvres », ils appartiennent donc au Seigneur.

* La deuxième strophe présente la royauté de ce souverain comme une situation qui voit le juste fleurir et la paix s’installer – partout – d’une façon définitive, littéralement « tant que la lune brillera ».

* La troisième strophe revient sur le comportement du souverain : « Oui, il délivrera l’indigent qui crie au secours ». En effet, la condition des pauvres et des indigents touche, intimement, ce roi[5]. Il écoute leurs cris ; leurs souffrances font jaillir en lui un sens de pitié et de compassion, de co-participation[6] à leurs souffrances.

* La quatrième strophe voit ce roi comme un arbre qui va fleurir. D’ici le vœu : « que puisse fleurir, oui, que puisse fleurir son nom devant le soleil ». Et le poète voit se réaliser, dans ce roi à venir, la promesse que Dieu avait faite à Abraham : « En toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gen 12,3). Enfin, le psaume souhaite que les nations reconnaissent la béatitude de ce roi[7]. En effet, en lui, la présence efficace de Dieu est à l’œuvre[8].

Ce regard vers l’avenir, comme le poète l’exprime dans son psaume, fait naître aussi en nous la même attente, le même espoir. D’ici notre refrain – à la fin de chaque strophe – qui reprend le vœu du v. 7 :

Refr. :  En ces jours-là, fleurira la justice,

grande paix jusqu’à la fin des temps.

 

Psaume 72 (versets 1-2. 7-8. 12-13. 17)

1 Pour Salomon.

Ô Dieu, donne au roi d’être aussi juste que toi,

donne à ce fils de roi ton sens de la justice.

2 Il jugera ton peuple avec justice

et tes pauvres selon le droit.

Refr. :  En ces jours-là, fleurira la justice,

grande paix jusqu’à la fin des temps.


7
Pendant son règne, le juste fleurira,

et abondante sera la paix, tant que la lune brillera.

8 Qu’il gouverne depuis la mer jusqu’à l’autre mer,

et du fleuve (Euphrate) jusqu’aux extrémités de la terre !

Refr. :  En ces jours-là, fleurira la justice,

grande paix jusqu’à la fin des temps.

12 Oui, il délivrera l’indigent qui crie au secours

et le pauvre qui n’a point d’aide.

13 Il aura pitié du faible et de l’indigent,

et des indigents il sauvera la vie.

Refr. :  En ces jours-là, fleurira la justice,

grande paix jusqu’à la fin des temps.

17 Que son nom soit pour toujours,

que puisse fleurir, oui, que puisse fleurir son nom devant le soleil.

En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;

que tous les pays le déclarent bienheureux !

Refr. :  En ces jours-là, fleurira la justice,

grande paix jusqu’à la fin des temps.

 

Deuxième lecture


En écrivant aux chrétiens de Rome, Paul les invite au respect réciproque. Il y a des personnes qui se comportent conformément aux normes de la tradition juive, il y en a d’autres qui se sentent plus libres et suivent surtout leur conscience. Eh bien : on doit éviter de juger les autres, on doit se respecter réciproquement. Paul le dit de la façon la plus claire au centre de sa page : « Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu » (v. 7).

A cette exhortation Paul arrive en faisant référence à l’Écriture, aux Livres Saints qui ont été écrits « pour nous instruire » (v. 4). Ces mêmes Écritures, dit toujours l’apôtre, soutiennent notre chemin difficile. Elles nous donnent la force de continuer dans nos efforts, elles nous encouragent, elles nourrissent notre espoir. Et, à travers les Écritures, c’est Dieu lui-même, « le Dieu de la persévérance et de l’encouragement », qui peut nous rendre « capables de vivre en bon accord les uns avec les autres, en suivant l’exemple du Christ Jésus » (v. 5). Seulement en nous comportant ainsi, nous pouvons rendre à Dieu un vrai culte, « d’un même cœur et d’une même voix » (v. 6).

Quant à la seconde partie de notre page (les versets 8-9), Paul revient encore une fois à Dieu et au Christ. D’abord : « Dieu est fidèle ». Et cette fidélité de Dieu s’est manifestée de la façon la plus claire dans le Christ, qui est venu dans le monde pour accomplir les promesses que Dieu avait faites aux ancêtres. Oui, Jésus est venu dans le monde, il a pris chair et il est devenu serviteur des Juifs ou, littéralement, « serviteur de la circoncision ». A travers ces mots, Paul résume, pour ainsi dire, toute l’activité terrestre de Jésus : elle a été comme un service à l’égard de son peuple[9].

Et les non-Juifs ? Est-ce que Dieu les a oubliés ? Certainement pas. Dieu, dans son amour pour les humains, a un plan pour les Juifs, sous le signe de la promesse ; mais il a aussi un plan pour les non-Juifs sous le signe de la miséricorde[10]. En effet, c’est dans un acte de miséricorde que Dieu a pris soin des non-Juifs[11]. Voilà pourquoi les non-Juifs « rendent gloire à Dieu à cause de sa miséricorde » (v. 9). Et cette miséricorde de Dieu pour les non-Juifs fait partie, elle aussi, du projet de Dieu. Et Paul peut mentionner, comme preuve, une phrase du psaume 18 (le psaume 17 dans le texte grec). En effet, le poète de ce psaume dit à Dieu : « Je vais te célébrer parmi les non-Juifs et je chanterai en l’honneur de ton nom ».

Quant à nous, devant cet amour de Dieu pour les Juifs et aussi pour les non-Juifs, nous devons nous accueillir, les uns les autres, dans nos différences. Gardons dans notre mémoire le poète du psaume, un Juif qui accepte de sortir de son milieu – on pourrait dire de son quartier – pour chanter Dieu parmi les non-Juifs.

De la lettre de saint Paul aux Romains (15,4-9)

4 Tous les Livres Saints écrits autrefois ont été écrits pour nous instruire. Et ceci afin que, par la persévérance et l’encouragement que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. 5 Que le Dieu de la persévérance et de l’encouragement vous rende capables de vivre en bon accord les uns avec les autres, en suivant l’exemple du Christ Jésus. 6 Alors, d’un même cœur et d’une même voix, vous pourrez rendre gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. 7 Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.

8 Je vous le dis, Dieu est fidèle. C’est pourquoi le Christ est devenu serviteur des Juifs, pour accomplir les promesses faites par Dieu aux ancêtres. 9 Quant aux non-Juifs, ils rendent gloire à Dieu à cause de sa miséricorde. Et cela conformément à ce qu’a écrit – écriture définitive – le poète du psaume : « Je vais te célébrer parmi les non-Juifs et je chanterai en l’honneur de ton nom » (Ps 18,50 ; en grec 17,50).

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Préparez le chemin du Seigneur,

rendez droits ses sentiers :

tout être vivant verra le salut de Dieu. (cf. Luc 3,4.6)

Alléluia.

 

Évangile

La période de l’avent nous ouvre les yeux vers l’avenir, vers le retour de Jésus à la fin des temps. Et, pour notre situation d’aujourd’hui, est encore utile le message que Jean, le Baptiste, adressait à ses contemporains pour les préparer à la première venue de Jésus.

L’annonce faite par Jean concernait la venue du Royaume : « le Royaume des cieux s’est approché, définitivement » (v. 2). Ce Royaume est un royaume de justice. Dans ce Royaume, il n’y a plus de place pour la corruption, pour la méchanceté et pour le mal, pour de fausses certitudes. Cette idée est exprimée par des images. En Palestine, comme au Burundi sur les collines, le paysan va couper tout arbre qui ne produit pas un beau fruit (v. 10) ; il le coupe et il le jette au feu. Et à la campagne, après avoir récolté le blé, il faut le séparer de la paille. Le paysan va « ranger son blé dans le grenier ; mais la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas » (v. 12).

Devant le Royaume qui s’approche définitivement, la conséquence s’impose ; il faut changer : « Changez mentalité et vie » (v. 2). Et le fait d’entrer dans le Jourdain et de se faire baptiser, n’est pas un geste quelconque. Il est, et il doit être, un signe de changement : « je vous baptise dans l’eau, pour un changement radical » (v. 11). Et ce changement doit se voir : « Produisez donc un fruit qui témoigne de votre changement radical » (v. 8). La fin de la corruption et de toute injustice : c’est ainsi que nous devons préparer le chemin du Seigneur qui vient ; c’est ainsi que nous allons « rendre droits » (v. 3) les sentiers sur lesquels il va venir.

 

De l’Évangile de Matthieu (3,1-12)

1 En ces jours-là arrive, Jean le Baptiste, proclamant dans le désert de Judée. 2 Il disait : « Changez mentalité et vie, car le Royaume des cieux s’est approché, définitivement ! » 3 Le prophète Isaïe a parlé de Jean quand il a dit : « Un homme crie dans le désert : “Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers” ».

4 Jean avait son vêtement fait de poils de chameau et une ceinture de cuir autour de ses reins ; sa nourriture c’était des sauterelles et du miel sauvage. 5 Alors venait vers lui Jérusalem, et toute la Judée, et toute la région du Jourdain : 6 ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve Jourdain en reconnaissant publiquement leurs errements.

7 Comme il voyait beaucoup de Pharisiens et de Sadducéens venir à son baptême, il leur dit : « Bande de serpents ! Qui vous a montré comment fuir la colère qui va venir ? 8 Produisez donc un fruit qui témoigne de votre changement radical. 9 Et ne pensez pas pouvoir dire en vous-mêmes : “Nous avons pour père Abraham”. Car je vous le dis, des pierres que voici, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 10 Déjà la machette est prête à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas un beau fruit est coupé et jeté au feu.

11 Moi, je vous baptise dans l’eau, pour un changement radical ; mais celui qui vient après moi est plus fort que moi et ce serait encore trop d’honneur pour moi que de lui ôter ses sandales. Lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. 12 Il a sa fourche à la main pour séparer le blé de la paille. Il va ranger son blé dans le grenier ; mais la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Dieu, tu es, tu étais et tu seras,

pour toi la terre continue à fleurir et à espérer ;

pour toi, dans ton Fils, fleurit aussi le droit et la justice :

que ton Fils continue à venir,

que son nom dépasse tous les temps

et qu’il resplendisse plus longtemps que le soleil.

Nous te prions avec la force de ton Fils

dont nous sommes les sœurs et les frères.

Amen[12].

[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie : 1916-1992]

 

Prière des fidèles

* Le prophète Isaïe nous a annoncé une naissance extraordinaire : un Fils qui « respirera dans le profond respect de Yahvéh », un Fils qui « sera juste pour ceux qui, dans le pays, sont sans défense ». Nous voulons te remercier, Dieu notre Père, pour cette annonce. Mais nous voulons aussi être disponibles et accueillir les paroles de ce Fils. Et ça afin que ses paroles puissent vraiment nous « éduquer ». Ainsi s’accomplira totalement l’annonce du prophète.

* Après avoir écouté le psaume, nous ne pouvons que te remercier, Seigneur Dieu, pour ton amour. En effet, le psaume nous a appris que nous, les pauvres, nous sommes « tes pauvres », les pauvres que tu aimes. Mais le psaume nous a parlé aussi de ton Fils : un roi qui va installer – partout et de façon définitive – la paix. Donne-nous, Seigneur Dieu, la force de nous engager, avec ton Fils, pour la paix, dans nos quartiers et ailleurs, et pour le respect de l’indigent – il y en a tout près de nous –« l’indigent qui crie au secours ».

* La lettre aux Romains nous parle des Écritures, les Livres Saints qui « ont été écrits pour nous instruire ». Aide-nous, Seigneur, à être attentifs aux messages des Écritures et à les mettre en pratique. En effet, grâce au message des Écritures, nous pouvons être encouragés et soutenus par l’espérance. Nous pourrons aussi – comme l’apôtre nous l’assure – « posséder l’espérance » et « vivre en bon accord les uns avec les autres, en suivant l’exemple du Christ Jésus ». Que l’espérance et le bon accord avec les autres puissent caractériser à fond notre vie, de jour en jour.

* Matthieu nous a donné – de la façon la plus claire – le message de Jean : il faut changer : « Changez mentalité et vie ». Et ce changement doit se voir : « Produisez donc un fruit qui témoigne de votre changement radical ». Devant ce message, nous ne pouvons que constater notre faiblesse. Voilà pourquoi nous ne pouvons que te prier, Seigneur Dieu. Donne-nous la force de « rendre droits » les sentiers sur lesquels ton Fils va venir.

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[1] Cf. la voix „Assur“, dans O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 48.

[2] Cf. L. Alonso Schökel – J.L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 184s.

[3] Cf. A. Spreafico, La voce di Dio. Per capire i profeti, Dehoniane, Bologna, 2014, p. 124ss.

[4] Cf. E. Zenger, Salmi. Preghiera e poesia, vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 135s.

[5] Cf. E. Zenger, Salmi. Preghiera e poesia, vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 141s.

[6] Dans tout le psautier, le verbe hébreu hoûs revient seulement ici, au verset 13. Pour ce verbe, cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 235.

[7] Dans la dernière phrase du v. 17, la liturgie nous propose une traduction qui est plus proche du texte grec. Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 1985, p. 462.

[8] Cf. Ibid. p. 487.

[9] Cf. S. Légasse, L’épître de Paul aux Romains, Cerf, Paris, 2002, p. 898.

[10] Cf. R. Penna, Lettera ai Romani, III. Rm 12-16. Versione e commento, EDB, Bologna, 2008, p. 221.

[11] Cf. G. Barbaglio, Le lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 2, Borla, Roma, 1980, p. 508.

[12] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Lungo i fiumi ». I salmi. Traduzione poetica e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 1987, p. 245 (prière sur le psaume 72).

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