Eucharistie: 24 janvier 2021
3ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B
« Yhwh, fais-moi connaître tes chemins » (Psaume 25,4)
Première lecture
Dans l’Ancien Testament, le livre de Jonas n’est pas comme les autres livres des prophètes. Au lieu de nous transmettre les déclarations qu’un prophète fait à Israël, il nous raconte un récit. C’est le récit d’un homme, Jonas, qui refuse d’annoncer que Dieu aime tout le monde, les autres, les étrangers, les habitants de Ninive.
Voilà pourquoi Dieu doit rénover intérieurement Jonas, doit le faire ‘re-naître’, doit faire tomber les préjugés qui le tiennent prisonnier. C’est ce que la lecture de ce matin nous dit au verset 2 avec deux impératifs adressés à Jonas : « Lève-toi ! Va à Ninive ! »[1].
Et maintenant Jonas, qui avait refusé d’aller en Orient annoncer le pardon aux Ninivites, maintenant il se laisse changer par la parole de Dieu. Il « se lève et va » (v. 3). Il va apporter son annonce à Ninive, « une ville grande pour Dieu » (v. 3). Et ici, l’adjectif « grande » n’évoque pas seulement les dimensions concrètes et physiques de la ville. Cet adjectif souligne l’importance de la ville « pour Dieu » : elle appartient à Dieu et la relation qui la lie à Dieu est très intense, intense au point que Dieu ne peut pas renoncer à prendre soin de ses habitants et de leur fragilité, comme le dernier verset du livre nous le dit (4,11)[2].
L’annonce que Jonas apporte aux Ninivites a une forme négative : c’est l’annonce d’un Dieu qui châtie la méchanceté des hommes, un Dieu qui décide de ‘renverser’ (v. 4)[3], donc de détruire la ville de Ninive. Pour le prophète, cinq mots – en hébreu – suffisent pour annoncer, sans aucune motivation, la fin de la ville : « Encore quarante jours et Ninive sera renversée »[4].
Mais dans cette annonce, l’expression « encore quarante jours » donne un espace[5], un espace dans le temps, un espace pour un possible changement. Si pour Jonas le renversement de la ville est « chose faite », est une affaire réglée, pour les habitants de Ninive l’annonce de Jonas est un « ultimatum », une annonce qui contient les dernières dispositions en vue d’un changement possible[6].
Et, devant cet ultimatum, cette alerte[7], les habitants de Ninive réagissent. Mais ils réagissent d’une façon inattendue. Si Jonas se limitait à annoncer le renversement même sans le mettre en relation à Dieu, les Ninivites pensent seulement à Dieu. « Et mettent, les habitants de Ninive, leur confiance en Dieu. Ils crient un jeûne et se revêtent de sacs, depuis le plus grand jusqu’au plus petit » (v. 5). C’est une réaction personnelle, de chacune et de chacun dans la ville, « depuis le plus grand jusqu’au plus petit ». Ils « mettent leur confiance en Dieu » et ils trouvent en Dieu le fondement, très solide, pour leur vie. Le narrateur nous le dit en utilisant une expression rare dans l’Ancien Testament en hébreu[8].
Enfin, la conclusion du récit. Les Ninivites ont accompli un changement radical : « ils sont revenus de leur mauvaise conduite » (v. 10). En s’engageant dans ce changement, ils se demandaient : « Qui sait ? Dieu reviendra, peut-être, et aura du regret. Il reviendra de sa colère et nous ne serons pas perdus » (v. 9). Et la dernière phrase du récit nous dit que l’attente, l’espoir des Ninivites se réalise : « Et a du regret, Dieu, à propos du malheur qu’il avait décrété de faire contre eux, et il ne le fait pas » (v. 10).
Lecture du livre de Jonas (3,1-5. 10)
1 Et fut, la Parole de Yhwh, une seconde fois à Jonas lui disant : 2 « Lève-toi ! Va à Ninive, la grande ville, et crie à elle la proclamation que moi je te dis ! ».
3 Et se lève, Jonas, et va à Ninive selon la Parole de Yhwh. Et Ninive était une ville grande pour Dieu. Il fallait une marche de trois jours pour la traverser. 4 Et commence, Jonas, à entrer dans la ville la distance d’une journée de marche. Et il crie et dit : « Encore quarante jours et Ninive sera renversée ».
5 Et mettent, les habitants de Ninive, leur confiance en Dieu. Ils crient un jeûne et se revêtent de sacs, depuis le plus grand jusqu’au plus petit. 10 Et voit, Dieu, leurs efforts, qu’ils sont revenus de leur mauvaise conduite. Et a du regret, Dieu, à propos du malheur qu’il avait décrété de faire contre eux, et il ne le fait pas.
Psaume
Le psaume 25 est une méditation sur la bonté de Dieu et, en même temps, une prière pour que Dieu puisse guider le poète sur un bon chemin. En effet, le poète vit dans un temps difficile : c’est le temps après l’exil à Babylone[9]. Les personnes les plus fidèles à Dieu, en faisant confiance à la parole de Dieu, sont rentrées de l’exil. Mais maintenant, ces personnes sont déçues, seules, sans aucun espoir dans l’avenir[10].
De ce psaume, ce matin nous allons lire trois strophes.
Dans la première (vv. 4-5ab), le poète prie Dieu : « fais-moi connaître tes chemins, enseigne-moi tes sentiers ». Oui, le poète a besoin que Dieu lui enseigne ses chemins, ses sentiers ; mais il a aussi besoin d’être accompagné sur ce chemin. Il est le chemin de la « vérité » de Dieu, le chemin auquel on peut faire confiance parce qu’il est un chemin solide, sûr[11]. Et sur ce chemin le poète peut faire l’expérience de Dieu comme celui qui le sauve.
La deuxième strophe (vv. 6-7bc) s’ouvre avec la prière : « souviens-toi ! ». En hébreu, pour dire « se souvenir », il y a le verbe « zakar ». Et il faut savoir que ce verbe ne désigne pas une simple action mentale. Il suffit de penser à une maman qui appelle son fils « Zakar-ya », c’est-à-dire « Yhwh se souvient ». L’action de Dieu qui se souvient devient une présence concrète, celle de l’enfant que la femme serre dans ses bras. Et dans notre strophe, l’action de Dieu qui se souvient se concrétise dans les tendresses de Dieu, dans son amour, sa bonté.
La troisième strophe (vv. 8-9) se lie à la précédente qui évoquait la bonté de Dieu. Et maintenant le poète commence avec l’adjectif « bon ». La bonté du Seigneur apparaît dans son comportement envers les errants, envers les personnes qui ont fait faillite dans leur vie. A ces personnes, Dieu indique le chemin pour sortir de leur situation apparemment sans issue. Et la strophe se termine en mentionnant les « humbles », celles et ceux qui sont opprimés, marginalisés, ou – d’après la traduction grecque – les « doux ». Il s’agit des personnes conscientes de leurs limites et qui ne s’imposent pas sur les autres, des personnes qui s’engagent pour vivre la fidélité envers Dieu. Et Dieu les conduit « sur le chemin du droit », il leur apprend « son chemin », le chemin de Dieu.
Que la confiance qui a animé et soutenu le poète du psaume puisse nous prendre, intensément. C’est la confiance en Dieu qui nous dévoile, jour après jour, notre chemin personnel et surtout les projets qu’il a pour nous, ses projets, ses chemins. Je vous invite donc à reprendre, comme refrain, les premiers mots de la première strophe :
Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
Psaume 25 (versets 4-5ab, 6-7bc, 8-9)
4 Yhwh, fais-moi connaître tes chemins,
enseigne-moi tes sentiers.
5ab Conduis-moi sur le chemin de ta vérité
et enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve.
Refr. : Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
6 Souviens-toi de tes tendresses, Yhwh, et de tes amours,
car ils sont depuis toujours.
7bc Dans ton amour, souviens-toi de moi,
à cause de ta bonté, Yhwh.
Refr. : Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
8 Bon et juste est Yhwh,
c’est pourquoi il enseigne aux errants le chemin.
9 Les humbles, il les conduit sur le chemin du droit
et il enseigne aux humbles son chemin.
Refr. : Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
Deuxième lecture
Vers l’année 56 Paul reçoit une lettre de la communauté de Corinthe, la communauté qu’il avait lui-même fondée quelques années auparavant. Dans leur lettre, les Corinthiens posent à Paul des questions à propos de la sexualité, du mariage et du célibat. A ces questions – et aussi à d’autres que des chrétiens de Corinthe lui avaient posées – Paul répond en écrivant celle qu’on appelle la Première lettre aux Corinthiens.
Dans le chapitre 7 de sa lettre, Paul parle d’abord du mariage (vv. 1-11). Et il revient sur la prise de position de Jésus que la tradition orale et, plus tard, l’Évangile de Marc nous ont transmise[12] : que l’homme et la femme ne se séparent pas. S’ils se sont séparés, que les deux se réconcilient entre eux ou bien, qu’ils demeurent séparés, sans penser à se marier avec une autre personne.
Paul passe ensuite à parler des mariages mixtes (vv. 12-16) : une des deux personnes est devenue chrétienne, l’autre non. Si la personne qui ne s’est pas ouverte à la foi chrétienne accepte de vivre avec l’autre devenue chrétienne, c’est bien : qu’ils vivent ensemble (vv. 12-14) ! Dans cette union la personne non-chrétienne sera sanctifiée par son partenaire, littéralement dans l’union avec son partenaire. Et les enfants aussi seront sanctifiés en vivant dans ce contexte familial.
Après ces considérations, Paul donne aux Corinthiens une règle de sagesse (vv. 17-24) : ne pas changer de condition : « que chacun demeure dans la condition où il se trouvait quand il a été appelé » (v. 20) à accueillir la Bonne nouvelle. Ça vaut pour les esclaves, ça vaut pour les personnes libres ; ça vaut pour les célibataires, ça vaut aussi pour les personnes mariées. Mais, en terminant cette section, Paul écrit : « Es-tu lié à une femme ? Ne cherche pas à rompre. N’es-tu pas lié à une femme ? Ne cherche pas de femme. Si cependant tu te maries, tu ne pèches pas, et si une jeune fille se marie, elle ne pèche pas » (v. 27b-28a). Et la section se termine avec une remarque : « Les gens mariés auront de la souffrance dans la vie, et moi je voudrais vous épargner » (v. 28b).
Enfin, dans la section que nous allons lire ce matin, Paul insère ses considérations sur le mariage dans un discours plus vaste : le temps que nous vivons. La page est entourée par deux affirmations : « le temps se fait court » (v. 29) et « ce monde, tel que nous le voyons, ne durera plus très longtemps[13] » (v. 31).
- Pour ce qui en est du temps, Paul regarde en avant et attend le retour du Christ à la fin de l’histoire humaine. Il pense que ce jour s’approche. C’est un peu comme sur un navire quand on arrive en proximité du port : le port est proche, il faut que les voiles se replient[14].
- Et, pour ce qui en est du monde, la réalité du monde actuel – habité par le mal et par la mort – est dans une phase de passage, une phase bien différente par rapport à la réalité du monde à venir[15]. C’est pourquoi notre rapport avec le monde dans lequel nous vivons est transformé[16]. Et nous, qui attendons le retour du Christ, nous devons éviter de donner aux choses de ce temps et de ce monde une importance absolue[17]. Nous devons les vivre avec une attitude nouvelle.
Cette attitude nouvelle, Paul nous la présente avec cinq exemples : ceux qui ont une femme, ceux qui pleurent, ceux qui se réjouissent, ceux qui achètent, ceux qui usent des biens de ce monde. Chacun de ces groupes est exhorté à vivre « hos mê », littéralement « comme si ne pas » : comme s’ils n’avaient pas de femme, comme s’ils ne pleuraient pas, comme s’ils ne se réjouissaient pas, comme s’ils ne possédaient pas, comme s’ils n’en usaient pas[18].
A travers ces cinq exemples, Paul ne nous invite pas à nier ou à refuser les réalités que nous vivons avec leurs joies et leurs souffrances. Il nous invite à regarder et à vivre d’une façon différente ces réalités. Pour le dire avec les paroles de Jésus dans l’Évangile de Marc (4,19), il faut que « les préoccupations de ce monde, la séduction des richesses et les autres convoitises » ne s’introduisent pas en nous et n’étouffent pas la Parole en la rendant sans fruit[19].
Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (7,29-31)
29 Frères et sœurs chrétiens, je vous le déclare, le temps se fait court. Désormais, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme. 30 Que ceux qui pleurent soient comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s’ils ne se réjouissaient pas, ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient pas ce qu’ils ont acheté, 31 que ceux qui usent des biens de ce monde comme s’ils n’en usaient pas. Car ce monde, tel que nous le voyons, ne durera plus très longtemps.
Évangile
La géographie de l’Évangile de Marc est très simple. De la Galilée, sa terre d’origine, Jésus vient vers le sud, en Judée, pour être baptisé par Jean. Puis, il revient en Galilée où il annonce son message et appelle ses disciples. Seulement à la fin de sa vie, il viendra une deuxième fois en Judée où il sera mis à mort. Mais la Galilée restera la terre où les disciples pourront le rencontrer et « le voir en Galilée » (16,7) en vivant avec les païens. En effet, le mot « Galilée » en hébreu signifie « le district des gentils, des païens ».
La page de l’Évangile, que la liturgie nous propose ce matin, insiste sur Jésus qui, en Galilée, annonce l’Évangile, la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Il l’annonce comme un message qui peut et qui doit changer notre comportement. Les deux impératifs sont liés : « Changez de comportement et croyez à l’Évangile » (v. 15). D’autre part, l’Évangile n’est pas un message quelconque. C’est, nous dit Marc, « l’Évangile de Dieu » (v. 14).
Et, dans la suite de son récit, Marc nous montre que cet Évangile de Dieu est un message très concret : il s’incarne dans les mots d’un homme, d’un homme qui voit deux frères et leur dit : « Venez à ma suite » (v. 17). C’est la voix d’un homme qui voit d’autres personnes, deux autres frères, et les appelle, et « ils partent à sa suite » (v. 20).
Se mettre à la suite de cet homme de Galilée et se laisser mettre en question par son style de vie : voilà en quoi consiste l’action de changer de comportement et de croire à l’Évangile. Et plus tard, après la mort de Jésus, ce changement consistera dans la décision de partager sa vie avec ceux et celles qui sont « en Galilée », les païens, les non-croyants.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,14-20)
14 Jean a été mis en prison. Alors Jésus va en Galilée. Il annonce l’Évangile de Dieu 15 et dit : « Le moment décidé par Dieu est accompli, et le Royaume de Dieu s’est approché, définitivement ! Changez de comportement et croyez à l’Évangile ».
16 Et, passant au bord de la mer de Galilée, Jésus voit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter le filet dans la mer : en effet, ils étaient des pêcheurs. 17 Et Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai devenir des pêcheurs des êtres humains ». 18 Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivent.
19 Et, avançant un peu, il voit Jacques, le fils de Zébédée, et Jean son frère, eux aussi dans la barque en train de réparer leurs filets. 20 Et aussitôt, il les appelle. Et laissant leur père Zébédée dans la barque avec les salariés, ils partent à sa suite.
Prière d’ouverture
Quelle vie, la mienne ?
Déception, douleur et questions.
Je reste ici les mains vides.
Pourtant l’appel de Dieu me dit chaque jour : Courage !
La puissance de Dieu rend forte ma faiblesse.
Le ciel est désormais à la portée de ma main
et je parts à nouveau avec confiance,
une confiance renouvelée vers un nouveau jour[20].
[Maria Sassin, une maman – née en 1963 – qui compose des poèmes en allemand]
Prière des fidèles
* Le livre de Jonas nous présente une ville qui change : les habitants « reviennent, chacun de sa mauvaise conduite, et de la violence qui s’attache à leurs mains ». Donne-nous, Seigneur, la volonté de vivre, aussi chez nous aujourd’hui, un changement semblable. Ce sera la seule façon pour regarder vers l’avenir avec espoir.
* Nous sommes des personnes fragiles, Seigneur, et notre vie est caractérisée par des fautes. Mais, malgré tout, nous voulons te faire confiance. En effet, comme le psaume nous l’a appris, « Bon et juste est Yhwh, c’est pourquoi il enseigne aux errants le chemin ». Nous voulons donc écouter ton enseignement et nous laisser conduire par toi. Soutiens-nous, Seigneur, sur ce chemin, de jour en jour.
* La lettre de Paul nous invite à vivre le présent d’une façon différente. Nous devons le vivre en regardant vers l’avenir et en attendant ton retour, Jésus notre frère. En effet « ce monde, tel que nous le voyons, ne durera plus très longtemps ». C’est en regardant vers l’avenir qui nous attend que nous pouvons relativiser nos joies et nos souffrances : nos souffrances ne dureront pas pour toujours et nos joies sont très petites par rapport à l’accolade que nous vivrons avec toi pour toujours. Soutiens nous, Seigneur Jésus, sur ce chemin vers toi.
* Tes premiers disciples, recevant ton appel, ont laissé leurs filets et aussi leur père. Quant à nous, que ton appel nous pousse à abandonner la violence que nos pères ont fréquemment pratiquée et soufferte. C’est ainsi que nous pourrons te suivre sur le chemin de la paix et de la réconciliation.
[1] Ces deux impératifs, Dieu les adressait à Jonas au commencement du livre (dans 1,2). Le même couple de ces impératifs, Dieu l’adressait aussi à d’autres prophètes : à Balaam (Nb 22,20), à Moïse (Deut 10,11), à Élie (1 Rois 17,9), à Jérémie (Jér 13,4.6). Cf. P. Weimar, Jona, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2017, p. 83.
[2] Cf. P. Weimar, Jona, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2017, p. 296s.
[3] Pour ce verbe, que la Bible utilisait déjà pour présenter la fin de Sodome et Gomorrhe (Gen 19,21. 25. 29), cf. Aa. Vv, Theologisches Wörterbuch zum Alten Testament, Band II, Kohlhammer, Stuttgart . Berlin . Köln . Mainz, 1977, col. 454ss, sous la voix “hapak”.
[4] Cf. A. Deissler, Zwölf Propheten II, Obadja. Jona. Micha. Nahum. Habakuk, Echter, Würzburg, 1984, p. 160.
[5] Cf. H. W. Wolff, Dodekapropheton 3. Obadja und Jona, Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1977, p. 124.
[6] Ainsi P. Weimar, Jona, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2017, p. 315s.
[7] H. W. Wolff (Studi sul libro di Giona, Paideia, Brescia, 1982, p. 136s.) présente le cri lancé par Jonas comme l’alerte lancée par les physiciens et les biologistes qui, aujourd’hui, voient les jours comptés pour l’humanité si on continue à utiliser des armes atomiques.
[8] Il s’agit de la structure « ‘aman be ». Cf. les remarques de P. Weimar, Jona, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2017, p. 318s.
[9] Cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 25, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Die Psalmen. Psalm 1-50, Echter Verlag, Würzburg, 1993, p. 163.
[10] Ainsi B. Maggioni, Davanti a Dio. I salmi 1-75, Vita e pensiero, Milano, 2001, p. 81.
[11] Le mot hébreu traduit avec « vérité » a la même racine du terme « amen », une réalité sur laquelle on peut se fier. Cf. H. Wildberger, « ’mn, STABILE, SICURO », dans E. Jenni – C. Westermann, Dizionario teologico dell’Antico Testamento. Volume I, Marietti, Torino, 1978, col. 155ss.
[12] Cf. G. Barbaglio, La prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 340.
[13] La traduction littérale de l’expression grecque « paragei gar to schêma tou kosmou toutou » est : « passe, en effet, la figure de ce monde ». Pour la signification de cette tournure dans la civilisation grecque de l’époque, cf. P. Arzt-Grabner / R. E. Kritzer / A. Papathomas / F. Winter, 1. Korinther, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 2006 (Papyrologische Kommentare zum Neuen Testament, Band 2), p. 299s.
[14] Pour cette image, cf. D. Gerber, Première épître aux Corinthiens, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 736.
[15] Ainsi G. Barbaglio, La prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 355.
[16] Ainsi R. Somerville, La première épître de Paul aux Corinthiens, Tome 1, Edifac, Vaux-sur-Seine, 2001, p. 239.
[17] Cf. C. Senft, La première épître de saint Paul aux Corinthiens, Deuxième édition, Labor et fides, Genève, 1990, p. 103.
[18] Une exhortation semblable, nous la retrouvons dans le Quatrième livre d’Esdras 16,40-45. Cf. G. Barbaglio, La prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 357. Cf. aussi D. Zeller, Der erste Brief an die Korinther, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 2010, p. 263.
[19] Pour cette référence à ce texte de Marc, cf. L. Schottroff, Der erste Brief an die Gemeinde in Korinth, Verlag W. Kohlhammer, Stuttgart, 2013, p. 138.
[20] Pour une traduction italienne, cf. Un giorno, una parola. Letture bibliche quotidiane per il 2015, Claudiana, Torino, 2014, p. 118.