Eucharistie: 4 juin 2023
La Sainte Trinité, Solennité — Année A
« La grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit »
Première lecture
Une section du livre de l’Exode (chapitres 32-34) contient le récit du veau d’or. Tandis que Moïse sur la montagne rencontre Dieu, le peuple demande à Aaron : « Fabrique-nous un dieu qui marche devant nous ! » (32,1). C’est ainsi que le peuple rompt l’alliance entre Yahvéh et Israël, l’alliance qui demandait au peuple de ne pas avoir d’autres divinités à côté de Yahvéh. C’est la désobéissance à la première des dix paroles, au premier des dix commandements donnés par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï. Et comme réaction, Moïse ne peut que casser les tablettes qui contenaient les commandements : l’alliance est rompue. Il n’y a plus aucun lien entre Yahvéh et son peuple[1].
Mais Moïse intervient auprès de Dieu, comme intercesseur pour son peuple. Il demande à Dieu le pardon pour Israël. Moïse monte une nouvelle fois sur la montagne et rencontre Dieu. Et Dieu se révèle à Moïse dans l’intimité : « il se tient là, auprès de Moïse, et il révèle[2] son nom : “ Yahvéh “ » (v. 5).
La suite du texte ne contient pas une définition – chose impossible – de Dieu. La suite du texte nous décrit plutôt l’action de Dieu dans l’histoire humaine. En elle, Dieu se manifeste comme celui qui est « plein de tendresse et qui fait grâce ». L’accent est ensuite sur l’amour et sur la fidélité de Dieu par rapport aux humains, une fidélité malgré nos fautes, révoltes et errements.
Devant cette révélation de Dieu comme Dieu plein d’amour et de fidélité, la réaction de Moïse est immédiate. Si le peuple s’était prosterné devant le veau d’or (Ex 32,8), maintenant Moïse se prosterne et demande à Dieu le pardon pour le peuple[3]. Il demande aussi, et nous pouvons le demander aussi pour nous, « que le Seigneur marche au milieu de nous » (v. 9).
Du livre de l’Exode (34,4b-6. 8-9)
4b Moïse se lève tôt le matin et il monte sur le mont Sinaï, comme Yahvéh lui a commandé. Et il porte dans sa main les deux tablettes de pierre. 5 Et descend, Yahvéh, dans une nuée et il se tient là, auprès de Moïse, et il révèle son nom : « Yahvéh ». 6 Et passe, Yahvéh, devant Moïse, et il proclame : « Yahvéh est Yahvéh, Dieu plein de tendresse et qui fait grâce, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité ».
8 Et aussitôt Moïse s’agenouille à terre et se prosterne. 9 Et il dit : « Si vraiment j’ai trouvé grâce à tes yeux, ô Seigneur, que le Seigneur marche au milieu de nous. Oui, ce peuple a la tête dure. Mais pardonne nos fautes et nos errements, et considère-nous comme le peuple qui t’appartient ! »
Parole du Seigneur.
Poème
Entre les années 175-164, Jérusalem vit une situation terrible. Le syrien Antiochus IV veut agrandir son pouvoir vers le sud : c’est ainsi qu’il occupe la Judée et envahit aussi l’Égypte. Pour payer sa campagne militaire, il prend des sommes importantes du temple de Jérusalem. Au niveau religieux, il veut imposer aux Juifs la religion grecque et faire du temple de Jérusalem un temple pour les divinités grecques[4].
Dans ce contexte tragique, les Juifs reviennent sur leur histoire pour y trouver un peu d’espoir. Et ils voient le syrien Antiochus comme Nabuchodonosor au temps de l’exil à Babylone. C’est ainsi qu’un écrivain – dont nous ne connaissons pas le nom – compose le Livre de Daniel. L’auteur crée un personnage légendaire, le sage Daniel, un jeune juif exilé à Babylone et capable d’expliquer au roi le rêve que le roi a fait, un rêve sur le mystère de l’histoire humaine et de ses tragédies. A côté de Daniel, il y a aussi ses trois amis juifs : Hanania, Azaria et Michaël. Quand Nabuchodonosor leur impose d’adorer la statue qu’il vient de construire en son honneur, Hanania, Azaria et Michaël refusent et sont jetés dans le feu. Mais le feu, au lieu de brûler ces trois jeunes, brûle les gardes qui les conduisent dans la fournaise.
A ce récit, composé en partie en hébreu et en partie en araméen, la traduction grecque ajoute l’explication : Dieu sauve ces trois jeunes, parce qu’ils sont fidèles à Dieu et ils lui adressent leur prière.
Il s’agit d’une prière que les trois jeunes – au milieu des flammes – chantent d’une seule voix pour remercier Dieu. Et ce chant est une vraie explosion de louange à Dieu, une louange à laquelle toute la création participe[5].
Quant à nous, ce matin, nous allons lire la première strophe (vv. 52-56) de cette longue prière. En elle, les jeunes louent Dieu et le présentent comme celui qui est béni. Les jeunes le chantent comme le Dieu de leurs ancêtres, comme celui dont le nom est « saint » et dépasse, donc, toute imagination. Dieu est celui qui habite au ciel, dans son temple saint que nous ne pouvons pas imaginer. Dieu est au-dessus des chérubins, mais il voit jusqu’au fond des mers[6]. Dieu est donc le Dieu d’Israël et aussi de tous les peuples et de toute la création. Aucun pouvoir, même le pouvoir de Nabuchodonosor ou du syrien Antiochus, ne peut lui résister. Et la partie suivante du chant, où toute la création est invitée à louer Dieu[7], soulignera ce contraste : il faut louer Dieu au lieu d’adorer la statue qui veut glorifier un roi et son pouvoir[8].
Dieu est le seul vrai Roi que les trois jeunes déclarent béni, béni « sur le trône » de son royaume.
Et nous qui, comme les trois jeunes, nous voulons vivre une relation profonde et unique avec ce Roi[9], nous pouvons faire nôtre le refrain de leur chant[10], en disant toutes et tous ensemble :
A toi, louange et gloire éternellement !
Du Livre de Daniel : le cantique des trois jeunes (3,52-56)
52 Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos ancêtres,
A toi, louange et gloire éternellement !
Béni est le nom très saint de ta gloire,
A toi, louange et gloire éternellement !
53 Tu es béni dans ton temple saint et rempli de gloire.
A toi, louange et gloire éternellement !
54 Tu es béni, sur le trône de ton règne.
A toi, louange et gloire éternellement !
55 Tu es béni, toi qui es assis au-dessus des chérubins et qui vois jusqu’au fond des mers.
A toi, louange et gloire éternellement !
56 Tu es béni dans le firmament du ciel.
A toi, louange et gloire éternellement !
Deuxième lecture
Avec la Deuxième lettre aux Corinthiens, nous sommes vers l’année 57 du premier siècle. Paul a laissé la ville d’Éphèse, au sud-ouest de l’actuelle Turquie, et est allé en Macédoine, au nord de la Grèce. Là, Paul commence à recueillir de l’argent en faveur des pauvres de Jérusalem. En Macédoine, Paul accueille son collaborateur Tite. Tite vient de Corinthe et il informe Paul au sujet de la communauté de Corinthe. Tite a été bien accueilli et encouragé par les chrétiens de Corinthe, auxquels il avait apporté une lettre de Paul, celle qu’on appelle « la lettre des larmes » (2 Cor 7,7-13). C’est la lettre dans laquelle Paul prenait position par rapport à certains membres de la communauté de Corinthe, des personnes qui avaient tenté de discréditer le ministère de Paul. Mais maintenant, la situation s’est améliorée : même si des adversaires critiquent encore Paul (2 Cor 10,1-18), entre les Corinthiens et Paul, il y a à nouveau un climat de confiance[11].
Et ce climat apaisé apparaît aussi dans les dernières phrases de la lettre[12], celles que nous allons écouter dans un instant.
Ici, Paul qualifie les chrétiens de Corinthe comme « adelphoi », littéralement comme des personnes qui ont une origine commune, le même ventre maternel ! C’est sur cette origine commune que Paul fonde son exhortation. D’abord, l’exhortation à la joie. L’exhortation suivante est aussi importante : « Travaillez à votre perfectionnement ». Ce travail est important si on pense aux dérèglements que la communauté a connus. Et ce travail n’est pas seulement individuel : le verbe « travailler » est au pluriel ; c’est tout le groupe qui doit s’y engager[13]. Ce travail communautaire est souligné aussi par les verbes suivants : « encouragez-vous et soyez d’accord entre vous. Vivez dans la paix ». En effet, ce travail en commun va permettre à Dieu d’intervenir. Et Dieu – ici et seulement ici dans tout le Nouveau Testament – nous est présenté comme « le Dieu de l’amour »[14]. Oui, Dieu est le Dieu de l’amour et de la paix. Et la présence de ce Dieu d’amour et de paix va s’exprimer – dans la communauté – à travers un geste concret : le baiser. Un baiser fraternel, un baiser de paix, littéralement « un baiser saint », signe et manifestation de la présence de Dieu dans la communauté.
Et à cette salutation des Corinthiens entre eux répondent les chrétiens qui sont en Macédoine avec Paul : « Tous les saints vous adressent leurs salutations ».
Enfin, Paul termine en évoquant Dieu, Dieu Trinité. Le fait de s’engager – à Corinthe comme à Bujumbura – pour une communauté unie et harmonieuse est un devoir de chacune et de chacun. Mais dans cet engagement c’est « la grâce de Jésus » qui se manifeste, c’est « l’amour de Dieu », c’est la force, c’est « la communion du Saint Esprit » qui se manifestent, aujourd’hui même. Protagoniste, dans la communion fraternelle – à Corinthe et aussi chez nous – c’est l’action de la Trinité[15].
De la Deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (13,11-13)
11 Maintenant, frères et sœurs chrétiens, soyez dans la joie. Travaillez à votre perfectionnement, encouragez-vous et soyez d’accord entre vous. Vivez dans la paix, et le Dieu de l’amour et de (la) paix sera avec vous.
12 Saluez-vous les uns les autres d’un baiser saint. Tous les saints vous adressent leurs salutations.
13 La grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit :
au Dieu qui est, qui était et qui vient ! (cf. Ap 1, 8)
Alléluia.
Évangile
L’Évangile de Jean nous parle de Nicodème, un notable juif qui, pendant la nuit, vient trouver Jésus. Et Jésus, dans son dialogue avec lui, lui parle du salut, et cela de deux points de vue.
D’abord (Jean 3,1-12), Jésus lui explique la manière dont les humains parviennent au salut[16] et entrent dans le Royaume de Dieu. Ils doivent naître de nouveau, ils doivent naître « de l’Esprit ».
L’image utilisée dans l’Évangile est très fine. En grec, on lit le mot ‘pneuma’. Et ce mot signifie ‘vent’, ‘souffle’, ‘Esprit’. Du vent on sent la force, mais on ne peut pas le saisir. Ainsi en est-il de la nouvelle naissance dans l’Esprit. Elle est un don de Dieu, un don gratuit et insaisissable.
Dans la seconde partie du dialogue (vv. 13-21), Jésus explique à Nicodème la façon dont le salut vient aux humains. Le point de départ c’est Dieu. C’est lui qui envoie son Fils : il est descendu du ciel et il va remonter au ciel, là où Dieu va l’accueillir. Mais cette montée au ciel s’accomplit à travers la mort. Moïse, dans le désert, avait placé un serpent de bronze sur une perche (No 21,8-9). Et les Juifs qui regardaient ce serpent en reconnaissant leurs fautes avaient la vie sauve[17]. De même, ceux qui regardent Jésus mourir pour nos fautes : s’ils mettent leur confiance en Jésus, ils s’ouvrent au salut, à la vie éternelle, à la vie en Dieu. Et c’est ainsi que Jésus devient la révélation de Dieu, de Dieu qui est amour : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tout (homme) qui croit en lui ne se perdra pas loin de Dieu, mais vivra avec lui pour toujours » (v. 16). Dieu veut donc être accueilli comme celui qui s’offre avec générosité en donnant ce qu’il a de plus cher, de plus précieux, d’unique[18] : « son Fils unique ».
Et les deux derniers versets insistent sur le but de cette action de Dieu : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour émettre une sentence[19] de condamnation contre le monde, mais il l’a envoyé pour qu’il sauve le monde » (v. 17).
Et la page termine en insistant sur la foi[20]. Dans le monde, il y a ceux qui ne mettent pas leur foi en Jésus. Ces personnes font le mal ; leurs œuvres sont mauvaises. Voilà pourquoi ils refusent de faire confiance à Jésus qui apporte au monde la vraie lumière, la lumière de Dieu. Bien différent est le comportement de celles et ceux qui mettent leur foi en Jésus. Leur décision de croire en Jésus et de voir en lui l’amour de Dieu pour le monde va changer radicalement leur vie. Et leurs actions seront, désormais, les conséquences de leur foi et – en même temps – un don, le don de la lumière venue dans le monde[21].
De l’Évangile selon saint Jean (3,16-18)
16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tout (homme) qui croit en lui ne se perdra pas loin de Dieu, mais vivra avec lui pour toujours. 17 En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour émettre une sentence de condamnation contre le monde, mais il l’a envoyé pour qu’il sauve le monde.
18 Celui qui croit au Fils ne reçoit aucune sentence. Mais celui qui ne croit pas, celui-là a déjà sa sentence parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu.
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture : Immensité où je me perds
Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à vous écouter,
puis, à travers toutes les nuits,
tous les vides, toutes les impuissances,
je veux vous fixer toujours
et demeurer sous votre grande Lumière.
Ô feu consumant, Esprit d’amour,
survenez en moi afin qu’il se fasse en moi
comme une incarnation du Verbe ;
que je lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.
Et vous, Ô Père, penchez-vous
vers votre pauvre petite créature.
Ô mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à vous.
Ensevelissez-vous en moi,
pour que je m’ensevelisse en vous,
en attendant d’aller contempler en votre lumière
l’abîme de vos grandeurs[22].
[Élisabeth de la Trinité, carmélite, France : 1880-1906]
Prière des fidèles
* Dans la page de l’Exode, tu nous parles, Seigneur, de ta tendresse, de ton amour, de ta fidélité, une fidélité qui pardonne nos fautes et nos errements. Eh bien : malgré tout ce que nous avons vécu, la guerre, les meurtres, les massacres et la faim, permet-nous de faire confiance à ton amour et à ton pardon qui dépassent tout et vont au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
* Le cantique des trois jeunes nous a rappelé ta grandeur, Seigneur, mais aussi ta proximité. Ton regard qui arrive « jusqu’au fond des mers » arrive aussi au fond de nous-mêmes, de nos solitudes, de nos peurs et de notre angoisse. Soutiens-nous, donc, et donne-nous ta force quand nous avons l’impression que tu es absent de notre vie.
* Parfois, Seigneur, on parle de toi comme d’une divinité qui fait peur et qui châtie les humains. Mais heureusement, dans sa lettre aux Corinthiens, Paul ce matin te présente comme « le Dieu de l’amour ». Que cette affirmation – une affirmation qui nous libère de la peur – puisse rester toujours dans notre cœur. Elle nous fera réagir, elle suscitera, en nous, une réponse d’amour : l’amour envers toi et aussi envers nos sœurs et nos frères.
* Seigneur Dieu, nous ne savons rien de toi. Mais Jésus nous a parlé de toi et de ton amour. En effet, tu n’as pas envoyé ton Fils dans le monde « pour émettre une sentence de condamnation contre le monde », mais afin que le monde s’ouvre à ton amour. Et cela à travers de vrais engagements – de notre part – dans l’amour. Aide-nous, Seigneur, sur ce chemin, jour après jour.
[1] Cf. A. Schenker, Esodo 32-34: interpretazione d’insieme, dans Per entrare nel libro dell’Esodo (= Parola & parole. Monografie, Associazione Biblica della Svizzera Italiana, Lugano 2007, numero 3), p. 59.
[2] Comme pour les autres verbes du v. 5, le sujet sous-entendu du verbe « révèle » est certainement « Yahvéh ». Cf. Ch. Dohmen, Exodus 19-40, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2004, p. 353s. Cf. aussi M. Priotto, Esodo. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2014, p. 609, note 27.
[3] Dans le verset 9 nous avons, pour la première fois dans l’Ancien Testament, le verbe « pardonner ». Cf. Ch. Dohmen, Exodus 19-40, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2004, p. 357.
[4] Cf. J. A. Soggin, Storia d’Israele. Dalle origini a Bar Kochbà, Paideia, Brescia, 1984, p. 431ss.
[5] Ainsi B. Marconcini, Daniele. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2004, p. 82. Cf. aussi F. Bontempi, Analisi del potere. Commento al libro di Daniele. Società per lo studio della storia ebraica, Brescia, 2010, p. 607ss.
[6] Dans la théologie de l’époque, ces images pour parler de Dieu avaient grande importance. On peut lire, à ce sujet, K. Koch, Daniel. 1. Teilband: Dan 1-4, Neukirchener Verlag, Neukirchen – Vluyn, 2005, p. 355ss.
[7] Dans ses détails, cette ouverture à toute la création n’a pas de parallèle en toute la Bible. Cf. K. Koch, Op. cit., p. 314.
[8] Ce contraste est bien souligné par B. Marconcini, Op. cit., p. 84.
[9] Cf. K. Koch, Op. cit., p. 375.
[10] Dans le texte grec, le refrain qui termine chaque phrase présente de petites variations au niveau des adjectifs qui expriment la louange à Dieu. Au contraire, dans la traduction latine à laquelle la liturgie fait référence, les variations dans les différents refrains disparaissent presque totalement. Pour les variantes en latin, grec et syriaque, cf. K. Koch, Op. cit., p. 323s.; cf. aussi Septuaginta. Vol. XVI/2. Susanna. Daniel. Bel et draco, edidit J. Ziegler, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 1999, p. 276ss.
[11] Pour la situation dans laquelle Paul compose la Deuxième lettre aux Corinthiens, on peut lire G. Lorusso, La Seconda Lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 2007, pp. 21ss.
[12] Cf. M. Quesnel, Deuxième épître aux Corinthiens, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 811.
[13] Cf. E. Best, II Corinzi, Claudiana, Torino, 2009, p. 143.
[14] Cf. G. Lorusso, La Seconda Lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 2007, p. 322.
[15] Ainsi G. Lorusso, Op. cit., p. 323.
[16] J. Zumstein, Évangile selon saint Jean, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, pp. 419-421.
[17] Cf. ZeBible. L’autre expérience. Ancien et Nouveau Testament, Biblio’O, Villiers-le-Bel, 2011, p. 221.
[18] Ainsi J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (1-12), Labor et fides, Genève, 2014, p. 121.
[19] Pour le verbe grec « krino » traduit avec « émettre une sentence », cf. J. Mateos – F. Camacho, Il vangelo di Marco. Analisi linguistica e commento esegetico. Vol. 1, Cittadella, Assisi, 2010, p. 167s.
[20] Le verbe « croire », utilisé au verset 16, revient trois fois au verset 18.
[21] Cf. M. Nicolaci, Vangelo secondo Giovanni. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p.1332.
[22] Le grand livre des prières. Textes choisis et présentés par C. Florence et la rédaction de Prier, avec la collaboration de M. Siemek, Prier – Desclée de Brouwer, Paris 2010, p. 250.