Eucharistie: 13 août 2023
19ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Un Dieu toujours surprenant
Première lecture
La première lecture nous parle du prophète Élie. En hébreu, le nom « Eliyyah » signifie « Mon Dieu, c’est Ya ». Et, pendant toute sa vie – nous sommes au neuvième siècle avant la naissance de Jésus – le prophète Élie a voulu être fidèle à son Dieu Ya ou Yahvéh.
Parfois, dans sa fidélité à Yahvéh, Élie utilise la violence pour s’opposer à ceux qui, soutenus par la reine Jézabel[1], mettaient leur confiance en d’autres divinités. Par conséquence, la reine veut la mort d’Élie. Et Élie, découragé, prend la fuite, il va dans le désert et, surtout, il veut mourir. C’est ainsi que, en souhaitant sa mort, il se couche sous un petit arbre et s’endort. Mais un ange le touche et lui dit : « Lève-toi, mange ! » (v. 5). Élie regarde et voici : près de sa tête, il y a une galette cuite sur des braises et un pot d’eau. Élie mange, boit et se couche à nouveau. Mais l’ange revient et l’invite encore une fois à manger. Il lui dit : « Lève-toi, mange, car grand, trop pour toi, le chemin ! » (v. 7). Élie se lève, et mange et boit, et va, par la force de cette nourriture, quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb.
Et sur l’Horeb, Dieu se manifeste à Élie. Élie avait cherché refuge dans le désert et – sur l’Horeb – dans une caverne. Mais, pour rencontrer Dieu, Élie doit sortir de son refuge[2]. Dehors, il y a un vent qui secoue les montagnes et fracasse les rochers, il y a un tremblement de terre, il y a du feu. Mais dans ces réalités puissantes, Dieu n’est pas là. Dieu se manifeste dans « une voix de silence léger » (v. 12). C’est seulement à travers cette voix de silence que le prophète peut s’ouvrir – et que nous pouvons nous ouvrir – au mystère de Dieu et trouver ainsi le courage de reprendre le chemin[3].
Lecture du Premier livre des Rois (19,9a.11-13a)
9a Sur l’Horeb (qui est la montagne de Dieu), Élie vient là, vers la caverne, et il passe la nuit là. Et voici la parole de Yahvéh vers lui. 11 Yahvéh lui dit : « Sors, et tu te tiendras dans la montagne devant Yahvéh ».
Et voici Yahvéh qui passait.
Et il y a un vent grand et fort, secouant des montagnes et fracassant des rochers, devant Yahvéh. Mais n’est pas dans le vent Yahvéh.
Et après le vent, un tremblement de terre. Mais n’est pas dans le tremblement de terre Yahvéh.
12 Et après le tremblement de terre, un feu. Mais n’est pas dans le feu Yahvéh.
Et après le feu, une voix de silence léger.
13a Et il advient quand Élie entend : il cache son visage dans son manteau et il sort et il se tient à l’entrée de la caverne.
Parole du Seigneur.
Psaume
Avec le psaume 85, nous sommes – probablement – vers les années 530-520 avant la naissance de Jésus. L’exil des Juifs à Babylone est terminé. Mais la joie de pouvoir retourner à Jérusalem cède la place aux difficultés de reconstruire la ville détruite par la guerre. Le psaume veut ainsi inviter les Juifs à retrouver le courage et à mettre leur espoir dans un projet nouveau et surprenant voulu par le Seigneur[4].
Cette situation historique explique la structure du psaume.
Dans la première partie (vv. 2-4), le poète mentionne ce que Dieu a fait pour son peuple. Le poète dit à Dieu : « Tu as fait retourner les déportés » (v. 2)[5]. Et le fait de rappeler cette action accomplie par Dieu au passé est une motivation pour garder vivant l’espoir devant les angoisses qui caractérisent le présent[6].
La deuxième partie du psaume (vv. 5-8) est une invocation adressée à Dieu devant les difficultés et les angoisses du présent. La communauté qui prie ce psaume se représente Dieu comme en colère. D’ici la prière : « Est-ce que pour toujours tu seras en colère contre nous ? Prolongeras-tu ta colère pour génération et génération ? » (v. 6). Mais cette prière est pleine de confiance : le peuple l’adresse à celui qui est le « Dieu de notre salut » (v. 5). Et cette deuxième partie se termine en faisant mention – encore une fois – du salut : « Fais-nous voir ton amour, Yahvéh, et ton salut, donne-le-nous » (v. 8).
Enfin la troisième et dernière partie du psaume : elle est composée des trois strophes que nous allons lire ce matin.
Aux difficultés du présent, Dieu répond à travers l’autorité d’un prophète[7] qui nous assure : ce que Dieu dit, « c’est la paix pour son peuple et ses fidèles » (v. 9) et encore : « proche – pour ceux qui le respectent – est son salut » (v. 10).
Dans la deuxième strophe (vv. 11-12) de cette partie, le psaume mentionne quatre personnages, quatre manifestations de Dieu et de son action dans l’histoire. Il s’agit de l’Amour et de la Fidélité, de la Justice et de la Paix. Ces quatre personnages ne sont pas assis, en attendant sans agir. Non, ils se sont mis ensemble[8] pour changer le monde, pour que le monde puisse vraiment accueillir le Dieu qui vient.
Enfin la dernière strophe (vv. 13-14) de cette troisième partie. Ici le psaume nous présente l’harmonie qui unira Dieu et le monde. A la générosité de Dieu, qui donnera le bonheur, répondra la générosité de la terre qui donnera ses récoltes[9]. Et la rencontre entre Dieu et le monde sera préparée par la Justice : « La Justice marchera devant lui, et il mettra[10] ses pas sur ce chemin » (v. 14).
Quant à nous, ce matin, nous vivons actuellement une situation comparable à celle d’Israël devant les difficultés à reconstruire le pays. Eh bien, laissons-nous prendre par le message de ce psaume et par la confiance qu’il nous inspire. Je vous propose donc d’intervenir en utilisant, comme refrain, les mots que le poète a utilisés (au verset 8) pour terminer la deuxième partie du psaume :
Fais-nous voir ton amour, Yahvéh,
et ton salut, donne-le-nous.
Psaume 85 (versets 9ab-10, 11-12, 13-14)
9ab J’écoute : Que dira Yahvéh Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
10 Oui, proche – pour ceux qui le respectent – est son salut,
et sa présence glorieuse habitera bientôt notre pays.
Refr. : Fais-nous voir ton amour, Yahvéh,
et ton salut, donne-le-nous.
11 Amour et Fidélité se sont rencontrés,
Justice et Paix se sont embrassées.
12 La Fidélité pousse de la terre
et la Justice descend du ciel.
Refr. : Fais-nous voir ton amour, Yahvéh,
et ton salut, donne-le-nous.
13 Yahvéh lui-même donnera le bonheur,
et notre terre donnera ses récoltes.
14 La Justice marchera devant lui,
et il mettra ses pas sur ce chemin.
Refr. : Fais-nous voir ton amour, Yahvéh,
et ton salut, donne-le-nous.
Deuxième lecture
Le chapitre 9 de la lettre aux Romains introduit un thème nouveau : la relation entre le peuple d’Israël et l’Évangile. Paul commence sa page en déclarant qu’il va dire la vérité. On peut lui faire pleine confiance parce qu’il est « uni au Christ » (v. 1) et parce que sa conscience est « guidée par le Saint Esprit » (v. 1).
Mais quelle est la vérité que Paul, uni au Christ et guidé par l’Esprit, veut communiquer aux Romains ? Paul veut parler de soi-même et avouer sa « grande tristesse » (v. 2), sa « douleur incessante » (v. 2). En effet, Paul est bouleversé intérieurement, et ça au point de souhaiter d’être « rejeté par Dieu et séparé du Christ pour (le bien de) mes frères et sœurs juifs » (v. 3). Nous avons ici une déclaration déconcertante. En effet, à la fin du chapitre précédent, Paul a déclaré que rien et personne « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui s’est manifesté dans Jésus Christ notre Seigneur » (8,39).
Mais pourquoi Paul serait-il disposé à être séparé du Christ ? Pourquoi cette déclaration exagérée au-delà de toute mesure[11] ? Paul serait disposé à tout, si cela pouvait permettre aux Juifs de s’ouvrir au Christ. Et des Juifs, Paul va parler dans la suite de sa page. Il les mentionne d’abord avec le terme « adelphôn », un mot qui indique, littéralement, celles et ceux qui partagent – avec Paul – le même ventre maternel[12].
Toujours à propos des Juifs, Paul évoque la générosité de Dieu : Dieu « a fait d’eux ses enfants, il leur a montré sa gloire, il a fait alliance avec eux, il leur a donné la loi, le culte, les promesses » (v. 4). La générosité de Dieu envers les Juifs a dépassé toute mesure. Mais pour Paul, la caractéristique fondamentale de ce peuple est surtout dans le fait que dans ce peuple est né « le messie » ou, comme dit-on en grec, « le Christ ». Paul écrit : « C’est dans leur peuple que le Christ est né comme être humain » (v. 5). Pour Paul et pour tous les chrétiens, la grandeur exclusive du peuple juif est d’avoir cultivé, tout au long des siècles, l’espoir dans le messie et d’avoir donné au monde la personne de Jésus[13].
Et, après avoir mentionné Jésus dans son humanité, littéralement « dans sa chair », Paul ne peut que remercier Dieu et dire : « A celui qui est Dieu au-dessus de tout, à lui la louange pour toujours ! »[14].
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (9,1-5)
Frères, 1 je suis uni au Christ, donc, je vais dire la vérité, je ne vais pas mentir, et ma conscience – guidée par le Saint Esprit – témoigne que je dis vrai. 2 J’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. 3 Oui, je souhaiterais moi-même être rejeté par Dieu et séparé du Christ pour (le bien de) mes frères et sœurs juifs. Ils sont du même peuple que moi, 4 ils sont des Israélites. Dieu a fait d’eux ses enfants, il leur a montré sa gloire, il a fait alliance avec eux, il leur a donné la loi, le culte, les promesses. 5 Dans leur peuple il y a les patriarches. C’est dans leur peuple que le Christ est né comme être humain. A celui qui est Dieu au-dessus de tout, à lui la louange pour toujours ! Amen.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
J’espère le Seigneur,
et j’attends sa parole. (cf. Ps 129, 5)
Alléluia.
Évangile
Après avoir raconté la première multiplication des pains, Matthieu nous présente Jésus qui congédie les foules : il les congédie après les avoir nourries. Quant aux disciples, ils doivent précéder Jésus sur l’autre côté du lac. C’est à ce moment que Matthieu nous parle du vent qui menace la barque des disciples, de Jésus qui marche sur les eaux et, ensuite, de Jésus qui sauve Pierre qui, voulant marcher sur les eaux, risque de s’enfoncer dans l’eau.
La page de Matthieu joue sur les symboles. Dans la barque menacée par les vagues, nous avons une image de la communauté ecclésiale menacée par des groupes religieux juifs[15]. Quant à Jésus, il prend soin de sa communauté. Il intervient un peu comme Dieu auprès d’Élie menacé par la puissance de la reine et victime de la résignation. Surtout, Jésus intervient comme Dieu d’après le psaume 77, là où le poète dit à Dieu : « Dans la mer tu t’es fait un chemin, un passage dans les eaux abondantes, et personne n’a pu connaître tes traces » (Ps 77,20).
Dans la première partie de son récit (vv. 22-27), Matthieu suivait un peu la narration qu’il lisait dans l’Évangile de Marc (Mc 6,45-50). Mais à cette narration Matthieu ajoute – seul parmi les évangélistes – le récit concernant Pierre (vv. 28-31). Si, au verset 27, Jésus se présente comme porteur du nom divin « Je suis » (Ex 3,14), Pierre a des doutes. Celui qui a parlé, est-il vraiment le Seigneur ? D’ici sa demande de pouvoir imiter le Seigneur : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » (v. 28). Comme Jésus lui dit « Viens ! », Pierre fait confiance à cette parole et marche sur les eaux. Mais sa confiance est faible et, menacé par le vent, il a peur. Voilà donc sa nouvelle requête : « Seigneur, sauve-moi ! ». Comme réponse, Jésus lui tend la main et le sauve. Mais Jésus ajoute aussi une remarque sur le comportement de Pierre : « Tu es petit quant à la foi ! ».
Et la page de Matthieu devient ainsi un enseignement pour les chrétiens. Tout chrétien qui, lorsque sa vie est menacée, n’est pas capable de conserver la confiance qu’il a mise en Jésus, est « petit quant à la foi[16] ». Matthieu nous apprend aussi que la foi n’abolit pas les tempêtes ; au contraire c’est dans les tempêtes[17] que nous pouvons découvrir la présence de Jésus qui nous sauve dans notre vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (14,22-33)
22 Après avoir nourri les foules (dans le désert), Jésus oblige les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive du lac pendant qu’il congédie les foules. 23 Et, après avoir congédié les foules, il monte sur la montagne, à l’écart, pour prier. Et, le soir venu, il est là, seul.
24 La barque, qui est déjà assez loin de la terre, est battue par les vagues, car le vent souffle contre elle. 25 Vers la fin de la nuit, Jésus vient vers eux en marchant sur la mer. 26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples sont terrifiés, ils disent : « C’est un fantôme ! ». Et ils se mettent à crier, parce qu’ils ont peur. 27 Mais aussitôt Jésus leur parle en disant : « Rassurez-vous : moi je suis, n’ayez pas peur ! ».
28 Alors Pierre lui répond et dit : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux ». 29 Jésus lui dit : « Viens ! » Et Pierre, descendu de la barque, marche sur les eaux et va vers Jésus. 30 Mais, en voyant la force du vent, il a peur. Et, comme il commence à s’enfoncer dans l’eau, il crie : « Seigneur, sauve-moi ! » 31 Aussitôt, Jésus, tendant la main, le saisit et lui dit : « Tu es petit quant à la foi ! Pourquoi tu n’as pas eu confiance ? » 32 Et comme ils montent tous les deux dans la barque, le vent s’arrête de souffler. 33 Alors les disciples qui sont dans la barque se mettent à genoux devant Jésus en lui disant : « Vraiment, tu es Fils de Dieu ! ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
Seigneur Jésus,
tu es le fruit de notre terre,
tu es la gloire qui habite notre terre.
Tu es la rencontre de la miséricorde et de la vérité,
tu es l’accolade de la justice et de la paix.
Ton salut, Seigneur, est proche,
proche de nous qui te respectons et t’aimons.
Que ton salut soit proche, nous te prions,
aussi de tous nos frères[18].
[Carlo Maria Martini, bibliste, cardinal, Italie, 1927-2012]
Prière des fidèles
* Nous sommes dans un monde dans lequel les paroles sont partout et remplissent nos oreilles et notre tête ; nous sommes dans un monde dans lequel le silence n’a presque plus de place. Aide-nous, Seigneur Dieu, à faire un peu de place au silence. C’est ainsi que, un peu comme le prophète Élie, nous pourrons écouter ta voix, « une voix de silence léger », et découvrir le chemin qui nous guide vers toi.
* Le psaume nous invite à regarder à notre monde avec une attitude nouvelle : malgré toutes les injustices et les violences que nous constatons, toi, Seigneur, tu nous es proche. Le poète nous le dit très clairement : Oui, proche – pour ceux qui respectent le Seigneur – est son salut. Et son salut s’accomplit dans l’Amour et la Fidélité, dans la Justice et la Paix. Nous voulons donc accueillir ton Amour et ta Fidélité, ta Justice et ta Paix dans notre vie, et nous engager sur ce même chemin.
* Seigneur Dieu, des Israélites tu as fait tes enfants et tu as fait alliance avec eux. Mais les Israélites ont refusé, à plusieurs reprises, ton alliance. Et pourtant… c’est dans ce peuple que ton Fils est né. Quant à nous, nous qui – dans le baptême – nous avons été immergé(e)s dans la mort et la résurrection de ton Fils, nous avons fréquemment refusé son beau message. Pardonne-nous, Seigneur, et rends-nous un peu plus fidèles à sa parole qui est parole de vie et d’amour.
* Dans l’Évangile de ce matin nous avons retrouvé nous-mêmes. En effet, comme Pierre, nous aussi nous sommes petites et petits dans la foi. Au lieu de vivre en te faisant confiance, nous vivons dans la peur. Et pourtant… seulement toi, Jésus, tu peux nous accompagner et nous encourager devant les difficultés, les menaces et la souffrance que nous vivons de jour en jour. Rends solide notre foi en toi, Jésus notre frère.
[1] Pour cette reine, cf. P. Buis, Le livre des Rois, Cerf, Paris, 1993 (= Cahiers Évangile 86), p. 25.
[2] Cf. A. Spreafico, La voce di Dio. Per capire i profeti, Dehoniane, Bologna, 2014, p. 52.
[3] Cf. V. Fritz, Das erste Buch der Könige, TVZ, Zürich, 1996, p. 177.
[4] Ainsi G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 762.
[5] Cette traduction est dans la ligne de la Septante et de la Vulgate et elle s’appuie sur certaines lectures du texte hébreu. Pour le texte écrit en hébreux au v. 2b, cf. E. Zenger, Psalm 85, dans F.-L. Hossfeld – E. Zenger, Psalmen 51-100, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2000, p. 524s. Cf. aussi G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 767s.
[6] Ainsi C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2002, p. 109.
[7] Ainsi E. Zenger, Salmi. Preghiera e poesia. Vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 49.
[8] Ainsi E. Zenger, Salmi. Preghiera e poesia. Vol. 3. Il tuo volto io cerco, Paideia, Brescia, 2016, p. 51.
[9] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 771s.
[10] Dans le texte hébreu, le verbe « mettre » n’a pas de sujet : s’agit-il de la Justice ou bien de Dieu ? Devant ce choix, Ravasi (O. cit., p. 758 et 772) conseille de voir Dieu comme sujet.
[11] Cf. R. Penna, Lettera ai Romani, II. Rm 6-11. Versione e commento, EDB, Bologna, 2006, p. 239.
[12] En effet, les termes grecs « a-delphos » (habituellement traduit par « frère ») et « a-delphé » (« sœur ») dérivent de « delphus » (ventre maternel). Quant au préfixe grec « a », il signifie « ensemble » : ces deux mots évoquent donc celles et ceux qui partagent, ensemble, le même ventre maternel.
[13] Ainsi R. Penna, Lettera ai Romani, II. Rm 6-11. Versione e commento, EDB, Bologna, 2006, p. 244.
[14] La syntaxe grecque est ambiguë : on pourrait comprendre cette louange comme adressée non à Dieu mais au Christ. Dans ce cas on pourrait traduire : « C’est dans leur peuple que le Christ est né comme être humain. A lui, qui est Dieu au-dessus de tout, à lui la louange pour toujours ». Cf. R. Penna, Lettera ai Romani, II. Rm 6-11. Versione e commento, EDB, Bologna, 2006, pp. 244-248.
[15] Pour les relations difficiles entre la communauté de Matthieu et les groupes religieux juifs, cf. J. Gnilka, Il vangelo di Matteo. Parte seconda, Paideia, Brescia, 1991, p. 778.
[16] Cf. J. Gnilka, Il vangelo di Matteo. Parte seconda, Paideia, Brescia, 1991, p. 28.
[17] Cf. U. Luz, Vangelo di Matteo. Volume 2. Commento ai capp. 8-17, Paideia, Brescia, 2010, p. 512.
[18] C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, Centro ambrosiano, Milano, 2002, p. 113.