Eucharistie: 10 décembre 2023

deuxième dimanche de l’Avent — Année B

 

« Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers » (Marc 1,3)

 

Première lecture

La première partie du livre d’Isaïe se termine annonçant la déportation des habitants de Jérusalem et le pillage de la ville (Is 39,6-7). Mais, après ce message tragique, voici une surprise : la deuxième partie du livre, un message de consolation (40,1), un message dont nous allons écouter la première page. En elle, le poète annonce à ses frères la parole de Dieu. Mais il donne la parole aussi à d’autres messagers pour annoncer l’intervention surprenante de Dieu. Le résultat est un poème à plusieurs voix[1].

La première voix (vv. 1-2) est la voix de Dieu qui se présente comme « votre Elohim », c’est-à-dire comme « votre Dieu ». Et cette voix qui vient du ciel interpelle d’autres voix et les invite à consoler le peuple, celui que Dieu qualifie comme « mon peuple ». Mais, cette consolation du peuple, en quoi consiste-t-elle ? La réponse on l’a dans le verset 2 : « çâvâ’ » qui signifie corvée, service, service militaire, guerre[2]. Il faut donc annoncer au peuple que « son service est accompli », que la guerre est terminée. Et cette guerre, cette guerre qui est terminée avec le siège, la destruction de Jérusalem et l’exil à Babylone, a été comme un châtiment pour Israël, pour tous ses égarements envers le Seigneur. Mais maintenant « sa faute est pardonnée » et le pardon donné par Dieu est beaucoup plus grand du châtiment, il s’agit d’une consolation qui vaut « deux fois le prix de tous ses égarements ».

La deuxième voix (vv. 3-5) s’ouvre avec des impératifs : « ouvrez un chemin pour Yahvéh ; rendez droite une route pour notre Elohim » (v. 3). Il faut donc préparer un avenir nouveau, sous le signe de la justice, de la droiture ; et c’est ainsi que Dieu pourra à nouveau venir à Jérusalem et dévoiler à nouveau sa gloire, sa présence. Mais cette manifestation, cette présence ne sera pas seulement pour Israël. En effet « tous les êtres de chair, tous ensemble, verront cela » (v. 5), donc tous les humains pourront découvrir la présence et l’action de Dieu dans l’histoire de l’humanité.

La voix suivante (v. 9) interpelle avec insistance la ville de Jérusalem et sa montagne, Sion. Jérusalem et Sion doivent assumer le rôle de « mebassèrèt », un participe qui signifie « portant une joyeuse nouvelle »[3]. En effet, les habitants de Jérusalem et de la montagne de Sion doivent permettre à chaque personne de la région de Juda de découvrir le motif de la consolation : « Voici votre Elohim ».

Enfin, c’est peut-être une autre voix celle qui – aux versets 10 et 11 – va présenter l’intervention de Dieu : « Avec vigueur il vient » (v. 10)[4]. Et il vient comme berger : il est le berger, il s’occupe surtout des petits et des faibles.

Une dernière remarque : seulement la première voix et la troisième évoquent Jérusalem et la région de Juda. Mais ces limites nationales sont entièrement dépassées dans les autres voix. En effet, dans la deuxième, Dieu est celui qui vient à la rencontre de « tous les êtres de chair » (v. 5), donc de tout être humain dans sa faiblesse. Enfin, dans la dernière, c’est des personnes les plus faibles que Dieu s’occupe : voilà « le résultat de son travail » (v. 10).

Écoutons donc ce message comme adressé à chacune et à chacun de nous.

 

Lecture du livre du prophète Isaïe (40,1-5. 9-11)

1 « Consolez, consolez mon peuple ! »,

dit votre Elohim.

2 « Parlez au cœur de Jérusalem

et proclamez à elle

que son service est accompli,

que sa faute est pardonnée,

qu’elle a reçu, de la main de Yahvéh,

deux fois le prix de tous ses égarements ».

 

3 Une voix proclame :

« Dans le désert ouvrez un chemin pour Yahvéh ;

rendez droite, dans les terres arides, une route pour notre Elohim.

4 Toute vallée sera comblée,

toute montagne et toute colline seront abaissées,

les hauteurs deviendront des plaines

et l’escarpement une large vallée.

5 Et la gloire de Yahvéh sera dévoilée

et tous les êtres de chair, tous ensemble, verront cela.

Oui, la bouche de Yahvéh a parlé ».

 

9 Quant à toi, monte sur une montagne élevée, Sion, portant une joyeuse nouvelle,

élève la voix avec puissance, Jérusalem, portant une joyeuse nouvelle !

Élève ta voix, ne crains pas,

dis aux villes de Juda : « Voici votre Elohim ».

 

10 Voici Yahvéh le Seigneur !

Avec vigueur il vient

et son bras lui assurera la souveraineté.

Voici avec lui le résultat de son travail,

et devant lui sa récompense.

11 Comme un berger qui fait paître,

il fait paître son troupeau,

de son bras il rassemble les agneaux,

il les porte sur son cœur,

et il conduit avec douceur les brebis qui allaitent.

Parole du Seigneur.

 

Psaume


Le psaume 85 est un poème composé après le retour, à Jérusalem, des personnes qui avaient été exilées à Babylone. Et c’est l’idée du « retour » qui domine tout le psaume[5].

La structure du poème est simple.

La première partie est composée de deux strophes. Dans la première strophe (vv. 2-4), le poète évoque le passé : Dieu est déjà intervenu pour son peuple, il a « retourné la situation » du peuple, il l’a pardonné, il l’a reconduit sur la vallée du Jourdain, sur une terre de laquelle Dieu prend plaisir. Dans la deuxième strophe (vv. 5-8), le peuple demande à Dieu d’intervenir une nouvelle fois avec son pardon et son amour.

Après ces deux strophes, il y a la seconde partie du poème, celle que nous allons lire ce matin. Dans cette partie, le poète nous présente un monde nouveau, rénové – totalement – par l’intervention de Dieu.

Dans la première strophe (vv. 9ab-10) de cette partie, le poète évoque la parole de Dieu. Oui, « le Dieu Yahvéh »[6] parle. Et le poète écoute cette parole qui changera le monde. En effet, Dieu « parle de paix vers son peuple et ses fidèles » (v. 9), il annonce son salut, sa présence glorieuse qui va « demeurer dans notre terre » (v. 10).

Dans la deuxième strophe (vv. 11-12) et dans la troisième (vv. 13-14), le poète présente son rêve : une “marche” de la paix. Il y a d’abord quatre personnages qui entrent en jeu, quatre personnages qui expriment les caractéristiques fondamentales de Dieu : Amour, Vérité, Justice et Paix. Ces quatre personnages se rencontreront et s’embrasseront (v. 11)[7]. Après avoir présenté cette rencontre et cette accolade au niveau ‘horizontal’, le poète passe à une rencontre dans une ligne ‘verticale’, entre les cieux et la terre : « Vérité germera de la terre, et Justice se penchera des cieux » (v. 12)[8].

Enfin, la dernière strophe (vv. 13-14). En elle, le poète revient sur le monde totalement rénové, un monde dans lequel deux dons se rencontrent : à Dieu qui donne le bonheur, la terre répond en donnant ses fruits[9]. Et dans ce monde, dans cette humanité que Dieu veut rendre parfaite, un cortège avance. En première position il y a Justice : c’est elle qui marchera devant Dieu lui-même, littéralement « devant son visage » (v. 14). Et dans ce cortège, sur ce chemin ouvert par Justice, Dieu lui-même « mettra ses pas » [10]. Oui, car Justice prépare le chemin sur lequel Dieu arrivera[11].

Nous qui avons fait l’expérience de la folie de la violence et de la guerre, aujourd’hui nous sommes invité(e)s à nous engager vraiment pour la justice. C’est le seul chemin sur lequel Dieu peut entrer dans l’histoire de l’humanité et nous montrer son visage. Comme nous nous engageons, jour après jour, pour la non-violence et pour la justice, nous pouvons donc faire nôtre la requête que le poète exprimait au verset 8, à la fin de la première partie du psaume :

Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

Cette prière – qui aura son accomplissement avec la naissance de Jésus[12] – sera notre refrain à la fin de chacune des trois strophes que nous allons écouter.

 

Psaume 85 (versets 9ab.10. 11-12. 13-14)

9ab J’écoute de quoi parle le Dieu Yahvéh,

car il parle de paix vers son peuple et ses fidèles.

10 Oui, proche pour ceux qui le respectent est son salut,

pour que sa présence glorieuse puisse demeurer dans notre terre.

Refr. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

 
11 Amour et Vérité se rencontreront,

Justice et Paix s’embrasseront,

12 Vérité germera de la terre,

et Justice se penchera des cieux.

Refr. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

 
13 Aussi, Yahvéh, donnera-t-il le bonheur,

et notre terre donnera-t-elle sa récolte.

14 Justice, devant son visage marchera,

et sur ce chemin Dieu mettra ses pas.

Refr. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,

et donne-nous ton salut.

 

Deuxième Lecture


Dans les premières décennies du deuxième siècle, un chrétien se présente sous les traits de l’apôtre Simon Pierre. Ce chrétien se sent très proche de son exode, de sa sortie de la vie, de sa mort (1,13-15). D’ici sa volonté d’adresser à ses lecteurs ses derniers avertissements[13]. Il leur recommande la fidélité à Dieu ; en effet Dieu leur prépare une entrée[14] dans son royaume éternel (1,10-11).

C’est ce que la tradition biblique présente comme le « jour du Seigneur » (v. 10)[15]. Dans l’Ancien Testament, le « jour du Seigneur » est le jour dans lequel Dieu, qui n’est pas indifférent devant le mal présent dans l’histoire, intervient pour l’éliminer et aussi pour accomplir son projet de salut pour tous les peuples. Dans le Nouveau Testament, la même expression indique parfois l’intervention de Dieu, parfois l’intervention du Christ quand il reviendra à la fin des temps. Dans le texte de la Deuxième lettre de Pierre, si le « Seigneur » c’est Dieu ou si c’est le Christ, c’est difficile à dire.

Notre auteur, dans la ligne de nombreuses pages de la Bible, présente ce jour comme un bouleversement cosmique ; fréquemment, on mentionne les ténèbres qui prennent la place du jour[16]. On parle aussi, comme dans notre lettre, d’un bruit terrible (v. 10)[17] ; on utilise surtout l’image du feu[18] pour évoquer ce jour « où les cieux enflammés vont se dissoudre et où les étoiles,[19] prises par le feu, vont se fondre » (v. 12).

Fréquemment, à propos de l’intervention du Seigneur à la fin de l’histoire humaine, les textes utilisent une comparaison : cette venue sera comparable à l’arrivée d’un voleur, une arrivée imprévue et inattendue[20]. Mais, si l’arrivée d’un voleur est un fait négatif et peut même avoir des conséquences tragiques, l’arrivée du « jour du Seigneur » a des conséquences que notre auteur présente de cette façon : « Ce sera le jour dans lequel les cieux disparaîtront avec un bruit terrible, les étoiles prises par le feu vont se dissoudre et la terre et les œuvres en elle seront trouvées et sauvées par Dieu » (v. 10). D’après notre auteur, Dieu ne détruit pas « la terre et les œuvres en elle » ; et ici le terme « œuvres », « erga » en grec, désigne les choses que l’humanité a faites et aussi les fruits de nos engagements pour la vie de la société et du monde. Dieu ne détruit pas, Dieu rencontre et sauve[21].

Par rapport à ce « jour du Seigneur », les chrétiens sont invités à l’attendre et à le hâter. L’attente peut paraître longue. Mais si Dieu attend pour intervenir, c’est parce qu’il veut que tous s’ouvrent à la conversion (v. 9). Voilà pourquoi les croyants doivent l’attendre à travers une conduite « sainte et marquée par l’attachement à Dieu » (v. 11). En se comportant de cette façon, les croyants vont aussi hâter l’intervention de Dieu (v. 12).

Et cette intervention de Dieu, ce « jour du Seigneur » va réaliser un nouveau ciel et une nouvelle terre, une terre « où la justice habitera » (v. 13), la justice et la paix (v. 14).

 

Lecture de la Deuxième lettre de saint Pierre (3,8-14)

8 Il y a une chose, mes bien-aimés, qui ne doit pas vous échapper, celle-ci : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour.

9 Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains pensent qu’il a du retard. Au contraire, il fait preuve de patience envers vous, il ne veut pas que quelques-uns périssent ; mais il veut que tous parviennent à la conversion.

10 Le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Ce sera le jour dans lequel les cieux disparaîtront avec un bruit terrible, les étoiles prises par le feu vont se dissoudre et la terre et les œuvres en elle seront trouvées et sauvées par Dieu. 11 Puisque tout cela doit ainsi disparaître, comprenez bien ce que vous devez faire ! Il faut que votre conduite soit sainte et marquée par l’attachement à Dieu, 12 vous qui attendez et qui hâtez la venue du jour de Dieu, le jour où les cieux enflammés vont se dissoudre et où les étoiles, prises par le feu, vont se fondre !

13 Mais Dieu a promis un nouveau ciel et une nouvelle terre, où la justice habitera, et voilà ce que nous attendons. 14 C’est pourquoi, mes bien-aimés, en attendant cela, faites des efforts pour qu’il vous trouve en paix avec lui, purs et irréprochables.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers :

tout être vivant verra le salut de Dieu. (cf. Lc 3,4.6)

Alléluia.

 

Évangile

« Commencement de la bonne nouvelle de Jésus » (v. 1). Voilà les premiers mots de l’Évangile de Marc. Et cette heureuse nouvelle de Jésus se poursuivra jusqu’à la fin du livre, jusqu’à la résurrection que Marc ne décrit pas : aux lecteurs d’en faire expérience et d’en parler !

Toujours dans la première page de l’Évangile, l’expression « mon messager » évoque un homme envoyé par Dieu, un homme enraciné dans l’histoire de son peuple pour le corriger d’une façon décisive, pour préparer le chemin de Jésus[22] qui est le Seigneur qui vient.

Plus en avant, avec le verset 4, ce « messager » est identifié : c’est Jean le Baptiste ou, littéralement, « le baptisant ». Et il proclame « un baptême de conversion », c’est-à-dire une immersion totale dans la conversion, dans le changement. Donc : l’action d’entrer et d’être immergé(e) dans le fleuve n’est pas un acte magique, c’est une façon concrète d’exprimer une volonté de changement, la volonté d’opérer un tournant dans la vie : s’orienter vers celui qui « vient » (v. 7).

Enfin, un dernier détail sur le style de vie de Jean. Le fait de vivre dans le désert, la façon de s’habiller et de se nourrir font de lui un personnage qui a rompu avec les conventions sociales. Sa manière de vivre ne fait que souligner la radicalité de la conversion qu’il propose. Jean proposait ce changement à ses contemporains, et il le propose aussi à nous aujourd’hui : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers » (v. 3)[23], les sentiers qui conduisent à Dieu.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,1-8)

1 Commencement de la bonne nouvelle de Jésus Christ, Fils de Dieu. 2 Il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : « Voici, j’envoie mon messager devant ta face : il préparera ton chemin. 3 C’est la voix de celui qui crie dans le désert : “Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers” ».

4 Arriva, Jean le Baptiste, dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion en vue du pardon des errements. 5 Et ils s’en allaient vers lui, tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem, et ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve Jourdain en confessant leurs errements.

6 Jean était vêtu de poils de chameau avec une ceinture de cuir autour des reins ; et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. 7 Et il proclamait, disant : « Vient, celui qui est plus fort que moi, après moi, et je ne suis pas digne, en me courbant, de défaire la courroie de ses sandales. 8 Moi, je vous ai baptisés d’eau, mais lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture


Dieu, donne à ceux qui te cherchent

un cœur sincère et mains de justice,

que notre prière devienne la norme

qui oriente – d’une façon cohérente – notre vie.

C’est ainsi que nous pourrons traverser sereinement le seuil du temple

et puis le dernier seuil,

confiants de pouvoir entrer dans ton royaume. Amen[24].

[David Maria Turoldo, prêtre et poète : Italie, 1916-1992]

 

Prière des fidèles

* La page du prophète nous encourage : « Consolez, consolez mon peuple ! ». Mais – d’après le prophète – cette consolation nous engage à nous ouvrir – ici dans nos quartiers – à un avenir différent, un avenir sous le signe de la justice, de la droiture ; et c’est ainsi que Dieu pourra à nouveau venir chez nous et dévoiler sa gloire et sa présence.

* Jésus, tu as voulu naître au milieu de nous. Tu es le Fils de Dieu et, aussi, le fils de Marie. Tu es donc aussi le meilleur fruit de notre terre et de toute l’humanité. Et – comme nous l’avons appris en écoutant le psaume – tu es la rencontre de l’amour et de la vérité, tu es le baiser de la justice et de la paix. Que tes dons d’amour et de vérité, de justice et de paix puissent changer notre vie personnelle et la vie dans nos quartiers.

* La deuxième lecture nous a mis devant une exigence précise : « Comprenez bien ce que vous devez faire ! Il faut que votre conduite soit sainte et marquée par l’attachement à Dieu, vous qui attendez et qui hâtez la venue du jour de Dieu ». Que, en faisant mémoire de ta naissance parmi nous et en vivant l’attente de ta deuxième venue, nous puissions mettre en œuvre l’Évangile que tu nous as annoncé.

* L’Évangile de Marc s’ouvre avec deux impératifs : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ». Voilà le chemin pour nous préparer à Noël et aussi à notre rencontre définitive avec toi, Seigneur, dans une accolade d’une immense tendresse. Accompagne-nous, Seigneur, de jour en jour.


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[1] Pour ces différentes voix, cf. A. Mello, Isaia. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2012, pp. 269ss.

[2] Cf. L. Alonso Schökel (director), Diccionario bíblico hebreo-español, Editorial Trotta, Madrid, 1994, p. 630, à la voix « çâvâ’ ». Ce mot hébreu, on le retrouve aussi dans le titre divin « Yahvéh çeva’ot », littéralement « Yahvéh des armées », par exemple en Isaïe 10,33.

[3] Pour la valeur de ce participe dans le v. 9, cf. A. Mello, Isaia. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2012, p. 272s.

[4] Pour l’expression hébraïque qu’il y a derrière cette tournure, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 2. Isaïe, Jérémie, Lamentations, Éditions universitaires – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 1986, p. 280s.

[5] C. M. Martini, Il desiderio di Dio. Pregare i salmi, a cura di M. Fidanzio, Centro ambrosiano, Milano, 2012, p. 109s.

[6] En hébreu cette expression « le Dieu Yahvéh » est très rare, elle ne se rencontre que deux fois dans la Bible, ici et en Isaïe 42,5. Ainsi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 597.

[7] Pour ces verbes au futur, cf. C. M. Martini, Op. cit., p. 109.

[8] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 771.

[9] L. Alonso Schökel – C. Carniti, I Salmi, vol. 2, Borla, Roma, 1993, p. 190.

[10] Pour le texte hébreu de la fin du v. 14, cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 772 et aussi D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 599s.

[11] Ainsi J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 777.

[12] Pour la relation entre notre psaume et la fête de Noël, cf. C. M. Martini, Op. cit., p. 113.

[13] Cf. C. Combet-Galland, Deuxième épître de Pierre, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 1094.

[14] En grec les mots ‘sortie’ (1,15) et ‘entrée’ (1,11) sont très proches l’un de l’autre : exodos et eisodos.

[15] Pour une présentation du « jour du Seigneur » dans l’Ancien et le Nouveau Testament, cf. G. Ravasi, 500 curiosità della fede, Mondadori, Milano, 2009, p. 114s, sous la voix « Giorno del Signore ».

[16] Jér 4,28 ; Jl 2,10 ; 4,15.

[17] So 1,10.

[18] Is 33,11s ; Jl 2,3 ; Za 12,6 ; So 1,18 ; 3,8. Cf. K. H. Schelkle, Die Petrusbriefe. Der Judasbrief, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 1964, p. 225ss.

[19] Dans les versets 10 et 12, le texte grec utilise le terme « stoicheion » qui signifie « élément », « membre d’un ensemble » ; les philosophes grecs se servaient de ce terme au pluriel pour désigner les éléments de l’univers. Dans notre lettre, ce pluriel indique les astres, le soleil, la lune et les étoiles. Cf. M. Mazzeo, Lettere di Pietro. Lettera di Giuda, Paoline, Milano, 2002, p. 319s.

[20] Cf. Mt 24,43 ; Lc 12,39 ; 1 Thess 5,2.4 ; Ap 3,3 ; 16,15.

[21] Ainsi M. Mazzeo, Lettere di Pietro. Lettera di Giuda, Paoline, Milano, 2002, p. 308 et 321.

[22] Cf. C. Focant, L’évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 58s.

[23] Ces mots sont une citation d’Isaïe 40,3. Cette citation est précédée, dans le v. 2 de l’Évangile, par une phrase qu’on lit dans Malachie 3,1.

[24] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Lungo i fiumi ». I salmi. Traduzione poetica e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 1987, p. 51.