Eucharistie : 28 janvier 2024
4ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B
« Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… ! » (Psaume 95,7)
Première lecture
Le mot « deutéronome » signifie « deuxième norme ». En effet, dans ce livre nous lisons une nouvelle rédaction des normes qui doivent guider le peuple d’Israël. Mais, au-dessus de toutes les normes, le Deutéronome met le prophète.
Si les autres peuples cherchent à entrer en communion avec la divinité à travers certaines pratiques magiques, Israël aura un prophète qui est au-dehors de toutes les institutions : il est un don fait par Dieu à son peuple[1], un don en vue d’établir une communion directe et privilégiée avec lui.
A différence du roi que le peuple devra placer sur soi (Dt 17,15), le prophète est installé par Dieu. En parlant au peuple comme à un groupe étroitement uni comme une seule personne, Dieu lui-même le rassure : « Un prophète au milieu de toi, parmi tes frères, Yahvéh ton Dieu fera se lever pour toi » (18,15). Et ici la tournure « fera se lever » souligne la liberté de Dieu. C’est Dieu qui décide où et quand donner au peuple son prophète[2].
Pour deux fois, le texte souligne la relation du prophète avec le peuple. Le prophète ne vient pas d’un groupe précis ou d’une tribu ; il ne vient pas de la cour royale ou du temple et du culte[3]. Il est choisi – comme dit Moïse au peuple – « au milieu de toi, parmi tes frères » (v. 15). C’est ce que Dieu avait déjà déclaré à Moïse : « Un prophète comme toi je ferai se lever, pour eux, du milieu de leurs frères » (v. 18). Oui, le prophète est membre du peuple, et sa fonction est celle de communiquer au peuple les paroles que Yahvéh mettra sur sa bouche[4]. Pour le prophète vaut la promesse de Dieu : « Et je donnerai mes paroles dans sa bouche. Et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai » (v. 18). Le prophète parle de Dieu, mais il reste un frère parmi ses frères ; il reste, par amour de ses frères, attaché à leur histoire et solidaire avec leur destinée[5].
Pour ce qui est du peuple, chacun est invité à accueillir la parole annoncée par ce prophète. On ne devra pas se comporter comme les ancêtres qui, à la sortie d’Égypte, au mont Horeb ou Sinaï, avaient eu peur d’être à la présence de Dieu et de mourir à cause d’elle (v. 16). Tout au contraire : au lieu de la peur, la confiance ! A ce prophète, on devra faire confiance – pleine confiance – et mettre en pratique son message.
Lecture du livre du Deutéronome (18,15-20)
Moïse dit au peuple :
15 Un prophète au milieu de toi, parmi tes frères, oui, un prophète comme moi, Yahvéh ton Dieu fera se lever pour toi : et vous l’écouterez.
16 C’est exactement ce que tu as demandé à Yahvéh ton Dieu, le jour de l’assemblée au mont Horeb, quand tu disais : « Je ne veux plus continuer à entendre la voix de Yahvéh mon Dieu, ni voir ce grand feu : je ne veux pas mourir ! »
17 Alors Yahvéh m’a dit : « Ils ont bien fait de dire cela. 18 Un prophète comme toi je ferai se lever, pour eux, du milieu de leurs frères. Et je donnerai mes paroles dans sa bouche. Et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. 19 Et l’homme qui n’écoute pas mes paroles, celles que le prophète dira en mon nom, à cet homme moi-même, je lui en demanderai compte. 20 Mais le prophète qui ose dire en mon nom une parole que je ne lui ai pas ordonnée de dire, ou qui parle au nom d’autres dieux, alors c’est le prophète qui mourra ».
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume 95 est – très probablement – un poème composé après le retour de l’exil et la reconstruction du temple[6]. En effet, le poème s’ouvre avec une procession joyeuse vers le temple.
Dans la première strophe (vv. 1-2), une voix se lève : elle nous invite avec un impératif : « Allez ! ». Et les autres verbes de cette strophe nous préparent à une célébration pleine de joie, une célébration pour remercier Dieu, une célébration en sa présence, « devant son visage » (v. 2). La strophe nous dit aussi pourquoi remercier Dieu : il est « le rocher qui nous sauve ». Et le mot « rocher », « çoûr » en hébreu, dans la Bible évoque fréquemment Dieu comme celui qui nous protège, celui qui reste fidèle envers nous, celui dans lequel nous pouvons mettre toute notre confiance[7]. Voilà le Dieu auquel nous voulons crier notre joie.
La deuxième strophe (vv. 6-7c) s’ouvre, elle aussi, avec un impératif : « Venez ! ». Le poète nous invite à entrer dans le temple et, surtout, à vivre en profondeur notre relation à Dieu. A travers des actions liturgiques comme celle de se « mettre à genoux devant Yahvéh », nous sommes invité(e)s à reconnaître que c’est lui celui qui « nous a faits ». Il nous a faits et il continue de prendre soin de nous : nous sommes son peuple, nous sommes « le troupeau qu’il conduit de sa main ».
Avec l’image du peuple et du troupeau, le poète évoquait – sans le mentionner – le peuple d’Israël. Mais dans la troisième strophe (7d-9), la référence à Israël et à son histoire devient concrète. En effet, lorsque la foule est déjà entrée dans le temple et elle est à genou devant Yahvéh, une voix se lève, inattendue[8]. C’est une voix qui crie sa déception, son immense tristesse : « Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… ! (v. 7d). Ce cri s’ouvre avec le mot « Aujourd’hui », « hayyôm » en hébreu. C’est une invitation urgente : on ne peut pas attendre demain pour réagir. Il faut agir maintenant ! C’est maintenant qu’il faut écouter la voix du Seigneur !
Et cette exhortation naît d’un regard en arrière, vers les infidélités et le manque de confiance d’Israël par rapport à Dieu. C’est ce qui s’est passé à Mériba, comme le livre des Nombres (20,1-13) l’a décrit, et à Massa, mot qui signifie ‘épreuve’ (Ex 17,7). Et pourtant… – comme Dieu déclare avec tristesse – « Pourtant, ils avaient vu ce que j’avais fait » (v. 9).
Par rapport à ces expériences négatives qu’Israël a vécues dans le désert, le psaume nous invite à un comportement bien différent : « Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… ! Ne durcissez pas votre cœur » (vv. 7d-8).
A travers cette écoute, à travers cette ouverture du cœur, nous pouvons nous ouvrir à l’espoir. Même plongé(e)s dans la souffrance et dans des problèmes qui nous apparaissent sans solution, nous pouvons ouvrir notre cœur à la Parole de Dieu qui seule nous permettra d’arriver, un jour, auprès de Dieu, dans lequel nous pourrons trouver – après ce désert – le vrai « repos » (v. 11). Le Dieu qui a choisi les pauvres et les marginalisé(e)s pour faire d’eux son peuple, ne les abandonne pas[9]. Il ne nous abandonne pas.
Faisons, de ce message de la troisième strophe, un refrain, une invitation que nous allons écouter dans la bouche de chacune de nos sœurs, dans la bouche de chacun de nos frères, ce matin. C’est une invitation pressante, urgente :
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Psaume 95 (versets 1-2. 6-7abc. 7d-9)
1 Allez, crions notre joie pour Yahvéh,
acclamons le rocher qui nous sauve,
2 présentons-nous devant son visage pour le remercier,
acclamons-le avec nos musiques.
Refr. : Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
6 Venez, nous allons nous incliner, nous prosterner,
nous mettre à genoux devant Yahvéh qui nous a faits !
7abc Oui, il est notre Dieu
et nous sommes le peuple dont il est le berger
et le troupeau qu’il conduit de sa main.
Refr. : Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
7d Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… !
8 Ne durcissez pas votre cœur comme vos ancêtres à Mériba,
comme au jour (de l’incident) de Massa dans le désert.
9 Là, vos pères m’ont mis à l’épreuve, ils m’ont provoqué.
Et pourtant, ils avaient vu ce que j’avais fait.
Refr. : Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Deuxième lecture
Dimanche passé, dans la Première lettre aux Corinthiens, Paul insistait sur le présent. Nous devons vivre le présent en sachant que ce que nous vivons dans le monde n’a rien de définitif. Définitif est l’avenir qui nous attend au moment du retour du Seigneur. Et, dans la page de ce matin, Paul revient sur ce même sujet : comment vivre le présent ? En abordant ce sujet, Paul commence avec une déclaration : « je voudrais que vous soyez libres de tout souci » (v. 32). Et dans la communauté de Corinthe, les soucis ne manquaient pas. En effet, des Corinthiens avaient écrit à Paul pour lui dire les interrogatifs qui préoccupaient les personnes mariées et les célibataires : ces personnes s’interrogeaient sur la meilleure façon de plaire au Seigneur[10].
En poursuivant sa page, Paul répond directement à la question : on doit vivre le présent en cherchant comment « plaire au Seigneur ». Et « plaire au Seigneur » signifie vivre en accord, en conformité, avec la volonté du Christ[11]. Cela est possible pour celui qui n’est pas marié : « Celui qui n’est pas marié prend soin des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur » (v. 32). Une situation semblable est pour une femme qui n’est pas mariée ou pour une jeune fille : elle « prend soin des affaires du Seigneur, car elle désire être à lui dans tout ce qu’elle fait et pense » (v. 34).
Mais pour les hommes et les femmes qui se marient ? Apparemment, la situation est totalement différente. Quant à la femme qui est mariée, elle « prend soin des affaires du monde, elle cherche comment plaire à son mari » (v. 34). Et ici la tournure « plaire à son mari » signifie vivre en accord, en conformité, avec son partenaire[12].
Et pour ce qui est du mari, « celui qui est marié prend soin des affaires du monde, il cherche comment plaire à sa femme et il est ainsi partagé entre deux préoccupations » (vv. 33-34). Et ici les derniers mots sont très importants. Paul ne dit pas que les personnes mariées cherchent seulement à vivre en accord avec leur partenaire. Les personnes mariées s’engagent, en même temps, pour vivre en accord avec leur partenaire et pour plaire au Christ. Oui, il y a deux engagements, et l’homme, comme la femme, « est ainsi partagé entre deux préoccupations » (v. 34). Bref : deux engagements, deux engagements qui ne sont pas incompatibles[13]. Et Paul, qui est convaincu de la supériorité de la condition célibataire[14] et semble en vouloir rédiger un plaidoyer[15], reconnaît quand même à chaque croyant et croyante la responsabilité de décider « ce qui convient le mieux »[16]. L’important, pour l’apôtre, c’est que les Corinthiens – chacun d’après ses propres convictions – demeurent « totalement attachés au service du Seigneur » (v. 35).
Lecture de la Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (7,32-35)
Frères, 32 je voudrais que vous soyez libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié prend soin des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur. 33 Mais celui qui est marié prend soin des affaires du monde, il cherche comment plaire à sa femme 34 et il est ainsi partagé entre deux préoccupations. De même, une femme qui n’est pas mariée ou une jeune fille prend soin des affaires du Seigneur, car elle désire être à lui dans tout ce qu’elle fait et pense. Mais celle qui est mariée prend soin des affaires du monde, elle cherche comment plaire à son mari.
35 Je vous dis cela pour votre bien et non pour vous imposer une contrainte ; je désire que vous fassiez ce qui convient le mieux, en demeurant totalement attachés au service du Seigneur.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. (Mt 4,16)
Alléluia.
Évangile
Dans une des premières pages de son Évangile, Marc nous raconte une journée de Jésus à Capharnaüm. Dans cette journée, un sabbat, Jésus fréquente des espaces différents : d’abord la synagogue, ensuite la maison de Simon avec la guérison de la belle-mère, puis, dans la soirée, des guérisons à la porte de la ville, enfin la prière personnelle, le matin suivant, « à la nuit noire, dans un lieu désert » [17].
La seconde partie de ce récit, on la lira dans une semaine. Pour ce matin, la liturgie nous propose la première partie : l’activité de Jésus dans la synagogue. Le mot « synagogue » revient deux fois dans notre récit. Au verset 21, ce mot indique la construction dans laquelle les Juifs vont se réunir pour la prière[18]. Mais au verset 23, Marc utilise l’expression « il y avait dans leur synagogue », et ici le terme « leur » renvoie aux scribes mentionnés à la fin du verset précédent. De cette façon, l’évangéliste veut souligner la distance – qui deviendra de plus en plus intense – entre Jésus et l’institution juive[19].
Dans la synagogue, l’action de Jésus est double : il enseigne, et son enseignement étonne les auditeurs. L’inattendu surgit de sa prise de parole. On se demande d’où vient cette parole, cet enseignement qui n’est pas comme celui des scribes (v. 22). Jésus, dans son enseignement, est-il le prophète des derniers temps, le prophète annoncé dans le Deutéronome ?
Toujours dans la synagogue, il y a aussi la libération d’un homme en « esprit impur » (v. 23). Le cri de ce personnage se compose de trois éléments : « Que te mêles-tu à nos affaires, Jésus le Nazaréen ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais bien qui tu es : le Saint de Dieu » (v. 24). La première interrogation – qui a des antécédents dans l’Ancien Testament – exprime un refus[20] : le refus de n’importe quelle relation avec Jésus. La seconde demande évoque la venue de Jésus : il est venu pour vaincre et anéantir le pouvoir du mal. Cela trouve sa motivation dans l’affirmation finale : en effet, entre « le Saint de Dieu » (v. 24) et l’esprit en question, il y a incompatibilité. Et le Saint de Dieu va « perdre » (v. 24), va détruire l’esprit impur et libérer l’homme.
Quant à la réaction de Jésus, Marc l’exprime avec le verbe « épitimao » qui signifie « commander sévèrement » (v. 25). C’est un verbe que l’Ancien Testament grec utilise pour présenter l’action de Dieu qui s’impose sur la puissance du mal (Za 3,2)[21]. Et Marc continue avec les mots de Jésus : « Tais-toi et sors de cet homme ! ». La parole de Jésus est efficace : l’esprit impur, secouant l’homme violemment, sort de lui (v. 26). C’est ainsi que Jésus libère cet homme et lui permet de retrouver soi-même.
Et Marc termine son récit en mentionnant la réaction des personnes dans la synagogue : « tous furent étonnés » (v. 27). C’est l’étonnement devant la nouveauté de l’enseignement donné par Jésus et devant sa parole efficace, efficace au point que même les forces du mal lui obéissent.
Quant à nous, ce matin, mettons-nous parmi les gens qui, écoutant Jésus et voyant ce qu’il fait, s’interrogent, s’interrogent sur son « enseignement nouveau » (v. 27), le seul qui peut vaincre le mal.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,21-28)
21 Jésus et ses disciples entrent dans la ville de Capharnaüm. Et aussitôt, le jour du sabbat, étant entré dans la synagogue, il enseignait. 22 Et ceux qui l’entendaient étaient frappés d’étonnement à propos de son enseignement ; en effet, il les enseignait en homme qui a autorité et non pas comme les scribes.
23 Et aussitôt, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur ; et celui-ci poussa un cri 24 en disant : « Que te mêles-tu à nos affaires, Jésus le Nazaréen ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais bien qui tu es : le Saint de Dieu ».
25 Et Jésus lui commanda sévèrement : « Tais-toi et sors de cet homme ! ». 26 Et l’esprit impur, secouant l’homme violemment et criant d’un grand cri, sortit de lui. 27 Et tous furent étonnés, de sorte qu’ils s’interrogeaient entre eux, disant : « Qu’est-ce que cela ? Un enseignement nouveau, plein d’autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ! » 28 Et sa renommée sortit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
A travers ton Esprit, Père,
tu nous fais écouter chaque jour ta voix :
que nos cœurs ne soient pas des cœurs de pierre.
Que, fidèles dans ton service glorieux, nous puissions faire
de notre vie une écoute ininterrompue de ta Parole.
Amen[22].
[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie :1916-1992]
Prière des fidèles
* A un peuple qui considérait ta parole comme un feu menaçant, le Deutéronome annonce un prophète, un frère, un homme « du milieu de leurs frères ». Donne-nous, Seigneur Dieu, d’accepter la parole de Jésus : il nous parle, il est notre frère aimé.
* Les ancêtres, nous dit le psaume, avaient le cœur endurci. Ils avaient vu l’œuvre de Dieu, un Dieu berger qui marche avec son peuple et le conduit de sa main. Et pourtant, ils ont été infidèles à Dieu. Et nous aujourd’hui… ?. Fais naître en nous une réponse généreuse à l’invitation : « Aujourd’hui, si vous écoutiez sa voix… ! ».
* En parlant des personnes mariées et de celles qui ne le sont pas, Paul souligne la liberté de chaque individu : « que vous fassiez ce qui convient le mieux ». Et si dans la première partie il soulignait le contraste entre « plaire au Seigneur » et « plaire à sa femme » ou à son mari, en terminant sa page ce contraste disparaît totalement : chaque individu, les personnes mariées aussi bien que les célibataires, peuvent demeurer « totalement attachés au service du Seigneur ». Aide-nous à prendre conscience, Seigneur, que – en nous engageant avec notre partenaire – nous te rencontrons et nous sommes à ton service, Seigneur.
* Jésus, nous avons besoin de ton enseignement, « un enseignement nouveau » qui nous conduit à Dieu. Et ton enseignement nous arrive aussi à travers ton comportement. Le comportement d’un homme qui prend soin d’une personne malade et la guérit. Que ton enseignement et ton comportement nous guident jour après jour.
[1] Cf. G. Papola, Deuteronomio. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (MI), 2011, p. 220.
[2] Ainsi E. Otto, Deuteronomium 12-34. Erster Teilband : 12,1-23,15, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 2016, p. 1497.
[3] Cf. G. Braulik, Deuteronomium. II: 16,18-34,12, Echter Verlag, Würzburg, 1992, p. 135.
[4] Ainsi S. Paganini, Deuteronomio. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2011, p. 299.
[5] G. Papola, Deuteronomio. Introduzione, traduzione e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (MI), 2011, p. 221.
[6] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. II (Salmi 51-100), EDB, Bologna, 2015, p. 979.
[7] Cf. A.S. van der Woude, à la voix « Roccia », dans E. Jenni – C. Westermann, Dizionario teologico dell’Antico Testamento. Volume II, Marietti, Torino, 1982, col. 488.
[8] Ainsi B. Maggioni, Davanti a Dio. I salmi 76-150, Vita e pensiero, Milano, 2002, p. 88.
[9] Cf. M. Girard, Les psaumes redécouverts. De la structure au sens (Ps 51-100), Bellarmin, Montréal, 1994, p. 577.
[10] Cf. G. Barbaglio, La Prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 359.
[11] Ainsi A. Lindemann, Der erste Korintherbrief, Mohr – Siebeck, Tübingen 2000, p. 180.
[12] C’est toujours A. Lindemann dans Der erste Korintherbrief, Mohr – Siebeck, Tübingen 2000, p. 180.
[13] Cf. G. Barbaglio, La Prima lettera ai Corinzi. Introduzione, versione e commento, EDB, Bologna, 1995, p. 360.
[14] Cf. C. Senft, La première épître de saint Paul aux Corinthiens, 2e éd. corr. et augm., Labor et Fides, Genève, 1990, p. 104.
[15] Ainsi D. Zeller, Der erste Brief an die Korinther, übersetzt und erklärt, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 2010, p. 264.
[16] Cf. R. Somerville, La première épître de Paul aux Corinthiens, Edifac, Vaux-sur-Seine, 2001, p. 242.
[17] Cf. A. Guida, Vangelo secondo Marco. Traduzione e commento, dans I Vangeli, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 523.
[18] Dans la Bible et aussi en dehors de la Bible, le mot grec « proseuchê » est utilisé pour parler de la prière mais aussi pour indiquer la « synagogue » (cf. At 16,13.16). Cf. H. Balz, « Proseuchomai / Proseuchê », dans Dizionario esegetico del Nuovo Testamento, a cura di H. Balz et G. Schneider, Paideia, Brescia, 2004, vol. II, coll. 1135-1149.
[19] Cf. J. Mateos – F. Camacho, Il vangelo di Marco. Analisi linguistica e commento esegetico. Vol. 1, Cittadella, Assisi, 2010, p. 143, note 2.
[20] J. Gnilka, Marco, Cittadella editrice, Assisi, 1987, p. 96.
[21] Cf. E. Stauffer, « épitimao » dans Grande lessico del Nuovo Testamento, fondato da G. Kittel, continuato da G. Friedrich, Vol. III, Paideia, Brescia, 1967, col. 799.
[22] D. M. Turoldo – G. Ravasi, « Lungo i fiumi ». I salmi. Traduzione poetica e commento, San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 1987, p. 325.