Eucharistie : 28 avril 2024
5ème dimanche de Pâques — Année B
Celui qui demeure en moi porte un fruit abondant (Jean 15,5)
Première lecture
Dans les Actes des apôtres, Luc nous parle du changement vécu par Paul, dont le vrai nom était Saul[1]. Persécuteur des chrétiens, Saul devient, lui aussi, un chrétien. C’est un changement imprévu, incroyable pour les apôtres à Jérusalem. Mais Barnabas, un croyant de l’île de Chypre, fréquente quand même Saul et arrive à l’introduire auprès des apôtres.
La présentation que Barnabas fait de Saul aux apôtres est très simple. Il mentionne trois éléments : Saul a vu le Seigneur, le Seigneur lui a parlé, et Saul a pu s’exprimer avec assurance au nom de Jésus. Le fait central c’est que le Seigneur, le Christ ressuscité, a parlé à Saul, l’a interpellé d’une façon très personnelle. Quant au premier élément – le fait d’avoir vu le Seigneur – il nous échappe entièrement. Au contraire, le troisième fait est très concret : s’exprimer avec assurance. Saul l’a fait avant d’arriver à Jérusalem (v. 27) et il le fera aussi à Jérusalem (v. 28).
Avec l’expression « parler avec assurance », le narrateur évoque la liberté pour annoncer la Parole, au nom de Jésus, sans rien ajouter ou retrancher. C’est la Parole nue, dans toute sa force, enracinée dans le passé d’Israël et rejoignant l’aujourd’hui de tout homme, par la puissance du Souffle saint[2]. Mais cette annonce de la Parole comporte aussi des risques très graves : « eux cherchaient à le supprimer » (v. 29).
Enfin, une note sur le dernier verset de ce récit. Luc parle de la communauté : elle vivait en paix, la paix que Jésus donne le jour de Pâques (Lc 24,36). La communauté était soutenue par « l’encouragement du Souffle saint », donc un Souffle surprenant et inimaginable. Mais le narrateur nous présente aussi un dernier trait : une communauté qui se multiplie, qui s’ouvre aux non-croyants. Et il s’agit d’une communauté qui ne se fixe pas dans ses convictions et ses structures. C’est, nous dit le narrateur, une communauté qui « faisait route », une communauté en chemin.
Lecture des Actes des apôtres (9,26-31)
26 Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples. Mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas qu’il était vraiment un disciple. 27 Barnabas le prit alors avec lui, le présenta aux apôtres. Il leur raconta comment, sur la route, Saul avait vu le Seigneur et comment le Seigneur lui avait parlé. Il leur dit aussi comment Saul, à Damas, avait parlé avec assurance au nom de Jésus. 28 Dès lors, Saul était avec eux, il allait et venait dans Jérusalem, parlant avec assurance au nom du Seigneur. 29 Et il parlait avec les Juifs de langue grecque et discutait avec eux ; mais eux cherchaient à le supprimer. 30 Alors les frères, l’ayant appris, l’ont fait descendre à Césarée et, de là, l’ont fait partir vers Tarse.
31 Quant à la communauté, sur toute l’étendue de la Judée, de la Galilée et de la Samarie, elle vivait en paix, elle s’édifiait et faisait route dans le profond respect du Seigneur et, grâce à l’encouragement du Souffle saint, elle se multipliait.
Parole du Seigneur.
Psaume
Le psaume 22 est certainement un des psaumes les plus connus. C’est le psaume dans lequel Jésus crucifié trouve son identité en criant : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mc 15,34 ; Mt 27,46). Ce psaume, d’un homme qui se sent abandonné par Dieu, injurié, refusé et maltraité par son peuple, terminait quand même par une surprise : un seul mot adressé à Dieu : « ’anitani », c’est-à-dire « tu m’as répondu » (v. 22). Et cette réponse de Dieu fait jaillir la réaction du poète : « Je veux raconter ton nom à mes frères, au milieu de l’assemblée je chanterai ta louange » (v. 23).
Plus tard, à ce psaume on a ajouté deux strophes, les versets 24-27. Ici, on nous présente l’assemblée réunie pour célébrer les louanges de Yahvéh. Il y a d’abord l’invitation à la louange. Elle naît du regard sur ce qui s’est passé : l’homme – méprisé et refusé, voué à la mort par ses ennemis mais sauvé par Dieu – devient le symbole du sort des pauvres : « Yahvéh n’a pas méprisé ni refusé le pauvre dans sa pauvreté, il a écouté quand il criait vers lui » (v. 25).
Dans la seconde strophe (vv. 26b-27), celle que nous allons lire dans un instant, le soliste prend la parole. Dieu a écouté sa demande d’être sauvé de la souffrance, sa demande accompagnée d’une promesse. Voilà pourquoi, répondant à l’intervention de Dieu, l’homme libéré s’engage à respecter les promesses qu’il a faites à Dieu. En plus, à l’intérieur de cette liturgie dans laquelle on offre à Dieu des sacrifices, le soliste invite les pauvres à se nourrir des viandes présentées comme offrande. Les personnes qui participent à ce sacrifice, il les considère comme ses frères. En effet, les souffrances qu’il a vécues le rendent sensible aux souffrances des autres[3]. A ces personnes, il exprime son rêve : « Les pauvres mangeront et n’auront plus faim » (v. 27). Et il termine en leur exprimant son vœu et sa certitude. Leur cœur sera fortifié par l’expérience d’un Dieu qui sauve[4] : « Vive votre cœur, pour jamais ! ».
Enfin, dans un troisième moment[5], au psaume on a ajouté encore deux strophes. Dans la première (vv. 28-29), le salut que Dieu donne aux pauvres devient un signe de la royauté de Yahvéh. Il s’agit d’une royauté qui fait tomber les barrières et qui atteint « toutes les extrémités de la terre ». C’est lui, et lui seul, le roi : « Car à Yahvéh est la royauté, et c’est lui celui qui gouverne les peuples » (v. 29).
La dernière strophe (vv. 31-32) [6] revient sur la royauté de Yahvéh et jette un regard sur l’avenir. Le royaume de Dieu ne connaît pas de limites. Il s’étend sur tous les peuples, il englobe aussi les générations du passé. Morts et vivants rendront hommage au roi de l’univers et annonceront les œuvres du grand roi Yahvéh à une humanité nouvelle[7], « au peuple qui va naître » (v. 32). Voilà l’œuvre de ce Roi.
En écoutant ces strophes du psaume, je vous invite à reprendre les premiers mots du verset 26, là où le poète prend la parole au commencement de l’assemblée liturgique au temple. Notre refrain sera :
Tu fais naître ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.
Psaume 22 (versets 26b-27. 28-29. 31-32)
26b Devant ceux qui te respectent, je tiendrai mes promesses.
27 Les pauvres mangeront et n’auront plus faim.
Ceux qui cherchent Yahvéh chanteront sa louange.
« Vive votre cœur, pour jamais ! ».
Refr. : Tu fais naître ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.
28 Se souviendront et retourneront vers Yahvéh toutes les extrémités de la terre
et se prosterneront devant ton visage toutes les familles des peuples.
29 Car à Yahvéh est la royauté,
et c’est lui celui qui gouverne les peuples.
Refr. : Tu fais naître ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.
31 Une postérité le servira ;
on parlera du Seigneur à cette génération.
32 On viendra et on annoncera sa justice
au peuple qui va naître, car [Yahvéh] a agi !
Refr. : Tu fais naître ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.
Deuxième lecture
Ce matin, nous avons une nouvelle page de la Première lettre de Jean. Elle s’ouvre avec une nouvelle invitation à l’amour, un amour qui doit se traduire dans des actions concrètes. L’auteur nous le dit d’une façon très claire : « Mes petits enfants, n’aimons pas avec des paroles et avec de beaux discours, mais avec des actes » (v. 18). C’est ainsi que notre amour sera vrai et que « nous pourrons savoir que nous venons de la vérité » (v. 19). Et ici le mot « vérité » fait référence à Dieu, la « vérité » comme révélation de Dieu qui habite dans les croyants et qui est la source d’où jaillissent nos œuvres d’amour[8].
Après cette référence indirecte à Dieu, la lettre parle directement de notre relation avec Dieu. Et il s’agit d’une relation que nous vivons dans notre cœur, dans notre conscience. C’est notre conscience qui nous dit si nous faisons ou si nous ne faisons pas ce qui est agréable à Dieu. L’idéal c’est, évidemment, de faire ce qui est agréable à Dieu. Mais, dans le cas contraire, la lettre nous dit : « même si notre cœur nous condamnerait, nous savons que Dieu est plus grand que notre cœur » (v. 20). Cette phrase bouleversante souligne la suprématie de la miséricorde de Dieu : la miséricorde de Dieu est plus grande que les condamnations venant du cœur de l’homme[9].
D’autre part, la miséricorde de Dieu ne peut que nous pousser à changer ; elle nous permet de « nous adresser à Dieu avec assurance » (v. 21), elle nous donne la force de prendre « soin de ses commandements » (v. 22).
Et c’est sur le mot « commandement » que notre page se termine. Ce mot revient deux fois au pluriel (vv. 22 et 24) et deux fois au singulier (v. 23.23). Le pluriel, qui évoque les commandements de Dieu, encadre le singulier[10], le commandement que Jésus nous a laissé, le commandement nouveau. Comment ne pas rappeler l’Évangile de Jean, là où Jésus dit aux disciples : « Un commandement nouveau je vous donne : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13,34). Bref : l’essentiel de la foi chrétienne se résume en deux phrases : « croire » en Jésus et « nous aimer les uns les autres selon le commandement qu’il nous a donné » (v. 23)[11].
En nous aimant les uns les autres, notre relation avec Dieu se fait très intime : « Et celui qui prend soin de ses commandements vit en Dieu, et Dieu (vit) en lui » (v. 24). Et cette intimité nous permet de découvrir que Dieu, à travers son Esprit, nous anime. Oui, notre vie sera animée par « l’Esprit qu’il nous a donné » (v. 24).
Écoutons très attentivement cette page dans laquelle l’auteur, qui vit en communion d’amour avec ses destinataires[12], les interpelle – et nous interpelle – très personnellement avec les mots pleins de tendresse : « petits enfants » (v. 18) et « chers amis » (v. 21).
Lecture de la première lettre de saint Jean (3,18-24)
18 Mes petits enfants, n’aimons pas avec des paroles et avec de beaux discours, mais avec des actes. Ces actes montrent que notre amour est vrai. 19 Voilà comment nous pourrons savoir que nous venons de la vérité. Voilà comment notre cœur pourra se sentir rassuré devant Dieu.
20 En effet, même si notre cœur nous condamnerait, nous savons que Dieu est plus grand que notre cœur et qu’il connaît tout. 21 Et si, mes chers amis, notre cœur ne nous condamne pas, nous pouvons nous adresser à Dieu avec assurance, 22 et nous recevons de lui tout ce que nous demandons. Pourquoi ? Parce que nous prenons soin de ses commandements et nous faisons ce qui lui plaît.
23 Or, voici son commandement : croire au nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres selon le commandement qu’il nous a donné.
24 Et celui qui prend soin de ses commandements vit en Dieu, et Dieu (vit) en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il vit en nous, par l’Esprit qu’il nous a donné.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Demeurez en moi, comme moi en vous,
dit le Seigneur ;
celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit. (Jean 15,4a.5b)
Alléluia.
Évangile
Dans l’Évangile de Jean, Jésus présente soi-même à travers des images différentes : Jésus le berger, Jésus la porte, Jésus la vigne. Cette dernière image nous est proposée dans la lecture que nous allons écouter dans un instant.
La page s’ouvre avec ces mots de Jésus : « Moi, je suis la vigne » (vv. 1.5). Mais Jésus n’est pas une vigne quelconque, une vigne parmi d’autres. Il est « la vigne, la vraie ». En effet, il est la vigne qui dépend totalement de Dieu : « je suis la vigne, et mon Père est le vigneron ». Jésus est ce qu’il est parce qu’il parle et agit au nom de Dieu[13].
Après la mention de la vigne et du vigneron, Jésus parle des rameaux. Pour la vigne, comme pour tout arbre, l’unité est la composante fondamentale : les rameaux sont et doivent rester liés entre eux et à l’arbre. L’Évangile souligne cet aspect en utilisant sept fois le verbe « demeurer » (4.4.4.5.6.7.7), demeurer en moi, demeurer en vous.
L’unité entre les rameaux et la vigne est la condition indispensable pour que la vigne – comme tout arbre – puisse « porter du fruits » (2.2.2.4.5.8). Voilà pourquoi « mon Père » (v. 1) – qui est le vigneron – travaille à sa vigne, comme tout cultivateur qui s’occupe d’un arbre et de ses fruits.
Mais dans notre texte le fruit, le fruit abondant de la vigne, est surtout la vie communautaire des disciples, la vie dans l’amour. D’autre part, tout le message de Jésus se résume dans l’amour : « Ceci est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15,12).
Lecture de l’Évangile de Jean (15,1-8)
Jésus disait à ses disciples :
« 1 Moi, je suis la vigne, la vraie, et mon Père est le vigneron. 2 Mon Père enlève tout rameau qui en moi ne porte pas de fruit ; et tout rameau qui porte un fruit, mon Père le taille et le purifie pour qu’il porte un fruit plus abondant.
3 La parole que je vous ai dite vous a déjà rendus purs. 4 Demeurez en moi comme moi en vous ! Un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même, s’il ne demeure pas (uni) dans la vigne ; de même, vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
5 Moi, je suis la vigne, vous les rameaux. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte un fruit abondant, car vous ne pouvez rien faire sans moi. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le rameau, et il sèche ; les rameaux secs, on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et cela se réalisera pour vous.
8 Voici comment la gloire de mon Père se manifeste : quand vous portez un fruit abondant en étant vraiment mes disciples ».
Acclamons la Parole de Dieu.
Prière d’ouverture
O Père, afin que se réalise ce que ton Fils a annoncé dans l’Évangile,
fais que nous, qui sommes les rameaux de sa vigne,
puissions porter des fruits plus abondants.
Et, à fin que nous arrivions à ce résultat,
fais que nous demeurions en lui,
et lui en nous, de jour en jour.
[David Maria Turoldo, prêtre et poète, Italie : 1916-1992]
Prière des fidèles
* La première lecture nous a montré une communauté ouverte, une communauté qui sait accueillir Paul qui, de persécuteur des chrétiens, avait accueilli la bonne nouvelle. Et la communauté chrétienne n’était pas fixée dans ses structures. Elle était une communauté qui « faisait route dans le profond respect du Seigneur et, grâce à l’encouragement du Souffle saint ». Que cet Esprit saint puisse rendre ouverte et mettre en chemin aussi cette communauté du Centre Jeunes Kamenge.
* Le poète qui a composé le psaume 22 a vécu une situation très pénible : il a été méprisé et refusé, voué à la mort par ses ennemis. Mais Dieu est intervenu dans sa vie et l’a sauvé. Voilà pourquoi, grâce à cette expérience, maintenant il se sent solidaire des pauvres et il s’engage pour les personnes marginalisées. Son rêve est simple : « Les pauvres mangeront et n’auront plus faim ». Que le Seigneur, qui est intervenu dans sa vie, puisse intervenir aussi dans notre vie en nous donnant la force de travailler pour ce même rêve ici dans nos quartiers.
* Dieu notre Père, à travers Jésus, tu nous as révélé ton projet. Tu n’as pas voulu une religion sur laquelle pèsent dix mille préceptes. Et Jean, dans sa lettre, nous le rappelle en écrivant : « voici son commandement : croire au nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres selon le commandement qu’il nous a donné ». Donne-nous donc, Seigneur, un cœur qui sache aimer un peu comme notre frère Jésus a fait dans toute sa vie.
* L’Évangile nous a montré la nécessité de nous accepter les uns les autres. C’est la seule manière d’être vraiment des disciples de Jésus et de rendre gloire à Dieu. Rends-nous conscient(e)s, Seigneur, de l’importance de nos relations interpersonnelles et communautaires.
* Respecter et aimer vraiment les autres n’est pas une tâche facile. Mais l’Évangile nous dit que la force pour construire une vraie communauté nous est donnée, nous pouvons la retrouver au fond de nous-mêmes, dans nos racines, dans la confiance que nous mettons dans le Christ, la vraie vigne. Permets-nous, Seigneur, de conserver cette confiance en toi. De la conserver même lorsque la situation est difficile, voire pénible.
[1] Le nom « Paul » est un surnom romain qui a sa racine dans le nom hébreu « Sha’ûl » qui signifie « demandé à Dieu ». Cf. O. Odelain et R. Séguineau, Dictionnaire des noms propres de la Bible, Cerf, Paris, 2002, p. 289 (sous la voix « Paul ») et p. 335 (sous la voix « Saül »).
[2] Ph. Bossuyt et J. Radermakers, Témoins de la Parole de la Grâce. Actes des Apôtres. Vol. 2 : Lecture continue, Institut d’Études Théologiques, Bruxelles, 1995, p. 320.
[3] Ainsi L. Alonso Schökel, I Salmi, vol. 1, Borla, Roma, 1992, p. 445.
[4] J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 236.
[5] Pour les versets 24-27 et 28-32 ajoutés au psaume 22, cf. F.-L. Hossfeld, Psalm 22, dans F.-L. Hossfeld. – E. Zenger, Die Psalmen, Band I, Echter Verlag, Würzburg, 1993, p. 144ss.
[6] Pour la critique textuelle et pour la traduction de ces deux versets, cf. D. Barthélemy, Critique textuelle de l’Ancien Testament. Tome 4. Psaumes, Academic Press – Vandenhoeck & Ruprecht, Fribourg – Göttingen, 2005, p. 139.
[7] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 237. Cf. aussi B. Piacentini, I Salmi. Preghiera e poesia, Paoline, Milano, 2012, p. 151ss.
[8] Cf. R. E. Brown, Le lettere di Giovanni, Cittadella, Assisi, 1986, p. 619.
[9] Ainsi M. Morgen, Les épîtres de Jean, Cerf, Paris, 2005, p. 144.
[10] Ibib, p. 150.
[11] Pour l’importance de ce verset dans ce point de notre lettre, cf. J.-M. Poffet, Épîtres de Jean, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 1121.
[12] R. Bultmann, Le lettere di Giovanni, Testo greco, traduzione, commento, Paideia, Brescia, 1977, p. 31.
[13] Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (13-21), Labor et fides, Genève, 2007, p. 99.