Eucharistie : 2 juin 2024


9ème Dimanche du Temps Ordinaire. Année B.


Une journée pour Dieu et pour nous

Première lecture

La première lecture de ce matin est une page du livre du Deutéronome. Ce nom grec signifie « Deuxième loi » ; en effet, ce livre contient – pour la deuxième fois dans l’Ancien Testament – les dix commandements, la loi que le Seigneur Dieu a révélée au peuple d’Israël. Ce livre a été composé vers l’an 600 av. J. Ch., lorsque les Israélites étaient exilés à Babylone.

Dans la page que nous allons écouter dans un instant, Dieu insiste sur le mot « sabbat », un mot qui revient trois fois dans cette page (vv. 12. 14. 15). Et, surtout pendant l’exil à Babylone, le sabbat distinguait d’une façon très évidente le comportement des Juifs par rapport aux autres personnes qui vivaient à Babylone[1].

Dans la page de ce matin, Dieu demande à Israël : « Observe le jour du sabbat pour le sanctifier » (v. 12). Mais pourquoi ce commandement ? Le motif est exprimé à la fin de la page : il faut respecter et sanctifier le sabbat parce qu’il rappelle l’esclavage en Égypte et la libération que Dieu lui-même a accomplie. En effet « Yahvéh ton Dieu t’a fait sortir de là avec une main forte et un bras étendu » (v. 15). Et l’expression « avec une main forte et un bras étendu » revient encore quatre fois dans le Deutéronome, pour évoquer ce que Dieu a fait pour son peuple[2] : une libération qui a des conséquences sociales : une égalité radicale de tous les humains vis-à-vis du salut accompli par Dieu, un acte de salut que les humains doivent vivre en respectant la vie de chaque personne et en se réjouissant – toutes et tous ensemble – pour ce don reçu de Dieu[3].

 

Lecture du livre du Deutéronome (5,12-15)

Ainsi parle le Seigneur : « 12 Observe le jour du sabbat pour le sanctifier, comme Yahvéh ton Dieu t’a ordonné.

13 Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; 14 mais le septième jour, c’est un sabbat pour Yahvéh ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Ainsi, comme toi-même, ton serviteur et ta servante se reposeront.

15 Et tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que Yahvéh ton Dieu t’a fait sortir de là avec une main forte et un bras étendu. C’est pourquoi Yahvéh ton Dieu t’a ordonné de célébrer le jour du sabbat.

Parole du Seigneur.

Psaume

Un peu comme le Deutéronome, le Psaume qu’on lira ce matin a été composé, probablement, vers la fin du VII siècle.

Dans la première strophe (vv. 3-4), nous avons des impératifs : le psaume nous invite à une grande fête, la fête des Tentes (« sukkot » en hébreu[4]) qu’on célébrait en automne, au commencement de la nouvelle année[5]. Le poète du Psaume nous invite aussi à la joie, une joie totale, qui se manifeste avec des chants et le son de différents instruments qui existaient à l’époque. Et cette joie est liée à la venue de Dieu sur Sion comme roi et aussi au mont Sinaï pour la proclamation de la carte de l’Alliance, le décalogue comme son projet de gouvernement[6].

La deuxième strophe (vv. 5-6ab) nous donne la motivation théologique fondamentale : le culte est une institution divine : une « loi », une « décision », une « règle » qui vient du « Dieu de Jacob » et qui a pu mettre ses racines dans « la famille de Joseph » au moment de la sortie de l’Égypte[7].

La troisième strophe (vv. 6c-8a) nous présente la parole de Dieu qui reconnaît avoir libéré son peuple en faisant cesser le travail auquel il était asservi : le transport – sur l’épaule – de paniers contenants l’argile pour servir à la fabrication des briques (Ex 1,11-14) imposée par les Égyptiens[8].

Enfin, la quatrième strophe qu’on lira dans un instant (vv. 10-11ab). Ici, on parle d’un « autre Dieu », littéralement d’un Dieu « étranger ». Et cet adjectif (« zar » en hébreux) désigne quelqu’un qui n’est pas de la famille, quelqu’un d’un autre pays, ou quelque chose qui est étrange. On le trouve appliqué aussi à la femme pour désigner la femme adultère, qui va vers un autre (Pr 2,16). Donc il s’agit d’un Dieu différent et vénéré par d’autres qui sont des étrangers. Même le prophète Jérémie parle des « étrangers » pour désigner les faux dieux (Jér 2,25 ; 3,13 ; 30,8). Et se prosterner devant ces divinités signifie leur rendre un culte, ce qui est rigoureusement interdit à Israël dans le décalogue (Ex 20,3 et Dt 5,7)[9]. Enfin la dernière phrase de cette strophe, là où Yahvéh se définit comme « ton Dieu », le Dieu qui a fait monter et sortir Israël de la terre d’Égypte.

Et la liturgie nous invite à célébrer Dieu, le Dieu libérateur comme celui qui donna – à Israël et aussi à chacune et à chacun de nous – la force pour être libres de toute forme d’esclavage et pour le chanter en utilisant les mots du deuxième verset de ce psaume. Notre refrain sera donc : Criez de joie pour Dieu, notre force. (v.2a)

 

Psaume 81 (vv. 3-4. 5-6ab. 6c-8a. 10-11ab)

3 Élevez une mélodie, frappez le tambourin,

jouez de la douce harpe et de la cithare mélodieuse.

4 Sonnez du cor lors de la pleine lune,

quand revient le jour de notre fête.

Refrain : Criez de joie pour Dieu, notre force.

 

5 Car c’est une loi pour le peuple d’Israël,

une décision du Dieu de Jacob.

6ab C’est une règle qu’il a imposée à la famille de Joseph,

quand il est sorti contre la terre de l’Égypte.

Refrain : Criez de joie pour Dieu, notre force.

 

6c J’entends des mots que je ne connais pas.

7 « J’ai enlevé le poids qui chargeait son épaule ;

et ses mains ont déposé le fardeau.

8a Quand tu criais sous l’oppression, je t’ai libéré.

Refrain : Criez de joie pour Dieu, notre force.

 

10 Tu n’auras pas chez toi un autre Dieu

et tu n’adoreras pas un dieu inconnu.

11ab C’est moi, Yahvéh ton Dieu,

celui qui t’a fait monter hors de la terre d’Égypte.

Refrain : Criez de joie pour Dieu, notre force.

 

Deuxième lecture

Dans la première partie de la Deuxième lettre aux Corinthiens, Paul évoque sa condition d’apôtre. Pour lui c’est un service ; son seul but est de faire connaître Dieu le Père et Jésus Christ. Et, dans la mission qu’il a reçue, les difficultés, les souffrances et les dangers sont nombreux. Cette condition de l’apôtre est présentée en particulier dans la page que nous allons lire ce matin[10].

Elle s’ouvre avec l’image des ténèbres qui sont une composante de la vie de l’apôtre et aussi de chacune et de chacun de nous. Mais, dans cette situation, Dieu est intervenu et il intervient. L’apôtre le dit dans la première phrase : « Du milieu des ténèbres la lumière brillera !». Avec cette affirmation, Paul reprend une déclaration qu’on lit dans Genèse 1,3 où Dieu dit : « Que la lumière soit ! ». Cette phrase a été reprise – au VIII siècle av. J. C. – par le prophète Isaïe qui affirmait : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays d’obscurité profonde une lumière a resplendi » (Isaïe 9,1). Et cette phrase, qui annonçait la naissance du messie[11] , Paul l’applique à sa condition d’apôtre et à celle de chaque croyant. Dieu qui a dit : « Que la lumière soit » (Gen 1,3) et qui a fait resplendir une lumière pour le peuple, maintenant « c’est lui-même qui a brillé dans nos cœurs ». Et ça « pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur le visage du Christ ».

Dans la suite de sa page, l’apôtre insiste sur le contraste. La lumière, qui est un trésor, nous a rejoint grâce au Christ. « Mais ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile » (v. 7). Et l’image des vases d’argile souligne la fragilité ou le peu de valeurs des hommes et des femmes chargés de porter l’Évangile ou de manifester la gloire du Christ[12]. En effet, Dieu accepte de révéler ce qu’il a de plus précieux – la connaissance du Christ – à travers la fragilité de la vie de ceux qui croient en lui[13]. Et cette faiblesse humaine nous permet de constater que dans l’action des personnes engagées pour l’évangile il y a une « puissance extraordinaire » qui « appartient à Dieu et ne vient pas de nous » (v. 7).

Ce contraste est souligné aussi dans les versets suivants où Paul avoue : « nous sommes jetés à terre, mais non pas anéantis ». En tout cas, dans ces souffrances, Paul et les Corinthiens peuvent découvrir les traits de la mort du Christ. Mais cette découverte nous permet aussi de constater que « nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps » (v. 10). A travers cette page de Paul, nous pouvons ainsi découvrir la vie de Jésus « dans notre condition charnelle vouée à la mort » (v. 11).


De la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (4,6-11)

Frères, 6 Dieu qui a dit : « Du milieu des ténèbres la lumière brillera », c’est lui-même qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur le visage du Christ.
7 Mais ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous. 8 En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être écrasés ; nous sommes dans beaucoup de difficultés, mais nous ne sommes pas sans issue, 9 nous sommes accablés de toutes sortes de souffrances, mais non pas abandonnés ; nous sommes jetés à terre, mais non pas anéantis.
10 Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. 11 En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort.

Parole du Seigneur.

 

Alléluia. Alléluia.

Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.
(cf. Jean 17,17ba)

Alléluia. 

 

Évangile

L’Évangile de ce matin nous présente deux situations différentes. Dans la première, Jésus est en chemin avec ses disciples. C’est un jour de sabbat. Et les disciples arrachent des épis de blé pour les manger. Et les pharisiens, qui veulent contrôler ce que Jésus et ses disciples font, disent à Jésus : pourquoi tes disciples « font – le jour du sabbat – ce qui n’est pas permis ? ».

Au lieu de répondre, Jésus pose une question aux pharisiens : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? » (v. 25). Avec cette question, Jésus rappelle ce qu’on lit dans le Premier livre de Samuel (21,1-6), où le grand prêtre donne à David et à ses compagnons les pains qui étaient réservés aux prêtres. Ce récit montre donc que, en cas de nécessité, on peut transgresser la loi[14].

Et ce premier récit de Marc termine avec deux phrases de Jésus. Dans la première (v. 27), Jésus rappelle le récit de la création : l’humain, fait à l’image de Dieu (Gen 1,26) est seigneur de la terre et du monde créé (Gen 1,28s) afin qu’il puisse continuer, avec son activité, l’œuvre de Dieu. Quant au précepte du repos – devenu une institution en Israël surtout pour le jour du sabbat – il a une motivation théologique : l’humain, libre ou esclave, doit pouvoir participer au repos du Dieu créateur (Ex 20,8-11), il n’était pas un précepte pour soumettre les humains, mais un don, une bénédiction[15]. Enfin, le v. 28 : si l’observance du sabbat est un élément essentiel de l’obéissance juive de la Loi, le Fils de l’homme dispose d’une supériorité à la Loi juive[16].

Le deuxième récit de l’Évangile de ce matin (Mc 3,1-6) nous montre que l’hostilité des Juifs par rapport à Jésus s’intensifie : dans la synagogue « ils observaient Jésus pour voir » s’il décidait de guérir un homme le jour du sabbat. « C’était pour l’accuser » (v. 2). Et leur hostilité – vécue dans l’endurcissement de cœur (v. 5) – se concrétisera dans le complot pour faire périr Jésus (v. 6).

Quant à Jésus, il est conscient de leur opposition ; mais il veut les aider en leur posant la question fondamentale : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal, de sauver une vie ou de tuer ? ». Les Juifs ne répondent pas. Pour eux, la Loi, celle du sabbat, constitue un marqueur de leur identité ; au contraire, Jésus la comprend comme une manifestation de la loi divine que les humains soient sauvés[17] par Jésus et aussi par chacune et chacun de nous.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2,23-3,6)

223 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 24 Et les pharisiens lui disaient : « Regarde ! Pourquoi font-ils – le jour du sabbat – ce qui n’est pas permis ? »

25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 26 Au temps du grand prêtre Abiathar, David entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient ».

27 Et il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître même du sabbat ».

31 Et Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Et il y avait là un homme dont la main était paralysée. 2 Et ils observaient Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était pour l’accuser.
3 Il dit à l’homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, viens au milieu. » 4 Et il demandait à ceux qui regardaient : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal, de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient.

5 Et, promenant sur eux un regard de colère, il était triste pour la dureté de leurs cœurs. Et il dit à l’homme : « Étends la main ! » Et l’homme l’étendit, et sa main fut guérie.
6 Et, une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

Acclamons la Parole de Dieu

Prière d’ouverture

La vie, c’est quand tout le monde est bien ensemble.

La souffrance est dure.

C’est quand les choses difficiles restent dans mon cœur.

C’est quand je ne suis pas bien dans mon corps.

C’est quand mon cœur ne va pas bien.

 

J’ai reçu la violence.

J’ai vu ma famille se bagarrer.

Ça m’a rendu triste.

La souffrance, c’est quand quelqu’un ne me parle plus.

Je suis rejeté.

 

Mais la vie, pour moi, c’est d’être bien

d’avoir le bonheur et l’amour au cœur.

La vie, c’est quand tout le monde est bien ensemble.

C’est de découvrir les nouvelles choses :

apprendre et faire les choses avec les autres.

 

Être heureux,

c’est quand les copains et copines chantent ensemble.

Quand je partage avec les autres.

Quand je regarde la nature dans le silence.

Quand je chante.

Quand je donne une fleur fragile

devant le lever du soleil.

C’est ça la vie.

(Prière des personnes handicapées de la communauté de l’Arche de Trosly-Breuil)[18].

 

Prière des fidèles
  • Seigneur, tu es le Dieu de la création et de la résurrection, toi qui nous convoques dans le jour de ta vie victorieuse sur la mort de ton Fils. Aide-nous à vivre notre dimanche rappelant que tu as voulu nous libérer comme tu as libérer Israël de l’esclavage de l’Égypte. Et que notre vie puisse nous permettre de nous engager pour bâtir une communauté libre de toute forme d’esclavage.
  • Dieu notre Père, nous ne savons plus écouter. Père, personne n’écoute plus personne. Personne ne sait faire du silence pour t’écouter et pour te contempler. Voilà pourquoi nous sommes si seuls et si vides. Père, même si ton peuple trahissait ton amour et se prosternait devant les idoles du rien, permets-nous de comprendre que toi seul tu es notre Dieu et libère-nous de toutes les fausses divinités.
  • Dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe, Paul nous découvre ses souffrances et aussi nos souffrances. En effet, comme Paul, nous aussi « nous sommes dans beaucoup de difficultés » ; parfois, comme Paul, « nous sommes accablés de toutes sortes de souffrances ». Mais Paul nous rassure : « nous sommes accablés, mais non pas abandonnés ». Et l’apôtre nous dévoile une nouvelle dimension : « Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps ». Que dans nos souffrances nous puissions, Jésus notre frère, découvrir ta présence, ta solidarité. Elle seule peut donner un sens à notre vie et à nos souffrances.

Seigneur, Dieu de l’amour et de la liberté. Pardonne-nous pour les milliers de préceptes avec lesquels nous avons rendu odieuse la religion. Fait que, au moins la liturgie devienne un nouveau buisson ardent, un buisson qui ne se consume jamais et qui encourage chaque fidèle et toute l’Église. Que tous puissent écouter encore la voix qui libère, la seule voix amie des humains, ta seule voix, Jésus notre frère.

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[1] Cf. S. Paganini, Deuteronomio. Nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2011, p. 175.

[2] Cf. Dt 4,34 ; 7,19 ; 11,2 ; 26,8.

[3] Cf. G. Papola, Deuteronomio. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2011, p.103s.

[4] Cf. Lév 23,34-43.

[5] Cf. E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol 2. L’aurora voglio destare, Paideia, Brescia, 2013, p. 92.

[6] Cf. E. Zenger, I Salmi. Preghiera e poesia, vol 2. L’aurora voglio destare, Paideia, Brescia, 2013, p. 92.

[7] Cf. G. Ravasi, Il libro dei Salmi. Commento e attualizzazione, vol. 2, Dehoniane, Bologna, 2015, p. 702s.

[8] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 740. Cf. aussi, E. Zenger, Op. cit., p. 93.

[9] Cf. J.-L. Vesco, Op. cit., p. 742.

[10] Cf. La Bible. Parole de vie, Alliance biblique universelle, Villiers-le-Bel, 2000, p. 231.

[11] Cf. A. Mello, Isaia. Introduzione, traduzione e commento, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2012, p. 98ss.

[12] Ainsi M. Quesnel, Deuxième épître aux Corinthiens, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 785.

[13] Cf. Ze Bible. L’autre expérience. Ancien et Nouveau Testament avec les livres deutérocanoniques. Traduits de l’hébreu et du grec en français courant, Biblio’O, Villiers-le-Bel, 2011, p. 1977.

[14] Cf. A. Guida, Vangelo secondo Marco, dans I Vangeli tradotti e commentati da quattro bibliste, a cura di R. Virgili, Ancora, Milano, 2015, p. 540.

[15] Ainsi J. Mateos – F. Camacho, Il Vangelo di Marco. Analisi linguistica e commento esegetico. Vol. I, Cittadella Editrice, Assisi, 2010, p. 262s qui évoquent Gen 2,3 et Ex 20,8-10.

[16] C. Focant, L’Évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2004, p. 128.

[17] C. Focant, Évangile selon Marc, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 168.

[18] Le grand livre des prières. Textes choisis et présentés par Ch. Florence et la rédaction de Prier avec la collaboration de M. Siemek, Paris – Desclée de Brouwer, 2010, p. 169s.