Eucharistie: 18 août 2024

20ème dimanche du Temps Ordinaire – Année B

 

Manger le pain et dépasser la peur de la mort

 

Première lecture

Le livre des Proverbes est le fruit des réflexions que des sages – à des époques différentes – ont faites sur la condition humaine et aussi sur la création. En effet, dans notre quotidien, nous pouvons découvrir une réalité qui nous dépasse, qui est avant nous et aussi devant nous, dans l’avenir.

C’est sur cette toile de fond que le livre situe la Sagesse : ce n’est pas notre petite sagesse. C’est la Sagesse que le livre nous présente comme issue de Dieu lui-même. Elle est, auprès de Dieu, avant même la création : « Yahvéh m’a conçue, première de ses premières œuvres, formée depuis toujours, dès le commencement, […] enfantée dans le rien des abîmes, enfantée avant que surgissent les montagnes ». Ainsi peut-on lire dans le chapitre 8 (versets 22-25).

Et dans le chapitre 9, un poète nous présente la Sagesse en utilisant le terme hébreu « hokmôt ». Ce mot est un mot pluriel, un pluriel d’intensité[1]. On peut donc le traduire avec l’expression « Sagesse, la Vraie Sagesse ». Avec ce terme, l’auteur nous présente la Sagesse comme la personne importante dans la ville, la personne qui bâtit une maison et prépare sa table. Ensuite elle envoie « ses jeunes filles crier l’invitation[2] sur les endroits les plus élevés de la ville » (v. 3). A travers ses jeunes filles, la Sagesse invite – invitation totalement gratuite – celles et ceux qui sont conscients de leurs limites.

Seulement à ces personnes la Sagesse est accessible. Elle n’est pas accessible à celles et à ceux qui croient y parvenir seulement par leurs propres forces. Au contraire, pour les personnes conscientes de leurs limites, la Sagesse est – pour ainsi dire – une ‘porte ouverte’. C’est elle qui les fera avancer, mais encore faudra-t-il que ces personnes ne s’arrêtent pas sur cette route[3].

Pour ces personnes conscientes de leurs limites, la Sagesse a préparé un repas : « Allez, mangez mon pain et buvez du vin que j’ai préparé » (v. 5). Mais cette invitation à manger et à boire devient, tout de suite, une invitation à changer, à abandonner la compagnie des personnes incapables de réfléchir. La Sagesse, la vraie Sagesse nous dit : « Abandonnez la compagnie des personnes incapables de réfléchir, et vivez ! Et marchez sur la route du discernement ! » (v. 6). Oui, l’invitation que la Sagesse nous adresse est une exhortation à marcher « sur la route du discernement ». Voilà comment on peut réaliser l’impératif « vivez ! » : nous pouvons le vivre seulement à travers le repas et le changement qui sont promis à celles et ceux qui choisissent la Sagesse pour compagne de vie[4]. En effet, la route du discernement que la Sagesse nous ouvre fait de la maison de la Sagesse la porte d’entrée de la vie[5].

 

Du Livre des Proverbes (9,1-6)

1 Sagesse, la Vraie Sagesse, a bâti sa maison,

elle a taillé ses sept colonnes,

2 elle a égorgé ses bêtes d’égorgement,

elle a préparé son vin, elle a aussi préparé sa table.

3 Elle a envoyé ses jeunes filles crier l’invitation

sur les endroits les plus élevés de la ville :

4 « Y a-t-il un homme incapable de réfléchir ? Qu’il passe par ici ! »

A celui qui manque de bon sens, elle dit :

5 « Allez, mangez mon pain

et buvez du vin que j’ai préparé.

6 Abandonnez la compagnie des personnes incapables de réfléchir, et vivez !

Et marchez sur la route du discernement ! ».

Parole du Seigneur.

 

Psaume

Il y a une semaine, nous avons lu les premiers versets du psaume 34. Le poète racontait son expérience de libération : « J’ai cherché Yahvéh, et il m’a répondu, et de toutes mes terreurs il m’a délivré » (v. 5). Et, en racontant son vécu, le poète savait que les pauvres, eux aussi, font une expérience semblable. C’est pourquoi il pouvait dire : « les pauvres écoutent et se réjouissent » (v. 3).

Et ce matin, nous allons reprendre la première strophe du psaume. Ensuite, la liturgie nous propose de continuer la lecture du même psaume avec trois nouvelles strophes.

Dans les versets 10-11, le poète nous exhorte : « Respectez Yahvéh ». Et il nous en donne une motivation très profonde. En effet, il parle en utilisant le mot « qedoshâiou », littéralement « vous ses saints », et plus librement « vous, qui appartenez au Seigneur ». Et, si nous prenons conscience de cette relation intime de Dieu avec nous, nous pouvons regarder à notre vie avec confiance « car rien ne manque à ceux qui le respectent ». La même strophe insiste : « ceux qui cherchent Yahvéh ne manqueront d’aucun bien ». Oui, il faut nous engager pour le respecter et aussi pour le chercher, pour vivre intimement liés et fascinés par lui. Et nous ne manquerons d’aucun bien. Bien différente est la condition des « jeunes lions », une image pour parler des puissants, des violents, des oppresseurs[6].

Dans la strophe suivante (vv. 12-13), le poète se présente comme un père, un maître, un umushingantahe. Il nous interpelle comme ses enfants, ses « fils » (v. 12) ; il nous interpelle comme des élèves auxquels il veut « apprendre » le respect du Seigneur. Il nous interpelle enfin comme des jeunes qui prennent « plaisir à la vie » (v. 13). Et son message est très concret : « le respect de Yahvéh ». Ce respect, cette relation d’amour envers le Seigneur nous permettra de voir le bonheur.

Dans la dernière strophe que nous allons écouter (vv. 14-15), le thème du respect et de la recherche de Yahvéh se fait très concret. Il s’agit d’une recherche qui nous permet de développer une manière de vivre qui plaise à Dieu, en paroles et en actes[7]. Au niveau de la parole, il faut surtout éviter le mensonge ; au niveau des actes il faut se détourner « loin du mal » et faire « ce qui est bien ». Et la strophe se termine avec deux autres impératifs : « recherche la paix et poursuis-la ! ».

C’est de cette façon qu’on respecte le Seigneur et on le cherche. Et, si nous agissons ainsi, nous pouvons vivre l’expérience que le poète nous souhaitait au verset 9 de son poème :

                       Goûtez et voyez que bon est Yahvéh !

Ces mots seront notre refrain à la fin de chaque strophe.

 

Psaume 34 (versets 2-3. 10-11. 12-13. 14-15)

2 Je bénirai Yahvéh en tout temps,

sa louange sans cesse dans ma bouche.

3 En Yahvéh mon âme se glorifie,

que les pauvres écoutent et se réjouissent.

            Refr. : Goûtez et voyez que bon est Yahvéh !

 

10 Respectez Yahvéh, vous, qui appartenez au Seigneur,

car rien ne manque à ceux qui le respectent.

11 Les jeunes lions peuvent connaître le besoin et la faim,

mais ceux qui cherchent Yahvéh ne manqueront d’aucun bien.

            Refr. : Goûtez et voyez que bon est Yahvéh !

 

12 Venez, fils, écoutez-moi,

le respect de Yahvéh, je vous l’apprendrai.

13 Qui est l’homme qui prend plaisir à la vie,

qui aime les jours pour voir du bonheur ?

            Refr. : Goûtez et voyez que bon est Yahvéh !

 

14 Garde ta langue loin du mal,

et tes lèvres des paroles de mensonge.

15 Détourne-toi loin du mal et fais ce qui est bien,

recherche la paix et poursuis-la !

            Refr. : Goûtez et voyez que bon est Yahvéh !

 

Deuxième lecture

Le chapitre 5 de la lettre aux Ephésiens s’ouvre avec deux exhortations : à devenir « imitateurs de Dieu comme des enfants bien-aimés » (v. 1) et à nous conduire « dans l’amour comme le Christ nous a aimés » (v. 2). C’est ce que nous avons lu il y a une semaine.

La lettre mentionne ensuite une série de comportements négatifs à éviter. C’est ainsi que les chrétiens seront des personnes cohérentes. Auparavant elles étaient ténèbres, mais maintenant elles sont – et elles doivent être – lumière.

Toujours en parlant de la lumière, l’auteur cite trois lignes d’un chant utilisé, probablement, dans la célébration du baptême : deux impératifs à changer de comportement et une promesse : « le Christ t’illuminera » (v. 14).

Cette lumière qui vient du Christ doit nous permettre une orientation correcte dans notre vie. L’auteur nous en parle dans la page de ce matin. D’abord, il nous adresse cette exhortation : « soyez donc vraiment attentifs à votre manière de vivre : ne vous conduisez pas comme des insensés mais comme des sages » (v. 15). La sagesse, évoquée dans ce verset, nous permet de faire « un bon usage du temps présent » c’est à dire de toute occasion qui se présente à nous. Et nous avons besoin de cette sagesse car – nous dit la lettre – « les jours que nous vivons sont mauvais » (v. 16). Nous ne devons pas nous laisser réduire à rien par la méchanceté, les injustices et la violence. La situation que nous vivons ne doit pas nous pousser à la résignation ou à fuir la réalité du monde ; au contraire, elle doit nous pousser à œuvrer contre-courant[8]. Comme l’auteur nous le dit dans une autre page de sa lettre, nous devons réagir « toujours avec bonté et justice et en nous efforçant de discerner ce qui plaît au Seigneur » (5,9-10). Et, dans la page de ce matin, l’auteur insiste : nous devons découvrir « quelle est la volonté du Seigneur » (v. 17).

En poursuivant ses recommandations, l’auteur nous met en garde par rapport à un autre danger : l’excès du vin. En faisant référence à des exhortations fréquentes dans la tradition juive[9], la lettre aux Ephésiens nous exhorte : « Ne vous enivrez pas de vin ». Au lieu de nous remplir de vin, nous devons être « remplis de l’Esprit », de l’Esprit Saint (v. 18). Et nous pourrons être remplis de l’Esprit en nous nourrissant de l’Ecriture : des psaumes, des hymnes, « des chants inspirés par l’Esprit » (v. 19). Pour ce don de l’Esprit, « et pour toutes choses », l’auteur nous invite enfin à remercier Dieu le Père « au nom de notre Seigneur Jésus Christ ». Ouvrons-nous donc à cet Esprit, le seul Esprit qui nous permet d’accéder au Père à travers le Christ.

 

De la lettre aux Éphésiens (5,15-20)

Frères, 15 soyez donc vraiment attentifs à votre manière de vivre : ne vous conduisez pas comme des insensés mais comme des sages. 16 Faites un bon usage du temps présent, car les jours que nous vivons sont mauvais. 17 Ne soyez donc pas sans intelligence, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur. 18 Et ne vous enivrez pas de vin, qui pousse les gens à un comportement déréglé, mais soyez remplis de l’Esprit (Saint). 19 Encouragez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés par l’Esprit ; chantez des cantiques et des psaumes pour louer le Seigneur de tout votre cœur. 20 À tout moment et pour toutes choses – au nom de notre Seigneur Jésus Christ – remerciez celui qui est Dieu et Père.

Parole du Seigneur.


Alléluia. Alléluia.

Qui mange ma chair et boit mon sang

demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur. (Jean 6,56)

Alléluia.

 

Evangile

 
Nous sommes à la partie finale du discours où Jésus explique le don des pains à la foule.

La première phrase identifie le pain donné par Jésus et la personne même de Jésus[10]. Le pain « c’est ma chair, donnée pour que le monde vive » (v. 51). Et dans l’Evangile la « chair » est l’humanité de Jésus, le Verbe qui « s’est fait chair » (1,14), humanité faible et fragile, donnée pour que le monde vive. Et manger ce pain, la « chair » de Jésus, c’est accueillir Jésus dans son humanité, c’est croire qu’il est le Verbe, la Parole incarnée.

Après cette affirmation fondamentale sur le pain, Jésus évoque aussi le sang : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a (la) vie éternelle » (v. 54). Chair et sang, chair et sang séparés : c’est la mort. Il faut – et on le fait chaque fois que nous célébrons l’eucharistie – voir la mort de Jésus comme un don total. Sa mort n’a pas été une fatalité ; elle est l’expression la plus complète d’une vie donnée pour que le monde vive.

Par conséquent, se nourrir de sa chair et de son sang dans l’eucharistie c’est faire mémoire de sa vie donnée. C’est faire mémoire de lui mais aussi entrer en relation avec lui et donner ainsi une autre source à notre vie : « celui qui me mange vivra, lui aussi, par moi » (v. 57).

C’est ainsi que nous pourrons donner notre vie comme lui il a fait. Et ce don, le don de notre vie, ne doit pas être vécu dans la peur : « celui qui mange ma chair et boit mon sang » – donc celui qui fait mémoire de ma mort en allant jusqu’à la mort – « a (la) vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (v. 54). Il vivra, c’est la dernière phrase de Jésus, il « vivra pour l’éternité » (v. 58). Vivre en faisant de notre vie un don d’amour, une ‘nourriture’ disponible pour les autres comme Jésus a fait, nous libère de la peur de la mort. Notre vie, comme notre mort, ne sera plus en solitude : ce sera un demeurer en lui et lui en nous (v. 56).

 

De l’Evangile de Jean (6,51-58)

Après avoir nourri la foule, Jésus disait : « 51 Moi, je suis le pain, le pain vivant, qui est descendu du ciel. Celui qui mange de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que, moi, je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde vive ».

52 Les Juifs donc se disputaient violemment les uns les autres en disant : « Comment peut-il, celui-ci, nous donner sa chair à manger ? »

53 Jésus donc leur dit : « C’est la vérité, c’est la vérité. Je vous dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.

54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a (la) vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 55 En effet, ma chair est vraie nourriture et mon sang est vraie boisson. 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. 57 Le Père qui m’a envoyé est vivant, et moi, je vis par le Père ; de la même façon, celui qui me mange vivra, lui aussi, par moi.

58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il est bien différent de celui que vos pères ont mangé ; ils sont morts, eux, mais celui qui mangera ce pain vivra pour l’éternité ».

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Prière d’ouverture

Dieu qui se fait nourriture et boisson des humains,

Dieu qui se consomme et disparait

dans la chair et le sang de l’homme.

Et nous, nous allons nous nourrir de Dieu

pour ne plus mourir,

pour vaincre toutes les solitudes

et pour que la communion avec tous les êtres puisse s’accomplir :

la fin de chaque existence,

la fin de toute religion

le but de l’histoire

et, finalement, la fin du gémissement de toute la création :

oh eucharistie, anime secrète du monde !

Amen[11].

 

Prière des fidèles

La page du livre des Proverbes nous invite à entrer dans la maison de la Sagesse. Et, ce matin, la Sagesse nous a envoyé ses jeunes filles à entrer dans sa maison, à manger son pain, à boire le vin qu’elle-même a préparé pour nous. Derrière ces images, le message est très clair : la Sagesse nous invite à réfléchir, à accueillir et à mettre en pratique la parole qu’elle nous suggère ce matin et chaque jour.

* Dieu notre Père, tu es humble et bon, et le poète du Psaume nous invite à voir et à goûter ta bonté sans fin. C’est seulement ainsi que nous pourrons prendre « plaisir à la vie » et « voir du bonheur ». Et cette expérience pourra nous aider à garder notre « langue loin du mal » et à garder nos lèvres loin « des paroles de mensonge », à nous détourner « loin du mal », à faire « ce qui est bien », à rechercher la paix et à la poursuivre. Aide chacune et chacun de nous sur ce chemin.

* Le message que l’apôtre adresse aux Éphésiens est très clair : nous devons découvrir les signes des temps et comprendre « quelle est la volonté du Seigneur » ; et, sur ce chemin, nous pouvons nous encourager « les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés par l’Esprit ». Laissons-nous fasciner par ce chemin, et nous pourrons remercier – à tout moment et pour toutes choses – celui qui est Dieu et Père.

* Nous voulons te remercier, Jésus notre frère, pour la décision que tu as prise, une décision qui nous surprend intensément : te faire chair à manger, te faire pain, le pain que nous mangerons et qui se perdra dans nos entrailles, dans notre vie. Que ce pain, que nous ferons « nôtre », puisse nous orienter dans notre vie de tous les jours et nous aider à nous engager, quotidiennement, pour nos frères et sœurs.

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[1] Ainsi O. Plöger, Sprüche Salomos (Proverbia), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1984, p. 13. Le même terme hébreu est utilisé aussi dans Pr 1,20 ; cf. A. Lelièvre – A. Maillot, Commentaire des Proverbes. III. Chapitres 1-9, Cerf, Paris, 2000, p. 33s.

[2] Pour cette traduction et pour la critique textuelle du texte hébraïque, cf. O. Plöger, Sprüche Salomos (Proverbia), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1984, p. 100.

[3] A. Lelièvre – A. Maillot, Commentaire des Proverbes. III. Chapitres 1-9, Cerf, Paris, 2000, p. 208.

[4] A. Barucq, Le livre des Proverbes, Gabalda, Paris, 1964, p. 99. Cf. aussi L. Alonso Schökel – J. Vilchez Lindez, I Proverbi, Borla, Roma, 1988, p. 293.

[5] Ainsi O. Plöger, Sprüche Salomos (Proverbia), Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 1984, p. 103s.

[6] Cf. G. Ravasi, Il libro dei salmi. Commento e attualizzazione. Vol. I (Salmi 1-50), EDB, Bologna, 2015, p. 620.

[7] Cf. J.-L. Vesco, Le psautier de David traduit et commenté, Cerf, Paris, 2006, p. 319.

[8] Cf. C. Reynier, L’épître aux Ephésiens, Cerf, Paris, 2004, p. 164.

[9] On pense en particulier – dans les Testaments des douze patriarches – au Testament de Juda 14,1 : « Et maintenant, mon fils, ne t’enivre pas de vin ». Pour ce texte et d’autres de la tradition juive, cf. H. Schlier, Lettera agli Efesini, Paideia, Brescia, 1965, p. 300s. Cf. aussi J. Gnilka, Der Epheserbrief, Herder, Freiburg . Basel . Wien, 1990, p. 269.

[10] Cf. J. Zumstein, L’Évangile selon saint Jean (1-12), Labor et fides, Genève, 2014, p. 232.

[11] D. M. Turodo – G. Ravasi, “Nella tua luce vediamo la luce”. Tempo ordinario, solennità del Signore, feste dei santi, Edizioni San Paolo, Cinisello Balsamo (Milano), 2004, p. 354.