Eucharistie: 16 novembre 2025
33ème dimanche du Temps Ordinaire
Première lecture
On lit rarement le prophète Malachie, un petit livre qui semble vouloir conclure la collection des douze prophètes ‘mineurs’. Pour ce qui est de la date, on peut penser à un livre très récent, peut-être entre les années 433-430[1].
Dans le petit texte qu’on lira dans un instant, le message apporté par le prophète peut se résumer en peu de mots : le prophète annonce l’amour de Dieu pour son peuple et le pardon dont Israël pourra se réjouir. En même temps, le prophète annonce l’intervention de Dieu et sa venue, une venue imminente et inattendue[2].
Sur l’arrière-plan de la page de ce matin, il y a des juifs qui sont fidèles à Dieu mais qui sont découragés. Autour d’eux, il y a des personnes qui se comportent mal, qui font violence et qui, pourtant, sont dans la prospérité (3,15). A ses fidèles découragés qui se demandent pourquoi s’engager pour la justice, Dieu répond.
Dieu répond en insistant sur « la différence entre un juste et un violent »[3] (v. 18). Cette différence est d’abord au niveau des actions : le juste est celui qui s’engage pour la justice ; à l’opposé, il y a celui qui pratique la violence. Mais le texte va plus loin et il qualifie le juste comme la personne qui « sert Dieu », le violent comme celui qui « ne le sert pas » (v. 18). Et ici, le verbe « servir » ne désigne pas le comportement d’un esclave ; non, « servir » c’est se rendre disponible comme un fils par rapport à son papa (v. 17). Et la page de Malachie nous conduit encore plus en profondeur : d’un côté il y a le comportement des orgueilleux et de « tous ceux qui exercent la violence » (v. 19), de l’autre le comportement de celles et ceux qui respectent Dieu et apprécient son « nom », donc des personnes qui vivent une relation intime avec Dieu[4].
Dieu fera – de ces personnes – son « trésor personnel » (v. 17). Et à ces personnes, Dieu promet son pardon, le « pardon comme un père qui pardonne à son fils » (v. 17). Et ce pardon, nous dit le texte, sera « un nouveau commencement » (v. 18). C’est ainsi que les justes – au jour du Seigneur – pourront voir la différence entre leur situation et celle des méchants. Ce jour-là, les orgueilleux et les violents vont disparaître comme la paille brûlée par le feu. Mais pour les justes, le jour du Seigneur sera toute autre chose. En effet, « se lèvera – pour vous qui respectez mon nom – le soleil de justice » (v. 20). Et en hébreu, le verbe « se lèvera » est au féminin. Malachie semble donc vouloir présenter le soleil, « le soleil de justice », comme une maman[5] qui prend soin de ses enfants. Elle prend soin de ses enfants, elle les prend dans ses bras ou « sous ses ailes »[6], pour les guérir[7]. Et le résultat de ses soins sera une vitalité retrouvée et la joie : « Vous sortirez et vous sauterez de joie[8].
Du livre du prophète Malachie (3,17-20)
17 Le Seigneur de l’univers dit : « les personnes qui me respectent et apprécient mon nom, seront à moi. Je ferai, d’elles, mon trésor personnel. Je leur donnerai mon pardon comme un père qui pardonne à un fils qui le sert. 18 Et ce pardon sera, pour vous, un nouveau commencement et vous verrez la différence entre un juste et un violent, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas.
19 Voici : le jour du Seigneur vient, il est brûlant comme le feu.
Tous les orgueilleux, tous ceux qui exercent la violence, seront comme de la paille. Le jour qui vient les brûlera entièrement – dit le Seigneur de l’univers – , il ne laissera ni racines ni branches.
20 Et se lèvera – pour vous qui respectez son nom – le soleil de la justice. Et la guérison sera sous ses ailes. Et vous sortirez et vous sauterez de joie, comme les veaux bien nourris ».
Parole du Seigneur
Psaume 98
Le psaume 98 est un chant de louange à Dieu et une annonce prophétique de son intervention dans le monde[9]. Le poème est composé de 3 parties. La première (vv. 1- 3) est une invitation à chanter les interventions de Dieu dans l’histoire. À travers ces interventions, Dieu a manifesté à Israël son amour. Mais, en même temps, Dieu a révélé au monde sa volonté de sauver l’humanité entière.
Quant à nous, ce matin, nous ne lirons pas cette première partie. Nous allons nous arrêter sur la deuxième et la troisième.
Dans la deuxième partie (vv. 4-6), le poète invite « tous les habitants du monde », littéralement « toute la terre », à s’unir au chœur qui proclame Yahvéh, le Seigneur, comme « Roi »,
Enfin, la dernière partie (vv. 7-9) du psaume. Ici, même la nature inanimée, la mer et les fleuves, participent à cette célébration de la souveraineté de Dieu. En reprenant une image du livre d’Isaïe (Is 55,12), le poète s’adresse aux fleuves et aux montagnes : «Que les fleuves battent des mains, qu’ensemble, les montagnes crient de joie » (v. 8)[10]. Et le dernier verset du psaume va expliquer pourquoi toute cette joie du monde. Cette joie naît du fait que Dieu vient : il ne vient pas pour châtier. Il vient pour établir un nouvel ordre, « pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture » (v. 9).
Une dernière remarque. Ce poème a été composé à une époque tardive dans l’histoire d’Israël, après l’expérience tragique de la guerre, de la défaite, de la déportation, de la dispersion dans les différentes régions du Proche et du Moyen-Orient. Mais dans notre psaume, ces expériences tragiques sont vues comme une occasion qui permet à Israël et aux peuples de découvrir Dieu et sa fidélité. Et ce psaume permet ainsi, à chacune et chacun de nous. de laisser jaillir – au fond de nos souffrances – une énergie nouvelle qui s’exprime dans notre louange à Dieu[11].
Voici pourquoi je vous invite à célébrer Dieu qui vient, qui vient orienter notre vie et gouverner les peuples. D’ici notre refrain dans la fin de chaque strophe :
Il vient, le Seigneur,
gouverner les peuples avec droiture.
Psaume 98 (versets 4-5.7-9)
4 Criez de joie pour Yahvéh, tous les habitants du monde,
poussez des cris de joie et chantez !
5 Chantez pour Yahvéh sur la harpe,
sur la harpe, au son des instruments !
Refrain : Il vient, le Seigneur,
gouverner les peuples avec droiture.
7 Que résonne la mer avec tout ce qu’elle contient,
le monde avec tous ses habitants ;
8 Que les fleuves battent des mains,
Qu’ensemble les montagnes crient de joie !
Refrain : Il vient, le Seigneur,
gouverner les peuples avec droiture.
9 Chantez devant Yahvéh, car il vient !
Oui, il vient pour gouverner la terre,
Pour gouverner le monde avec justice
Et les peuples avec droiture !
Refrain : Il vient, le Seigneur,
gouverner les peuples avec droiture.
Deuxième lecture
La deuxième lecture de ce matin s’ouvre et se termine en interpellant la communauté de Thessalonique. L’apôtre, probablement un collaborateur de Paul, qualifie ces chrétiens comme « frères et sœurs ». En grec, l’expression « adelphoi » est très intime : en effet, l’apôtre s’adresse à ces personnes en leur disant qu’elles ont en commun avec lui, les mêmes entrailles maternelles.
Ces personnes vivent une situation difficile. En effet, dans la communauté, il y a des agitateurs qui annoncent comme imminente la fin du monde. Voilà pourquoi ils vivent une forme d’exaltation et d’enthousiasme[12] et ne travaillent pas. Ils se limitent à mettre leur nez dans les affaires des autres. Devant cette situation qui met en crise la communauté, l’apôtre rappelle son expérience personnelle à Thessalonique : « nous avons travaillé durement et nous nous sommes fatigués nuit et jour, nous avons travaillé pour ne pas être à charge de quiconque d’entre vous » (v. 8). L’apôtre rappelle aussi l’indication qu’il avait donnée à la communauté : « celui qui ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (v. 10).
Après avoir rappelé à la communauté son expérience personnelle à Thessalonique, l’apôtre s’adresse à ces enthousiastes qui ne font rien. Il leur donne un conseille ou plutôt un ordre au nom du Seigneur Jésus : travaillez dans le calme pour gagner vous-mêmes votre nourriture » (v. 12).
Enfin, l’auteur s’adresse une nouvelle fois à la communauté : « Et vous, frères et sœurs, continuez à faire de belles actions, sans vous décourager » (v. 13). L’apôtre utilise ici un verbe qu’on ne trouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament : « kalo-poiéo » en grec, « faire de belles actions »[13]. Voilà ce que les Thessaloniciens – et nous aussi – nous devons faire sans céder au risque du découragement [14].
De la Deuxième lettre aux Thessaloniciens (3,6-13)
6 Frères et sœurs, nous vous donnons cet ordre, au nom du Seigneur Jésus Christ : tenez-vous à l’écart de tout frère qui se conduit d’une façon déréglée et ne se comporte pas selon la tradition qu’ils ont reçu de nous. 7 Vous-mêmes, en effet, vous savez bien comment faire pour suivre notre exemple. Chez vous, nous ne nous sommes pas comportés d’une façon déréglée. 8 Nous n’avons mangé gratuitement du pain reçu de quelqu’un. Mais nous avons travaillé durement et nous nous sommes fatigués nuit et jour, nous avons travaillé pour ne pas être à charge à qui compte d’entre vous. 9 Bien sûr, nous avions le droit de recevoir votre aide, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. 10 En effet, quand nous étions chez vous, nous vous avons donné cet ordre : celui qui ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus !
11 Pourtant, nous entendons dire ceci : parmi vous, certains sont paresseux, ils ne font rien, mais ils se mêlent des affaires des autres. 12 A ces gens-là, nous donnons ce conseil, ou plutôt cet ordre, au nom du Seigneur Jésus Christ : travailler dans le calme pour gagner vous-mêmes votre nourriture. 13 Et vous, frères et sœur, continuez à faire de belles actions, sans vous décourager.
Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
J’ai choisi et consacré cette Maison – dit le Seigneur –
afin que mon Nom y soit à jamais (2 Cor 7,18).
Alléluia.
Évangile
La page de l’Évangile que nous allons lire, est, dans la narration de Luc, le dernier enseignement public de Jésus[15]. Le thème est le passage du monde présent au monde avenir, au monde nouveau que Dieu a préparé.
L’occasion est l’admiration que les personnes ont pour le temple de Jérusalem., reconstruit après l’exil et enrichit successivement[16]. Dans sa réaction, Jésus en annonce la destruction.
Vers l’année 600 avant la naissance de Jésus, le prophète Jérémie (Jér 7 et 26) avait annoncé la destruction du temple construit par Salomon. Il l’avait annoncé à des personnes qui mettaient leur confiance dans le temple. Maintenant, Jésus fait de même, et une annonce comparable sera faite par un autre prophète[17] quelques années plus tard, après la mort de Jésus.
La déclaration faite par Jésus provoque une double interrogation : quand adviendra la destruction et qu’elle en sera le signe annonciateur (v. 7).
À ces questions, Jésus ne répond pas de façon directe[18]. Il va seulement parler de l’avenir et de la façon de le vivre : sans peur[19].
L’avenir sera caractérisé par de faux prophètes et de faux messies. Ils prétendront connaître avec précision la date en question. Mais Jésus invite les siens à ne pas suivre ces faux prophètes (v. 8).
L’avenir sera caractérisé surtout par des guerres : guerre entre ethnies et royaumes. Il y aura aussi des catastrophes naturelles, des tremblements de terre, la famine et d’autres événements terribles. Il y aura aussi des persécutions : la marginalisation des croyants jetés en prison et contraints à subir des procès. Voilà l’avenir. Mais les croyants doivent l’affronter avec confiance. Ils ne devront pas préparer leur défense : « un langage et une sagesse » leur sera donnée (v. 15). D’autre part, Jésus lui-même avait déjà dit aux siens : « L’esprit Saint vous enseignera à l’heure même ce qu’il faut dire » (12,12).
Enfin, en plus des difficultés nées de l’extérieur, les croyants rencontreront des difficultés dans leurs familles : les parents, les frères, les proches : « Vous serez détestés de tous à cause de mon nom » (v. 17).
Mais, même ces conflits que les croyants vont vivre en tant que chrétiens et chrétiennes, Jésus nous invite à les vivre avec confiance. En effet, Dieu n’abandonne pas les siens. L’image donnée par Jésus est efficace : « Pas un cheveu de votre tête ne sera pas perdu » (v. 18). Une protection divine est là : même dans la mort. Et la constance, la persévérance des croyants jusqu’à la mort. leur permettra de sauver leur vie (v. 19).
Lecture de l’Évangile selon Luc (21,5-19).
5 Des gens parlaient du temple et disaient : « Il est magnifique, avec ses belles pierres et les objets offerts à Dieu ! »
Mais Jésus déclara : 6 « Vous contemplez tout cela : eh bien, des jours viendront, où tout sera détruit. Il ne restera pas une seule pierre sur une autre ».
7 Ils lui demandèrent : « Maître, quand donc cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela va avoir lieu ? ».
8 Jésus répondit : « Faites attention, ne vous laissez pas tromper ! En effet, beaucoup de gens vont venir, en se servant de mon nom. Ils diront : « Moi, je suis le Messie » ou encore : « Le moment est arrivé, définitivement ». Mais vous, ne les suivez pas ! 9 Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés. Oui, tout cela doit arriver d’abord, mais la fin ne sera pas pour tout de suite ».
10 Puis Jésus leur disait : « Une ethnie se dressera contre une ethnie, un royaume contre un royaume. 11 Il y aura de grands tremblements de terre, et, dans plusieurs régions, il y aura la famine et de graves maladies, des événements terribles dans le ciel et, venant du ciel, des grands signes.
12 Mais, avant tout cela, on mettra les mains sur vous et on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues pour vous juger et on vous jettera en prison ; on vous conduira devant des rois et des gouverneurs à cause de mon nom. 13 Alors vous pourrez être mes témoins. 14 Mettez-vous ceci dans votre cœur : vous ne devez pas vous soucier à l’avance de votre défense. 15 En effet, moi-même je vous donnerai un langage et une sagesse, et tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
16 Vous serez livrés par des parents, des frères, des proches et des amis, et ils feront condamner à mort plusieurs d’entre vous. 17 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom. 18 Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. 19 C’est par votre persévérance que vous pourrez sauver votre vie.
Acclamons la parole de Dieu.
Prière des fidèles
* Le livre du prophète Malachie nous parle du « jour du Seigneur », le jour que le Seigneur vient et va instaurer « – pour vous qui respectez son nom – le soleil de la justice ». Et cette intervention de Dieu sera, pour les fidèles, « une guérison », une guérison qui permettra à ses fidèles de sauter « de joie, comme les veaux bien nourris ».
* La psaume 98 est un chant »nouveau », le chant du temps final quand Dieu pourra gouverner le monde avec justice. D’ici l’impératif : « Chantez devant Yahvéh, car il vient ! » (v. 9a). Et le poète termine le Psaume avec des informations supplémentaires : Dieu « vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture ! ».
Et la nature, la mer, le monde, les fleuves, les montagnes participent à cette manifestation de Dieu. Et ces mouvements soulignent celle qui sera la splendeur du Christ, réalisation pleine (et inattendue) de la royauté du Christ[20].
* La seconde lettre aux Thessaloniciens nous demande de « travailler dans le calme pour gagner, nous-mêmes, notre nourriture ». Aide-nous, Seigneur, à ne pas profiter du travail des autres. Que notre pain soit le résultat de notre travail et un don qui à ses racines, dans le don de Dieu, Dieu auquel nous disons : « donne-nous, Seigneur, notre pain de chaque jour ».
* Les auditeurs de Jésus sont préoccupés de la fin du monde. Mais Jésus n’est pas intéressé à faire des prévisions sur l’avenir. Dans la page de l’Évangile, à travers les versets qui évoquent les persécutions (vv. 12-19), Jésus souligne que, dans la fidélité quotidienne et dans la persévérance, c’est le royaume de Dieu qui est inauguré et les croyants seront sauvés.
> Testo (pdf)
[1] Cf. L- Alonso Schökel – J.J. Sicre Diaz, I Profeti, Borla, Roma, 1989, p.1379.
[2] Ainsi A. Spreafico, La voce di Dio per capire i profeti, Dehoniane, Bologna, 2014, p. 322,
[3] Pour la référence à la violence dans les versets 18 et 19, cf. R, Kessler, Maleachi. Übersetzt und ausgelegt, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2011, p. 286ss.
[4] Cf. L. Alonso Schökel – J. L. Sicre Diaz, I profeti, Borla, Roma, 1989, p. 1396.
[5] Cf. A. Meinhold, Maleachi, Neukirchener Verlag, Neukirchen-Vluyn, 2006, p. 386.
[6] Pour ces images du soleil avec des ailes, cf. Kessler, Maleachi. Übersetzt und ausgelegt, Herder, Freiburg – Basel – Wien, 2001, p. 290ss.
[7] En évoquant Dieu qui guérit, Malachie reprend, probablement, une pensée fréquente chez Osée : cf. Os 6,1 ; 7,1 ; 11,3 et 14,5. Mais cette image est attestée aussi chez Jér 33,6 et Is 57,18s.
[8] Cette joie qui éclate est exprimée à travers la comparaison avec des veaux qui sautent de joie. Cf. A Deissler, Zwölf propheten III, Zefania. Haggai. Sacharia. Maleachi, Echter, Würzburg, 1988, p. 336.
[9] Cf. T. Lorenzin, I salmi, nuova versione, introduzione e commento, Paoline, Milano, 2011, p. 379. Cf. aussi M. F. dell’Agnello Immolato – M. T. dell’incarnazione. Le più belle preghiere della Bibbia: i Salmi, Shalom Editrice, Camerata Picena (An), 2008, p. 271.
[10] Cf. A. Weiser, I Salmi. Parte seconda: Ps 61-150, Paideia, Brescia, 1984, p. 704.
[11] Cf. D. Scaiola, Salmi in cammino, Messaggero, Padova, 2015, p. 148.
[12] Cf. G. Barbaglio, Lettere di Paolo. Traduzione e commento. Volume 1, Borla, Roma, 1980, p. 177.
[13] Dans le grec de l’Ancien Testament, ce verbe si lit seulement dans des manuscrits de Lév 4,4. Cf. M. Dibelius, Die Thessalonicher Briefe. Bearbeitet von E. von Dobschütz, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 1974, p. 315. Le même verbe « kalo-poiéo », on le trouve aussi dans l’écrivain juif Philon d’Alexandrie (De somnis 2,296).
[14] Ce risque du découragement était fréquent à l’époque de notre lettre et, plus en général, dans les dernières décennies du premier siècle. C’est devant ce risque que Luc mentionne la parabole du juge méchant et de la veuve insistante. La page de l’Évangile que nous allons lire est, dans la narration de Luc, le dernier enseignement de Jésus.
[15] Cf, D. Marguerat et E. Steffek, Évangile selon Luc, dans Le Nouveau Testament commenté, sous la direction de C. Focant et D. Marguerat, Bayard – Labor et fides, Paris – Genève, 2012, p. 375.
[16] L’expression « un temple d’une richesse immense » (en latin : immensae opulentiae templum) pour parler du temple de Jérusalem se lit dans l’historien latin Tacite (Historiae 5,8).
[17] C’est un certain Jésus fils d’Ananias. Cf. Flavius Josephus, Guerre juive 6,5,3,
[18] Cf. F. Bovon, L’Évangile selon saint Luc. 19,28-24,53, Labor et fides, Genève, 2009, p. 145.
[19] Cf. G. Rossé, Il Vangelo di Luca. Commento esegetico e teologico, Città Nuova, Roma, 2012, p. 794.
[20] Ainsi V. Paglia, I Salmi. Le preghiere suggerite da Dio, Edizioi san Paolo, Cinisello Balsamo, Milano, 2009, p. 291.
