Couronne et récompense
Couronne et récompense
Eucharistie : 13 juillet 2014
Vers l’an 180 avant la naissance de Jésus, un juif nommé Jésus fils de Sirac ou Siracide écrit un manuel pour la formation des jeunes de Jérusalem. Une cinquantaine d’années plus tard, en Egypte, le petit-fils de l’auteur est fasciné par ce livre et le traduit en grec. Plus tard, le texte hébreu se perd ; seulement dès la fin du 19ème siècle on en retrouvera, un peu par hazard, une partie. Mais heureusement, la traduction grecque nous est restée. C’est ainsi que nous, ce matin, nous pouvons lire une des premières pages de ce livre.
En elle, le Siracide parle de Dieu : il souligne que Dieu veut le plein épanouissement des humains. La relation avec Dieu est une relation qui se réalise dans la joie et dans l’amour. Elle prend corps dans une personne dès le ventre de sa maman, elle l’accompagne dans toute sa vie. Elle fait de la personne comme un athlète victorieux qui peut se réjouir de sa couronne. Ecoutons.
Du livre du Siracide (1,11-15)
11 Le respect du Seigneur est gloire et fierté,
joie et couronne d’allégresse.
12 Le respect du Seigneur réjouit le cœur,
donne bien-être, joie et longue vie.
13 Celui qui respecte le Seigneur atteint serein le temps de sa fin :
au jour de sa mort, il sera béni.
L’amour de Dieu est une sagesse digne d’honneur : ceux auxquels il se manifeste l’aiment,
en le contemplant et en chantant ses grandeurs.
14 Le commencement de la sagesse, c’est le respect du Seigneur.
Pour les croyants, la sagesse
prend corps avec eux dans le ventre de leur mère.
15 Parmi les humains elle a fait son nid, fondation d’éternité, elle restera fidèlement avec les enfants de leurs enfants.