Un beau message pour les plus démuni(e)s
Un beau message pour les plus démuni(e)s
Eucharistie: 14 décembre 2014
Première lecture
La liturgie de ce matin nous propose une page splendide du livre d’Isaïe, un poème composé de trois strophes. Dans la première (vv. 1-3) il y a un homme qui, au lieu d’annoncer le salut, l’accomplit personnellement : soutenu par le souffle de Dieu, il s’occupe des désespérés, des prisonniers, des personnes en deuil. A ces personnes, il ouvre un nouvel avenir dans la justice : elles deviendront, elles-mêmes, comme des « eucalyptus de la justice » (v. 3).
La deuxième strophe (vv. 4-7) nous présente les actions que ces personnes – jusqu’à hier désespérées et maintenant encouragées – seront capables d’accomplir : la reconstruction des villes dévastées par la guerre, une nouvelle relation avec Dieu et avec les autres, avec des ethnies différentes qui – désormais – savent se rencontrer et s’aider.
La troisième strophe (vv. 8-9 et 11) fait parler Dieu lui-même. Il annonce un avenir : la terre dans laquelle il va faire germer la justice, et un peuple avec lequel il va conclure une alliance pour toujours.
Le poème va se terminer avec le verset 10, un verset que les manuscrits ont anticipé. C’est la réaction de ceux – et surtout de celles – qui ont été encouragées par celui que Dieu a envoyé. Ces mots, ces mots du verset 10, ce matin nous pouvons les faire nôtres.
Du livre d’Isaïe (61,1-11)
1 Le souffle de Yhwh le Seigneur est sur moi.
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