Eucharistie: 20 mars 2016
Dimanche des rameaux
Eucharistie: 20 mars 2016
Prière de bénédiction
Seigneur, aujourd’hui nous portons ces rameaux pour fêter Jésus comme notre roi. Accorde-nous d’entrer avec lui, un jour, dans la Jérusalem éternelle. Lui qui règne pour les siècles des siècles. Amen.
Lecture
Dans l’Evangile de Luc, c’est à Jérusalem que « s’accomplissent les jours de l’enlèvement » (9,51) de Jésus, les jours de sa mort, de son accueil auprès du Père. Et l’entrée à Jérusalem, dont nous faisons mémoire ce matin, va nous préparer à cet événement.
Le narrateur nous présente Jésus comme conscient de ce qui l’attend. C’est ainsi qu’il peut envoyer deux disciples chercher un ânon et leur anticiper la réaction des propriétaires. Et les propriétaires sont les « seigneurs » (v. 33) de l’ânon, mais c’est « le Seigneur » qui en a besoin (vv. 31.34), le roi qui vient « au nom du Seigneur » (v. 38).
La naissance, l’entrée de Jésus dans le monde avait été saluée comme « gloire dans les lieux très hauts et paix sur terre » (2,14). Mais maintenant, l’entrée de Jésus à Jérusalem est célébrée comme gloire et paix dans le ciel (v. 38). C’est la paix messianique, et les disciples, « toute la multitude des disciples » (v. 37) peuvent la reconnaitre et la célébrer. Mais, toujours sur la terre… les habitants de Jérusalem ne savent pas accueillir ce roi qui entre dans la ville, et « quelques-uns des pharisiens » (v. 39) s’y opposent, d’une façon radicale.
Et nous, ce matin ?
De l’Evangile selon Luc (19,28-40)
28 Et, ayant dit cela, Jésus marchait en avant, pour monter vers Jérusalem. 29 Et il advint : comme il s’approchait de Bethphagé et de Béthanie, en direction du mont dit des Oliviers, il envoya deux des disciples, 30 en disant : « Allez au village qui est en face. A l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel pas un homme ne s’est jamais assis ; et, après
l’avoir détaché, amenez-le. 31 Et si quelqu’un vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?”, vous direz ainsi : “le Seigneur en a besoin” ».
32 Étant donc partis, les envoyés trouvèrent comme Jésus leur avait dit. 33 Et pendant qu’ils détachaient le petit âne, ses seigneurs leur dirent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » 34 Ils dirent : « Le Seigneur en a besoin ».
35 Ils amenèrent l’âne à Jésus et, jetant leurs manteaux sur l’âne, ils firent monter Jésus. 36 Et, pendant qu’il avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. 37 Comme Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la multitude des disciples, remplis de joie, commença à louer Dieu à grande voix pour tous les actes de puissance qu’ils avaient vus. 38 Ils disaient :
« Béni soit – d’une façon définitive – celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur !
Dans le ciel paix, et gloire dans les lieux très hauts ! » (Ps 118,26).
39 Quelques-uns des pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! ». 40 Et, répondant, il dit : « Je vous dis, si eux se taisent, les pierres crieront ».
Procession des rameaux avec des chants
Liturgie de la parole et eucharistie
Première lecture
Dans le livre d’Isaïe, nous avons quatre chants qui nous parlent d’un personnage nommé « Serviteur ». C’est le Serviteur du Seigneur. Dans le troisième de ces chants, ce Serviteur se présente comme homme de la parole, une parole pour « soutenir le faible » (v. 4). Mais il se présente surtout comme homme souffrant : il est frappé au dos, on lui arrache la barbe, on lui crache dessus. Mais il voit sa souffrance non comme un châtiment de Dieu mais comme une expérience dans laquelle Dieu lui est proche (v. 7).
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